Nom : Dundi
Prénom : Jean-Loup
Âge : 21, 18 novembre (apparemment faut pas dire l'année donc je ne dirai rien)
Origines : Française (vive le camembert, les baguettes et les bérets)
Orientation sexuelle : Hétéro
Groupe : Senior
Emploi : 6ème année, club de surnaturel
Dominance : Ambivalent
Famille de race mêlée : Canidé
Animal de race mêlée : Loup gris
Appellation scientifique : Canis lupus lupus
Quelle catégorie de poids : Lourd
Identité
Goûts : Je suis un grand passionné de mythologie, même si cette dernière m’amène à me demander si les grecs avaient toute leur raison... Lorsque l'on lit que Chronos a émasculé son père Ouranos et qu'ensuite Zeus lui fit subir le même sort, ça donne presque envie d'arrêter de s'instruire..ou de continuer, ce qui est mon cas. J'ai une grande passion pour la musique, et l'art en général, la danse, les dessins, le cinéma, sont des choses que j'admire énormément. Le temps passé à étudier pour maîtriser son art et de passer de la maîtrise aux rêves sont magnifiques, mise à part le contemporain et la new wave pseudo artistique qui envahissent les musées d'arts, où le briquet serait un bon moyen pour moi d'exprimer mon dégoût à l'égard de ce type d’œuvre ou de prestation.
L'art des mots et quelques choses aussi d'essentiel à mes yeux, je ne me vois pas avec un vocabulaire faible, car il est bien trop utile pour moi. D'un point de vue social et de manière générale, avoir un vocabulaire riche et varié, permet de capter plus facilement l'attention de ceux qui nous entourent et parfois de les manipuler, ce qui m'amène à aduler la psychologie. Manipuler l'esprit est quelque chose de passionnant, il est toujours agréable de soumettre ou briser un esprit faible ou même fort.
Ce que je hais par dessus tout, ce sont les personnes qui se prennent pour des gens importants, ou qui "roulent des mécaniques", ce sont eux mes victimes favorites, leurs esprits est tellement malléable car ils n'utilisent souvent que leur physique et très peu leur tête, ce qui leur joue des tours...ah les enfants aussi...j'aime pas les enfants, c'est mal élevé de nos jours.
Caractère : J'ai un caractère assez jovial et de nature bon vivant, je n'hésite pas à aller aux différentes fêtes auquel je suis convié, où j'y bois avec plus que de raison. Mais je n'en subis que rarement les conséquences..rarement. Malheureusement, je suis aussi assez fou, ou heureusement, j'aime pousser les choses à leurs extrêmes, ce qui attire ou effraie les personnes qui sont à mes côtés. Ce qui sépare généralement les courageux, des faiblards, mais ça attire aussi les problèmes, ce qui ne me gène pas trop en soit, je sais les gérer dorénavant. Mon côté artistique, me fait voir la beauté de chaque chose, même si il n'y en a pas forcément. Et les mauvaises choses aussi, je suis très souvent partagé et je n'arrive pas à me décider, ce qui à tendance à m'agacer.
J'aime écouter les gens, qu'importe ce qu'ils me racontent, j'aime qu'ils me racontent leur vie, leurs malheurs et les conseiller. Pour les guider dans la meilleure direction à prendre, ils m'aident à me sentir bien, pour moi qui n'est pas pris que les bons choix dans ma vie. Ils me permettent de me rapprocher aussi de ladite personne et d'avoir un meilleur moyen de pression. Mais généralement, il s'agit de personne de qui je suis assez proche, je n'ai donc pas recours à ces pratiques et je cherche toujours à avoir le plus de points de vues possible, pour avoir le plus de possibilités par la suite pour aider ou contrôler.
