L'archiviste incompris | Akimune Yoshida.

Goûts :
Ce qu'aime Yoshida-san ? Son calme, ses livres, ses documents, et la chaleur de la salle des archives. C'est tout ce dont il a besoin. Il n'aime guère sortir de sa salle adorée, là-bas, c'est son havre de paix, son jardin secret. Personne n'en a rien à cirer des archives et il ne va pas s'en plaindre; il peut ainsi cultiver son harmonie en toute tranquillité.

Il a cette fâcheuse habitude de mettre le chauffage trop fort en hiver, parce que le froid il en a plutôt peur, enfin, c'est surtout qu'il ne veut pas y être confronté. C'est la seule chose pour laquelle il se fait réprimander, la facture d’électricité à la fin du mois. Il déteste descendre en dessous des 24C° de température ambiante, toutes saisons confondues. Bien que cela n'affecte pas sa santé, c'est une question de principe -selon lui-.

Sinon c'est le même programme chaque jour : collecter, lire, analyser, trier, ranger. Il maîtrise toute ces étapes à la perfection, et même si cela peut vous paraître ennuyant, Akimune lui trouve cela enrichissant. Il adore en apprendre toujours plus, et se perfectionner dans tous les domaines qui touchent à son travail : c'est une passion. La passion bizarre d'un archiviste incompris.

Pour précision, il a horreur d'être dérangé en plein travail, d'ailleurs, il y a une grande pancarte sur la porte indiquant : "Interdit au public".
A la première fois, il ne mordra pas, comment en vouloir à de pauvres petits reptiles venant se réfugier dans la salle la plus chauffée de l'établissement pendant l'hiver?

Malheureusement, certains n'ayant pas d'excuses ne respectent pas cette indication, et passe la porte des archives, sans se douter pénétrer dans un territoire bien marqué...  


Caractère :
• Serein. Akimune est un homme de nature très calme, il passerait des journées entières allongé sur le canapé à lire de tout. Vu de l'extérieur, vous ne le surprendrez jamais avec une expression agressive au visage, il a 99% de son temps les traits détendus. Il est inexpressif, ne montrant jamais ce qu'il ressent, que ce soit bon ou mauvais, il refuse catégoriquement d'être analysé ou jugé par les autres.

• Calculateur. Malgré les apparences, Yoshida est en réalité une véritable machine à réfléchir. On peut compter ça comme une qualité, mais aussi comme un défaut. Car dès que les choses ne se passent pas comme il l'avait prévu, il a tendance à déraper. Ce cher archiviste à la vie tranquille n'a jusqu'à maintenant jamais eut de problèmes dans l'établissement, contrôlant tout l'espace qui l'entoure; il est fortement déconseillé de le provoquer.

• Sensible. Il refoule sans cesse cette partie de lui mais elle est bien présente. C'est un vestige de son enfance, car même s'il a réussi à s'endurcir, il a certaines parties de soi qu'on ne balaie pas. Rien ne semble le toucher ni l'atteindre et pourtant il a beaucoup de mal à accepter la critique. Les mots qui vous paraissent anodins pourraient lui transpercer le cœur, veillez donc à surveiller votre langage.
Je parle de sa sensibilité morale, mais la physique est bel et bien présente. Il est peut-être de gabarit léger, notre cher atavique a sûrement encore quelques « paramètres » à régler... Et ça, il se le garde pour lui. C'est pour cela qu'il ne cherche pas les ennuies. Le contact physique l’effraie.

