Gareth MacLean

Goûts : Il y aurait beaucoup de choses à énumérer s’il fallait être au détail près.  En se basant sur les choses plutôt futiles dans ce qu’il aime, alors les plats épicés. Dis comme ça, c’est très général mais en gros la cuisine coréenne, thaïlandaise, indienne etc… Toute cuisine qui pourrait lui donner un bon gros mal de ventre le lendemain matin et lui faire pourrir les toilettes en gros. Que de classe, n’est-ce pas ? Bien que ça puisse faire un peu cliché, son père étant militaire lui a donné un goût prononcé pour les sports de combat et l’a donc inscrit à divers cours lors de séjour de longue durée, cependant avec leur antécédents de race mêlées, lui et sa femme se sont tout de même empressés de lui apprendre à se contrôler. D’ailleurs ils ont remarqué que la pratique sportive était plutôt bénéfique pour canaliser l’énergie de leur fils.
Comme beaucoup de jeune de son âge très certainement, Gareth aime les bonnes parties de jambe en l’air. Dans l’intimité d’être seulement deux à partager ce moment ou au contraire l’étendre à plusieurs partenaires, hommes ou femmes, il n’est pas bien difficile tant que lui aussi y trouve son compte. On ne pourra pas dire que c’était chose aisée quand on passe son temps à bouger d’un endroit à l’autre mais parfois quand l’occasion se présente vers 18-19 ans, on ne peut se permettre de cracher dans la soupe surtout quand celle-ci promet d’être bonne.
Il aurait pu finir par détester la vie de « vagabond » mais à l’inverse le fait de bouger à travers des endroits différents dans le monde lui a donné le goût du voyage et de la découverte et une grosse ouverture d’esprit en ce qui concerne les autres cultures.
Et enfin pour terminer avec ce qu’il aime, le jeune homme apprécie énormément les personnes avec un caractère bien trempé, les gens qui se montrent hors de portée. Pour une raison que lui-même ne saurait expliquer à partir du moment où c’est difficile, il adore ça. Il y a quelque chose de plutôt attractif chez l’inaccessible. Un peu de résistance ? C’est le meilleur moyen d’attirer son attention, un peu borné le bougre il ne lâche rien tant qu’il n’aura pas percer la personne à jour.

Nous arrivons maintenant à la partie qui regroupe tout ce qui pourrait le contrarier d’une façon ou d’une autre. Pour commencer, un peu comme la majeure partie de la population, Gareth ne supporte pas les gens qui ont tendance à fourrer leur nez n’importe où, surtout dans ses affaires ou dans sa vie en règle générale. C’est assez déplaisant pour certain de ressentir comme un intru dans son espace vital qui même si ce n’est pas dans le but de nuire. Chacun a ses petits secrets d’où l’intérêt à ce qu’ils restent ainsi. Autre chose qu’il peut ne pas aimer chez les gens, c’est un manque cruel d’humour. Tomber sur un pince-sans-rire n’est jamais chose facile pour quelqu’un d’aussi taquin que Gareth et quand une personne a tendance à se prendre beaucoup trop au sérieux, il est fort probable que le jeune homme se lasse. N’étant pas mauvais de nature, il ne cherchera pas à se brouiller plus que ça sauf dans le cas où la personne commence à lui taper sur le système, et il redoublera de mesquinerie pour la faire tomber de son perchoir.
Une chose dont il a une sainte horreur c’est de rester les bras ballants ou de se retrouver enfermer trop longtemps. Quand il n’a pas choix et qu’il s’agit des cours, il se fait une raison et essaie de ne pas trop s’agiter. Cependant impossible pour lui de rester un week-end enfermé dans une chambre étudiante mais si une averse fait rage. On pourrait presque dire que ça relève parfois de la pathologie. Il n’est pas spécialement claustrophobe et il dirait lui-même que ça n’est pas ça. Mais une journée enfermé dans une pièce est pour lui une journée de perdue, et dieu sait à quel point ça peut le mettre de mauvaise humeur.
Comme Gareth déteste dépendre de quelqu’un, il ne supporte pas que l’on dépende de lui. Ce n’est pas tant qu’avoir un boulet lui déplaît mais plutôt que pour la personne en elle-même, il juge que ce n’est pas une bonne chose que de vouloir se calquer que ce soit par pur amour ou juste par admiration.  Il aime son indépendance et ne supporterait pas que l’on sacrifie la sienne propre pour lui.