Physique : Alors, je suis un beau spécimen, d'1m80, pour 90 kilos, je n'ai donc pas un physique impressionnant, même si parfois il décourage certaines personnes, ce que je ne comprends d'ailleurs. J'adopte que rarement un comportement agressif, j'aime m'arranger de manière plus politique. J'ai les cheveux de couleur corbeau, beaucoup les aime, personnellement je n'y apporte aucune importance, j'suis pas le genre de mec à passez plus de deux heures devant le miroir pour passer pour un beau gosse, je n'y vois absolument aucun intérêt. Cependant, mes yeux bruns chocolatés, me sont assez chers, ils me permettent d'accrocher le regard et d'avoir toute l'attention de la personne que je vise. Mais ils leur arrivent de passer parfois au rouge... On dit dans mon ancien village, que c'est parce que j'ai hérité de la Bête du Gévaudan, mais les plus cartésiens, disent que c'est simplement les reflets des mauvaises lumière, tel les réverbères en pleine nuit, qui leur donne ce reflet.
Je sais que beaucoup de monde accorde de l'importance au physique, je suis pas de ce genre là. Mais je sais que paraître beau aide à lier les premiers contacts, mais que se passe-t-il quand la personne en question est stupide, sans éducation et sans culture ? Et bien on s'en écarte, ce qui ne me fait aucun défaut, je peux tenir une discussion assez longtemps, pour en savoir assez sur les personnes et avoir des contacts de tout bord et de tout horizon, j'ai une grande flexibilité, le physique, n'est pas un élément auquel j'apporte une immense importance...même si j'adore bien m'habiller.
Histoire
Histoire : Tout débute dans une petite maison de campagne, dans la Lozère, dans une maison assez grande, d'une famille moyenne. Deux loups, unis par les liens du mariage et de la race attendent avec impatience leur première enfant. Et bien qu'il n'y ait plus que très peu de temps avant son arrivé, ils sont encore plus pressés de l'avoir auprès d'eux. Une petite boule de poils, leur premier louveteau, son nom est tout choisi, bien que peu original, sa mère a toujours voulu appeler son premier fils ainsi, Jean-Loup.
Le moment tant attendu est enfin arrivé pour cette famille qui vit dans le Gévaudan, lieu mythique de France, ancré dans un mythe connu et profond... Enfin le mythe ne concerne que les humains, ici, les thérianthropes Loups sont bien au courant qu'il n'en n'est rien.. Le Monstre du Gévaudan a bien existé et ils savent tous qui il était. Un loup de gros gabarit, plus imposant que ses propres semblables, noir comme la nuit et des yeux rouges transperçant les ténèbres. Pour ceux du fond qui ne connaissent pas cette histoire, je vais vous la raconter.
Imaginez-vous, au XVIII siècle, peu après la guerre de sept ans, dans cette rase campagne, sans aucun moyen de transport rapide d'une ville à une autre, dans un endroit où personne ne souhaite rester. De nombreux thérianthropes y habitent, car loin des humains et de tout, ils sont tous à l’abri ici, comme une post-île d'antan. Et malgré les quelques humains qui s'y trouvent, rien ne perturbe le petit village, puis vécu la première attaque de la Bête du Gévaudan. Le 30 juin 1764, une série d'attaques tue de nombreuses personnes et les rares survivant, finissent par décrire un animal haut de plusieurs pieds, d'une force qui renverse des rochers et d'un regard rouge comme le sang, qui vous offre une peur plus grande que l'Enfer. Ils le décrivent finalement comme un loup, aussi noir que les ombres et plus fort que n'importe quel animal. Bien que cette information soit erronée, car l'animal n'était en réalité aussi fort que trois gros gabarits de la même espèce.
Les humains ne se doutaient en rien de ce qui se passait à ce moment-là. Les rumeurs allaient bon train, si bien qu'elles atteignirent Versailles et toutes les gazettes parlèrent de ces événements. La thèse du Loup-Garou fut proclamée comme vérité absolue. Ou alors une bête divine, envoyée pour juger les mortels... L’obscurantisme les aveuglent et il en est préférable ainsi, il laissait ainsi, libre action à tous les thérianthropes qui voulaient régler ce problème. Mais les humains aussi, souhaitent tuer la bête, pour en faire un trophée sans nul pareil. Des battues furent organisées par les humains et par les thérianthropes. Bien entendu, les races-mêlées le retrouvèrent en premier... mais c'était la nuit, tous les thérianthropes n'avaient pas la chance d'être apte à se battre dans ces conditions... Le combat fut donc favorable à la Créature.
