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NC16 - Romances hétérosexuelles et homosexuelles
 
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Les couleurs chaudes de l'Afrique

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Sam 10 Jan - 1:15
Aqila Lewis


Nom : Lewis
Prénom : Aqila
Âge : 20 ans (18 octobre)
Origines : Afrique
Orientation sexuelle : Assexuelle. Déteste les hommes, mais n'est pas attirée par les femmes pour autant.
Groupe : Senior
Emploi : 6ème année, Présidente du Conseil des Élèves
Dominance : Ambivalente à préférences dominantes
Famille de race mêlée : Serpent
Animal de race mêlée : Vipère velue
Appellation scientifique : Atheris hispida
Quelle catégorie de poids : Léger


Identité


Goûts : Il n'est pas aisé de résumer en quelques mots ce que Aqila aime, ou n'aime pas, et pour cause, même à 20 ans, presque 21, ses goûts sont très peu développés. Ou plutôt, elle se fout de beaucoup de choses. Elle n'a aucune préférence dans des domaines tels que la bouffe, la musique, les films, les habits, en fait, dans tout ce qu'elle considère avec un mépris certain comme des frivolités.
En revanche, Aqila est particulièrement exigeante quand elle rencontre quelqu'un. Ou disons le clairement. Elle n'aime quasiment personne. Elle déteste chez les autres, mais aussi chez elle, la médiocrité, la soumission, mais aussi qu'on lui tienne tête. Elle déteste d'une manière générale les hommes, et plus encore les thérianthropes d'une gabarit supérieur à elle, en particulier à cause du pouvoir qu'ils peuvent avoir sur elle. Elle déteste les contacts, et fera tout, toujours, pour éviter ceux ci au maximum. Et surtout, plus que tout, elle déteste tous ces fils et toutes ses filles à papa maman qui ne feront jamais rien de leur vie, mais qui pourtant ont déjà une place assurée dans la haute société de par leur naissance. Car elle est quelqu'un qui place le mérite au dessus de tout, et ainsi, elle respectera toujours ceux qui travaillent pour arriver au sommet. Elle apprécie l'excellence dans tout, et seuls ceux là pourront parvenir à l'approcher. Mais être excellent par un simple don ne suffit pas, non, c'est le travail et le mérite, toujours et encore, qu'elle regardera et appréciera.
Ajoutons enfin qu'en tant que thérianthrope de sang froid, d'origine africaine qui plus est, elle déteste plus que tout le froid et la pluie, et à ce propos, elle est plutôt mal tombée, avec cette adoption en Angleterre. Mais jamais elle ne s'en plaindra, car ceux qui chouinent, elle les hait... Oui bon d'accord, elle déteste quasiment tout le monde.

Caractère : Contrairement à ce que l'on pourrait penser avec ce qui a été dit plus haut, Aqila n'est pas associable, bien au contraire. Charismatique, et femme politique née, elle sait se montrer sous son meilleur jour à chaque fois. Elle a su trouver un juste milieu entre l'hypocrisie et un caractère agréable, affable, d'un côté, et de l'autre, un côté franc, aux colères légendaires, qui ne manque pas de mordant. Manipulatrice, elle saurait comment être parfaite aux yeux de bien des gens, mais elle est parfaitement consciente que ce sont les défauts qui attirent la sympathie. Mais il y a les défauts acceptables, comme cette réputation d'avoir le sang chaud (un comble pour un thérianthrope au sang froid), d'être gourmand, fêtard, et d'avoir parfois la flemme, chose qu'en vérité, sauf pour le premier, ne la concerne pas, et des défauts nettement moins bien vu, comme l'arrogance qui la caractérise. N'allez pas croire cependant qu'elle fait semblant d'être humble, simplement, elle évite d'envoyer dans la gueule des autres à quel point elle leur est supérieure.
Ambitieuse et charismatique, elle arrive à se faire aimer de beaucoup, ou au moins respecté. Elle est devenue présidente du Conseil des Elèves, et croyez bien qu'elle ne s'arrêtera pas là. A terme, ce n'est ni plus ni moins que le poste de Premier Ministre du Royaume Unis qu'elle vise, et ceci n'est pas vraiment un mystère autour d'elle. Ses opinions féministes non plus d'ailleurs.
En revanche, le mystère autour d'elle, c'est bien cette absence de petit ami, depuis son arrivée à l'académie en première année, et même d'ami vraiment proche. Il se murmure qu'elle ne fait confiance à personne, et que cela est du à cette vie, en Afrique, avant qu'elle ne soit adoptée, et n'obtienne la nationalité britannique, il se murmure qu'elle a vécu des choses horribles, et que son ambition, et son obsession pour surpasser tout le monde vient de là. Loin de lui couter l'amour des autres, cette froideur qu'elle cacherait (et cache effectivement, mais s'ils savaient...) lui attire une sympathie certaine au final. Cependant, n'allez pas tenter de lui arracher quelque chose sur son passé. Vous ne récolterez que son poing dans votre gueule.

