J'ai posté ma fiche le jour même (et j'ai fini par la terminer)

Goûts :

Grace apprécie la nudité, chez les autres ou chez elle. Mais elle sait se tenir, alors oubliez l'idée de la voir débouler en tenue d'Eve un lundi matin (quoique, si ça peut faire rager la directrice....); par contre, la voir se trimballer en tenue légère ou au moins pieds nus, c'est plus courant. N'y voyez par contre aucun aguichage ou comportement ostentatoire, elle aime juste laisser libre le plus de parties de son corps possibles.

La Canidé aime se dépenser : posée sur une piste de course ou dans la forêt, on voit tout le lévrier en elle, déjà lancée pour aller piquer un sprint ou courser le chevreuil là-bas. Mais côté rebelle oblige, elle n'a que peu d'intérêt pour les clubs sportifs ou même la pratique d'une discipline, bien trop carrées et régulées à son goût. Ce qu'elle veut, c'est courir, sauter des obstacles, écouter le vent glisser autour d'elle, ressentir sa vitesse.

Son activité favorite ? Chercher les embrouilles et emmerder son monde. Elle adooooore l'idée de faire rager un chef, un Gabarit plus puissant ou juste aller chatouiller les frontières du règlement.

Elle aime manger de tout, petite goinfre dans l'âme, malgré une préférence pour la viande sous toutes ses formes et les snacks, mais sait instinctivement quand s'arrêter pour ne pas prendre trop de poids.

Le seul sport qu'elle n'apprécie pas à sa juste valeur est le basket, cette discipline où il faut tout le temps courir et sauter. Parfait pour elle, non ? Sauf que n'étant pas si grande étant enfant, elle s'est vite vu refermer les portes. Elle en garde une certaine rancœur qui n'a plus du tout lieu d'être.

Elle n'aime pas l'injustice autour d'elle, même si elle peut elle-même être un peu égoïste parfois.

Mais ce qu'elle déteste encore plus est qu'on la rabaisse avec comme seul raison son type (Canidé Moyen), qui n'a rien d'extraordinaire et n'est même pas aussi fertile qu'un Poids Léger. (heureusement, cela reste assez rare). A savoir que ça fonctionne aussi avec le fait qu'elle est une femme. Qu'elle soit moins musclée naturellement qu'un homme, okay, elle saisit le cours de bio. Qu'on lui dise qu'elle devrait se cantonner à être à quatre pattes pour concevoir des bébés, et c'est des coups à se prendre un coup de pied bien placé.  Même si il lui est déjà arriver d'en arriver à ce genre d'argumentaire, histoire de faire rager du Félidé léger en plein boost de testostérone.


Caractère :

Impulsive et pugnace, Grace n’a jamais vraiment appris à garder sa place, et a du mal à faire profil bas. Il faut souvent lui rappeler clairement sa place dans la hiérarchie pour qu’elle se soumette à l’autorité.
Néanmoins, elle n’a pas une tendance à l’insubordination pure, mais plutôt à tapoter les limites pour voir si elle peut passer outre et les repousser quelques mètres plus loin.
Mais étonnamment, sans ligne rouge, elle est vite perdue, sa tendance naturelle à titiller l’autorité n’ayant pas de rebord sur lequel se reposer. Elle recherche donc inconsciemment à avoir toujours quelqu’un au dessus d’elle, tout en laissant penser qu’elle ne se laissera pas mettre dans le rang.

Du même coup, elle recherche aussi à avoir des subordonnés pour avoir un parfait petit triangle hiérarchique mental, et aime doucement tyranniser celui qui n’oserait pas se défendre contre elle. Rien de méchant toujours, juste de quoi se sentir supérieure à quelque chose.
En clair, Grace ne voit le monde que par une sorte de pyramide géante floue où chacun est soit au dessus, soit en dessous d’un autre, et où le jeu est de passer toujours à la case d’au dessus pour ne pas se retrouver un jour tout en bas.

De ces faits découle sa tendance à jouer de séduction, de sous-entendus, juste pour avoir un ascendant sur un tiers ou au moins déclencher une réaction. Cela s’est plusieurs fois retourné contre elle, car elle peut aussi facilement s’attacher à quelqu’un si la personne manifeste un intérêt affectif, et elle ne sait absolument pas s’y prendre pour éconduire.  