Rien n'était vraiment organisé et le groupe de thérianthropes se fit exterminer. Sauf une femme, une belette, qui sut fuir loin de ce massacre. Elle rejoignit aussi vite que possible le conseil de son village et tous furent bien inquiétés des nouvelles qu'elle apporta. Car ils savaient tous dorénavant qu'il s'agissait bien d'un thérianthrope sans le contrôle de son aura et qui était devenu fou. Ils se mobilisèrent donc tous pour récupérer les corps dans le plus grand secret, et enterrèrent les victimes. Le lendemain, la vie reprit son cours, chacun essayant de faire comme-ci rien ne c'était passé la veille.
Les hommes-singes ont envoyés des chasseurs, qui n'ont rien changés, ils sont même repartis bredouille, sans avoir réglé le problème. Les thérianthropes ne savaient plus quoi faire. L'animal, ils ne pouvaient d'écrire l'individu autrement, faisait énormément de victime. Sa rage semblait inextinguible, et cela, des deux côtés. Personne ne savait de qui il pouvait bien s'agir, car à chaque attaque ils étaient tous bien présents.... L'animal venait-il donc d'ailleurs ? Personne n'avait ne serait-ce qu'un début de réponse. Mais ce qu'ils savaient bien, c'était qu'ils devaient le stopper.
Une année entière défila. Les victimes s'entassaient et tout le monde perdait peu à peu l'espoir. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter et le conseil perdit les pédales. De nombreux pièges furent dressés, mais il les passa tous, un par un, en prenant en plus une ou deux personnes avec lui. De jour ou de nuit, ils ne réussirent jamais à le freiner, ne serait-ce qu'un instant. Et c'est alors que François Antoine, chasseur proche de la cours du roi, réussit à tuer la bête. Les regards furent soulagés et le village fut en fête. L'animal fut entreposé dans une grange, surveillé, au cas où elle viendrait à se réveiller. On envoie donc le thérianthrope le plus discret identifier s'il s'agit bien là du Gévaudan ou non, et en voyant son regard blafard et sa mine dépitée, personne n'avait eu besoin de lui poser la question, la bête rôdait toujours.
La suite de l'histoire et des attaques du Gevaudan, désintéressa alors la cour. L'animal étant revenu au palais et empaillé. Comme on se le disait, les singes ne cherchaient qu'un trophée. Les rares journaux ont choisis d'autres thèmes bien plus intéressants selon eux, malgré que les morts ne cessaient d'augmenter en nombre, en Lozère. Pendant près de deux longues années, la Bête continua à tuer, à saccager et à détruire tout ce qu'elle trouvait, sans jamais s'arrêter.
C'est alors que l'impensable se produisit, en l'an 1767, le 19 juin, un thérianthrope ours de gros gabarit, retrouva la bête. Connu comme un simple paysan pour tous les singes, il était aussi connu pour être l'un des chasseurs les plus réputés de la région. N'ayant jusqu'ici avec son groupe qui avait été réduit de plus de la moitié, connu que des échecs, pour traquer le Monstre. Mais pas cette fois-ci. La Bête tomba, et dans les deux sens du terme. Le piège le tua et la fit chuter de plusieurs centaines de mètres, lui brisant les côtes et lui arrachant son dernier cri. Les thérianthropes s'étaient tous alors vite rendu au lieu de sa mort, de sa dernière demeure.
Tous les humains ayant été tués ou étant partis du village, car moins instinctifs que les thérianthropes pour pouvoir survivre à la Bête, ils ramenèrent celle-ci au village précieusement, le plus en vie possible. Il s'agissait en fait d'une femme, qui avait subit une poussée de colère bénigne qui lui avait fait perdre tout contrôle de sa part animale et l'avaient rendue folle. Son mari l'avait battue pendant de longues années et une fois, elle s'était défendue et sa rage ne s'était depuis cet instant-là, jamais éteinte, sauf lorsqu'elle avait finit par rencontrer la dureté du sol.