Physique : Aqila est africaine, et cela se voit. Elle n'a en elle rien, absolument rien, d'européen. Elle a la peau noire, pas juste bronzée, noire. De même que ses yeux, deux billes d'une noir profond, qui ne montrent que difficilement tendresse et autres choses de ce genre là, mais qui savent rirent ou foudroyer comme aucun autre. Ses cheveux, pour leur part, sont d'un brun foncé, presque noir, et épais. Sa coiffure a été étudiée pour être cool, comme cette attitude qu'elle veut se donner, et même quand elle rentrera en politique, elle ne compte pas changer, persuadée que cette image jeune qu'elle pourra donner sera un véritable plus. Les cheveux de devant sont en natébas. Des tresses très serrés, avec des brins de laine, plus faciles à défaire que des dreads, dont elles peuvent donner l'illusion de loin. Oui, parce que les dreads, si elle veut les défaire un jour, elle devra se raser la tête ! Ce qui est moche. En revanche, ces atébas demandent plus d'entretien. Derrière, elle lisse ses cheveux, légèrement, pour qu'ils soient plus ondulés que bouclés. Ils sont en queue de cheval haute, et retombent sur ses épaules. Le soin extrême qu'elle leur apporte fait qu'ils sont toujours doux, et brillent, chatoyant. Un atout charme non négligeable. Ses oreilles sont percées, et elle possède une grande collection de boucles d'oreilles, mais sans aucun clou, que des boucles pendantes, ou des des cercles, dont le qualitatif "discret" n'est vraiment pas le mot d'ordre.
Aqila mesure un mètre soixante quinze, pour soixante cinq kilos. Elle possède une silhouette athlétique, la silhouette d'une femme qui prend soin de son corps. Il faut dire, elle nage tous les jours, même juste un peu, car cela lui fait du bien. Même si elle doit après prendre bien du temps pour se réchauffer dans de multiples serviettes de bain.
Mais si ce n'est de par sa nature d'africaine, Aqila n'a pas un physique particulier, qui se détache de l'ordinaire. Des formes communes, très bien équilibrées, certes, mais rien d'extraordinaire. Non, ce qui attire le regard chez elle n'est définitivement son physique, mais bien ce qu'elle dégage de par son charisme.


Histoire


Histoire :

Part One

Trois jeunes filles. A peine la dizaine. Seules, sur un cargo. Un énorme cargo. Il y avait tant de monde dedans. Des femmes, des enfants, des hommes. Beaucoup d'hommes. Mais elles étaient seules, terriblement seules, toutes trois sans famille, trop jeunes pourtant pour voyager seules. Mais qui s'en occupait donc ici ? Personne. Invisibles, toutes les trois, elles se tenaient chaud dans la tempête, et parlaient, oui, parlaient, elles se racontaient leurs histoires.