• Sans-attache. Ce que je veux dire par là : Akimune rêve comme tout le monde, même si ce n'est qu'à peine, d'un ami, d'un proche, ou même d'un confident. Malheureusement il se l'interdit, c'est une règle très importante pour lui, ne pas avoir de relation le rassure, et il s'en convint.
Il aime la solitude, mais refuse d'admettre qu'il se sent terriblement seul. Comme vous l'aurez compris, c'est un gros menteur, surtout quand il s'agit de ses sentiments. Alors saurez-vous le faire changer d'avis ? ~

• Serviable. Akimune a beaucoup de défauts, il possède aussi des qualités ! Comme dit plus haut, c'est un homme très sérieux dans son travail, qui veille à ne jamais faire d'erreurs. Il n'aime pas trop la présence des gens, mais ne le confondons pas avec un associable. Yoshida l'archiviste peut facilement se transformer en Yoshida-sensei ! Tant qu'il n'est pas sur un travail important, et qu'une quelconque personne vient poliment lui demander de l'aide sur quelque chose, celui-ci ne se permettra jamais de refuser. Eh oui, aider les jeunes éléments de l'académie dans leurs recherches est une autre facette de son travail. Il reste à ce moment-là agréable et serviable. C'en est de même avec toutes les personnes de l'établissement; alors n'hésitez pas à passer aux archives tant que votre motif est juste.


Physique :
1 mètre 72 pour 66kg, Aki n'a pas un physique des plus atypique, il est dans la normale. La normale japonaise, et ça reste un petit problème... Car il en impose pas trop face aux anglais, la majorité des élèves le dépasse, et comme vous pouvez le comprendre des fois ça l'irrite un peu. Même la plupart des jeunes filles en arrivent à le dépasser, alors forcément, il a un petit complexe... M'enfin, du moment que vous ne le regardez pas de haut, il ne se vexera pas.

Malgré ça, il n'est pas sans charme ! Akimune garde de ses origines des traits fins rappellent la féminité, son visage est donc très agréable à regarder. Ses yeux ambrés sont colorés d'un magnifique doré, qui lui donne cet air mystérieux.

Son corps mince à peine musclé et son teint pâle reflètent son côté féminin qui contraste avec sa voix grave très masculine. Sa peau est fine et délicate, faite attention à ne pas trop regarder, ça donne envie de toucher... /VLAN/

Il n'est pas un fou de la beauté mais il y a une chose qu'il aime entretenir, et ce sont ses cheveux. C'est une des rare choses qu'il apprécie chez lui. Leur teinte blanche aux reflets gris peut paraître bizarre à plus d'un, mais ses parents lui ont un jour raconté qu'il tenait ça d'un ancêtre et depuis il ne s'est jamais résolu à les teindre. Il a décidé de les laisser pousser, mais y rajoute sont petit style en les coupant lui-même devant son miroir. Il y a eut des ratés au début, mais maintenant il ne se loupe jamais, seules deux mèches retombent sur le devant de ses épaules.

Ne cultivant pas son apparence, son style vestimentaire est vite fait. Le plus souvent il s'agira d'une chemise, de couleur sobre qu'il ne boutonne pas entièrement. Il aime se sentir à l'aise dans ce qu'il porte et n'a pas du tout une apparence stricte. Pour les pantalons, ont ne variera pas souvent non plus, la coupe basique lui va parfaitement.




Histoire :
Né un début d'automne ses parents le nommèrent Akimune, signifiant la source ou l'origine de l'automne. Ce jeune garçon né de deux parents singes passa une partie de son enfance dans son pays, il était dans la normalité, et grandit comme tout les autres enfants de son âge.
Il était admiré pour son intelligence et sa discipline. Il était bien entouré, et il y était parvenu par bien des sacrifices : car Akimune n'ayant jamais été du genre très bavard, il préférait rester dans son coin à feuilleter le dernier livre d'images que ses parents lui avait offert plutôt que de jouer au ballon avec ses camarades. A ses 11ans, ses parents commencèrent à en être préoccupés, il avait toutes les qualités du monde, mais être proche de quelqu'un, se faire bousculer par un ami pour rigoler, il n'y arrivait pas. A plusieurs reprises il avait essayé, pour rassurer ses parents. Jamais cela n'aboutissait à grand chose.

