Oskar Von Fersen (terminé)

Goûts : Ce que j'aime ? Oh, beaucoup de choses. La cuisine, surtout tout ce qui est pâtisserie, chocolat et biscuit divers. Je pourrais passer des heures à cuisiner, à essayer de nouvelles recettes. J'adore aussi lire, et dessiner. J'adore la photographie, j'ai très très souvent mon appareil pendu autour cou. Je prends des photos de tout et de rien. Mais j'avoue que j'adore aussi passer devant l'appareil, j'adore me faire prendre en photo. Que cela soit au naturel ou grimé. J'aime les déguisements, pas pour tromper les gens, mais simplement pour laisser exprimer cette partie féminine que j'adore. J'aime les animaux, surtout les cochons d'inde ou les cobayes. Je collectionne les peluches, les dessins de ces animaux. Et je rêve d'en posséder plein. J'adore les peluches, j'en ai toute une panoplie.

Étrangement, j'aime beaucoup le sport, surtout la natation et l'équitation. Même, si maintenant, je dois porter une prothèse spéciale pour l'équitation. Ha oui j'adore les couleurs, toutes les couleurs, mais j'avoue avoir un faible pour les couleurs les plus chaudes. J'aime l'art sous toutes ses formes, surtout la musique et la danse. J'aime observer et photographier les danseurs dans leurs mouvements. J'adore aussi dessiner des robes ou des vêtements qu'ils pourraient porter, cela m'ennuie un peu de ne pas coudre. Peut-être que j'apprendrai un jour. J'aime beaucoup aussi les promenades tranquilles dans la nature, sans aucun bruit. J'aime sortir avec des amis, j'adore  me retrouver au milieu de personnes. Même si des fois, je ne parle pas beaucoup. J'aime avoir de la vie autour de moi même si des fois j'aime beaucoup le calme.

Une autre chose que j'adore c'est la pluie, j'adore l'entendre tomber contre une fenêtre, j'adore marcher dessous, avec ou sans parapluie. J'adore sauter dans les flaques d'eaux. En fait j'aime les petits plaisirs simples de la vie, il ne m'en faut que peu pour être heureux. En fait j'aime tellement de choses que cela en devient compliqué.

Vous voulez savoir ce que je n'aime pas ? Hum il faut que je réfléchisse un peu. Je crois que je n'aime pas quand je rate un plat. Oui, dans les cas où je suis distrais et que je le laisse trop cuire ou quand quelqu'un n'aime pas ce que je fais. Je crois aussi que je n'aime pas quand les plats sont trop épicés.

Je n'aime pas non plus quand mes objets sont mélangés, je n'aime pas ne pas retrouver ce que je cherche. J'aime quand chaque chose est à sa place. Je crois que l'on peut dire que je suis un peu maniaque. Je n'aime pas quand mes vêtements sont froissés ou sales. Je n'aime pas avoir les cheveux trop longs ou gras. Je n'aime pas quand je ne peux pas me laver les mains avant de manger.

Je n'aime pas rester seul, je n'aime pas quand j'ai l'impression de n'avoir personne à qui me raccrocher. Je n'aime pas le noir, je n'aime pas la nuit quand elle est sombre sans étoiles ni lune. Je n'aime pas les endroits desquels je ne peux pas sortir. Je n'aime pas quand je ne suis pas près de la porte en voiture, ou près de la fenêtre en classe. Je n'aime pas voir les ombres bouger la nuit.

Je n'aime pas les films d'horreur, ou les jeux qui font peur. Je n'aime pas quand les gens crient et reste fâchés. Je n'aime pas quand ils se tapent dessus. Je n'aime pas quand ils se séparent pour ne plus se retrouver. Je n'aime pas voir les gens tristes. Je n'aime pas quand quelqu'un meurt.

Je n'aime pas les piqûres, et les hôpitaux. Je n'aime pas l'odeur de l'hôpital, je n'aime pas quand on rigole de ma démarche étrange à cause de ma prothèse. Je n'aime pas quand on me prend par surprise, quand on me colle quand je ne le veux pas. Je n'aime pas perdre mes lunettes, et ne pas les retrouver, parce que sans elle, je ne vois pas grand chose.


Caractère : On dit de moi que je suis quelqu'un de timide, mais ouvert. Je n'aime pas aller directement vers les autres, mais quand on me laisse un peu le temps je m'ouvre comme une fleur. Et je l'avoue depuis mon accident, j'ai plus tendance à chercher le contact. C'est que je ne supporte plus d'être seul. Je n'aime pas quand autour de moi je n'ai personne. J'ai aussi remarqué que depuis mon accident j'ai tendance à passer mes nuis dans le lit de mes voisins, qu'ils soient ou non dans leur lit. J'aime tellement la chaleur d'un autre contre moi, cela me rassure et fait fuir les cauchemars.

