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Un séducteur un peu secret [FINI ]

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Sam 5 Sep - 16:14
Clarence Chevalier Abbot


Nom : Chevalier Abbot
Prénom : Clarence
Âge : 26 ans; né le 10 mai
Origines : Françaises
Orientation sexuelle : Bisexuel (à tendances homo)
Groupe : Professeur
Emploi : Prof de Physique
Dominance : Ambivalent
Famille de race mêlée : Ours
Animal de race mêlée : Loutre européenne- Loutre palé-arctique
Appellation scientifique : Lutra lutra lutra
Quelle catégorie de poids : Léger


Identité


Goûts : Manger ne le dérange pas. S'il était honnête, il dirait qu'il aime ça. Tout comme la musique, manger lui procure la sensation qu'il est en vie. Ainsi, autant l'un que l'autre, il aime ça. Pourtant, il serait incapable de faire un plat compliqué, alors que préparer une composition au piano complexe ne le dérangerait pas. Son fruit préféré est la pêche, son plat préféré, le steak au roquefort.
Il aime et déteste s'endormir sans qu'il l'ait prévenu. Il est vrai qu'il ne souhaite pas que des personnes étrangères apprennent pour sa maladie. Pourtant, lorsqu'il commence à devenir en colère, un black-out lui permet de le calmer plus facilement que, quoi que ce soit d'autre.
Il aime les soirées d'hiver au coin du feu avec un chocolat chaud. Les petits élèves tout souriants lui donnent une certaine motivation. Voilà pourquoi il arrive à faire ses cours. S'amuser ne le dérange pas, mais il n'aime pas que cela dépasse une certaine limite. Bien que très touché par ses expériences, il a une ligne de conduite qu'il tient à respecter un minimum.
Voire de la neige tomber ou de la pluie le rend rêveur et triste.
Sa couleur préférée est le jaune.


Caractère : Tout ce qui sera dit à la suite, sera un des visages de Clarence Chevalier-Abbot. Il n'a pas plusieurs personnalités, ni un masque a la place du visage. Cela s'adresse à ceux souhaitant une relation de connaissance, de simple ami ou les employés avec ce personnage. En lisant ce descriptif jusqu'à la ligne, vous aurez ce que vous verrez de Clarence. Libre a vous ensuite de lire la suite, cela servait seulement à simplifier la séparation entre les différents degrés d'intimité avec le personnage.

Clarence est une personne douce est gentille. Il sera attentionné avec vous. Vous apporterer à boire, à manger, ou vous aidera à faire vos cours. Il sera drôle, tendu lorsque vous évoquerez une naissance, s'énervera parfois sans que vous compreniez pourquoi. Et disparaîtra pendant plusieurs heures en donnant comme excuse qu'il avait des "copies à corriger". Si par mégarde, vous cherchiez à comprendre quel est le mystère qui l'entoure, choisissez le bon moment, les bonnes phrases et le bon ton. Sinon, vous risquez de n'aboutir à rien.
Vous savez que la colère n'est pas commune chez lui, vous ne lui avez presque jamais vu ce visage déformé par la crainte. Lui qui d'habitude vous tient toujours à distance. Il est gentil, certes, vous aimez vous confier à lui, il est là pour ça. Seulement, vous sentez toujours un mur qui vous sépare de lui. Une paroi glacée que vous ne voyiez pas avant de vous y cogner en posant des questions qu'il ne faut pas.

Protecteur envers les faibles, modèle comme homme envers certaines dames. Il est respecté par les élèves et le reste de l'établissement. Ne refusant jamais de manger ou boire, il ne semble pas affecté par les plats trop cuits. Il vous semble sans défauts tant il rayonne. Jamais personne ne l'a vu triste, et toutes les mauvaises situations vous sont invisibles tellement il les prend naturellement. Dans l'établissement, il est surnommé le "noble seducteur" aux vues de ses origines françaises. Car après tout, son nom de famille est français.
____________________________________________________________

