Apnée Volontaire.

 

Goûts : Savez-vous ce qu’est la vie ? Le fait de pouvoir toucher, entendre, voir ou respirer. Je parle de la vie en tant que sens premier, celui qui désigne ce que nous sommes. Nous, sang-mêlé, nous connaissons mieux que quiconque ce qu’est l’essence vitale. J’ai l’impression d’être un philosophe à vous raconter cela ainsi, et pourtant ce que j’aime le plus c’est la vie. Chaque jour est un miracle à mes yeux. Si je vous dis cela, c’est que ça n’a pas toujours été le cas.
En tant que cétacé, l’eau est mon élément préféré. Pour moi, l’eau est comme l’aire, doux, frais et rassurant. Fermez les yeux quelques secondes sous l’eau ou au contact du vent et vous remarquerez vite un sentiment identique : La plénitude. Evidemment c’est facile à dire pour moi qui peux respirer sous l’eau tant bien que sur la terre ferme.
Ensuite ce que j’aime, c’est le sport. Tous les sports confondus. Pousser le corps à son extrême. Travailler dur, sans relâche. Il serait facile de s’assurer que mon sport préféré est la natation, ce qui je pense est réaliste, mais j’assure apprécier tout ce qui remue les muscles.

Ce que je n’aime pas ? Beaucoup de choses, malheureusement. Nous savons tous que vivre l’utopie est impossible alors pourquoi s’entêter à voir tout en rose. L’injustice, l’insécurité, le mensonge, la trahison ou encore le sang sont ce que je hais par-dessus tout dans ce monde. Normal me direz-vous. Pas vraiment, il est facile de dire que nous ne ferons aucun mal à son prochain … Et pourtant, c’est si vite arrivé. Je ne prétends pas être parfait, j’ai triché, j’ai menti et encore d’autres vices, mais il n’y a pas un jour où je ne me remets pas en question.
Sinon, je n’aime pas les sucreries et le café. C’est simple aussi ?


Caractère : Parler de moi ? C’est assez difficile de s’auto décrire. Le mieux serait peut-être de commencer par les points négatifs que l’on me fait souvent remarquer et de finir pourquoi pas par les touches positives. Enfin j’espère qu’elles le sont.

On dit souvent de moi que je suis effacé. Ouais, c’est le mot qui revient le plus. Je ne suis pas vraiment à l’aise en public. Vous allez me dire que c’est normale pour une baleine, mais ce n’est pas vraiment que les gens me dérangent, j’ai juste du mal à aller vers eux. Je retrais est mon plus fidèle ami. Vous aurez compris que m’afficher pas trop, vois pas du tout. D’ailleurs ça arrive souvent qu’on m’oublie à un endroit. Ma mère me perdait tout le temps dans les couloirs du manoir.
Secondement, il m’est souvent rappelé une certaine naïveté. Il est vraiment facile de me duper c’est vrai. J’ai tendance à facilement m’attacher à ce qui a un joli sourire et qui sait dire quelques mots doux et qui donne la confiance. J’y travaille dessus tous les jours, mais ça reste quelque chose de plus fort que moi je fonce tête baissé. Je ne suis pas non plus un pigeon à me laisser manipuler, mais juste un peu trop bon, et un peu trop con.
Enfin, un des sept péchés capitaux, que là, je reconnais personnellement : la paresse. Je suis un très gros dormeur. Je peux passer facilement des nuits de 16 heures alors que je n’étais pas du tout fatigué. Le lit est mon meilleur ami et chaque matin est une déchirure atroce entre lui et moi. De même pour le canapé, je suis parfois tellement bien installé que je me laisserai mourir de faim et me pisserai dessus pour ne pas le quitter. Et non ce n’est pas tiré par les cheveux. Bon après je sais me mettre un coup de pied au cul quand il le faut, et je n’attends pas pour autant la dernière minute.