Elle était connue dans le village. Mais elle n'était qu'une singe lorsqu'elle vivait encore là... Mais le traumatisme infligé par son mari durant toutes ces années, avaient fait apparaître des gènes de loup, profondément enfouis en elle. Un atavique, qui n'avait vu sa forme révélée pour la première que sous le coup de la colère et n'avait jamais pu se contrôler par la suite. Mais tout cela, les médecins de l'époque ne le savaient pas encore. Les cas d'atavisme thérianthropique étaient trop rares pour qu'on en connaisse l'existence, dans un village aussi reculé. Et même lorsque cela arrivait, on mettait cela sur le compte des croyances locales.
Les médecins thérianthropes de la ville finirent par récupérer le corps de la jeune femme afin de l'étudier et comprendre ce qui lui était arrivé, ils ne purent rien découvrir. Trop peu de moyens et de technologies pour trouver quoi que ce soit. Ils préservèrent le corps aussi longtemps que possible. Ou du moins, certaines parties furent isolées dans des bocaux de formol et tout au long des siècles, le corps de la jeune femme passa entre de nombreuses mains de scientifiques thérianthropes, sans jamais ébruiter dans le monde qu'ils étudiaient la Bête du Gévaudan.
Vers la fin du XVIIIème siècle, on supposa qu'il s'agissait d'un génome, une hérédité dans le sang, comme une maladie, un parasite, déclenché par la colère et qui conduisait à la rage et la destruction. Du moins, ce fut la première hypothèse faite sur le sujet, avant l'apparition de la psychanalyse et de la notion de psychose. Ce fut un certain, Aaron Duroi, au XXème siècle, qui trouva la véritable nature de la jeune femme et ce qui avait poussé son atavisme à se déclencher. La maltraitance de son mari avait créé en la jeune femme un grave trouble de la personnalité, qui était subitement apparu en même temps que la libération de ses gênes d'ataviques. Et cette seconde personnalité qui était née, avait totalement évincée et détruite la première, pour ne laisser qu'une bête assoiffée de sang, sans aucun désir de contrôle sur ses instincts et son aura, d'où sa force incroyable. Et comme aucun remède ne pouvaient exister contre, le Gévaudan et la Lozère prirent des disposition et créèrent un groupuscule chargé de surveiller tous les thérianthropes loups d'Europe et plus précisément, ceux vivant aux Gévaudan, de crainte que le parasite n'infecte d'autre thérianthropes canidé de gros gabarit et que le drame des siècles précédents, ne de reproduise.
L'Ordre d'Argent fut donc ainsi créé par Wilkfrid Muller, un homme qui haïssait depuis la mort de sa femme, les loups. En effet, cette dernière avaient eut une relation avec l'un d'entre eux et de leur liaison aurait dû naître un enfant, mais étant une thérianthrope de petit gabarit, n'avait pas survécu à l'accouchement. Ce groupe était donc parfait pour donner à Muller une excuse pour se venger de tous les thérianthropes loups et l'organisation trouva et arrêta pas moins de cinq loups du Gévaudan, leur exécution se passant dans le plus grand secret, archivées simplement dans le livre du chef de l'Ordre. Rien ni personne ne put dire s'il y eu bien plus d'exécution arbitraires de ce type. Par contre, ce que l'on sait, c'est que l'on retrouva cinq cadavres carbonisés jusqu'à l'os en plein milieu de ce village, dorénavant interdit aux humains, les thérianthropes faisant tout pour les éloigner.
Mais nous voilà en ce jour, la naissance d'un louveteau, dans une meute qui venait de passer à trois membres. Et bien le génome de cette maladie psychique était surveillé et contrôlé, tous le craignaient, comme la peste qui attend le bon moment pour revenir. Rien d'anormal ne se produisit avec ce petit louveteau. Il était comme tous les autres, il courait, chassait, hurlait à la Lune parfois et contrôlait vraiment très mal son aura. Ce ne fut qu'à, ses sept ans que ses parents commencèrent à lui apprendre à contrôler un minimum son aura, car il n'y arrivait pas tout seul. Mais rien n'y faisait, son aura passait quand même les barrières mentales qu'il se construisait.