Caractère : Contrairement au comportement affectueux qu’on pourrait attribuer à nos amis les canidés, Gareth ne montre que très peu son affection bien qu’il en ressente et ne sait pas réellement comment en démontrer, allant jusqu’à être plutôt maladroitque ce soit dans ses paroles ou dans ses gestes. En d’autres termes il pratique ardemment l’amour vache pour montrer à quelqu’un qu’il l’apprécie et bien que pour beaucoup l’amour vache n’est pas un vrai moyen de montrer son affection à quelqu’un, les gens auraient tendance à dire que le britannique serait quelque peu… Brute de décoffrage malgré lui ? C’est vrai qu’il est particulièrement taquin et espiègle mais pour autant Gareth est en soi quelqu’un de bienveillant, mais cela ne signifie pas qu’il ne mord pas quand c’est nécessaire. Il est ce qu’on pourrait qualifier de faux-calme, contenant toutes émotions négatives très longtemps voire même un peu trop, et lorsque que la dernière goutte d’eau vient faire déborder le vase, c’est une catastrophe. Retour aux instincts primitifs, il devient ingérable et ses excès de colère ont tendance à légèrement ravager ce qu’il y a autour s’il n’est pas pris en charge avant que le peu de lucidité qui lui reste ne vole en éclat. Et encore ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir le calmer, il faudrait soit être sa mère soit être quelqu’un à qui il a donné une certaine importance.

Du fait de son train de vie, Gareth a la bougeotte et ne tient pas facilement en place. Ayant pas mal voyagé à cause du travail de son père, le jeune homme n’a pas pour habitude de rester très longtemps sans se déplacer d’un point A à un point B. Le comble dans l’histoire tout de même, c’est que là, il n’a pas d’autre choix que de rester sur l’île puisqu’il doit terminer ses études. Il est donc souvent en train de vadrouiller dés que l’occasion se présente : un trou dans l’emploi du temps ou un jour sans obligation, et vous ne pourrez pas le trouver chez lui. Ajoutons à cela le fait qu’il ait dû couper les ponts avec des connaissances à chaque déménagement, alors vous avez ici un homme indépendant qui ne sait pas calquer sa vie sur une personne. Autant dire que les relations amoureuses ne sont manifestement pas sa tasse de thé puisqu’il n’a jamais réellement eu le temps de pouvoir tisser des liens forts avec quelqu’un. Néanmoins cela ne l’a jamais empêché d’être jalouxparce qu’après tout « there can be only one good boy ».

Certaines fois il était plus simple pour ses parents de ne pas l’inscrire dans un établissement quand ils savaient que le séjour allait être de courte durée, ainsi ça lui est arrivé deux ou trois fois de devoir faire un an de cours par correspondance l’obligeant à devenir autonome dans son travail mais quand même sous le regard attentif de sa mère avec qui il se montrait plutôt docile et bon élève.
Dans ses prises de décisions on pourra remarquer que Gareth est plutôt quelqu’un de sanguin qui n’agit que par le biais de l’instinct, sans trop vraiment réfléchir. Alors parfois ça peut se révéler avantageux dans certains cas, mais dans d’autres l’inverse peut tout autant se produire et créer une succession de problème pour lui comme pour les autres.
Mais ce n’est pas pour lui déplaire car voyez-vous ce garçon aurait comme qui dirait les fils qui se touchent. Les situations à risque, les paris hasardeux sont pour lui une poussée d’adrénaline nourrissant pleinement son impulsivité et ça titille d’autant plus un côté joueur en lui qu’il refoule fasse à ses camarades.