Clarence est une personne complexe avec plusieurs visages en fonctions des circonstances. On pourrait l'expliquer comme un contrecoup de ce qu'il a vécu. Car en effet, il est devenu un peu dérangé, et le stress occasionné l'a fait devenir narcoleptique. Le jeune homme est plus similaire à une cocotte-minute qu'à un froid séducteur. Le stress qu'il accumule fini généralement par un black-out pur et simple dû à sa maladie, ou en pétage de plomb. Voilà pourquoi, dans ce genre de moment, il se réfugie dans un endroit où on ne peut pas le voir. L'un de ses endroits favoris étant à l'infirmerie. Ainsi, il peut se reposer ou avoir une "crise" sans que personne (à part l'infirmier) soit au courant. Il est, en définitif, assez rare de le voir hausser la voix. En s'enfermant sur lui même, il arrive ainsi à s'auto immuniser contre le monde extérieur. Etant très fort à ce petit jeu, il arrive à se persuader à peu près de tout, lui même. Que ce soit la possibilité de manger n'importe quoi (c'est un énorme goinfre quand il le veut), même si c'est mauvais; que l'amour lui est désormais impossible; ou que les histoires sans lendemain lui font du bien.

Le pourquoi de ce nom de "séducteur", vient surtout du fait qu'il ne refuse jamais un peu de chaleur corporelle. La cherchant même sans qu'il se l'avoue. C'est pas mal, mais on en est encore loin du compte. Clarence est aussi extrêmement serviable, pour autant, il se croit incapable de générosité pure et simple. La perte de son amoureux a néanmoins renforcé son goût pour la musique ainsi que son talent pour celle-ci. Après, il faut comprendre que c'est un miracle si Clarence a un métier. Il n'a pas de but dans la vie, et est complètement défaitiste dans presque tout ce qu'il entreprend. Préférant ressasser le passé en boucle. Il a beau paraître lumineux pour certains, ce n'est plus qu'une épave cherchant un endroit paisible jusqu'à la fin de ses jours. Les seuls endroits où ils se lâchent vraiment, sont l'infirmerie (pour râler auprès de l'infirmier), et au bar. Il boit de l'alcool comme du petit-lait, ne se souciant pas de comment il sera demain. La douceur est ce qui caractérise le plus la petite loutre. Bien que râleur sur certains points, il n'hésite pas à donner aux autres ce qu'il ne peut offrir à sa moitié disparue.

Que peut-on dire d'autre qui ne fut déjà dit ?? Ah, mais oui ! La totale indifférence de Clarence envers lui-même ! Disons qu'il n'est pas une personne très soigneuse envers lui-même. Il pourrait mettre des vêtements froissés, des couleurs un peu flashy ou sobre. Tout passerait sans que personne ne le voit. Voilà aussi pourquoi il mange les restes des autres. N'étant pas une lumière en cuisine, et ayant la plupart du temps la flemme.


Physique : Les traits du visage de Clarence sont harmonieux. Une mâchoire carrée, un menton volontaire, un nez en trompette. Ses cheveux blonds et ondulés cachent son front droit et adoucissent ses arcades sourcilières. Ses pommettes et le bout de son nez se colorent de rouge lorsqu'il fait froid ou que le jeune homme a trop chaud, renforçant le charme de ses lèvres fines et douces. Une petite barbe de poils blonds pousse le long de sa mâchoire, lui donnant un petit côté dandy. Mais ce qui est le plus étonnant, sont peut-être ses iris bleues foncés, très mystérieuses.
Clarence a beau être un beau jeune homme, il cache certaines informations. Le corps du Français n'est pas particulièrement musclé, maintenant la forme par de quotidienne balade, il a néanmoins gardé quelques muscles dessinés par les bagarres de rue qu'il a eut dans son enfance. Ayant arrêté de grandir depuis son adolescence, il mesure à présent un mètre soixante-treize pour soixante-dix kilogrammes. Ce qui est relativement mince pour un homme de sa taille. A croire qu'il ne mange rien.
Lorsqu'il est en cours, il porte ses cheveux attachés, ou lâchés et s'habille avec une chemise, une veste et pantalon de costume. La cravate étant facultative. Ou alors en t-shirt et jean. C'est en fonction de ses envies et de son état d'esprit du moment.