N'en pouvant plus, son père demanda à sa femme de s'en charger seule dorénavant. Le père qui a élevé Jean-Loup était un loup d'Alberta poids lourd, rien d'extraordinaire, contrairement au véritable père de Jean-Loup, qui était un loup des Falklands de moyen gabarit, l'un des derniers de son espèce. Quant à sa mère, elle était une louve grise, l'une des espèces les plus fortes. Mais elle était aussi douce qu'un agneau et comprenait bien que son enfant avait du mal avec son aura. Elle passa des heures entières à lui faire comprendre qu'à l'extérieure de leur village, ce qu'il était pouvait être un véritable danger pour lui et les autres. Et tout ce qu'elle faisait, c'était pour le protéger. Mais elle finit par abdiquer, ne trouvant pas de vraies solutions.
Mais à partir du moment où même sa mère cessa de le surprotéger en usant de sa propre aura pour contrôler la sienne, que tous les soirs Jean-Loup commença à adopter un comportement agressif, en se réveillant de ses terreurs nocturnes. Sa mère, tous les soirs, mettait alors en route, une berceuse, d'une petite boîte à musique, qu'elle-même fredonnait tout en lui caressant ses cheveux de corbeau, afin de le calmer. Il s'apaisait et se rendormait comme un loir, plus de terreur nocturne et il commença à contrôler au mieux son aura. Sa mère venait finalement de trouver une solution.
Quelques années plus tard, le jeune Jean-Loup était âgé de dix ans et il avait à présent une petite sœur, de maintenant huit ans, qui ressemblait à sa mère, par la couleur de ses cheveux et sa forme animale. Elle aussi était une louve grise. Mais comme Jean-Loup, elle n'était pas du loup d'Alberta qui les élevait en pensant être leur père. Et malgré son âge avancé, Jean-Loup avait toujours besoin de sa mère pour avoir une nuit tranquille, au grand désespoir de son père qu'il le considérait comme un échec, un loup faible, contrairement à sa fille. Si seulement il avait su... Mais les gros gabarits ne pouvait pas s'enfermer dans la monogamie si ils désiraient plusieurs enfant, alors sa femme était allée voir secrètement un autre loup, pour lui donner un second enfant, comme il le désirait tant...
Jean-Loup avait des relations sociales calmes et soutenues, si bien qu'il avait beaucoup d'amis avec qui discuter et il attirait beaucoup de filles, au désespoir de sa mère, mais aux félicitations de son père, qui ne comprenait tout de même pas comment cela pouvait en être ainsi. Il avait d'excellents résultats en littérature, le français et tout ce qui était attrait à l'art étant facile pour lui à apprendre. Il avait une telle aisance pour écrire, jouer un rôle, danser, que sa mère n'en revenait pas. Mais cela la rendait très fière et elle lui apprit aussi à masser et à jardiner. Jean-Loup était très proche de sa mère, si bien que parfois, il fredonnait avec elle la musique qui le calme si bien. Son père en revanche, ne voyait que le côté négatif de la chose. Il aurait aimé que son fils soit plus sportif, plus viril. Il lui apprit alors les rudiments de la boxe. Ce fut alors son premier contact avec une quelconque forme de violence et bien que peu accoutumé à frapper, l'instinct prit le dessus et dans ce domaine aussi, il avait de l'aisance. Son père trouvait enfin son fils à son goût, après dix ans de vie commune.
Cinq ans s'écoulèrent, sa sœur avait maintenant dix ans et avait appris à maîtriser son aura. Elle était plus douée que son frère au même âge, mais il n'en était pas jaloux, loin de là ! Il en est même très content et il ne cessait de la dorloter, de jouer avec elle et de lui montrer de magnifiques œuvres d'art, même s'il ne savait pas dessiner à son grand regret, voilà la petite tâche dans son paysage d'artiste, le dessin. Il aimait sa sœur, parfois même il la surprotégeait, lui évitait de trop s'approcher de l'eau, qui lui paraissait trop profonde et de tous ceux qui pouvaient lui faire du mal. Il la suivait à la trace, la meute semblait belle et idyllique. Le père de Jean-Loup qui avait fini par aimer son fils pour ce qu'il était, un bon loup, et sa mère pour son côté sensible et très protecteur. Il avait une fois, protégé des petits gabarits contre une troupe de moyens, avec ces amis. Il avait un caractère bien trempé et il était plutôt mignon, mais même s'il attirait autant les filles, mais il n'en avait jamais ramenée une à la maison. Mais c'était à cet âge que beaucoup de choses basculèrent.