Physique :Il serait certainement difficile pour beaucoup de se dire que ce grand dadais a pour aura un pitbull. Gareth n’a pas une morphologie que l’on pourrait qualifier d’impressionnante voire d’intimidante bien qu’il mesure un mètre quatre-vingt-cinq pour un poids de soixante-dix-huit kilos. Le garçon n’est clairement pas en sous poids, et en ayant connaissance de ses hobbies que sont les arts martiaux on se doute que les kilos en trop sont dus à une musculature bien présente sans dire qu’elle soit exagérée. Son tour d’épaules n’est pas aussi large qu’un nageur professionnel mais suffisamment pour qu’on puisse suivre la forme de V dessinée par son torse. Après avoir thésaurisé un maximum durant une assez longue période, il a pu s’offrir un tatouage en manchette d’un dragon oriental qui monte jusqu’à son omoplate gauche. Sa mère étant un félidé, plus précisément un chat de la race des Mau égyptien, Gareth a eu la chance d’hériter plus ou moins de l’agilité des félins qui lui permet d’être assez bon dans les sports qui en requiert, mais c’est une vraie poutre en natation. Réaliser des longueurs en nage papillon va s’avérer être une tâche ardue voire impossible mais au moins il sait flotter c’est déjà ça de gagner.

Ses deux parents sont originaires d’Aberdeen en Ecosse mais sa mère est issue d’une famille égyptienne ayant déménagé en Grande Bretagne quelques générations auparavant. Ceci explique le métissage dont le jeune homme a hérité. Gareth a beaucoup tenu de sa mère sur le plan physique, sa peau est mate et contrairement à son père qui arbore fièrement sa couleur porcelaine, le britannique peut s’exposer longuement au soleil sans avoir peur de pouvoir prendre le rôle de porcinet dans la prochaine représentation théâtrale de Winnie l’Ourson. Une chevelure qui ne sait pas se décider de si elle est ondulée ou lisse tombe en devant ses yeux, s’arrêtant à la hauteur de ses épaules. Ils arborent une couleur châtain foncé virant presque sur du brun quand il se trouve à l’ombre, une coloration rouge vient habiller leurs pointes. Cette « crinière » encadre un visage aux traits fins qui commencent peu à peu à abandonner le côté adolescent pour laisser place à une allure de jeune adulte. Pour revenir sur ses yeux, ils sont certainement ce qui pourraient le faire paraître intimidant au premier abord, jetant à travers ses iris noisette-dorée un regard tantôt vide tantôt froid qui laisse à penser qu’il vous juge, mais en réalité il s’agit juste du fameux « resting bitch face ».  Son nez est tout aussi droit et fin, surplombant des lèvres quant à elles assez minces qui cachent des dents d’une blancheur éclatante étant un non-fumeur.

En ce qui concerne son style vestimentaire, Gareth ne fait pas dans l’extravagance et s’habille de manière simple. En dehors du campus où il doit porter l’uniforme, les jeans, les chemises bleu marine ou blanches, les T-shirts à col rond peu importe la couleur sauf le jaune, font parti des nombreux vêtements remplissant son armoire, tout comme ses bottines à lacets en cuir marron d’ailleurs.





Histoire : C’est à Aberdeen, ville d’Ecosse que Gareth voit le jour un 17 Janvier. Il est né chiot pitbull, d’une mère félidée au petit gabarit et d’un père de la même race au moyen gabarit. Shani MacLean se disait être la plus heureuse des femmes en voyant son petit bout de chou couiné contre sa poitrine, et Gregory MacLean ne pouvait qu’acquiescer au bonheur de sa femme, après deux fausses couches et un mort-né. Il sera leur unique enfant puisqu’il a été tant désiré et ses parents ne souhaitaient pas retenter l’expérience d’en avoir un second s’il fallait passer par les mêmes épreuves.