Histoire


Histoire : Chapitre 1: La famille

Dans ma vie, je n'ai pas toujours fait les bonnes choses. Il m'est aussi arrivé de bonnes et des mauvaises choses. Je suis né dans une famille française du nom de "Chevalier". Nous n'avions de noble que notre nom et notre cœur. Nous nous entraidions pour survivre. Bien que nous fussions peu nombreux, chacun était là pour l'autre. Nous étions une véritable famille. Mon père, un ours moyen gabarit, et ma mère, une loutre, avaient eu deux enfants. En plus donc de nous quatre, nous avions de la famille dans toute l'Europe. Dont mon oncle et ma tante qui avaient eus trois enfants et était la seule famille proche de nous. La raison de cet étalement ? Les chiens. En Europe, les chiens avaient l'habitude de chasser la loutre. Et certains thérianthropes chiens c'étaient plus par le passé à faire des battus aux thérianthropes loutres. Et certains continuaient encore. Si bien que nous soyons devenus une minorité. Déjà que les thérianthropes ne sont pas nombreux, alors dans les 3 % d'Ours, la plupart des loutres d'Europe se sont fait avoir lors de "chasse party". C'est ainsi qu'était appelée une chasse aux loutres chez certains canidés des bas-fonds. Je déteste ce simple nom. C'est à cause de ça que ma famille s'est dissoute. Enfin, c'est à partir de là que ma vie a commencé à dérailler.

Nous habitions, ma famille et moi, en France depuis plusieurs générations. Et nous vivions à Nantes depuis que ma sœur était née. Notre fratrie était composée tout d'abord de ma sœur et moi (le cadet). De nous deux, ma sœur  était la seule ayant des cheveux noirs dans notre famille. Même si nous trouvions cela étrange, elle était ma sœur. Nous apprîmes tôt à contrôler notre aura afin de la dissimuler aux thérianthropes canidés extrémistes. Nous coulions des jours heureux. Heureux jusqu’à un certain point. En effet, il m'arrivait de me frotter aux canidés. Si bien que je me retrouvasse dans des bagarres. Je ne m'en prenais qu'à ceux qui étaient seuls, sans leur meute pour leur venir en aide. Il m'arrivait donc d'avoir quelques représailles de leur part. À savoir, des bleus et une lèvre fendue. Rien de bien méchant jusque-là. Simplement, lorsque j'avais 15 ans, l'un de nos cousins proches mourut. Grâce à la famille de mon père, nous avions su que c'était une bande de canidés qui étaient responsables. Simplement, ce n'était que des suspicions. Ainsi, l'enquête n'aboutit à rien, puisque aucune preuve directe ne les reliait à ce drame. Puis, alors que ma sœur s'était fiancée à un félidé, celle-ci aussi mourut également. Enfin, elle disparut plutôt. Son fiancé affirmait que c'était des canidés de la mafia italienne dans l'entourage d'un des siens qui étaient responsables de sa disparition. Là non plus, aucune preuve, juste des certitudes.

Chapitre 2 : Décadence

Certains diront qu'ils ne faut pas se fier à des affirmations sans preuves. Pourtant, dans ma famille, on se fait tous confiance. Si bien que, lorsqu'on vous affirme que se sont les canidés les responsables de tous vos malheurs. Vous y croyez sans vous poser plus de questions que ça. Il faut nous comprendre, nous nous sentions acculés. Très près de devoir faire un geste impardonnable pour venger nos proches perdues. Si bien que le premier coupable qu'on nous donna nous servi d'exutoire. Non ce n'est pas tout à fait vrai, seule moi et l'un de mes grands cousins leur vouaient une haine profonde. Mes parents semblaient vouloir endiguer notre désir de vengeance. Quant à mon petit cousin, il était trop jeune pour réellement comprendre la tournure que prenaient les événements. Bien que nous ayons, lui et moi, 5 ans de différences, nous entendions très bien. Pourtant, je désapprouvais totalement sa conduite suite à la mort de son frère et de ma sœur. Comme il ne comprenait pas la situation, ils nous copiaient nous, son grand frère et moi. Les répliques véhémentes vis-à-vis des canidés, nos disputes avec les parents et surtout, notre colère sans répit contre ces démons a poils.

