Un petit gâteau qui tue? †

Goûts : On commence par mes goûts, mais je pense qu'il est important de préciser certaines des choses que j'aime ne sont pas très correctes... mais je me dois de vous les dire, c'est comme ça.

La pâtisserie : Bon c'est vrai qu'en étant boulangère/ pâtissière, il est normal que j'aime ça. J'adore mon métier et pour rien au monde, je le changerais, je ne sais pas ce que je ferais si je n'avais pas ma boutique actuelle. Je serais peut-être dans la rue comme cela aurait dû l'être au début de ma vie.

Les enfants : J'adore les enfants, ce sont eux qui m'ont permis de me reprendre en main. Leurs petits sourires si innocents et qu'ils soient toujours joyeux me remplit de bonheur. Même si j'ai perdu l'enfant pour qui j'aurais donné toute ma vie, mais cela ne m'a pas été permis. Je fais la plupart de mes gâteaux pour les enfants quand ils viennent avec leurs parents à la boutique, et même des fois, je leur en offre quand je les connais personnellement.

Le sport : Courir, la boxe et tout ce qui appartient au sport me plaît. Je fais régulièrement de la course pour garder la forme et quand j'ai un peu de temps libre, je me permets d'aller à la salle de sport faire de la musculation ou autres. Mais avec la gestion d'une boutique, je ne peux plus m'inscrire dans un club de sports, car cela deviendrait ingérable déjà que j'ai très peu de vie sociable.

L'alcool, fumer, drogue : Bon oui, je sais que tout cela n'est pas bien, mais j'aime boire mon petit verre à la fin de ma journée quand je rentre chez moi. Il m'est déjà arrivé d'avoir pris des bonnes grosses cuites et que le lendemain, je me levais tout de même travailler.
Je fume deux paquets de 20 par jour, mais vous ne sentirez jamais l'odeur du tabac froid sur moi ou bien dans la boutique. Je respecte énormément ma boutique au point de ne pas fumer dedans ou bien de ne pas fumer en travaillant.
J'ai mis la drogue... Ce passage est celui que je n'aurais pas préféré parler, mais je le fais tout de même. Je suis une ancienne droguée, donc drogue douce et drogue dure. J'ai fait un sevrage il y a des années de ça, mais il m'arrive encore de temps en temps de m'autoriser de fumer un petit joint par-ci et par là pour le plaisir ou bien juste pour me détendre.

Les jeux : J'étais une personne qui jouait régulièrement au jeu d'argent. Au début je jouais des petits sommes bien entendu, mais j'ai commencé à parier de plus en plus gros et j'ai perdu des millions là-dedans. J'ai bien sûr arrêté tout cela lorsque je l'ai connue. Alors n'essayez pas de me tenter pour que je joue, je dirais non cela est comme ça. J'ai décidé d'arrêter, puis je ne voudrais pas faire couler ma boutique pour une histoire d'argent ou autres.

Les canidés : Oui bon ça c'est un peu comme tous les félidés, on n'est pas vraiment amis avec les canidés. Et bah moi, je ne les aime pas du tout, mais alors, vraiment pas. Je ne peux pas les voir, peut-être un traumatisme dû à mon enfance. Je crois que ça vient de ça, un chien m'avait mordu petite et depuis j'ai une affreuse peur de ces bestioles. Puis cela est aussi dû au fait que mon ex était un canidé.

Le reste : Il y a plein de choses que je n’aime pas, mais vu que la liste serait trop longue à décrire, je vais juste faire un petit topo rapide et simple pour vous. Les repas trop salés, quand il fait trop froid, l’eau je n'en bois que quand je suis au travail. Les couleurs vives qui agressent les yeux d’un coup et la musique classique. Si vous venez dans ma boutique ça sera des musiques récentes ou bien du métal, mais pas des trucs qui se jouent au piano et qui endorment tout le monde. Il faut profiter de la vie ! Puis je crois que c’est déjà bien tout ça.


Caractère : Ici, on va parler de mon caractère. Alors s'il vous plaît ne prenez pas peur en le lisant, je suis gentille.

Autonome et franche : Je suis quelqu’un de plutôt autonome depuis mes 18 ans, j’ai dû apprendre à me débrouiller seule. Car quand vous avez des problèmes de familles et que vous en avez marre de vivre dans un endroit où vous n’êtes pas libre, il ne vous reste que le choix de partir du jour au lendemain tout seul dans la rue. J’essaye de rester la plus franche possible, car je n'ai pas pu l'être avec mes parents par peur et je n'ai pas pu faire ce que je voulais et j'ai finis par partir de la maison. Et puis, à quoi ça sert de se cacher derrière un faux sourire et que par-derrière, on parle sur le dos des gens ? Je n’aime pas ça, je préfère qu’on vienne me dire en face ce qui ne plaît pas. Personne n’est parfait, donc ceux ou celles qui se croient parfaites, venez avec moi, on va aller parler un peu ensemble.