D’ailleurs, elle aime aussi volontiers à se croire suprématiste et le revendiquera, mais peut laisser éclore facilement des remords au fond d’elle quand elle sent qu’elle est allée trop loin avec une victime.

Impatiente, il peut être dur de la garder en place dans les moments qui le nécessiterait.

Ayant une certaine aisance pour toutes les disciplines qui requièrent de la vitesse ou du saut, on pourrait penser qu'elle méprisera quiconque ne lui arrive pas à la cheville ; pourtant il n'en est rien, et même si elle raillera celui qui ne serait pas au niveau, elle sait reconnaître l'effort d'autrui quant à son avantage naturel.

Elle a le goût de l'effort, mais la fainéantise lui va également très bien au teint.

Comme tout bon Canidé, elle est plutôt fidèle en amitié, même si son caractère pousse souvent les gens à devoir la supporter, ce qui génère moins d’amitiés.  

Physique :

Sur photo, on donnerait volontiers à Grace l'étiquette de Canidé, tellement ça semble coller à sa personne. Vous verriez vraiment une bouille pareille être un sournois Serpent ou un dangereux Crocodile ? Non, clairement ça sent le joli petit toutou à plein nez !  Elle exalte la joie de vivre, l'amitié et les bisounours cette jeune femme. Comment, c'est un Poids Moyen ? Haha, c'est un Ours alors ! Oui, cet oeil vif, ces petites joues, c'est un adorable ours en peluche !

Et puis il y a la vraie Grace, qui du haut de ses 169 cm pour 64 kg, va vous toiser comme si vous étiez un môme, alors que fichtre, vous êtes dans l'équipe de basket ! Dans ces yeux bleus, la détermination.

Mais d'où viennent ces cheveux blonds et ces iris d'azur d'ailleurs ? Pas de son père, châtain presque brun aux yeux noisette. De sa mère alors ? Même pas.  

Clairement, Grace pourrait recevoir le titre de reine des gênes récessifs, entre ça et sa forme animale, sortie d'on ne sait où. C'est à se demander à quoi ressemble le facteur ou le voisin, juste pour vérifier....

Pourtant, on retrouve bien le visage tout en rondeur de son père ainsi que ses cheveux droits sans être raides, mais avec le soyeux et la solidité de ceux de sa mère. Cette poitrine dont elle n'a pas à rougir ? Pas de sa mère, clairement. De sa grand-mère paternelle, selon les médisances. Cette silhouette athlétique ? Ha ça, c'est parce qu'elle est plutôt sportive, lévrier dans l'âme oblige; même si elle ne pratique plus vraiment et que les muscles saillants de son enfance se sont laissés enrobés comme des caramels. Mais gare, ils sont toujours là, et elle peut rivaliser avec certains hommes pour peu qu'ils soient peu entraînés. Surtout qu'elle a hérité de la hargne de sa mère (le mur de sa chambre enfantine peut en témoigner).

Habillement

Grace aime quand ses vêtements laissent respirer sa peau, et quand ils sont pratiques et confortable. Et s'ils peuvent faire les deux, alors c'est parfait ! Mais oubliez le tee-shirt Decaflon "respirant et confortable" (même si elle en a), non sa peau doit être aérée à l'air libre !
A elle donc les chemises nouées, les Marcel XXL, les tops sans manches et débardeurs minimalistes, et quelques tee-shirt à grand décolleté pour quand il fait un peu frais, mais également  des vestes de survêtement en coton et plusieurs vestes en denim. Pour l'hiver, un blouson en cuir doublé en mouton ainsi qu'un manteau noir en laine fourré qui lui arrive aux genoux.

Plus bas, on pourra trouver autant de la jupette plissée ou plus habituelle (mais toujours confortable à porter), du short en jean, ou simplement une robe basique en tissu aussi courte que ample et légère. Il faut vraiment qu'il fasse froid pour qu'elle cède à l'appel d'un corsaire ou d'une jupe qui lui arriverait aux genoux.  