C'est ainsi que commença un combat pour sortir mon cousin de cette haine. Au début, ce ne fut qu'appuyer les dires des parents devant lui, tout en continuant à détester les canidés. Car, bien que je souhaitasse protéger mon petit cousin de notre influence. Je détestais toujours autant les canidés. Cela n'avait pas pour but de le mettre à l'écart de la famille, seulement de faire en sorte qu'il n'est pas de séquelles à l'avenir. Finalement, il réussit à comprendre qu'il faisait erreur le jour où il se lia d'amitié avec l'un d'eux. Grâce à ça, il vint à développer son propre avis sur la question. Préférant croire qu'il était possible d'être ami avec eux sans que nous nous égorgions les uns les autres. Pourtant, je ne fus pas totalement satisfait. Car j'étais maintenant aussi perdu qu'il l'avait été, et je me laissais à penser "Ne me suis-je pas, moi aussi laissé emporter par toute cette haine ?" Je n'eus malheureusement pas la chance de mon cousin, de réfléchir sur ma position. Alors qu'il était partis en séminaire après une de nos inondable disputes, mon dernier cousin se fit renverser par un conducteur ivre. Celui-ci prit la fuite, laissant encore un crime irrésolu et sans possibilité de vengeance. Plus tard, après des recherches infructueuses sur le chauffard. Un homme très bien habillé fit irruption chez nous. C'était le soir, les seuls présents à la maison étaient ma mère et moi, mon père étant partit voir un film avec des amis pour se détendre. L'homme fut d'abord très aimable en leur disant qu'il venait de la part d'un certain "Arcanam Beauconnkh". À l'évocation de ce nom, ma mère pâlit et le fit rentrer dans la maison en silence.

Cet individu me donnait la chair de poule. Ce n'est qu'une fois dans la maison, qu'il prit un air glacial. Il s'installa tranquillement dans le salon, et nous dit de but en blanc "Venons en aux faits. C'est au nom de monsieur Beauconnkh que nous avons tué votre neveu. J'ai transmis le même message à ses parents, alors partez tous avant que toute votre famille ne subisse le même sort."

Chapitre 3: Séparation

Ma première réaction fut de vouloir lui souffler mon poing dans son faciès. Ma mère fut plus rapide que moi, elle montra le couloir de sa main et intima à l'homme de sortir. Je crus bien qu'il allait attaquer, après tout, c'étais un thérianthrope qui avait l'air aussi calme que dangereux. Un canidé auquel il ne fallait mieux pas se frotter. Pourtant, il ne fit rien. Il sortit comme il était venu. Ce n'est que lorsque nous fûmes certain qu'il soit parti que j'explosais :
- Pourquoi tu ne m'as pas laissé le frapper !
- Il est hors de question que tu le frappes ou que tu fasses quoi que ce soit d'autre ! Sauf faire ta valise ! Nous partons...
- Tu ne vas pas l'écouter quand même ! Et tonton et tata encore moins ! Ils ont perdu l'un de leurs fils à cause de lui et tu le laisses partir ?!
- Ce n'est pas lui qui l'a tué Clarence !

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Fou de colère, j'attrapai mon sac et partis en claquant la porte. Le soir même, je ne rentrai pas chez moi. J'avais tellement de haine envers les chiens, que ce soit des thérianthropes ou non ! Dès que j'en croisais un dans la rue, je lui criais dessus. Ma nuit dehors fut un enchaînement de bagarres et de bouteilles d'alcool. À la fin, vers les coups de 3h du matin, un gendarme me chopa en train de cuver. Il me posa tout un tas de questions que je ne compris qu'à moitié, pour ne pas y répondre, je décidais de rendre ce qui me pesait sur l'estomac. Son costume en prit un sacré coup, et moi, j'eus droit à une nuit au commissariat. Le lendemain, ma mère vint me chercher avec mon père. J'eus droit à une claque magistrale, mais à aucun reproche. Quelque part, cela fit encore plus mal.