La petite famille coule des jours heureux à Aberdeen, entourée de leur proches et Gareth commence son apprentissage de l’aura avec son père sous le regard bienveillant de sa mère. Les deux ayant le même tempérament il était préférable que ce soit Gregory qui s’en charge, mais celui-ci étant soldat Shani préférait observer son mari dans le cas d’une éventuelle absence ou disparition. C’est ce qui se produisit durant la sixième année de vie du petit garçon. Une guerre avait éclaté et les troupes de la British Army, armée de terre de l’Angleterre, furent mobilisées et envoyées au champ de bataille, son père inclus. Gareth était trop jeune pour se faire une idée de ce qui se passait, il ne comprenait pas réellement ce qu’impliquait une guerre mais c’est en voyant sa mère effondrée qu’il réalisait l’ampleur de la gravité. Son père pouvait ne pas revenir du tout de l’endroit où on l’envoyait. Bien que Shani ait été préparée mentalement à cette possibilité, après tout c’est ce qui peut arriver quand on marie un militaire, le choc fut plus violent que prévu pour elle. Néanmoins pour le bien de leur fils, elle se ressaisit assez rapidement et de son côté continua à lui apprendre tout ce qu’il avait besoin de savoir sur l’aura et les races-mêlées.  Ce n’était pas chose aisée étant donné qu’ils ne partageaient pas le même animal, mais la jeune mère fit de son mieux pour que son garçon soit stable, avec l’aide de la famille du côté paternel.

C’est à l’âge de huit ans que son père refit son apparition. Mais bien sûr pas de la meilleure manière qui soit. C’est lors de la réception d’un avis de rapatriement en urgence que sa mère a frôlé la crise cardiaque. Il était vivant, pour l’instant, mais salement amoché. Ils ne savaient pas à quoi s’attendre. Est-ce que son père était défiguré par on-ne-sait quel moyen ?  Est-ce qu’il allait être invalide ? Est-ce qu’il était mort cérébralement ? Tant de question que sa mère se posait et que lui trop jeune pour imaginer, la seule chose qui l’importait c’était de revoir son papa. C’est en allant à l’hôpital que le premier choc pour Gareth fit rage. Alors que lui et sa mère s’approchaient de la chambre où Gregory avait été installé, le chirurgien avait pris la peine de préciser à Shani que son mari était bien vivant mais qu’il n’était pas revenu « entier ». Chose que la jeune femme se garda bien de dire à son fils sauf qu’elle n’avait pas prévu que celui-ci s’excite à l’approche de la chambre et s’est précipité sans même qu’une infirmière puisse l’attraper au passage. Quand il ouvrit la porte, ce fut instantané.  Le visage blafard, des cernes mauves sous les yeux et la moitié de sa jambe gauche en moins. Malgré la surprise de voir son fils entrer le premier, un sourire illumina le visage du soldat mais la réaction du destinataire n’était pas celle attendue. Gareth se mit à pleurer à chaude larme et Shani sentant l’aura de son fils prendre le dessus se précipita vers lui pour tenter de le calmer. Pour certains ils avaient l’impression de voir une mère essayant de calmer un enfant qui pleure, mais la réalité était qu’elle avait dans ses bras un jeune pitbull en pleine crise. Celui-ci resta relativement longtemps en soin grâce aux indemnités versées pour son service envers la patrie jusqu’à rétablissement complet de la blessure en plus de la prothèse. Gareth était admiratif du progrès rapide de son père que ce soit sur le plan physique et psychologique mais il comprendra bien plus tard que ça s’avérait plus compliqué qu’il ne l’imaginait surtout par rapport au mental. Les journées de son père étaient rythmées entre les séances chez le kiné pour apprendre à marcher avec une prothèse et les séances chez un psychologues pour s’assurer que les traumatismes de la guerre ne seront pas un handicap dans sa vie.