Je n’aime pas vraiment me valoriser, mais puisqu’il le faut…
Il paraîtrait que je suis gentil, certain dise la personne la plus gentille au monde. Ils exagèrent sérieusement, je ne fais juste que rendre heureux les personnes qui le méritent, je reste présent, à l’écoute et je n’hésite pas à leur donner des conseils quand je pense qu’ils sont constructifs et leur permettront d’avancer de plus belle. Je pense que c’est quelque chose que tout être-vivent devrait posséder en lui. Enfin après je dis ça, je dis rien.
Je suis assez manuel. De ce fait, j’ai un « don » pour tout ce qui va être du bricolage et du jardinage. J’ai dit être paresseux tout à l’heure, mais cela ne m’empêche pas ‘avoir des activités ou des hobbies. J’aime que les choses soit bien faites donc je n’hésite pas à être méticuleux voir maniaque pour certains travaux qui me portent à cœur. Je fais de même pour ce qui ne me plait pas forcément, mais je n’y mets pas du cœur.
Niveau cœur, c’est assez difficile d’en parler. Je n’ai été avec quelqu’un qu’une fois et depuis c’est quelque chose qui m’est assez difficile à assumer. Quand j’aime quelqu’un en amitié ça se voit, mais quand j’aime quelqu’un avec des sentiments fort, c’est tout le contraire qui se produit. Je suis distant, parfois froid. Je sais s’est très bizarre mais je pense que c’est la peur qui me fait réagir ainsi, la peur d’être déçu, de ne pas avoir la même chose en retour ou encore d’être manipuler pour quelque chose.
Enfin bon, je pense avoir fait le tour.


Physique : Un sujet dont il sera plus facile de parler pour moi. Je pense que pour simplifier l’affaire je vais faire ça par étape.

D’un point de vue général : je suis grand … Très grand. Je mesure un mètre quatre-vingt-dix-sept pour une masse de plus de quatre-vingt-dix kilogrammes. Je pratique beaucoup de sport ce qui me donne une allure assez baraque et à la fois élancée. Je ne suis pas forcément très poilu pour un brun ce qui me laisse place à une peau douce, enfin je pense que c’est mon côté gros poisson qui me donne cette impression. Enfin ça va pas me déplaire non plus, c’est toujours un petit truc en plus.
Je n’ai pas de cicatrices ni de tâches de rousseurs, seulement quelques grains de beauté parsemés sur mon corps. D’ailleurs je ne sais même pas où vraiment.

J’ai un visage assez carré, surplombé d’une tignasse noir. Cheveux épais et raides que je n’ai pas vraiment besoin de coiffer vus qu’ils sont indomptable à vrai dire. Du coup je laisse ces quelques épis qui font mon charme à ce qu’on dit.
Mes yeux sont bleus, un nez et une bouche extraordinairement normal et des oreilles symétriques, par bonheur. Ce que l’on pourrait dire de plus sur mon visage c’est que j’ai souvent le sourire sur les lèvres. J’aime sourire aux gens et j’aime qu’ils me rendent se sourire. Ca me joue parfois des tours quand je tombe sur des racailles de bas quartiers mais ils évitent de s’approcher de moi la plupart du temps, je pense que ma taille les fait réfléchir à deux fois avant de vouloir me sauter dessus.

Enfin niveau vestimentaire, je reste assez simple. Un jean, et un tee-shirt à ma taille me suffisent la plupart du temps. Du coup ça m’évite de dépenser de l’argent dans ses habits de luxe  et de perdre du temps dans les magasins.




Histoire :Ma vie a été pendant longtemps quelque chose dont le n’avait vraiment pas porté d’intérêt. Comme tout le monde j’ai eu es hauts et mes bats mais c’est finalement lorsque je ferme les yeux sous l’eau que je comprends que tout ce que j’ai pu faire de n’a pas été forcément inutile pour être heureux à ce jour.
Je suis né dans les eaux glacées de Russie. Dure naissance je dois dire, le premier contact avec cette eau froide n’a pas été des plus agréables. Enfin je suppose je ne m’en souviens pas vraiment. Mes parents n’ont pas voulu me faire venir sur la terre ferme après ma naissance. J’ai longtemps voyagé. Très longtemps. Durant mon enfance j’ai pu voir presque tout ce que la mer peut cacher, aussi bien des icebergs que les volcans. En y repensant se furent surement les plus belles années de ma vie. Qui ne rêverait pas de retourner en enfance ? Et surtout de revoir des paysages qui n’ont jamais étaient foulés par les terrestres.

Mon premier contact avec la terre, je me souviens, fut un choc très compliquer. Je me rappelle avoir eu beaucoup de mal à me contrôler, d’ailleurs je ne savais même pas contrôler. De mon aura j’écrasais tout le monde, comme s’il était impossible de s’approcher de moi sans ressentir une sorte d’oppression profonde. Je me souviens avoir presque rampé jusqu’au manoir familiale que je voyais pour la première fois. Une demeure magnifique qui ne tarda pas à se transformer en un véritable foutoire tellement je n’arrivais pas à placer cette frontière entre mon corps et mon aura.
Cela prit le temps qu’il fallut,  mais il fallait à tout prix que je pose ce miroir entre mon être et on esprit. Etant gamin je n’y mettais pas vraiment de bonne volonté, mais c’est quand mes parents m’ont presque interdit de retourner à l’eau tant que je ne me contrôlais pas, que j’ai compris l’importance de la chose.