Tout se passa durant un jour d'école. Deux hommes, grands et d'un certain âge, vinrent à son école pour le voir lui en particulier. Ils lui firent passer toute une batterie de test, psychologique et physique. Rien ne semblait clocher, jusqu'au moment où il lui demanda de faire jaillir son aura. Il hésita, repensant à ce que sa mère lui avait dit. Mais si l'école laissait ces deux messieurs agir ainsi, c'était bien pour une bonne raison, non ? Il changea alors d'apparence et sa mère rentra alors furibonde dans la pièce, accompagnée de son mari. Les deux hommes leur expliquèrent qui ils étaient. Leurs visages devinrent blancs et ils se calmèrent très vite. Sa mère le tint dans ses bras, alors qu'il avait encore son aura libérée. Il s'était mis à nu devant ces deux hommes. Mais tous les tests étaient négatifs et il put y aller. Même le test sanguin le prouvait, il ne pouvait être un Loup Gévaudan.
Mais ce fut en plein milieu d'année, quelques mois après ces événements, qu'il se produisit l'irréparable. Une bagarre avait éclatée à l'extérieur de son collège. Deux individus, des chiens de moyens gabarits, se disputant l'amour d'une jeune caïman. Jean-Loup arriva sur les lieux et tenta de comprendre ce qu'il se passait. La caïman le regarda et le reconnaissant, lui demanda de les séparer. Mais malheureusement, l'un des chiens interpréta mal la discussion entre les deux individus. Il sortit alors un couteau de sa poche et prit son élan avant d'abattre son couteau, sur eux. Jean-Loup par réflexe, se mit devant la caïman et tous les autres pour les protéger de ce coup. La lame déchira les vêtements et la peau du loup sur une bonne profondeur, de son trapèze droit, jusqu'en bas de son ventre à gauche. Un coup de couteau violent et précis. Le jeune homme était le petit-fils de Wilkfrid Muller, ce qui expliquait la présence de ce couteau caché, il était en réalité un chien-loup.
Cette action brisa quelques choses chez Jean-Loup et ce fut très grave. Il ne bougea pas pendant un instant, contemplant le sang qui coulait sur son torse, tous les élèves étaient scotchés. Le silence était partout et la bagarre arrêtée. Il releva alors la tête, voyant l'Argent le traiter de loup de pacotille et Jean-Loup ne pu alors se retenir. Les yeux arborant une couleur rouge sang, il lui sauta dessus et le frappa de nombreuses fois, au corps au visage. Le pauvre chien-loup était dépassé malgré son arme, qu'il finit par lâcher sous les coups. L'autre chien, malgré avoir été son adverse précédent, voulu l'aider mais subit le même châtiment. Il ne put s'arrêter que lorsqu'il aperçut sa petit sœur, le regardant détruire deux autres thérianthropes, il s'arrêta net et couru vers elle, dans ses bras, où elle l’accueillit, imprégnant ses vêtements de son sang.
Mais la jeune fille, en avait que faire et elle lui fredonna cette musique, qu'elle entendait depuis dix ans dans la chambre de son frère, calmant sa respiration et son cœur, calmant son esprit et sa colère. Mais malgré tout ça, le mal était fait, il était devenu un Gévaudan. Il ne le savait pas, il en était sûr, mais le voilà condamné, même si il ne le savait pas. Il allait devoir tout abandonner de sa douce France, il ne le savait mais il allait devoir laisser sa famille, sa mère et sa très chère sœur. Les événements furent relatés mais cette fois-ci, même si la famille Argent, était la plus influente en ces lieux, était en tort. Oui, cette riche famille de chasseur de loup. Un accord fut alors passé entre les deux familles. Les deux individus allaient devoir se pardonner l'un à l'autre, ce qu'il firent bien évidemment au sein même de l'hôpital. Cela ne pouvait attendre. Les deux jeunes hommes se sont serrés la main et tout se termina ainsi.