Nous rentrâmes en silence. Je regagnais ma chambre dès que je fus arrivé et fis ma valise cette fois-ci. Il nous fallut deux jours de plus avec nos cousins pour tout vendre, confier à des amis, et faire des réservations. Ma mère m'avait dis que nous allions au Japon. Pourquoi ce pays ? Aucune idée. Depuis ma "sortie", je parlais peu. Je sentais continuellement que j'étais à deux doigts de crier de rage. Le voyage se passa donc sans contrainte ... Jusqu'à l'arrivée à l'aéroport. Alors que nous sortions du complexe pour sortir dans la rue. Je fus séparé de ma famille à cause de la foule. Telle une bouée, je fus forcé de suivre le courant de personnes qui marchaient. Je ne pus me libérer avant la prochaine intersection. Bien malheureux fusse de prendre cette impasse. En longeant le mur, je me perdis dans un dédale de rues inconnues. Il était vrai que nous avions reçu mes cousins et moi des cours de japonais. Et bien que je fusse aussi fort en langues étrangères (sauf en Espagnol) qu'en sciences, je ne réussis qu'à me perdre d'avantage. Dans mon idée du Japon, lorsqu'on demandait de l'aide, on vous en donnait à bras ouverts. Bien mal m'en prit. La seule personne à qui je me résignais à demander de l'aide, m'emmena dans un guet-apens.

Chapitre 4 : Cauchemar ou rêve

Je suivis en toute confiance ce jeune homme vers un immeuble en ciment. À l'intérieur, une dizaine de gars m'avaient encerclés. Engagé dans une bataille totalement inégale, je me fis mettre à terre sous un molosse de singe. On m'examina le visage, et décréta que je serais vendu, faisant déjà comme si je n'étais plus qu'un simple objet. Quand on me ficha la paix, en m'enfermant avec d'autres pauvres gens enlevés, je me retins. Il ne fallait, ni montrer mes larmes naissantes, ni ma peur. Même si elles me donner l'impression que j'allais m'étouffer tant cela était difficile. Le soir même, on nous entassait dans un camion. Alors que je me disais que j'allais passer ma vie à devenir un esclave ou autre dans un pays étranger. Le camion s'arrêta. Les portes s'ouvrirent sur des hommes et des femmes nous donnant un ordre en plusieurs langues "Sortez ! Vite venez !".

Alors qu'on nous évacuait, on nous posa des questions. Par exemple d'où nous venions, où étaient notre famille, notre nom et prénom. Tout cela dans les différentes petites voitures où nous étions. Plus tard, après nous avoir donnés à manger, à boire et des couvertures, ils nous expliquèrent. Ils étaient un groupe luttant contre ce trafic d'humain. Que dans quelques jours, nous retrouverions notre famille ou alors que nous allons être placés dans des familles. Ce n'est qu'a cet instant que je me sentis réellement sauvé. Je me mis à pleurer de joie. On m'avait sauvé. Néanmoins, je ne savais pas où était ma famille. L'homme qui semblait être le chef, vint me voir. Pendant tout le temps où je pleurais, il parla gentiment. Alternant entre de douces paroles et me frottant le dos pour me réchauffer.

Comme prévu, ceux dont la localisation de leur famille était possible purent regagner leurs foyer. Quant aux autres, tels que moi, nous fûmes répartis dans différents foyers. Certains étaient plusieurs par familles dans tout le Japon. J'étais l'un des rares à être seul. Les personnes qui m'hébergeaient, m'avaient laissé un petit studio à l'étage. Ils travaillaient souvent, je n'eus donc pas à devoir trop leur parler. Le silence m'apaisait tout en me rappeler que j'étais seul à présent. Alors que je ne savais combien de temps je devais rester ici, le jeune homme de l'autre fois vint me voir tous les deux jours. M'étant refermé sur moi-même, je ne parlai d'abord pas beaucoup. Puis, il réussit à me faire sortir de ma bulle en m'enseignant la musique. Comme un vent nouveau, la douceur des notes m'apaisèrent. Ensuite vint des conversations. Sans que je ne sache trop comment, nous sommes devenus proche. Il me devint naturel de lui parler de moi, de ce que j'avais vécu, de tout. Et surtout, de nous toucher. Nous ne pouvions nous empêcher de caresser les cheveux, nous frôler. Comme si, nous avions peur que l'autre s'éloigne de nous.