Quelques temps après, j’ai appris l’apparition d’un nouveau membre dans la famille. Ma tante la plus proche et la plus aimante était porteuse d’un enfant, une fille. Je me souviens avoir été très jaloux et comme tout bon cétacé j’en avais tellement la rage que j’avais dit vouloir partir loin tout seul dans l’océan. Aujourd’hui mes parents et ma tante se rient de moi quand ils me racontent cette histoire. Puis finalement ce n’est que lorsqu’elle a finalement fait son apparition que j’ai ressenti une très grande joie en moi.
Plus les années passées et plus j’avais de l’amour pour cette cousine proche. Je l’ai accompagnée dans ses premiers voyages en mer, le l’ai toujours soutenue quand elle était fatigué, je l’ai aidé comme on m’a aidé à contrôler l’aura. J’ai été plus que là pour elle et notre moment à tous les deux était quand je lui coiffais les cheveux. On passait des heures à tout se raconter pendant que je lui faisais multiples coiffes.

A mes 17 ans se fut la première vague de ma vie. Après quelques analyses suite à quelques troubles pathologiques chez ma petite cousine il a été remarqué une tumeur au cerveau. Les médecins ont spécialisé la cause par la pollution dut aux bipèdes, plus exactement les singes. Ce fut le plus gros choc de ma vie. Je ne sais plus quelle a été ma première réaction mais je sais que j’ai pleuré, mainte fois dans le dos de ma cousine qui était de mon sang et presque comme ma soeur à mes yeux.
J’ai continué à être là pour elle, à lui coiffer les cheveux chaque fois qu’elle en avait envie. J’étais comme un petit servant pour elle. J’avais de l’espoir, surtout qu’ils nous avaient proposé un moyen de guérison. Alors je me suis accroché à leurs paroles, j’ai bu toutes leurs explications. J’ai accompagné ma "sœur de coeur" jusqu’au bout.
Finalement, ce n’est que le lendemain d’une dernière sortie en mer que ma cousine quitta se monde, emporté par la faiblesse que lui avait amené sa tumeur. Ce jour il s’est ressenti une énorme pression sur tout le manoir. J’avais perdu Le personnes la plus proche que je pouvais avoir, et donc à mes yeux j’avais tout perdu, j’avais perdu mes repères et ma raison de vivre. J’ai laissé échapper mon aura, j’ai tout laissé ressortir sans même me préoccuper des dégâts que je pouvais causer.

Il s’est écoulé environ 6 mois avant que je ne commence à passer les étapes du deuil de ma cousine. Après le déni, la colère, le marchandage, une longue dépression, j’entrais enfin de la phase d’acceptation. Mon refuge le plus précieux était la mer, mais sans vraiment m’en rendre compte au début ma famille était très présente pour moi et que j'aurai du être la pour mon oncle et a tante.
Petit à petit je me suis reconstruit. J’ai d’abord cherché quoi faire de ma vie à présent. Puis il m’est venue une idée, la coiffure a toujours été une passion pour moi. Coiffer ma cousine était un moment d’évasion et de plaisir, puis au fil du temps j’avais acquis de l’expérience tout seul. Il fallait que je me ressaisisse. Bien qu’avec difficulté j’ai réussi à convaincre mes parents de devenir coiffeur, eux qui avaient toujours pensé de moi un grand avenir, encore une fois mon côté grosse baleine têtu a pris le dessus. Je n’avais pas envie de continuer à vivre en dehors de la civilisation que j’avais très peu côtoyé, puis rester dans ce manoir me rappelait trop ma cousine défunte, qui me répétait sans cesse à ses derniers jours d’être heureux.

Me voilà aujourd’hui, Gabriel Adamovitch, fils orque, diplômé coiffeur. J’avais vaguement entendu par mes parents l’existence de cet archipel où il existait un grand rassemblement de thérianthropes. Une ville où chaque sang-mêlé pouvait vivre comme bon leur semble. C’est sur une décision sûr que j’ai pris mes affaires, remercié ma famille et me suis installé ici même.

Autre : J’ai souvent des terreurs nocturnes à cause du décès de ma cousine et il m’arrive souvent de rêvasser en pensant à elle. Personne ne connait ce morceau de ma vie que je garde profondément en moi, de toute évidence, j’ai commencé à me rendre invisible à cette période.




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Un rajout : Non ça me va, hors mis qu’apparemment je ne suis qu'une copie de personnages qui ont déjà porté mon pseudo XD