Cependant, pour le second chien, il n'avait pas eu autant de chance. il était resté inconscient durant deux jours. Sa famille était resté à son chevet le premier jour, croyant que Jean-Loup était resté indifférent à ça. Mais il était resté derrière la vitre de sa chambre à le guetter lui aussi. La famille de celui se trouvait près lit, étant à l'intérieur, alors il n'osait tout simplement pas entrer. Mais la mère du chien, sortit et le vit, et l'invita à rentrer les larmes aux yeux. Elle savait très bien qu'il n'avait pas un mauvais fond, bien au contraire. La preuve, il avait protégé la petite sœur de ce dernier, un chien de petit gabarit, face à un petit groupe de moyen, par le passée. Mais il s'en voulait tellement, il était rongé de l'intérieur. Il resta alors à l'extérieur, debout, avec le bandage tout autour de son torse, toute la nuit sans même dormir.
Le second jour, la famille avait dû aller travailler, sauf la petite sœur qui avait pu rester. Elle n'était pas plus âgée que sa sœur et devait probablement être dans sa classe. Il entra donc et vint s'asseoir non loin d'elle. Le comportement de la jeune fille l'étonna tout particulièrement. Elle était venue se mettre sur ses genoux, posant sa tête sur son épaule, la voilà donc en boule, serrée. Elle s'endormit, sur lui, et il n'osa bouger. Il regardait fixement celui qui se trouvait là, injurié à cause de lui, de cette rage qui l'avait habité un court instant. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'était qu'il avait pris un plaisir malsain et c'était ça le pire pour lui. Finalement, vers le début d'après-midi, le jeune homme ouvrit les yeux et posa son regard sur celui qui se trouva dans la pièce avec sa sœur collée contre lui. Il le vit la réveiller, et cette dernière alla voir son frère, heureuse comme jamais. Le loup alla à son tour au pied du lit et lui présenta ses excuses, avant de s'en aller. Jean-Loup était brisé en lui, il ne savait plus qui il était.
Une décision fut prise au sein de la famille. Jean-Loup devait quitter les lieux prestement, sa mère ayant vu ses yeux virés au rouge lorsqu'il avait frappé les sacs de boxe, elle avait alors tout comprit... Et lui aussi, une fois le miroir croisé. Son cœur se brisa, il haïssait tellement les chiens dorénavant, il avait perdu tout ce qu'il aimait en une journée, à cause d'eux. Et malheureusement pour lui tous ses malheurs ne faisaient que commencer. Il dit au revoir à son père, qui finalement pleura au départ de son fils et bien que ce ne soit qu'une larme, il l'avait vue. Sa sœur, qu'il protégeait comme un beau diable, celle qui l'avait arrêté avant de commettre l'irréparable. Et enfin, sa mère, qui l'avait toujours si bien éduquée, à la délicatesse du monde, comme une fleur qui peut se faner si on n'en prend pas soin.
Le voilà parti pour une académie où comme ici, il n'y avait que des thérianthropes. Finalement, il n'aurait vu que très peu de singes dans sa vie, mais il savait comment se tenir. Le vol fut douloureux pour lui, il sentait que tout allait finir par céder dans son cœur. Il n'avait pas pleuré devant sa famille, il n'avait pas pu et il ne savait pas pourquoi mais là, il se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Et là, il n'y avait pas de musique, ni de fredonnement pour le guérir ou le calmer, juste le silence d'un vol en avion et de ses passagers qui dormaient, s'occupaient ou s'ennuyaient à mourir. Personne ne faisait attention à lui et à son mal-être grandissant.