Loyal : Je suis quelqu’un de fidèle et qui ne revient presque jamais sur sa parole. Quand je la donne, c’est que je suis sûre de moi. Toutes les fois où j'ai dû faillir à ma parole, je peux les compter sur les doigts d'une main et c'est que la personne l'a vraiment cherchée. Ou bien, il s'est passé quelque chose de grave pour ne pas que je la tienne. Mais pour que je sois loyale envers mes amis, il faut aussi que ceux-ci la gagnent, je ne vais pas donner des choses comme ça, non mais oh !

Protectrice : Je ne suis protectrice qu’envers très peu de personnes, comme la seule personne que je considère comme ma famille après être partie de chez mes parents et les rares amis que je peux avoir, puis je crois que c’est tout. J’aime savoir que les gens auxquels je tiens sont en sécurité et que rien ne peut leur arriver quand je ne suis pas avec eux. J’ai dû développer ce trait de caractère quand je suis tombée enceinte et quand j’ai été avec des enfants…

Impatiente : La patience n’est pas mon point fort, j’ai horreur de devoir attendre après quelque chose ou quelqu’un. Je ne vous explique pas quand au tout début de mon apprentissage, j'ai dû apprendre à attendre près du four, c’était horrible. Je regardais même des fois à l'intérieur pour voir s'ils n'avaient pas fini de cuire avant le temps indiqué et je les fixais, comme si ça allait les faire cuire plus rapidement. Mais depuis, j'ai appris à faire des concessions pour ce que j’aime, donc la cuisson de mes gâteux et pour certaines choses de la vie quotidienne.

☒ Autoritaire : Autoritaire ? Mais non, je ne le suis pas du tout… Bon si un peu, surtout quand on est dans MA cuisine et sous mes ordres à la boutique. Pas ma faute si je sais gérer une boutique et être autoritaire quand il le faut. On m’a toujours dit que quelqu’un d’autoritaire, peut très bien être quelqu’un d’hyper gentil dans le fond. Je suis gentille dans le fond, mais je ne mélange juste pas les choses. Je dois tenir ce petit côté autoritaire de mes parents, lorsqu’ils ont commencé à m’envahir par leurs projets pour moi. Ils m’ont aimé, mais quand j’ai commencé à avoir l’âge de penser par moi-même et de décider pour moi, je crois que cet amour a été étouffé par leurs projets. Pour moi, ils n’auraient pas dû faire ce qu’ils ont fait et juste me laisser vivre ma vie comme je le souhaitais. Ce manque d’affection m’a fait souffrir et ce n'est que quand j’ai rencontré mon père de cœur que j’ai pu recevoir cette affection qui me manquait.

☒ Maniaque : Je suis une personne qui ne supporte absolument pas le désordre et quand c’est sale. Toute personne qui mettra un pied dans ma boutique, dans mon laboratoire ou bien chez moi, ne verra jamais une seule poussière ou quelque chose de sale traîner quelque part. Pour moi, le désordre et la saleté, c'est horrible. C'est peut-être pour ça que je suis toujours seule à l’heure d’aujourd’hui, car je n’ai trouvé personne qui aime la propreté autant que moi et que je dois leur faire peur avec mon côté maniaque.

☒Fofolle / enfantine : Tout le monde a encore son âme d’enfant au fond de lui, mais ne le montre pas. Et bah moi, je l’utilise régulièrement, car j’aime ce côté enfantin qui vit au fond de moi. Il faut juste savoir quand on peut le laisser sortir et quand on se doit d'adopter un comportement adulte. J'associe beaucoup ma part enfantine avec le fait d'être fofolle, ça va bien ensemble et quand je joue l’enfant, on pourrait croire que je suis juste un peu fofolle et cela me permet de décompresser un peu de la vie de tous les jours.

☒ Violente : Il m’arrive parfois d’être violente pour un rien. Car soit le matin, je me suis levée du mauvais pied ou tout simplement parce que je suis de mauvaise humeur. Des fois, cela peut être dû à l’alcool mauvais, qui arrive très vite quand je retourne dans mon passé et me perd dans le temps, que je sois avec quelqu’un ou non. Mais ne vous inquiétez pas, le moyen que j’ai trouvé pour éviter de l’être le plus possible, c’est le travail. Il n'y a que quand je travaille que je peux me défouler. Ou en allant faire du sport.