On me dit androgyne, pas seulement dans l'apparence. Mais aussi dans mon caractère. Bon j'avoue que j'aime les choses que l'on dit féminine... Mais je n'ai pas été élevé avec cette différence. Moi j'aime porter des robes, me maquiller, j'aime porter des perruques. Je ne cherche pas à tromper les autres, oh que non, parce que je ne supporte pas de mentir. Quand je mens je deviens aussi rouge qu'une pivoine et je me mets à bégayer. Ce qui je l'avoue n'est pas pratique. Mais bon je n'y peux rien.

Je suis aussi un peu jaloux, je rêve d'un personne qui voudrais de moi, totalement. Mais je n'ose pas le dire, c'est trop dangereux pour mon esprit. Surtout que je sais que j'ai un cœur d’artichaut qui se laisse facilement toucher. Ma sœur me disait toujours que j'étais trop naïf, que je me laissais facilement avoir. Que je donnerai tout pour rendre quelqu'un heureux. C'est vrai qu'un simple compliment, un sourire me fais facilement craquer. Mais je crois que j'ai tellement envie d'être aimé que cela joue aussi.

Je suis gourmand, un bon gâteaux, un bon repas, me rendant aussi heureux que le plus beau des bijoux. Oui parce que j'aime les belles choses. J'adore quand on me dit que je suis bien habillé ou que je suis mignon. Pourtant même si je suis gourmand je ne suis pas égoïste. Si je partage mes biens physiques, je déteste partager l'affection, cela me rend malheureux.

Je suis un peu sensible et je pleure facilement. Heureusement je ris aussi facilement. Mes humeurs sont aussi changeantes que le vent. Pourtant je ne me fâche pas longtemps, je n'en vois pas l’intérêt.


Physique : Je ne suis pas très grand, mais pas petit non plus. Je mesure en fait un mètre septante quatre. Et je pèse soixante kilo. Mais il ne faut pas oublier que ce poids est sans ma prothèse. C'est à dire avec ma jambe en dessous du genou en moins. Parce que oui, il me manque un petit bout de jambe. C'est pour cela que je porte souvent des pantalons ou des collants sous mes shorts, simplement pour que ma prothèse se voit moins. Ce n'est pas que je ne l'accepte pas. Non mais je n'ai pas envie que les gens la voient en premier. Je possède d'ailleurs plusieurs prothèses, dont une parfaite pour courir et une autre pour nager.

Sinon à part cela mon corps n'a rien de particulier, j'ai des bras assez musclés parce que j'ai longtemps marché avec des béquilles et des abdos assez bien dessinés. J'entretiens mon corps en faisant un peu de sport tous les jours. J'adore nager comme je l'ai déjà dis. J'ai un corps mince et sans graisse. Je ne sais pas pourquoi, mais je peux manger ce que je veux sans grossir (ce que me reproche mon joueur d'ailleurs).

J'ai des cheveux bruns, légèrement roux ce qui me donne une couleur assez étrange que j'aime beaucoup. J'aime aussi beaucoup leur coupe assez courte. Avant l'accident, je les avais beaucoup plus longs, mais à présent, je préfère les avoir courts. Mes yeux sont d'une jolie couleur dorée, que j'adore, c'est une couleur très rare, mais je l'adore.

Vous me verrez toujours avec des lunettes, sans elle, je ne vois absolument rien. Plus petit, je souffrais de bégaiement, mais à présent, cela ne m'arrive plus que quand je suis très fatigué ou alors que je suis très énervé.

Ah oui, j'adore aussi les tatouages, mais je trouve que cela ne me va pas trop, alors je n'en ai fait qu'un sur le torse. Un petit bélier que je trouve adorable. Peut-être qu'un jour, je prendrai mon courage à deux mains et que je me ferai tatouer un arbre dans les dos. Parce que j'adore la nature.

j'ai aussi un petit pendant secret. J'ai un faible pour les hommes un peu violent.. J'aime quand ils me font légèrement mal. Je crois que je suis un peu masochiste. La douleur me fait me sentir des plus vivant.




Histoire : -Bonjour Oskar, prends place je t’en prie.

C’est facile à dire mais le fauteuil de cette psychologue me semble si loin, je ne me sens pas encore vraiment très sûr, sur ma prothèse. C’est pourtant en silence que j’avance jusqu’à l’endroit indiqué et que je m’assois doucement. Je sais que j’aurais dû la saluer, lui dire quelque chose. Mais je n’ai pas envie de parler. C’est un soulagement pour moi que de pouvoir enfin m’asseoir. D’un mouvement délicat je m’allonge, les mains sur le ventre. Le plafond est joli. Ces séances m’ont été imposées. Les médecins disent que j’en ai besoin. Moi je ne sais pas trop.