Je suis née... Je ne sais pas quand, en fait. Je ne sais pas vraiment où non plus. Je sais juste que j'étais la troisième fille de mes parents, et j'avais encore deux frères ainés. On était nombreux, dans notre petite maison, dans notre petit village. Mais croyez moi. On était heureux. La vie était dure. Il fallait aller chercher l'eau loin. La terre était dure. Parfois, il n'y avait presque rien à manger. Mais tout ceci, ce n'était rien. On était bien, ensemble, tous ensemble. Mes frères mes sœurs, mon père ma mère, mon grand père ma grand mère.
Et puis, un jour, ces hommes sont arrivés. Ils avaient ces armes. Des kalachnikov qu'ils appelaient ça. Ils ont tués le chef du village. Mon père. Mon grand père. Ils étaient en colère. Parce que personne dans le village ne donnait leurs fils pour combattre. Je ne savais pas pourquoi il fallait combattre. Je ne sais toujours pas. Mais ils ont tués tous les hommes. Nos mères, ils les ont battues, mutilées. Puis nous, les enfants, on a du les suivre. Mes sœurs étaient plus vieilles, alors, elles sont restées au village. Elles ont criés, alors que je devais partir, avec mes frères.
Avec ces hommes, on ne riait plus, et la vie était encore plus dure. Nos frères devaient apprendre à combattre. Alors, c'était nous, les filles, qui devions tout faire. Si on ne travaillait pas bien, on étaient punies. Ils nous battaient, puis ils nous couchaient dans leur lit. Là, ils nous nommaient "putes", nous frappaient, et nous... violaient. J'ai apprit ce mon plus tard. Mais alors, je ne comprenais pas.
Beaucoup d'entre nous mourraient. Filles comme garçons. Mon plus jeune frère est mort à la première saison sèche. Mon autre frère. S'est transformé. Les hommes l'adoraient. Il recevait parfois l'une de nous, en récompense comme ils disaient. Les autres le craignaient. Elles avaient aussi peur de lui que des autres, alors qu'il venait de notre village.
Un jour, je compris que nous ne devions vivre longtemps. L'une de nous devint grosse. Alors, les hommes la prirent, et la tuèrent. Ils ne voulaient pas de bébés.
Je compris bientôt que mon tour viendrait aussi. Les plus vieilles parmi nous nous rassuraient, nous expliquant que nous avions encore du temps. Que nous n'étions pas encore des femmes, complètement femmes. Mais je ne voulais pas vivre en attendant de mourir. Alors, une nuit, je choisit de partir. Ils étaient tous ivre mort, et plus encore celui qui m'avait couché. Personne ne gardait. Je pus sortir du camps. Jamais ils ne vinrent à ma poursuite. Ils ont du pensé que je mourrais, seule et sans ressource, affamée par leurs soins. Mais je survécus. Pour voir le monde ailleurs. Je me souvenais, de ces hommes et femmes à la peau blanche, qui en savaient tant sur le monde extérieur, au delà du continent qu'ils nommaient Afrique. Je voulais les retrouver, là bas. Je me suis accroché, à cet espoir, pour vivre.


La tempête autour du cargo grondait. Le bateau tanguait. Les hommes et les femmes dans la cale se serraient, entre membres d'une même famille, entre vieux amis. Et elles, elles restaient, toutes les trois, grelottantes, mais dans l’œil, la lueur farouche de celles qui veulent survivre.

J'ai haït cette ville, dès l'instant où j'ai pris conscience d'où j'étais. De qui j'étais. Je n'avais plus de parents, plus de famille, plus rien. Je ne voulais que quitter cette horrible ville, et je savais à qui m'adresser. Mais voilà, je n'avais absolument pas le moindre argent. Comment faire, sans argent, pour passer en Europe ? En fait, c'est plus simple qu'on veut bien le croire. Cette ville, elle était pourrie. Pourrie par ces mêmes européens que je voulais rejoindre. Ils viennent se cacher ici aux yeux de leur société, mais Dieu les juge ! Et me juge aussi. Car c'est eux qui me donnèrent cet argent, ce précieux argent, pour passer.
Chaque semaine, je voyais un, deux, ou trois hommes même parfois. Certains... Étaient très gentils. Ils ne demandaient qu'à passer un peu de temps avec moi, on parlait, ils me prenaient sur leur genoux, des fois même m’embrassaient. Je ne préfère pas parler des autres.
Cinq mois. J'ai mis cinq mois à réunir tout l'argent dont j'avais besoin. Les passeurs ont augmentés les prix entre temps. Je suis sûre qu'ils l'ont fait en voyant que j'arrivais à réunir autant d'argent. Que Dieu pardonne leur cupidité. Nous vivons à une bien triste époque.