Physique : Bleu ? Rouge ? Je ne sais jamais quelle couleur porter sur mes cheveux, qui étaient, à l'origine, blond, comme ceux de ma mère. Mais je les ai décoloré jusqu'à ce qu'ils deviennent platine et depuis, ils sont tellement abîmés à cause de ça que je peux mettre n'importe quelle couleur dessus, cela ne tient pas plus de quatre shampoings. Du coup je peux faire n'importe quelle couleur, j’aime les colorer de diverses façons. Mes cheveux sont tellement longs que je suis obligée de toujours les avoir attachés pour ne pas être gênée.


Après mes yeux sont naturellement d'une couleur bleue-océan dirons-nous. mais il m’arrive des fois de tricher sur la couleur de ces derniers en portant des lentilles de contact. Après pour la base, je mesure 1m70 pour 50 à 55 kg environ, alors que je passe mes journées à grignoter au travail. Au contraire, j'aimerais bien prendre plus de poids, mais je ne garde rien dans l'estomac avec mes médicaments... J'ai des atouts féminins dont je ne me plains pas, même si j'aimerais qu'ils reprennent leur forme d'avant que je ne maigrisse. Peau pâle, ce qui fait ressortir mes cheveux qu’ils soient de n’importe quelles couleurs.

Pour les habits, je mets des choses à la mode, hein ! Rarement des jeans en été, car je trouve ça bête de ne pas montrer ses jambes quand il y a du soleil. Quand je ne sors pas et que je suis au travail, je porte la tenue de pâtisserie normale. Mais j’harmonie toutes mes tenues, à la saison et au temps de la journée. Quand je ne sors pas et que je suis au travail, je porte la tenue de pâtisserie normale. C’est-à-dire pantalon à carreaux, veste blanche avec col, ainsi qu’un calot pour les cheveux. Après, quand je traîne chez moi, cela reste dans des tenues décontractées, sans prise de tête. Je crois que ça sera tout pour mon style.

Sur ma jolie peau blanche, on peut retrouver des traces d’anciennes piqures de drogues dures. La seule drogue que je n’ai pas dû toucher est la drogue crocodile sinon je ne serais pas ici. Après, il y a des cicatrices diverses dues à des bagarres ou bien volontaires lorsque je dormais dans la rue. J’ai des tatouages divers et variés. Un rose noir sur la fesse, sur le pied, j’ai une plume qui est reliée à un bracelet qui entoure ma cheville. « My baby » sur le poignet droit pour l’enfant que j’ai perdu… Une seringue sur les côtes pour montrer mon combat contre la drogue et dans tout le dos il y a une faucheuse de la mort pour ma famille. Ouais, je sais, c’est une représentation bizarre. Puis c’est déjà bien, je verrai pour en faire d’autres plus tard quand j’aurais de nouvelles idées. Car à mes yeux ma peau est juste un tableau qui attend d’être recouvert de plusieurs dessins.




Histoire : Je suis née d’une mère et d’un père tout ce qu’il y a de plus normal. D’un père félidé de petit gabarit et d’une mère reptile de moyen gabarit, je tiens mon aura animale de mon père. Mes parents se sont arrangé pour que je prenne le nom de famille de ma mère, pour je ne sais quelle raison, surement car elle était un plus gros gabarit de mon père ou bien autre chose. Bien que ma mère ne soit pas française, elle est restée vivre dans ce pays pratiquement inconnu pour elle au départ. Elle était ici juste pour ses études au début, mais elle tomba amoureuse de ce pays rapidement. Ce fut quelques années après son installation à la fin de ses études, qu’elle rencontra mon père un Français. Je fus élevé dans une famille aimante, mais autoritaire, ce qui fait que je sois par moment trop autoritaire moi aussi. Mes deux parents avaient plutôt un bon travail, ce qui faisait que je ne manquais de rien dans la vie. Vivre dans le luxe n’est pas toujours quelque chose d’agréable croyait moi. J’ai oublié de dire que le mariage de mes parents, n’a pas été très approuvé. Mon père devait se marier avec une fille qu’avaient choisie mes grands-parents pour lui. Mais l’amour qu’il portait à ma mère était largement plus fort que le reste.