Niveau sous-vêtements, car ces tenues sont plutôt propices à les voir, on trouvera du bikini toute la saison chaude ou quand il faudrait être aveugle pour ne rien voir, des ensembles basiques unis ou en dentelle dans les usuelles noir, rouge ou blanc, et quelques typés sport (genre brassière et shorty par exemple), qui laissent présager qu'elle compte s'attirer encore de sérieux ennuis (qu'elle devra fuir très vite). Tout ce qui peut être inconfortable ou peu pratique à mettre et enlever est boudé d'office. Et chez elle pépère sans personne, le rien est l'évolution du mieux.

Au rayon chaussure, on oublie d'office de la même manière les talons haut et les grosses semelles compensées, tout à fait à l'opposé de sa nature remuante. Et globalement, ça sera Converse ou tennis en toile; on peut néanmoins apercevoir en hiver des bottines noires fourrées et une paire de ballerines durant les grosses canicules. Exception à son culte du talon plat, une paire d'escarpins vernis qu'elle garde pour les grandes occasions.



Forme animale :

Physique

Sous forme animale complète, Grace est un lévrier irlandais femelle (poitrail développé, puissantes pattes arrières, queue en fouet longue, museau long et un peu pointu, petits yeux noisette, petites oreilles tombantes, poil court, rêche et hirsute) de 72 cm au garrot, au pelage gris sombre bringé, avec un plastron blanc.

Rapport à la forme

Grace n'a aucun problème à prendre sa forme animale, ni techniquement ni moralement. Bon, elle sait que cela se fait moyen de se balader dans les couloirs sous cette apparence, et elle trouve cela bien dommage, mais laissez-lui un espace vide et elle ira gambader comme le ferait n'importe quel chien en vadrouille, totalement en phase avec ses gênes canins; un peu trop diront certains, qui se sont fait renifler l'entrejambe ou débarbouiller. Oui, Grace peut perdre assez vite les pédales quand elle laisse libre son toutou intérieur, chose quand même assez surprenante pour un gabarit seulement Moyen. Ses parents accusent son impulsivité et son ouverture d'esprit, mais un bon psy vous dira surtout que ceux-ci lui ont très mal appris à se réguler de ce côté-là.

Cela ne l'empêche pas d'y avoir recours pour fuir, se cacher ou se défendre, quand elle sent que ses capacités purement physiques ne suffiront pas. (Ne vous attendez quand même pas aux 60km/h d'un lévrier, elle reste une humaine malgré tout, même si la transformation semble booster quand même ses capacités) Ce qui implique donc des risques sévères de morsure à la gorge, chien oblige.

Il lui arrive également sous le coup d'une émotion de laisser voir des touffes de poils, des oreilles ou un museau; mais ça c'est un peu comme beaucoup de monde. Petite particularité, la demoiselle raffolant de la course, cela laisse souvent le champ libre à une queue, des sourcils broussailleux et un petit flou artistique au niveau de l'ensemble bouche-nez/museau, voire directement des patounes à la place des mains et pieds !    



Histoire :
Grace, c’est avant tout le fruit d’une histoire d’amour. Et ça, c’est beau ; surtout chez les Thériantropes. Plus précisément celle entre un Ours dénommé Stefan et Cathleen, une Crocodile.

Arriva donc dans une grande ville française de province la petite Grace. L’accouchement fut un peu difficile, ce qui fit d’abord penser les parents à un Ours Poids  Lourd, au vu de la frimousse du nouveau-né, bien loin de celle d’un Crocodile. Mais contre toute attentes, la petite se révéla être un Canidé de poids Moyen.

Cela rassura immédiatement les parents : elle n’aurait ni à subir la pression ancestrale ursine, ni les préjugés sur les Crocodiles. Car s’ils redoutaient à l’unisson quelque chose, c’était bien leurs semblables, la terrible société Theriantrope, bourrée de préjugés, de pratiques fallacieuses et synonyme d’ostracisme, d’autarcie et de culte narcissique. Leur décision était de toutes façons prise depuis longtemps, et leur doux foyer se développerait loin des affres de la gent Theriantrope, comme une brave Singe qu’elle aurait pu être.