-Bon nous allons commencer simplement aujourd’hui est-ce que tu veux me parler de quelque chose ? Ton enfance ? Tes parents ?

Je suis content à cet instant de ne pas voir la psy. J’ai beaucoup de mal à voir les gens tel qu’ils sont vraiment. Je n’aime pas les voir avec leur apparence animal. J’ai tellement l’impression de voir des monstres, cela me fait peur et personne ne peut comprendre. Si je le dis ils vont me prendre pour un fou. Enfin il faut que je réponde à la dame.

-Mon enfance ? Elle est assez banale je crois. Je suis né dans une famille riche. Mais je n’ai jamais connus mon père. Il est mort en soignant les gens dans un pays en guerre. Deux mois avant ma naissance.

Même avant de naître j’avais pas mal d’argents en banque mais cela je m’en fiche. Maintenant je me dis que ma mère m’avait mise au monde en avance à cause du choc.

-J’ai une sœur aînée, elle avait quatre ans à ma naissance. J’ai été beaucoup gâté surtout par mes grands-parents. Je les adorais mes grands-parents. Ils avaient une sublime maison avec plein d’animaux. Maman me laissait toujours chez eux quand elle allait travailler.

Je souris doucement en me rappelant de ces moments, c’était de bon moment.

-Je me souviens aussi des moments où le fils adoptif de mes grands-parents venaient les voir. Il me racontait toujours des histoires. Mais surtout il me rapportait des cadeaux. Il faisait le même métier que papa et il me parlait beaucoup de lui, ce que les autres ne faisaient pas.

Ha les histoires de mon oncles, il me parlait d’homme avec des apparences animales, à présent je me dis qu’en fait tout cela n’était pas vraiment des histoires. J’étais tellement heureux quand il parlait de mon père, quand il me montrait des photos. Je crois que je cherchais un modèle masculin.

-Maman s’est remariée quand j’avais six ans et elle est tombée enceinte. Aujourd’hui je crois que cela m’a rendu très jaloux, et blessé aussi. Ma vie a changé trop vite, de petit chouchou je suis passé presque invisible. Je n’ai jamais aimé mon beau père, mais je ne l’ai jamais détesté. Mais à l’annonce de la venue d’un petite frère ou d’une petite sœur, j’ai commencé à lui en vouloir, c’était de sa faute si ma mère ne regardait plus seulement moi, si elle m’abandonnait. Je crois qu’à cette époque j’ai un peu régressé. Je ne parlais plus, je recommençais à faire pipi au lit. Et cela fut pire quand les jumeaux sont nés. Maman était débordée, et mon beau père complètement fou de ses enfants. C’est pour cela que je me suis retrouvé de plus en plus souvent placé chez mes grands-parents.

Oui, et cela a été la meilleure chose qui puisse m’arriver. Je suis parvenu à surmonter en partie cette impression d’abandon. Sauf qu’à présent je suis à nouveau seul.

-Grand-père est mort il y a deux ans et ma grand-mère souffre d’Alzheimer. Elle ne reconnait plus personne.

Les mots tombent dans le silence, alors que je lutte contre les larmes. Pas très longtemps en fait. Je me souviens encore parfaitement de la lente descente aux Enfers de ma grand-mère, ses oublies, ses pertes de mémoires et ses sautes d'humeur. Nous avons tout fait pour l’aider et la garder le plus longtemps possible avec nous. Mais un jour grand-père est tombé, terrassé par une rupture d’anévrisme. Ce fut brutal et personne ne put rien faire.

-A la mort de grand-père j’ai été placé dans un pensionnat pour enfants de riches. En fait c'est moi qui ai demandé de pouvoir être a cet endroit. Ce qui ne m'éloignait que peu de grand-mère, qui fut placée dans un endroit spécialisé. J’avais une dérogation spéciale pour quitter le pensionnat et aller la voir tous les deux jours. Même si au fur et à mesure, elle me reconnaissait de moins en moins.

Oui, le pensionnat. Cet endroit ou j'avais demandé d'aller. Je n'aimais pas vivre avec ma mère qui me délaissait la plupart du temps. Et je l'avoue, son compagnon se montrait un peu brusque avec moi. Donc je rentrais que peu à la maison.

-Cela vous a été douloureux.

-Plus que cela j’ai eu l’impression de la voir mourir peu à peu. Cela a déchiré mon cœur.