Elles n'étaient plus que deux. Deux. Aqila, où était Aqila ? Elle était tombée, dans les vappes, le froid était trop fort, si fort dans la tempête. C'est un homme qui l'emporta. Un homme de l'équipage. Il disait qu'il ne fallait jamais laisser les aussi jolies vipères seules dans le froid, il a dit qu'il la réchaufferait, comme il le fallait. Elles ne revirent pas leur amie, elle n'entendirent pas son histoire.

Le bateau coula. Seule Aqila survécut parmi ces trois petites filles, à peine plus âgées que dix ans.

Part Two

Elle ouvrit les yeux. Elle ne savait pas trop où elle était. Elle tentait de se souvenir, se souvenir, de ce qui s'était passé.

Il y avait cet homme. Elle l'a tué. Elle en est sûre. Un thérianthrope comme elle. Un canidé, de gros gabarit. Un loup. Il voulait la réchauffer. Quelle blague. Il devait penser que comme les autres gamines seules de son âge, elle avait du passer par la prostitution, et qu'elle se laisserait faire.

Il en récolta un poignard dans le cœur. Tous ses phéromones ne purent rien faire contre. Puis des hommes arrivèrent. Polizia. Ca parle, ça parle. De l'italien. Les gardes côtes.

Le sang sur les mains, l'air décidé, elle hurle. L'asile. L'asile politique. Oui, elle avait demandé l'asile. Un homme s'était approché. Elle avait dirigé son poignard vers elle. Mais il ne fit rien. Il lui sourit, et lui dit qu'elle était sauvée. Qu'il ne lui arriverait plus rien.

Les autres. Ses amies, où étaient-elles ? Elle ne savait pas. Elle appela. Elle était seule, seule. Si seule. Encore seule. Elle hurla. Elle devait savoir. Une femme arriva. Une chrétienne. Une nonne. Elle lui expliqua. Le cargo avait commencé à couler. L'eau avait empli les cales. De nombreuses personnes étaient mortes. Noyées.

Ses amies ne savaient pas nager. Ironie du sort, son bourreau avait été son sauveur.

La soeur était gentille, si gentille. Aqila lui parla. Se confia à elle. Attendant d'être fixée sur son sort. Elle raconta son histoire. Non. Elle raconta ce qui sera désormais son histoire. Elle prenait pour elle, en elle, ce qu'avaient vécu ses amies.

Quelqu'un devait se lever, et hurler à ce monde ce qui se passait de l'autre côté de la Mer Méditerranée.

On ne pouvait pas la renvoyer. Elle était jeune, si jeune. Elle ne savait donner son âge, mais on ne pouvait que constater. Elle n'avait pas encore douze ans. Ce n'était qu'une gamine, qui balbutiait le français.

Elle devint célèbre. Les médias italiens s'arrachèrent son histoire. Tous voulaient filmer la petite miraculée, qui avait vécu tant d'horribles choses. Elle jeta à la face du monde son histoire, leur histoire. Elle voulait les faire comprendre.

Un mois plus tard, elle était oubliée, et plus personne ne s'intéressait à elle. Dans les médias, le mariage d'une célébrité, les frasques d'un président, s'accaparaient l'attention de tous. A vomir.

Elle restait là. Elle avait été naturalisée italienne par ce même président, accusé désormais de courir des filles bien trop jeunes. Elle ne voulait plus être italienne. Elle détestait les hommes. Et plus encore celui là.

