Je vois la vie en vert, je vis ma vie en noir [TERMINÉ]

Goûts :
Les aliens. June aime les aliens passionnément pour une raison inconnue, depuis sa plus tendre enfance. Peut-être parce qu’ils viennent d’une autre planète ou encore, parce qu’ils ont une apparence plus ou moins étrange, mais dans tous les cas, June les aiment vraiment et ne peut s’empêcher de les vénérer comme des dieux. Aimant les animaux et sa nature, il ne cesse d’essayer d’en prendre soin à sa manière, peuplant sa chambre de plantes, magnifiques ou laide, à l’odeur à agréable ou malodorante. Il ne fait pas de distinction.
Ce que savent tous ses proches, c’est, bien sûr, que ce cher jeune homme aime le travail. Oui, le travail, les devoirs supplémentaires et le livre plus ou moins utile, ce qui explique pourquoi sa chambre est parsemé de feuille, ayant servi de brouillon ou encore, de feuille vierge. Le soir, ce qu'il fait en premier, c’est  regarder par la fenêtre le ciel, en espérant de pouvoir contempler la lune ou encore les étoiles et lorsque celles-ci ne sont pas présentes, l’humeur de monsieur devient étrangement mauvaise, comme lorsqu’il regarde un film comique. Les films comiques, c’est l’une des choses que ce cher jeune homme n’aime pas et préfère étrangement les films dramatiques et tragiques qui le font plutôt rire, ou tout simplement sourire. La paix. Pour lui, les mots « harmonie et paix » n’existent pas et ne devrait même pas avoir leurs définitions dans les dictionnaires, puisque cela n’est qu’illusion à ses yeux.
Les petites farces, c’est ce qu’il adore tout comme les mythes et halloween, surtout lorsqu’elles touchent son entourage. Raison pour laquelle il en fait souvent en toute discrétion, préférant par la suite s’éclipser  très rapidement comme lorsqu’il est arrivé.

En fait, ce qu’aime June principalement, c’est l’originalité, n’est-ce pas plus simple dis comme cela ?

Caractère :
Tout le monde le sait, June fait partie de ces jeunes gens dénigrant la vie et ses fruits sans aucune retenu. Révolté par tout ce qu’offrent ce monde et les dilemmes que créent les humains, June ne peut s’empêcher de se moquer naturellement des bonnes choses que l’on peut trouver sur cette espèce étant une erreur de la nature à ses yeux. Pourtant, on ne peut pas non plus dire qu’il n’est pas optimiste, ni ambitieux. Ce jeune garçon ne cesse de se répéter que l’espoir fait vivre, bien que certaines fois, c’est bien plus ironique que sincère. Étant passionné par le travail, celui-ci ne peut s’empêcher de travailler la plupart du temps dans ses temps libres, ne voulant que d’excellente note, il vise toujours la perfection et parfois bien plus que cela, ce qui prouve qu’il est assez ambitieux n’est-ce pas ? Lorsqu’il souhaite quelque chose, June fais tout ce qu’il peut pour l’avoir, se disant depuis jeune que vouloir quelque chose sans essayer de l’avoir est complètement inutile, persuadé que l’on peut tout avoir si l’on y met du sien. « Désirer l’impossible, c’est qu’au fond, il est possible. »
Ce qu’il se répétait sans arrêt avant d’aller dormir. Y a-t-il un sens derrière ? Nombreux membres de sa famille se le demandait, mais aucune réponse parvenaient à leurs esprits, torturés par le doute et la frustration. Un détail que ne comprenait jamais June, convaincu que ces « inconnus » essayaient d’entrer dans les moindres recoins de sa tête, un brin paranoïaque, c’est ce qu’était le petit énergumène à la chevelure verte, peut-être l’est-il encore ? Minant d’essayer de le savoir, ce cher jeune homme n’a toujours pas trouvé de réponse à cette si importante question. Cela faisait plusieurs fois que ses parents s’inquiétaient de la grande absence qu’avaient le jeune garçon, semblant toujours ailleurs lorsqu’on lui parlait, le regard toujours perdu dans le regard de son interlocuteur ou dans le ciel. Plongeant dans un monde où seul lui a la clef, June semble ne plus rien entendre ni rien voir comme son esprit était ailleurs. Sans doute est-il complètement désintéressé de tout ? La réponse est peut-être oui comme elle peut-être non. Ou tout simplement oui et non ?
Ce que ce cher jeune homme se reproche le plus, c’est le fait de laisser une partie de son âme pleine de noirceur, refaire surface dans ses moments de colère ou de frustration. Cruel et sournois, ce sont les mots exacts le représentant dans les moments où il se renferme sur lui-même, ayant pour unique envie de briser les jolies choses, les diamants verts de sa vie qui sont exactement, ceux qui sont proches de lui et pour qui il éprouve un sentiment comparable à la compassion ou encore de l’amour. Passager, ça l’est, mais il sait que ce genre de chose reviendra toujours au moment auquel il ne s’y attendra pas et malgré ça, il ne cherche pas à savoir quand même lorsqu’il reprendra cet état d’esprit, pour la raison qu’il ne veut pas se torturer l’esprit et vivre sans ne jamais se prendre la tête.
Malgré ses si mauvais côtés que lui reprochent ses proches, il se trouve que même ce désagréable petit être possède ses bons côtés. Au plus grand étonnement de certains, il est toujours près d’une personne qui à besoin d’attention ou d’une oreille attentive. Naturellement neutre, il ne donnera que très rarement son avis à la personne ayant besoin de lui, ne trouvant pas d’intérêt à ce qu’il lui dise ce qu’il en pense en temps normal. Bien que cela puisse paraître étrange, la sociabilité fait partie de lui et n’a aucun mal à discuter avec quelqu’un, même si monsieur est assez moqueur, il arrive très facilement à se « lier d’amitié » avec quelqu’un, bien que ce n’est pas exactement ça à ses yeux.