Mes doigts glissent doucement sur ma jambe, celle qui me manque. Ma jambe gauche… Celle que je n’ai plus.

-J’ai eu mon accident un jour où je rentrais à vélo du home.

-Vous voulez le raconter ?

Un instant je ferme les yeux, tout pour moi est encore tellement clair.

-La nuit commençait à tomber, j’avais mon vélo avec toutes les lumières qu’il fallait et je roulais convenablement sur le bord de la route… La voiture a surgis d’une petite ruelle et j’ai essayé de freiner sauf que le sol était un peu glissant, il commençait à geler. Je me souviens parfaitement du choc. Plus que la douleur c’est le bruit de la tôle froissée, l’odeur de la voiture qui me reste dans l’esprit. Je me souviens aussi parfaitement de l’air effrayé du conducteur quand mon regard a croisé un instant le sien.

Puis il y eu le choc sur le sol... Et ensuite le noir. J’ai des flashes pour la suite, des cris, des gens qui s’agitent autour de moi. Des lumières... La douleur brutale qui pourtant, finit par s’apaiser.

-Les médecins ont essayés de sauver ma jambe, mais ils n’ont rien pu faire et ils l’ont coupées.  Je m’y habitue peu à peu.

Je soupire doucement en regardant mes mains. Heureusement que je les ai encore. J’aimerais en fait devenir artiste ou cuisinier...  

-Mon oncle m’a parlé d’un endroit où il donne des cours et il aimerait que je le rejoigne. Je crois que je vais reprendre des études d’art ou de cuisine. Cela me plairait bien de donner des cours de dessins aux enfants.

Oui mon oncle, c’est le seul à qui j’ai parlé des étranges visions qui sont les miennes depuis que je me suis réveillé. Au début je pensais que c’était un cauchemar, je croyais que tous ces animaux sortaient de mon imagination. Mais au fur et à mesures que mon esprit se faisait plus clair… J’ai bien dû me rendre compte que tout restait. Et depuis que mon oncle m’a envoyé ce petit talisman que je porte au cou, j’ai l’impression que les gens me regardent moins bizarrement. Pendant un moment j’avais l’impression d’être un gâteau particulièrement appétissant.

-Je le rejoindrai quand les docteurs me donneront le feu vert, cela fait plus de huit mois que je suis ici cela devient ennuyeux.

-Je vous comprends. Eh bien voilà qui conclu notre séance si vous avez besoin de me parler, n’hésitez pas.

D’un mouvement lent je me lève, saluant la psychiatre avant de m’éloigner. Non je ne lui parlerai pas. Je préfère parler à mon oncle. Je me réjouis vraiment de le rejoindre.


Autre : Oskar est un titré, il porte le titre de Lord
Il a un petit pactole en banque, et reçoit une rente mensuelle des plus confortable. Il a hérité de son père et de son grand-père.
Sa grand-mère est décédée il y a quelques jours et il a encore du mal à accepter cet état de fait. C'est suite à son enterrement qu'il suit son oncle, dans sa nouvelle vie. Il a décidé seule de ne pas retourner chez sa mère.
Son oncle est professeur de langue à l'académie, c'est un gros gabarit, un ours kodiak. Le talisman qu'il a donné à Oskar est pour le protéger de lui même. Même si il sait que son talisman ne marchera pas toujours.
Oskar est perdu pour l'instant il se cherche, et ne maîtrise que très peu son aura. Son oncle lui a expliqué certaines choses. Qui effraye un peu le jeune homme autant qu'elles le fascine.
Oskar cherche beaucoup la compagnie pour oublier la peur et la solitude.
La mère d'Oskar en plus des jumeaux a eu deux autres enfants, et elle téléphone régulièrement au jeune homme. Mais elle n'est que peu venue à l’hôpital trop occupée de pouponner son petit dernier. Une nouvelle blessure que le jeune homme a du mal à accepter.
Sa sœur aînée est venue le voir régulièrement, mais elle s'est mariée il y a peu.




Le code : Validé
Ton pseudo : Tenshi
Ton âge : J'ai dépassé les 25 ans.
Notre découverte : Je sais plus si c'est un top site ou en passant de partenaire en partenaire, mais ne vous inquiétez pas je suis protégé.
Ta présence : Normalement tous les jours mais je réponds plus le mercredi ou le week end
Ton avatar : Gowther de Nanatsu no taizai
Tes références : J'ai vus les Oavs il y a longtemps et lus le premier tome.
Un rajout : Non je crois pas. Je viens de remarquer que j'étais sur Adamovitch's Manor >o< Un petit chat abyssin du nom de Khepri >o<