Finalement, il s'installa assez vite, trouva des contacts aussi vite que là-bas, mais il était encore jeune et aussi calme qu'auparavant rien ne l'avait plus mit en colère ou dans une telle situation, bien qu'il évitait dorénavant les chiens la plupart du temps. Son senior, s'était bien occupée de lui, une fille, très belle, un petit gabarit, qu'il appelait son ''écaille '', ils se mirent ensemble et eurent une relation amoureuse magnifique... Du moins le pensait-il. Car un soir, elle l'emmena dans une rue malfamée, intentionnellement. Un homme vint à leur rencontre, l'ex de son écaille. Il frappa une fois au visage le loup qui portant, voulait calmer les choses,. Son écaille vint alors à son oreille et lui demanda « Détruit-le mon loup... » Il n'avait nullement besoin de ça pour aller le frapper, mais cela le galvanisa. Au début, il n'était pas encore très en colère, il voulait juste donner une leçon à son adversaire.
Jean-Loup frappa l'autre thérianthrope, qui était lui aussi un gros gabarit, si souvent, qu'il entendit une côte, deux, trois et plus encore se briser, la mâchoire ce disloquer, les oreilles saigner. La rage était venue en lui et la destruction aussi, le loup du Gévaudan avait pris le contrôle. Son écaille était folle de joie, elle avait emmené un gros gabarit à se venger pour elle. Mais malheureusement, on ne contrôle pas ce genre de monstre. Il se retourna finalement contre elle. Elle subit le même sort. Mais cette fois-ci, il n'y avait rien pour l'arrêter. Pas de petite sœur, ni de fredonnement pour le calmer, le stopper et l'arrêter. Juste le bruit sourd des os qui se brisaient sous les coups. Jean-Loup finit par se calmer, lorsqu'il ne vit plus rien bouger, personne ne passa dans la rue fort heureusement, il s'enfuit en courant. Les deux thérianthropes furent retrouvés et ils sont encore actuellement plongés dans un profond coma et on se demande encore maintenant qui avait pu commettre un tel acte.
Depuis ce jour, Jean-Loup ne communique plus avec personne, se cache sous ses couches de vêtements, ses cravates et son chapeau qui semble aujourd'hui attaché à lui. Mais voilà, il a bien fallu trouver un autre inhibiteur à ses pulsions et il trouva le chocolat pour un temps, mais l'alcool fait mieux son office. Bien qu'il soit devenu quelqu'un d'une grande violence, il garde toujours un œil sur les autres, c'est un moyen de se rappeler qui il était avant tout ça. Il est devenu un alcoolique associable, donc la réveil du génome du Gévaudan a fait également apparaître des voix dans sa tête. Jean-Loup garde ses notes à leur maximum la journée, il est un élève studieux qui corrige les deux-trois imbéciles qui le provoquent ou qui embêtent les autres, mais la nuit, son cœur est aussi noir que la nuit et ses yeux bruns prennent des reflets rouge sang sous la lumière des réverbères, qui traversent toutes les obscurités.
Autre : ///
Suppléments
Le code : Validé.Ton pseudo : Zalph
Ton âge : 20 ans (la vache, majeur de 2 ans, j'en ai de la chance)
Notre découverte : Bien, je connais une très bonne amie à moi qui connait la sainte patronne d'ici (Aaron, mais faite attention, elle adore patouner)
Ta présence : Je pense pouvoir être présent de manière assez soutenu, donc le risque de voir ma frimousse dans le coin sont élevés.
Ton avatar : Bah la meilleure, c'est qu'avant je le connaissais pas, je l'ai pris pour son côté malsain, bref, c'est Kyo de Samurai Deeper Kyo
Tes références : Absolument AUCUNE, et ça c'est fun, du coup j'pense que j'vais pas tarder à me renseigner avant de me faire taper sur les doigts ou me faire étrangler (n'est ce pas Aaron ?)
Un rajout : Absolument aucun, les modos sont sympas (bon je dirais pas de nom, je l'ai déjà assez cité), ils aident à s'installer tranquilloup (jeu de mot au poil, oui j'aime l'humour), à faire son avatar, sa signature, non pour moi le fow déchire sa race, tous mes compliments aux créateurs. Les gens qui y sont, on peut leur parler (attention au patounage quand même), libre discussion, mature, vraiment fort sympathique. Rien à changer, 12 sur 10, je donnerais bien 42 mais pas sûr que tout le monde comprenne la référence.