Mais elle était aux services sociaux italiens. Et personne ne voulait d'elle. Une petite fille aux grands malheurs, qui ne sait pas parler italien, ce devait être trop dur à s'occuper.

Ce fut un homme qui la tira de là. Un de ces hommes qu'elle détestait tant. Il pleuvait dans Rome, et le ciel gris la déprimait. Elle avait trouvé refuge sous une arche, et attendait. Mais le froid la faisait souffrir. Son aura débordait. Elle le compris quand un homme passa à côté d'elle, la fixant étrangement. Un bel et grand homme, blond. Il lui parla. En italien. Elle secoua la tête. En anglais. Oui, elle comprenait l'anglais. Un peu. Ou sont tes parents ? Ils sont morts. Qui s'occupe de toi ? Des gens. Orfanotrofio. Emmène moi là bas.

Elle prit la main qu'il lui tendait. Elle était délicieusement chaude. Elle le guida.

L'homme, il s'appelait Harvey Lewis. Et sa femme, Bailee. Ils étaient tous deux des madararui. Des gros gabarits. Et ils n'arrivaient pas à avoir d'enfant. Alors, ils l'adoptèrent. Elle vint avec eux en Angleterre, à Londres. Il y faisait plus froid qu'à Rome. Mais la chaleur de son foyer compensait. Elle retrouvait un père, et une mère.

Elle déteste les hommes. Mais elle aime profondément Harvey.

Et elle lui raconta. Cette histoire qu'elle n'avait pu raconter à ses amies dans le cargo, elle lui raconta à lui.

Part Three

Je suis née le 18 octobre 19**. Et si je le sais aussi bien, c'est parce que je n'ai jamais été pauvre. Ma famille était riche, très riche. Puisque mon père était un proche du président. Enfin, président, il n'en portait que le nom. C'était un dictateur. Et il n'était pas tendre. J'en avais une certaine... conscience. Je savais appartenir à une caste de privilégiées, et pour dire la vérité. J'en était fière.
J'avais grandie heureuse, fille unique de ma mère crocodile, dont j'aurais hérité le caractère sanguin, et de mon père serpent. Un mamba noir. Il était fort, mon père.
Ce n'était pas un monstre. On le décrit comme ça, encore maintenant, à la télévision, sur la BBC. Mais ce n'était pas un monstre. Malgré que je ne sois qu'une petite vipère, il m'a aimé. Et il aimait vraiment ma mère. Ses maitresses, et son fils ainé, mamba comme lui, issu d'un premier mariage, n'y changeaient rien. J'étais vraiment aimée. Et j'étais vraiment heureuse.
A onze ans, j'entrais au collège de France. C'est pour ça que je parle français. Même si j'ai beaucoup perdu. Et aussi anglais. Comment aurais je pu, en ayant vécu dans un petit village ?
Mais je n'eus pas vraiment le temps... Le temps de profiter du collège. La révolution éclata.
L'armée qui était à notre côté nous trahit. Mon père devint un ennemi de la nation. Une milice envahirent notre maison. Je me tins cacher. Pendant que mes parents et leurs domestiques se firent tuer. Ils connaissaient mon existence. Mais ils ne me trouvèrent pas. Quand ils partirent, je prit tout l'argent qu'ils avaient bien voulu laisser. Une chance, ils n'avaient pas réussi à casser le coffre fort. Moi, je connaissais le code.
Je rejoignis la côte. Je savais ce que j'avais à faire. Mon père me l'avait dit. Je devais tout faire pour rejoindre un pays en Europe, et demander l'asile.
Qu'importe ses crimes, comment sa fille de onze ans pourrait en être tenue responsable ? Pas en Europe en tout cas.
Je payais sans problème le passeur. Des partisans de l'ancien président m'aidèrent. J'étais la fille d'un martyr. Je ne me fis pas arnaquer. Pas plus que tous les autres migrants, et peut être même moins, dirons nous.


Harvey n'avait rien dit. Il n'en avait pas besoin. Il savait qu'il devait laisser Aqila parler, raconter sa propre histoire, pour ne pas l'oublier.