June, c’est finalement un jeune garçon qui ne se connaît pas réellement comme on ne le connaît pas entièrement. C’est juste un énergumène qui sait seulement que se prendre la tête ne rimerait rien et qu’il doit juste avancer pour continuer.

« June Theron, 19 ans, vipère heurtante, garçon et ceci était ma présentation. »

Physique :
Quant à son physique, c’est tout simplement un jeune homme au corps élancé et de grande taille, mesurant un mètre quatre vingt-quatre pour quatre-vingt kilos. Ayant une longue chevelure verte,blonde de nature, cascadant jusqu’à ses longues jambes, ses chers parents lui reprochaient souvent de ne pas les couper et malgré cela, il refuse que l’on touche à une seule mèche de ses cheveux, persuadé qu’ils ont le droit de vivre comme eux. Son regard bleuté se plante sans arrêt dans les regards de son entourage, semblant chercher sans arrêt une faille en la personne lorsque son esprit n’est pas ailleurs. Un regard parfois perçant comme trompeur lorsqu’une lueur semblant chaleureuse ou bienveillante le traverse, puisqu’il ne l’est pas spécialement. La peau laiteuse, musclé sans trop l’être grâce à ses activités sportives et le grain de peau fin, le cher jeune homme ne se plaint jamais de son physique sans pour autant se contempler toutes les cinq minutes, conscient qu’il possède un certain charme, June continue de prendre soin de lui, autant dans ses vêtements que pour son physique, même s’il possède un style de vêtement extravagant mais pas pour autant négligé, trouvant que personne ne peux être laid lorsque l’on prends soin de soi. Sa démarche, à la fois décontracté, mais soigné, peut très bien plaire à certaines personnes que déplaire, se fichant complètement du monde, June déambule dans les rues sans se soucier de sa façon de se déplacer, parfois très discrète, ce qui ne lui déplaît pas du tout lorsqu’il compte faire une petite farce au malheureux se trouvant dans son champ de vision à ces moments-là.