Chapitre 5: Vivre

Je l'aimais. Voilà la seule pensée sensée qui m'avait traversé l'esprit depuis des mois. Lorsque je lui eusse avoué mes sentiments, nous avons concrétisé. Les jours qui suivirent, furent les plus heureux depuis une éternité. Il vivait pratiquement avec moi maintenant. Simplement, ma famille me manquait. Comme les recherches furent infructueuses, je n'avais plus que ce foyer et ses bras qui m'enlacer comme maison. Il me semblait avoir réussi à ne pas l'inquiéter. Pourtant, alors que nous étions enlacés lui et moi. Il me lâcha de tout à trac. "Etoile ..." Mon petit surnom "... Je veux voir le pays où tu as grandi Etoile". Je ne sus trop comment, mais il réussit à me procurer un passeport. Enfin, le lendemain, nous nous envolions vers la France.

À peine arrivé à l'aéroport d'Orly, nous louâmes une voiture et visitâmes la ville. Tout était splendide. Après un long moment, nous partîmes pour Nantes. Je n'avais pas tellement envie de revoir tous ses gens que j'avais détesté. Bien que j'eusse haï les canidés jusqu'à m'aveugler. Aujourd'hui, j'en aimais un. Je n'avais pas envie que ces idiots viennent entacher notre relation.

Ce qui me surprit le plus, fut la tranquillité qu'avait les quartiers. Était-ce parce qu'à l'époque, j'étais tourmenté que je les trouvais si bruyant ? Sûrement. J'avais été un bel idiot. Après avoir prit une location, nous avons vécu à peu près deux mois à Nantes. Pour l'argent, Sei (mon copain) et moi, nous travaillions chacun avec des petits boulots. Comme j'avais reçu mon bac de science de l'ingénieur, je donnais des cours particuliers. Quand à Sei, il ne me parlait pas de son travail. Tout ce que je savais était que c'était principalement lui qui subvenait à nos besoins. Alors que nous allions entamer nos deux mois dans ce petit appartement. Ma moitié me signifia qu'il devait rentrer au Japon pour quelques affaires urgentes. Comment avais-je pu le laisser prendre l'avion sans moi ? Je ne me le pardonnerais jamais. Car l'avion eu un souci technique et du faire un atterrissage d'urgence. Certaines personnes furent blessées, d'autres moururent. Je fis le nécessaire pour contacter les personnes concernées, savoir si parmi les blessés et les survivants, il y avait un certain Seiin'ki Keiryuu. On me donna la confirmation qu'aucune personnes réfugiées ne portait ce nom. Ce qui ne restait que la possibilité de la mort de Sei ...

Chapitre 6 : Ruines

Je voulus surmonter ma tristesse. Mais comment fait-on pour survivre, à un poison dont le remède est inconnu ? C'est impossible. Pendant quelques temps, je réussis à garder la tête froide. Néanmoins, cela ne dura même pas une semaine. Le jour suivant, un cri de bête à l'agonie sortit de ma bouche. Puis les ennuis commencèrent. Je n'arrivais plus à me nourrir, à dormir ou même à réfléchir. Pendant les trois semaines qui suivirent, je ne pus que me soulager en buvant jusqu'à perdre connaissance. Ensuite vint les black-outs en pleine journée alors que j'étais sobre. Cela se termina par un jour de pluie. J'étais épuisé, fendu jusqu'à l'âme, et les personnes dans la rue me regardaient avec pitié. J'en vins à détester ses regards compatissants. Car cela signifiait que je ne rêvais pas. Alors que je pensais à ça, je fus soudain pris de vertiges, puis m'évanouis sur l'asphalte. À mon réveil, j'étais à l'hôpital. Des tubes rentraient et sortaient de ma peau tel de long serpents transparents. Heureusement que le docteur était à une distance respectable de moi à ce moment. Sinon il aurait eu le droit à mon poing en pleine figure sans autre forme de procès. Cependant, une autre raison m'aida à me contenir. L'homme avait l'air embarrassé et stressé. En quoi pouvait-il l'être ? On m'avoua que j'avais fait un malaise des suites d'une maladie et de ma grossesse.