La petite fille alla donc à la crèche puis la maternelle comme tout le monde ; étant  la seule non-singe du village, son imposante aura de Lévrier Irlandais passait assez inaperçue. Car c’était là un mystère, aucun de ses géniteurs n’étant un Canidé. Et si son grand-père maternel était bien un Canidé, c’était lui un Pittbull Terrier bringé, et non cet improbable graïoïde au poil grisâtre. La seule solution, bien que passablement fantaisiste, était que sa grand-mère maternelle, au profil généalogique inconnu, soit à moitié Canidé. Après tout, elle était d’origine irlandaise, donc soit. Ayant disparue à peine Cathleen avait soufflé ses trois mois, l’affaire en resta là et fut close.

La Theriantrope grandit donc jusqu’à la fin de l’école primaire sans embûches, bien que commençant à montrer de sérieux penchants à l’agitation et l’insolence qu’elle faisait passer avec un grand sourire chaleureux, et disparaissant de plus en plus dans la forêt avoisinante pour courir après les bestioles. Néanmoins, en brave petite fille, Grace restait très docile aux mises en garde de ses parents.

Puis arriva le temps du collège, haut lieu de brassage des populations de la zone géographique, et situé en ville. Ville où les Thériantropes se mêlaient aux Singes. Son père et sa mère comprirent un peu tard, en bon géniteurs aveuglés qu’ils étaient de la croissance de leur bambin, que les quelques leçons de vie sur son aura et la nécessité de la cacher allait faire vite défaut en cas de confrontation avec un tiers.

Et la confrontation, Grace y pris vite goût. C’était ça, ou être la risée. Elle sut suffisamment laisser traîner ses oreilles vers le groupuscules de Thériantropes de dernière année pour comprendre que ce monde se découpait entre les Poids Léger, les Poids Moyens, et d’hypothétiques Poids Lourds suffisamment aisés pour souvent vivre dans les grandes villes voire avoir des cours à la maison. Elle calcula vite qu’en tant que rare Poids Moyen, et en absence de Poids Lourd, elle était du bon côté de la barrière, légère tendance à l’exhibitionnisme involontaire ou non.
 
Déjà rodée à faire tourner en bourrique les petits Singes avec ses capacités extraordinaires en course à l’école primaire, elle s’habitua à prendre l’ascendant sur les Petits Gabarit en les mettant en face de sa proéminente forme animale.  Ce fut finalement quand elle tenta de laisser croire à un pauvre sixième qu'elle était un Poids Lourd qui avait tous droits sur lui que ses parents en entendirent parler par une mère  Caniche qui déboula dans leur salon en vociférant et en grognant, visiblement défrisée de "cette petite blague douteuse".

Leur blabla moralisateur sur l’amour de son prochain, quel que soit son gabarit la laissa de glace. Elle savait que les autres Thériantropes n’hésiteraient pas à la railler plus bas que terre si elle laissait un seul instant de répit à ses victimes. Elle devait payer sa place au prix d’innocents Petits Gabarits.

Heureusement, à défaut d’être efficace, ses parents soupçonnaient à forte raison sa difficulté à maîtriser son aura dans ce choix de moralité assez discutable. Ils la changèrent de collège et lui firent prendre des cours intensifs avec une professeure particulier.

La situation se tassa en quelques mois, et les parents n'eurent plus à devoir calmer une mère au foyer hystérique dans leur salon.

La jeune fille arriva sans encombres au lycée, suivit une fascinante filière ES, et loupa son bac avec brio. Elle repassa son année avec plus d’acharnement, assez frustrée d'être marquée pour la première fois de sa vie du sceau de l'échec. Elle obtint finalement une mention Bien par d’étranges moyens, avoua qu'elle couchait avec sa prof principale le dernier jour et finalement alla se réfugier dans l’amphithéâtre surchauffé de la fac de psycho.

Là-bas, elle mit environ trois mois avant de chercher querelle avec un Félidé Poids Lourd pour une sombre histoire de priorité sur le jeune professeur de STAPS. Elle passa deux semaines à l’hôpital, et en sortant ses parents la supplièrent d’arrêter les frais, n’étant respectivement qu’une simple employée de supermarché et un ouvrier du bâtiment. Et surtout, surtout ! Arrêter d’essayer de fricoter dans la société Theriantrope, il n’y avait vraiment rien de bon là-dedans. Qu’elle en croit leur expérience.