Histoire :
« -Ah… je suis vraiment obligé de partir ? »
« -Oui et tâches de nous rapporter de bon résultat surtout ! »
« -Oui ne vous en faites pas pour ça et papa, tu me diras ce dont tu voulais parler. »
« -Bien sûr. »
Je montai quelques temps plus tard sur le bateau qui comptait me conduire à cette académie si spéciale aux yeux de mes parents, si spéciale qu'ils m'obligeaient à quitter ma petite ville natale, Durban. Complètement ailleurs en cet instant précis, me demandant tout simplement si je trouvais la paix et un endroit calme où je pourrai fermer les yeux éternellement et vivre une vie sans réels soucis. La route était longue et je commençai à en avoir marre d’attendre sans raison, ce qui n’était pas dans ma nature. La belle vie. Ennuyé par la vie et par ses obstacles depuis petits, j’éprouvai depuis ma plus tendre jeunesse une sorte de dégoût mélangé à de la rancune venu de je-ne-sais où, se pointant comme cela dans ma lassante petite vie d’étudiant. Pourtant, plus jeune, ma petite vie de petit garçon n’était pas si dérangeante. Ma mère, une jeune femme sérieuse au grand cœur, serpent, m'ayant  mis au monde le 1er avril, se préoccupait que de moi, malgré son travail assez pesant dans notre petite vie tranquille. Je n’y voyais pas de vrai inconvénient jeune, on ne pouvait pas m’en vouloir, ce que je voulais, c’était juste jouer avec mes parents, brûler les petits insectes avec une loupe grâce aux rayons du soleil, juste un enfant qui voulait profiter de sa maman. Mon père, un autre serpent s’amusait souvent à partir en voyage d’affaires au Japon, du moins, c'est ce que je pensais jusqu’à mon adolescence. Un enfant, on peut tout lui faire avaler, mais étant grand, j’ai bien compris que ses voyages d’affaires, n’étaient pas dans le domaine que je pensais, le travail n’y était pas présent et seule la nature sait si je me trompais à cette époque. Mais après tout, c’est du passé, ma petite vie d’enfant à bien changé.

Me voilà maintenant sur le chemin d’une nouvelle académie, trouvé par mes chers parents pour que je puisse m’y épanouir et bien entendu, exceller dans mes années scolaires. Une routine s’annonce, une jolie routine me réservant sans doute quelques jolies surprises. Du moins, je l’espère. J’espère ne plus à devoir me fatiguer à trouver quelque chose à faire, j’espère pouvoir rire, sourire, crier travailler, de simples mots aux yeux de certains, mais de très grands mots pour ma petite personne. Seulement, même si je change de pensionnat, cela ne change en rien mon passé, que j’essaye d’oublier sans raisons. Des « amis » j’en avais, des bonnes notes, les gens n’avaient jamais eu l’idée de se poser la question puisque ma scolarité n'était qu'excellente et les professeurs me félicitaient. Une vie terriblement lassante mais merveilleuse. Pourquoi voudrai-je oublier tout ceci ? Je n’en sais rien et pourtant, cela ne me tracasse pas pour autant. La seule chose me turlupinant en cet instant, c’est seulement cette Académie dont je ne connais pas grand-chose, je sais seulement qu’elle accueille des personnes « tout comme moi » selon mon père. Peut-être parlait-il des thérianthropes ? Ces êtres que ma famille ne côtoyait pas spécialement bien qu'eux-mêmes l'étaient ? Mes parents, ces adorables parents, connaissaient que quelques thérianthropes qui ne venaient que de ma famille, sur ce coup-là, ils n’étaient pas très sociables. Est-ce étonnant de ma part que je ne cherche pas à savoir le vrai but de cette académie bien que je n'y comprenne rien du tout? Peut-être m'aider à contrôler mon aura alors que je n'ai plus de mal à la contrôler depuis un bon moment ? Il est vrai que plus jeune, c'était légèrement compliqué, mais à présent, ce n'est plus qu'une partie de rigolade.
Peut-être ont-ils leurs raisons ? Je ne suis pas très intéressé par la réponse.
« Allez de l’avant » C’est ce qu’il faut faire et c’est le plus important.

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