Il savait aussi ce qu'elle voulait faire, et il comprenait. Il admirait déjà chez cette fillette d'alors quinze ans à peine la détermination, et aussi, le regard si objectif, si neutre, qu'elle portait sur son propre père.

Elle avait compris qu'il y avait des choses à parler, et qu'un symbole vivant qui réussissait en Grande Bretagne serait bien plus efficace pour combattre l'horreur qu'une fillette en état de choc, ou que deux cadavres dans la Mer.

Je préfère mentir au monde entier, si cela peut éviter au monde entier de se mentir à lui même. Les femmes et les enfants en Afrique souffrent, victimes muettes d'une barbarie sourde. Je veux réveiller le monde.

Part Four

Déterminée, c'est un mot qui va bien à Aqila. Quand a-t-elle prit cette décision, d'aller en politique ? Quand elle alla dans cette académie, l'année de ses seize ans. Une académie emplie de thérianthropes, à l'enseignement de première qualité. Son sang bleu de père adoptif lui avait offert ce qu'il y avait de mieux pour une vipère comme elle. Et pour s'assurer qu'elle irait bien, même au milieu de tous ces affreux prédateurs de gros gabarit, il lui confia une petite amulette, refermant précieusement cheveux et ongles, qu'il renvoie même régulièrement, pour toujours s'assurer de leur efficacité. On est papa poule, ou on ne l'est point.

La vie de Aqila à l'académie ne sortit pas de l'ordinaire les deux premières années. Elle avait une sempai, qu'elle apprit à respecter petit à petit. Elle était studieuse, mais restait discrète. C'est lors de sa troisième année qu'elle se rendit compte de la nécessité de commencer, dès maintenant, à construire autour d'elle un réseau. La société thérianthropique compte ce qu'il faut à travers le monde de sang bleu et de personnes bien placées pour qu'il soit intéressant de faire bonne figure auprès d'elle.

Elle alla vers les autres, créa quelques amitiés, jamais très sincères, mais qui lui permirent de s'inclure dans des cercles. Elle participa à un club,le club de journalisme, en devint présidente, puis le quitta, pour rejoindre le conseil des élèves, en cinquième année. Elle était alors reconnue comme "cool" par bien des élèves, ses kohai en premier, des jeunes filles qu'elle a tâcher de toujours aider, d'être toujours là, pour aider, quelle qu'en soit le besoin. Pas même pour manipuler, simplement parce qu'elle veut croire à ce système d'entraide.

Puis elle devint la présidente du Conseil des Élèves. Elle est désormais une des figures les plus connues de l'académie, et à juste titre. Ses études en sciences politiques ne laissent pas planer le doute sur ses attentes pour son futur. Mais elle n'en délaisse pas pour autant ses fonctions dans l'académie. Travailleuse, elle s'implique dans presque tout, rien que pour devenir incontournable.


Suppléments


Le code : Validééééééé !
Ton pseudo : Maku
Ton âge : Vieille
Notre découverte : 8D
Ta présence : Aléatoire
Ton avatar : Zaynab (Magi)
Tes références : Lu et vu il parait
Un rajout : Laissez moi fouiner d'abord :p
Aqila Lewis
la Présidente Démoniaque
Aqila Lewis
Animal : Les couleurs chaudes de l'Afrique 201215viprevelue
Race : Vipère Velue | Petit Gabarit
Orientation : Hétérosexuel
Messages : 328
Humeur : Méfiante
Emploi/loisirs : Senior - 6ème année - présidente du conseil des élèves

Carte d'identité
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Poids: 65kg
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la Présidente Démoniaque
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Dim 11 Jan - 1:07
Aqila <3 Bienvenue, tout est bon j'te valide o/
Tu partageras la chambre n°A002 avec Sonia Wolfang x)

♣ Tu es validé ♣

Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens~ Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un kouhaï qui a besoin d'aide ou un sempaï qui veut proposer son aide ? Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !

Aaron C. Williams
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Aaron C. Williams
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