En bonne tête brûlée à peine majeure, Grace en écouta surtout son expérience très personnelle, qui avait consisté à user de sa place naturelle dans la hiérarchie des Gabarits, séduire avec facilité une Serpent et se mesurer UNE fois avec quelqu’un d’un peu fort. Elle estima qu’elle avait au contraire tout intérêt à fréquenter les Theriantropes.

Malheureusement, ses parents veillaient au grain pour que rien de non-simiesque lui soit accessible, allant même jusqu’à cadenasser la télé pour qu’elle ne puisse pas voir les chaînes dédiées, au grand damn de son petit frère.  

Rongeant son frein plusieurs années, officiellement  non sabbatiques, avec la plus grande hargne, Grace vit enfin son futur s’ouvrir à elle quand elle apprit par hasard l’existence d’une école purement Theriantrope au large de l’Angleterre. Sous prétexte "d’aller s’aérer l’esprit au Royaume-Uni", ce que ses parents acceptèrent à regret, sentant une entourloupe et priant pour que ce séjour initiatique serve de soupape pour relâcher un peu la pression chez leur fille, elle prit le train jusqu’à Calais, et rejoignit le prestigieux établissement Wulfram avec un grand sac rempli de vêtements et de quoi maintenir une hygiène convenable, un grand sourire enjôleur et plein d’espoir. Ou plutôt,  elle avait gaspillé le reste de ses économies juvéniles dans ce projet, alors il y avait un peu plus que de l'espoir dans chacun de ses pas.

Le scénario cadmis de la suite des événements fut qu'elle fonça droit chez la directrice pour obtenir un poste de professeur stagiaire de sport pour la rentrée. Elle était rapide, sportive, tout ça tout ça...
N'ayant ni expérience, ni diplôme universitaire, je vous laisse imaginer la réaction, et Grace dut repartir la queue entre les jambes. Sauf que butée (et acculée) comme elle était, elle alla geindre les jours suivants qu'on la prenne, et finalement se trouva par hasard  devant les ressources humaines.

Là-bas, jouant de ses yeux de chien battu, elle avança que la directrice lui avait demandé expressément de venir ici, omettant de préciser que c'était dans un accès d'agacement.

On lui donna distraitement une chance dans un poste de "stagiaire femme de ménage", pensant très clairement qu'une gamine geignarde et rebelle comme elle, l'ado immature typique qu'on connait tous, ne tiendrait pas une semaine à faire la basse besogne de tout le monde.

Le problème, c'est que Grace apprécia l'expérience. Elle était libre de gérer sa personne dans les limites de la tâche à accomplir, elle se dépensait avec hardeur, et surtout elle avait, enfin, une utilité, tout en gagnant son argent rien qu'à elle. Et comme si ça ne suffisait pas, elle n'était pas si médiocre en nettoyage, manquant juste de jugeote quand il s'agissait d'entrer en contact avec des produits corrosifs.

Ses parents tentèrent bien de la dissuader de continuer dans cette voie si peu enviable et surtout si theriantrope, allant même jusqu'à se plaindre chez la directrice. De fait, personne ne retenait Grace sous la contrainte sur l'île, pas plus que ne l'obligeait à continuer ce travail. L'affaire fut close, et à ses 22 ans, Grace signa un contrat en bonne et due forme d'agent d'entretien. Néanmoins, l'intéressée apprécia que la directrice l'ait défendu contre ses butés de géniteurs, et accepta timidement de faire en sorte de trouver mieux comme emploi, afin de ne pas gaspiller les jeunes années qu'il lui restait.

Autre :



Le code : Validé Il est très bien notre code.~
Ton pseudo : celui que vous me choisirez
Ton âge : Plus que l'âge requis, c'est bon.
Notre découverte : Trouvé ? Je ne sais plus.  Retrouvé , par contre... Par balades successives dans les partenariats de partenaires de partenaires de... bref, vous avez saisi l'idée.
Ta présence : 1 à 5 fois par semaine, le matin et jusqu'en milieu d'après-midi souvent (mes matinées se rallongent magiquement jusqu'à 15h), pas le week-end ou les jours fériés
Ton avatar : Female USA (Hetalia/Nyotalia)
Tes références : Lu le tome 1 et 2, feuilleté quelques scans et chapitres, vu l'OAV dispo sur votre joli forum
Un rajout : Des choses à changer ? Votre code... ? J'en ai jamais vu un aussi long et alambiqué !