C’est au bout d’un an et demi que Gregory prend la décision de se lancer dans la vie d’expatrié avec l’approbation de sa femme. Ils se doutaient bien que ça n’allait pas être une chose facile, autant pour eux que pour Gareth mais après avoir frôlé la mort de si près, le soldat ne se sentait pas prêt à retourner à une vie oisive. Il avait besoin de voir du monde et restait chez lui à échanger des œillades avec sa prothèse ne rendait pas la vie plus gaie. Ils entreprennent à ses neuf ans leur premier voyage vers le territoire néo-zélandais, histoire d’y aller en douceur en termes de « dépaysement ». Ils avaient l’avantage du travail de Shani qui en plus d’être écrivaine, exerçait le métier de traductrice en télétravail. A côté son père essayait de trouver des petits boulots, tâche des plus ardues à cause de son invalidité, il a finalement réussi à décrocher un job en tant que videur. Gareth et ses parents seront restés deux ans là-bas, le temps qu’il finisse l’école élémentaire. C’est donc à partir de ses 11 ans, qu’ils connaîtront une vie de voyage, n’allongeant jamais plus de deux ans leur séjour à l’étranger.  Gareth commença ainsi à prendre des cours par correspondance, c’était beaucoup plus simple pour ses parents et pour lui-même. En ce qui concernait les devoirs à rendre, il avait juste à les envoyer par mail à son professeur référent cependant pour les examens finaux c’était différent, ils étaient obligés de revenir sur le territoire britannique pour qu’il puisse les passer dans les conditions obligatoires. Ils ont voyagé un peu partout en Europe (Portugal, France, Espagne etc..) avec une caravane remorquée à l’arrière de leur véhicule et faisait du woofing aux lieux où ils s’arrêtaient, ce qui leur permettait de vivre correctement en échange de main d’œuvre.  Ils ont effectué le même schéma dans des endroits comme Bali ou la Thaïlande mais à la différence ils y sont restés plus longtemps et son père reprenait le boulot de videur. Ce n’était certainement pas une vie des plus simple et il était très souvent primordial de mettre les plaisirs quotidiens de côté. Ils sont ensuite revenus vers l’Europe et sont retournés en Italie à Milan, endroit qu’ils avaient beaucoup aimé. Gareth devait avoir 15-16 ans durant cette période et ses parents avaient décidé de se poser un peu en ce lieu et d’ouvrir un petit bar/restaurant, qui ne payait pas de mine certes, mais au moins ils offraient de l’emploi et c’est ce qui leur accordait la possibilité de pouvoir rester dans le pays. Bien que l’anglais soit une langue dite internationale, ils ont fait l’effort d’apprendre l’italien même s’il faut l’avouer, c’était un peu bancal. Gareth avait un peu plus de facilité que ses parents à apprendre l’italien, jeune cerveau meilleur apprentissage, mais connaissait aussi très bien les bonnes grosses insultes qui faisaient que parfois une fois ou deux, il s’amusait à sortir un gros juron puis s’excuser en disant qu’il croyait que ça voulait dire bonjour et qu’il est anglais. Ce n’était pas malin, c’est vrai. Il y a quelquefois où ça aboutit à des rencontres, aussi étonnant que celui puisse paraître. C’était notamment comme ça qu’il a fait la rencontre d’une personne qui a beaucoup compté pour lui-même si avouons-le, le début n’était pas fameux. C’était pendant qu’il aidait ses parents à nettoyer la terrasse de leur restaurant qu’il croisa le regard d’un italien qui répondait au nom de Nocturne. Il ne le savait pas encore à l’époque mais ça ne l’avait tout de même pas empêché de hurler un « Vaffanculo » à l’Italien. Alors soyons clair, même avec son petit jeu de « Oh pardon je suis anglais, je savais pas ! Mi inglese, no sapere. », le garçon était venu lui coller une sacrée beigne et heureusement encore qu’il eût appris avec son père quelque bases en combat parce que les dégâts auraient pu être pires. L’Italien s’en tirait sans trop de problèmes mais Gareth ne pouvait pas se vanter de sa jolie ouverture à la lèvre inférieure et les quelques hématomes. Vu comment c’était parti, aucun des deux n’auraient certainement parié sur le fait qu’ils viendraient à s’apprécier petit à petit. A la moindre occasion où ils se croisaient, le rituel était de se balancer toutes sortes de vacheries histoire de toucher l’égo de l’autre. Mais étrangement ce « jeu » avait fini par les rapprocher jusqu’au point de non-retour. Dans un petit dérapage, ils ont commencé à devenir un peu plus que des simples personnes qui s’apprécient, Gareth de son côté n’irait pas jusqu’à dire qu’ils formaient un couple mais parfois ça y ressemblait. Ce qui était sûr de son côté, c’est qu’il éprouvait quelque chose de réel pour Nocturne. Peut-être que ça venait du fait que c’était l’une des premières personnes de son âge avec qui il aurait passé du temps, il n’en était pas tout à fait sûr. Leur relation avait duré plus ou moins longtemps, ses parents savaient qu’il fréquentait quelqu’un. Gregory avait déjà entrevu certaine fois Nocturne avec son fils, et disons que pour une raison qu’il ignorait, il flairait quelque chose de pas très net et Gareth commençait à ressentir une certaine désapprobation de la part de son père. Il ne sait pas si c’est d’ailleurs ça qui a déclenché la déchéance de sa relation avec Nocturne mais une chose est sûre, c’est qu’il aura toujours en travers de la gorge la fois où il a surpris l’Italien en train de le tromper avec une autre personne. Ceci a marqué un changement dans sa vision des relations amoureuses et jusqu’à présent il les vit d’une manière très différente à auparavant. Gareth aurait pu péter une crise ou autre mais il était resté silencieux, rentrant chez lui et ne donnant plus de nouvelle à Nocturne. Il n’en a pas reçu non plus, et c’était certainement ce qui devait se passer. Il reprit le cours de sa vie avec ses parents sans plus vraiment se soucier de la frustration qu’il aurait pu ressentir à ne pas avoir de relations humaines avec d’autres personnes de son âge.