Grâce à des vers que j'avais testé avec Sei, j'étais enceinte de quatre mois et demi. Enfin étais ... Je venais de perdre notre enfant. Et on m'informa également que mes pertes de mémoires étaient dues au fait que j'étais en réalité narcoleptique. Je l'avais toujours été selon les médecin, mais les effets s'étaient brusquement révélés suite à mes nombreux chocs émotionnels et à ma grossesse combinée. Les jours qui passèrent furent étranges et brumeux. Lorsque je sortis de mon cocon, je n'eus plus qu'une envie, partir. Partir de la France au plus vite. On me conseilla de rester à l'hôpital étant donné mon état. Je fis le sourd, et quittai l'hôpital. Le lendemain, je partais pour l'Angleterre. Là-bas, vivait ma tante que je n'avais pas revue depuis que nous avions tous quitté la France une première fois. Mais elle avait quitté la famille pour se marier à un canidé et portait maintenant le nom de "Abbot". Sans me soucier de savoir si son adresse était toujours bonne ou non, je m'y rendis. Quand je me fus présenté, elle me serra dans ses bras avec force. Comme ma mère autrefois. Ne pouvant garder mes larmes, je m'épanchai sur tout ce qui m'était arrivé. Sans aucune contre partie, elle m'accepta chez elle.

Il me fallut deux ans pour reprendre le fil de ma vie. Après quoi, je repris mes études, alors âgé de 21 ans. Après cinq années, je devins professeur attitré de physique. Pour terminer, ma tante me recommanda à l'académie Sex Pistols. À l'âge de 26 ans, je rentrai dans la vie active.


Autre : Clarence est narcoleptique. Il s'est fait adopter par sa tante et son mari.


Suppléments


Le code : Validé.
Ton pseudo : Fyfy
Ton âge : On ne demande pas a une fille son âge
Notre découverte : J'ai reboot mon personnage ( Elliot Londoncat )
Ta présence : Cela dépend complètement de mon emplois du temps
Ton avatar : France de Axis Power
Tes références : Oui, j'ai vu et lu les Sex Pistols
Un rajout : Peut-être à mettre plus en avant les clubs, en leur donnant plus d'importance. Ou trouver un objectif final a atteindre.

Clarence A. Chevalier
Invité
Anonymous
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Sam 5 Sep - 19:38
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :3
Edën Drymärchen
un poisson échoué ~
Edën Drymärchen
Animal : Un séducteur un peu secret [FINI ] Wn62
Race : Narval/Lycaon du Sahara - Moyen
Orientation : Homosexuel
Messages : 199
Humeur : Narcissique
Emploi/loisirs : Senior - 5ème année - club de natation

Carte d'identité
Dominance: Dominant
Taille: 1,76m
Poids: 70 kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t298-love-is-instinct-oo https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t300-look-look-a-mermaid-oo-noooo-fuckin-damn-ya-ewe https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t689-it-s-a-mermaid-oo-fuckin-stories
un poisson échoué ~
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Jeu 10 Sep - 13:05
Merci Eden ^^

Je devrais finir ma fiche dans la semaine x)
Invité
Invité
Anonymous
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Sam 12 Sep - 18:36
C'est bon, je valide ^^

♣ Tu es validé ♣

Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens~ Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un kouhaï qui a besoin d'aide ou un sempaï qui veut proposer son aide ? Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !

Aaron C. Williams
a fucking sexy Doc ~♥
Aaron C. Williams
Animal : Un séducteur un peu secret [FINI ] P7gn
Race : Caïman noir | Poids lourd
Orientation : Bisexuel
Messages : 1023
Humeur : Joueuse~
Emploi/loisirs : Infirmier de l'académie
Localisation : Tu veux pas savoir~

Carte d'identité
Dominance: Dominant
Taille: 1,86m
Poids: 89kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t8-aaron-cain-williams-un-croco-pas-si-sage-termine https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t27-les-relations-douteuses-d-un-croco-alcoolo https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t26-les-deboires-d-un-croco-pas-net
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