Heureusement, à son entrée au collège, le miracle arriva, Fukuo. Ou le garçon qui avait ce qu'il lui manquait : la confiance en lui. Fukuo réussit à ce rapprocher du garçon le jour de la cérémonie. Il était derrière lui et, tellement intrigué par sa chevelure qu'il en attrapa une mèche tout émerveillé : « C'est naturel ?! Ils sont magnifique! », Akimune n'avait rien répondu d'extraordinaire, un timide merci. Mais pourtant Fukuo lui offrit un grand sourire en retour.
A partir de ce jour ils se lièrent d'amitié et devinrent très rapidement inséparables. Akimune découvrit l'amitié et le partage. Il en arriva même à se faire d'autres amis ! Ce fut donc le début de son adolescence.
Ils traversèrent le collège ensemble, avec ses joies et ses peines. Les histoires de cœurs, les profs insupportables, les fous rires, ça leur paraissaient éternel.

Mais bien vite arriva l'entrée au lycée, évidemment, ils prenaient le même ! Fukuo avait bossé dur pour rester avec Akimune qui visait haut, et ils imaginaient déjà leur future vie là-bas. « Aki-chan ! attends moi ! » C'était le même refrain tous les soirs, parce qu'il marchait trop vite. Ce soir-là c'était spécial, le cœur d'Akimune battait plus vite que d'habitude, et il serrait fort la bandoulière de son sac. Il avait quelque chose de très important à lui dire : il voulait le remercier pour tout. Tout ce qu'il avait fait pour lui, que s'il ne l'avait pas rencontré, il n'aurait jamais été aussi heureux, et tout ce qui va avec. Il avait déjà préparé tout son texte, comme une rédaction. Mais il savait que de toute façon, quand il se lancerait, rien ne serait cohérent, il oublierait tout.

Alors dans la petite rue conduisant à la grande avenue où ils se séparaient à chaque fois, il prit une grande inspiration et se lança. « A-attends ! J'ai quelque chose à te dire... J-je voulais te remercier, pour le collège. Pas pour les devoirs, mais pour ce que tu m'as apporté, grâce à toi, j'ai confiance maintenant. J'ai même plus peur de parler devant la classe, ou de devoir choisir le binôme pour les devoirs... J'ai plus peur de lever la tête quand je marche. Moi je t'ai jamais rien donné en retour, mais si je peux faire quoi que ce soit, surtout dis le moi ! Je ferais tout pour toi !..»
Eh mince, il avait surchauffé.. C'était la première fois qu'il sortait des choses avec autant d'émotions, et il s'était laissé emporter. C'était vrai, il ferait n'importe quoi pour lui, mais, il n'allait pas rigoler ? Dire un truc aussi ridicule à son pote de 15ans... On aurait dit une jeune lycéenne en pleine confession. Il baissa alors la tête, tremblotant un peu.
Fukuo s'approcha et, sans rien dire le prit dans ses bras. Il était si petit, si fin, qu'il aurait eut peur de le casser. Il n'avait jamais fait ça, le prendre dans ses bras, mais là il n'aurait pas résisté une seconde de plus. «Espèce d'abruti... ça va pas de sortir un truc comme ça sans prévenir ? J'ai bien cru que t'allais faire un malaise tellement t'es rouge. » Akimune de son côté ne broncha pas, il sentait que son cœur sortir de sa poitrine et bizarrement il n'avait pas envie de le laisser partir. « D-désolé... » On aurait dit l'ancien lui, qui perdait la voix.
Fukuo se sépara bien vite de leur étreinte, en relevant la tête Aki pu voir qu'il était aussi rouge que lui, et il rit.
« Bon allez, j'y vais ! » Le brun s'éloigna en trottinant. Et il le regarda partir avec le sourire aux lèvres. Il secoua la tête. Mais quel idiot. Il avait oublié de lui dire le plus important, ce qui lui pesait le plus. Alors il couru à sa suite. Débouchant sur l'avenue il tourna la tête à droite puis à gauche il le repéra, Fukuo était déjà au passage piétons.