Bon, on va passer de ma naissance à mes 10 ans environ, car dans ce laps de temps il n’y a vraiment rien d’intéressant. À mes 10 ans je continuais d’apprendre à contrôler mon aura, n’arrivant pas à contrôler pleinement mon aura. Même si je m’y étais mise 4 ans plus tôt, il m’était difficile de la contrôler, ce qui énervait mes parents car pour eux je devais savoir déjà le faire. Bon, je ne vous décris pas que cela n’avait pas été vraiment simple au départ. Il m’arrivait souvent de garder mes oreilles et une queue quand je le voulais. Je trouvais ça tellement amusant, mais je finissais toujours par me faire gronder à la fin par mon précepteur. Oui, j’avais quelqu’un qui s’occupait de moi pour m'apprendre à contrôler mon aura, mais aussi me faire l’école à la maison. Tout ça parce que mes parents n’aimaient pas l’idée que j’aille à l’école avec d’autres singes de toute façon, je n’avais pas mon mot à dire jusqu’à mes 18 ans. Mais avant que j’aie un précepteur, ils avaient fait une demande au CNED, mais vu qu’ils n’avaient pas vraiment de bonnes raisons pour que j’ai le droit de faire cours à la maison. Ils ont dû engager un précepteur qui n’était pas un singe bien sûr. Le temps où ils trouvent un précepteur pour s’occuper de moi, j’ai eu la chance de pouvoir aller à l’école un petit peu, avant qu’on m’y enlève de force.

Ce fut vers mes 16 ans que j’ai commencé à faire des fugues régulièrement. Fuyant la maison où je vivais, je partais pendant quelques jours puis à la fin des semaines entière. Mes parents avaient essayé de me garder enfermer à la maison, fermant les fenêtres à clés, ou bien en me mettant dans une pièce sans aucune issue. Mais bien sur vu que je n’arrivais pas à être franche avec mes parents je leur faisais croire que je me calmais pendant un certain temps (plusieurs mois) sans sortir ou rien d’autre. Et puis là je recommençais mes fugues. Je ne me sentais pas à ma place là-bas et je cherchais à fuir cet environnement. Pendant ces longues sorties, je traînais dans la rue avec des personnes qui sont peu fréquentables à cet âge-là, mais moi, je m’en moquais. La seule chose que je cherchais, c’était de ressentir que j’étais vivante et pas le pantin de mes parents. Je buvais régulièrement et je me suis mis à fumer de simples cigarettes à ce moment-là. Bien que mes parents m’aient puni de sortie, j’ai toujours trouvé un moyen de m’enfuir. La journée, je devais apprendre mes cours de niveau lycée, pour passer mon bac et après faire des études de comptable. Et surement travailler avec mon père ou ma mère dans leur entreprise en tant que comptable. Mais je vous avoue que cela n’a pas fonctionné du tout leur plan. Je n’ai jamais osé leur dire en face que je ne voulais pas travailler avec eux, peut-être dû à leurs réactions qu’ils auraient pu avoir. Moi qui pensais être franche, sur ça je ne le suis pas du tout et me cachais même.

Car une fois mes 18 ans en mains et bien sûr après quelques mois le temps de passer mon permis, j’eu enfin le choix de faire ce que je veux de ma vie et là, j’avais décidé de partir définitivement avec un sac rempli de mes affaires et mes papiers avec tout dedans carte d’identité, permis de conduire et le plus important ma carte bleue. Bah ouais sinon je faisais comment pour dormir à l’hôtel. Et j’ai juste laissé un mot à mes parents avec écrit dessus : « Merci de vous être occupé de moi. Mais je ne serais pas la copie conforme de vous et je préfère aller découvrir le monde et vivre ma vie. Je ne veux pas être comptable, je trouverais ma voie un jour ! » J’avais écrit ce mot car je n’avais pas le courage d’aller leur dire que je partais et je ne voulais pas être ce qu’ils voulaient que je sois. Puis après ça, j’étais parti avec ma voiture et m’étais mise à rouler comme ça dans la capitale. Les premiers jours, je passais mes nuits du moins mes journées à dormir et le soir, je partais boire et fumer dans des bars les plus mauvais qu’on pouvait connaître ou bien j’allais dans des casinos jouer tout ce que je pouvais jouer. Perdre ou gagner je m’en moquais tant que je jouais, ce fut comme ça que je suis tombée accro au jeu. Puis plusieurs mois après être parti de chez mes parents, j’ai rencontré cet homme, un canidé. Je lui faisais confiance, mais lui en avait profité. Je pensais que cet homme était celui de ma vie, mais je me trompais sur toute la ligne.