Vers ses dix huit ans quand il a fallu démarrer les études supérieures, une vraie problématique se posa à lui et ses parents. Est-ce que les cours par correspondance seraient suffisants ? Il était clair que non. Ce n’était plus le même enjeu. Tous l’argent qu’ils avaient mis de côté pour Gareth servi à leur retour en Angleterre pour permettre à leur fils d’entrer dans l’université de Glasgow pour suivre une formation en kinésithérapie. Ses notes n’étaient pas catastrophiques, elles s’avéraient même assez bonnes bien que le cursus s’avérât difficile et il lui arrivait de temps à autre d’avoir des coups de mou, un peu comme ses camarades d’ailleurs. Il avait l’avantage de l’autonomie que lui avait enseigné leurs cours par correspondance, et l’université c’est surtout ça, peu de travail en cours mais beaucoup de travail personnel, et savoir se gérer. C’était plutôt en ce qui concernait le contrôle de l’aura que ça flanchait, bien qu’ils aient tenté de lui inculquer pendant sa tendre enfance. Quand on sait qu’il y a beaucoup de contact physique entre kiné dans le cadre d’un entraînement pratique, ça peut être assez comique d’imaginer le jeune homme dans la situation. Cependant Shani et Gregory avaient jugé que cela allait être une bonne expérience pour qu’il continue son apprentissage maintenant qu’il est entouré d’individus qui malgré eux dégagent des phéromones, qu’il commence à avoir des relations humaines et qu’il apprenne à gérer tout ce qu’il peut ressentir. Sur quoi ils n’ont pas eu tout à fait tort et puis ils n’ont pas trop cherché non plus à savoir s’il y avait une solution pour ça. Pour autant après avoir entendu parler d’une académie qui accueillait uniquement des personnes qui leurs étaient semblables, ils proposèrent à Gareth de changer d’université une fois sa deuxième année terminée. Ce qu’il accepta sans trop d’hésitation et ils demandèrent un transfert de dossier vers l’Académie Wulfran pour intégrer la sixième année et vivre une vie d’étudiant sans trop d’encombre.

Autre : rien à ajouter



Le code : Validé
Ton pseudo : Gareth
Ton âge : 21 ans
Notre découverte : Un membre m’a gentiment demandé de ramener mes fesses c:
Ta présence : Alors en toute honnêteté tant que je suis en vacance c'est bon, mais dés que la fac va reprendre... Haha, je ferai mon possible
Ton avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Tes références : Je le connais de nom mais j’avoue ne l’avoir jamais regardé ou lu o/
Un rajout : Je ne pense pas