Mais tout ce passa tellement vite, les cris de panique, les klaxons, la sirènes de l'ambulance. Ils avaient expliqués que le feu était « défectueux », la où il devait être rouge, il était vert ; et un garçon pas assez attentif qui avait vu le feu des piétons vert s'était jeté sur la route. Akimune avait tout vu, il allait l'appeler quand il avait traversé.
Il était monté dans l'ambulance avec lui, il lui tenait la main en pleurant, comme dans les films. Il n'aurait jamais imaginé qu'une telle scène leur arriveraient à eux, alors qu'ils allaient entrer au lycée, Akimune se rassurait en répétant que « tout allait bien se passer ».
Mais après 1 semaine, le diagnostic fut posé, il était dans un coma profond, et rien ne pouvait déterminer quand il se réveillerait. Aki passait tout les jours, il lui racontait sa journée au lycée, il essayait d'embellir les choses, car en vérité il était tombé dans une grave déprime. D'ailleurs, ce n'était pas la seule chose qui l'inquiétait, il commençait à voir autour de lui des hommes à tête de singe, de chien ou encore d'ours. Il pensait sombrer dans la folie. Une fois il avait aussi pensé au suicide, mais il tenait le coup pour son ami. Peut-être qu'il serait toujours en vie si je n'avais pas oublié de lui dire le plus important : c'était sa pensée la plus présente. Il maintenait ses bonnes notes et ses anciennes relations pour ne pas trop inquiéter ses parents. Eux aussi étaient devenus des singes.
Après maintes recherches sur internet, il réussit à trouver un docteur qui semblait connaître l'origine des symptômes. Il lui expliqua tout, les thérianthropes, l'atavisme, l'aura qu'il fallait contrôler. C'était un ours, mais il ne le vit plus comme tel dès la troisième consultation. Celui-ci lui fit parvenir un dossier, il lui expliqua qu'il ne pouvait plus s'occuper de lui mais que, s'il entrait dans cette école, le jeune homme serait plus tranquille. Il réussit à convaincre ses parents, Akimune parti alors sur cette petite île au sud de la Grande-Bretagne pour sa deuxième année de lycée. Il passa toute sa scolarité là-bas, et une fois son diplôme obtenu, il ne refusa de retourner au Japon. Fukuo était toujours dans le coma, et ses parents ne souhaitaient pas le débrancher. Yoshida en souffrait trop, il ne voulait pas retourner le voir tant qu'il serait sur le lit d’hôpital.

Depuis lors, il a obtenu son poste en tant qu'archiviste dans l'académie et y est très bien.

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Son atavisme ? Il remonte à deux génération. Son arrière-grand père était un riche homme américain, descendant d'une lignée de serpent roi de Californie, il n'aurait jamais pensé à ne pas faire prospérer sa lignée, et était destiné à une femme de cette même race. Malgré ça, un jour, l'homme profitant d''un de ses voyage fut séduit par une jeune japonaise. Il était très amoureux d'elle mais elle n'était qu'un singe, leur union était donc interdite. Il dû repartir dans son pays seulement deux semaines après, et lui fit ses adieux.
Il parti sans savoir laissé derrière lui une femme portant son futur enfant, enfant qui naquit évidemment singe, de par sa mère. On ne revit plus jamais l'homme mais sa fille grandit en bonne santé, celle-ci donna également un enfant singe, mais cet enfant singe qui grandit, donna à son tour un enfant. De là arriva au monde Akimune, qui se révéla posséder la thérianthropie de son arrière-grand père. [J'avoue que je me suis un peu embrouillée..]


Autre : Mon histoire est niaise et alors? -3-




Le code : Validé.
Ton pseudo : Lunatix.
Ton âge : On peut mentir T3T ?
Notre découverte : Quelqu'un d'ici me m'a conseillé ;3.
Ta présence : Ça dépend vraiment des semaines, mais en général je passe minimum 2 fois par semaine, tout comme je peux passer tous les soirs.
Ton avatar : Makishima Shougo de PSYCHO-PASS
Tes références : Si je les connais ? J'ai du les regarder 6 ou 8 fois x). J'ai aussi lu plus loin que l'anime en scan.
Un rajout : Rien d'particulier.