Je ne pourrais même pas vous dire son prénom, car cela me fait trop de mal rien que d’y penser, mais il était beau à en couper le souffle. Je n’aurais jamais dû lui faire confiance, surtout avec les bonnes paroles qu’il m’avait dites, comme quoi j’étais la femme de sa vie, qu’il ne me quitterait jamais. Foutaise ! Il a profité de moi dans toute sa splendeur, il m’a même ruiné, s’était à cause de lui que je suis tombé dans la drogue dure. Coque et j’essayais un peu le reste, mais je suis restée sur une seule, je passais mes journées et mes nuits à ne faire que ça. Il m’avait même mis enceinte, cet enfant que j’aurais dû avoir. Je n’ai pas pu, car à cause de toutes ses substances que j’ai prise, je l’ai perdu. Moi qui avant tant voulus avoir un enfant à m’occuper fille ou garçon, j’ai fait une fausse couche et l’avait perdu à mes 5 mois de grossesse. J’ai eu du mal à m’en remettre et m’étais encore plus mis dans la drogue. Cela à durer plus de 2 ans environ, j’étais devenue extrêmement maigre et horrible à voir. Je dormais dehors dans la rue, dans des lieux désinfectés ou bien, je squattais dans des maisons abandonnées avec d’autres personnes. L’homme quoi aurait dû être le père de notre enfant à commencer à me battre, car je n’avais plus d’argent et je ne travaillais pas et ne pouvais pas lui payer sa drogue. Déjà juste pour me payer la mienne, je devais faire des choses horribles que je n’ai pas besoin de vous expliquer.

Mais je fus sauvé par quelqu’un un soir, quelqu’un à qui j’avais essayé de voler le porte-monnaie pour aller me payer ma dose habituelle. Mais cette personne au lieu d’appeler la police avait préféré me prendre sur son dos et me porter jusque chez lui. Et il m’emmena dans un centre de désintoxication, et c’est comme ça que je fus suivi à la fois par un médecin et par cet homme qui ne cherchait que mon bien. Et ce fut alors là le début de mon sevrage et de la reprise de mes esprits. La personne qui m’avait recueilli sous son aile, s’occupa de moi comme si j’étais sa propre fille. Et ce fut lui qui me donna le goût de la pâtisserie, car lui-même possédé une boutique qu’il faisait tourner. Tout en étant dans mon centre pour le sevrage de toute cette mauvaise substance, il voulait en même temps me remettre doucement dans le bain de la vie professionnel un an ou deux après mon sevrage et que j’ai pu retrouver mes esprits, je décidais d’aller vivre chez lui, ainsi que de l’aider à sa boutique. Il ne refusa pas mon choix et m’apprit le métier et c’est comme ça qu’on avait décidé ensemble de me faire aller en apprentissage pour que je puisse passer mon diplôme de pâtisserie, mais aussi de boulangerie. Je décidais même de me perfectionner dans la chocolaterie et dans la confiserie pour avoir la chance d’ouvrir ma propre boutique plus tard. Mes études ont duré 5 ans minimums et le pire c’était que je suis resté jusqu’à la fin.

Après l’obtention de tous mes diplômes, j’ai travaillé dans la boulangerie de mon père de cœur et suis devenue son chef pâtissier. Grâce à l’argent que je gagnais là-bas, j’ai pu rembourser des dettes que j’avais et aussi m’offrir des tatouages. Le premier fut douloureux, puis les autres, j’ai appris à contrôler ma douleur. Durant toutes ces années, je n’ai pas cherché à avoir de nouvelle de mes parents et eux non plus je crois. Lorsque je travaillais le matin à la boulangerie, le soir ou bien l’après-midi, je décidais d’aller donner un coup de main dans les orphelinats. Je faisais plus ça pour m’aider à accepter la perte de mon enfant quelques années plus tôt.

Mon arrivée sur l’île ? Tout simplement, car j’ai vu qu’il n’avait pas de boulangerie d’ouverte, mais aussi qu’il y avait un bâtiment à vendre. J’ai envoyé une demande comme quoi je voulais reprendre la boutique et faire plaisir à toutes les personnes vivantes là-bas en leur faisant des petites pâtisseries délicieuses.



Autre : Je ne parle plus à ma famille, mais je garde contact avec mon père de cœur. L'homme qui a profité de moi, je crois qu'il a fini en prison. Je sais que sur l'île se trouve un de mes cousins éloigné mais à la différence de moi son nom est D. Russ. Moi c'est mon grand-père ou mon arrière-grand-père qui a décidé de changer le sens de mon nom de famille.

J’ai aussi oublié de dire que je prends toujours des cachets dus à la prise de drogue, bien que le mélange alcool plus fumer un joint de temps en temps soit très déconseillé. Même si j’adore boire ou me faire un petit plaisir de temps en temps, j’évite au maximum car le lendemain je suis malade comme un chien et ne peux rien faire pendant plusieurs jours.




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