Nom : Pettiway
Prénom : Duncan
Âge : 36 ans - 17 Juin
Origines : Canada
Orientation sexuelle : Pansexuel
Groupe : Direction
Emploi : Conseiller d'orientation
Dominance : Dominant
Famille de race mêlée : Ours
Animal de race mêlée : Ours noir de l'Est
Appellation scientifique : Ursus americanus americanus
Quelle catégorie de poids : Moyen gabarit
Identité
Goûts :Si vous vous aventurez aux alentours de la chambre de Duncan, vous comprendrez qu'il aime dormir. Les ronflements tonitruants de ce scieur de bois vous empêcheront de trouver le sommeil à coup sûr. Les siestes, les longues nuits, se coucher au soleil, voilà la vie idéale. Malheureusemnt pour lui, Duncan a bien été forcé de se bouger pour trouver de quoi survivre et de... travailler. Ce n'est pas un gros bosseur. Il n'aime pas les réunions - pendant lesquelles il a l'air vaguement ennuyé - ni les longs mémos à lire - qu'il utilise comme sous-main pour ne pas salir son bureau quand il mange. Plus jeune, Duncan adorait se battre. Aujourd'hui, il préfère intimider. Les conflits ne l'intéressent pas. Il éprouve un vague sentiment de lassitude mêlée au mépris quand il voit quelqu'un se mettre en colère. Tranquille, Duncan bouge lorsqu'il y est forcé : farniente, c'est son mode de vie idéal.
Caractère :L'amitié est la veine brûlante de cet ours. Il tient à son cercle proche, et n'en laisse aucun membre dans la panade. S'il a l'occasion d'aider son prochain, il le fera... si ça ne le fatigue pas trop. Duncan râle. Souvent. Fort. Et pour tout. Il se plaint, ronchonne, mais jamais ne rechigne si c'est important pour les autres. Cette boule de mauvaise humeur ambulante est capable de beaucoup d'écoute. Et s'il préfère rester seul et ne sortir qu'avec les quelques morceaux de son noyau social, il sait revendiquer ce qu'il mérite, ce qui lui appartient de droit ou ce qui lui tient à coeur.
C'est quelqu'un d'extrêmement têtu. Il est capable de s'entêter dans le mauvais chemin par pur esprit de contradiction. Lorsqu'il a une idée en tête, il est impossible de l'en déloger. Si vous le contrariez, il fera tout pour vous prouver qu'il a raison, quitte à être d'une mauvaise foi navrante. La bourrique à poils noirs sait ce qu'elle veut, mais surtout, ce qu'elle ne veut pas.
Physique : Un grand bonhomme d'un mètre quatre-vingt-quinze avec du poil au ventre et une petite bedaine d'ours flemmard. Duncan monte ses pantalons à la taille pour cacher les traces d'un peu d'embonpoint.L'hérédité de sa famille lui a offert des épaules solides et des hanches larges, mais par-dessus la force de la génétique - et sa monstrueuse poussée de poils noirs le long du torse et du ventre - s'est glissé une couche de moelleux. Il aligne cent kilos de mou et de dur. Il a l'habitude de dire qu'il serait confortable pour un câlin... s'il acceptait de câliner qui que ce soit.
Il porte en travers du visage la cicatrice encore rougie d'une bagarre au couteau, juste en dessous de ses yeux ambrés. Du moins, c'est sa version des faits. La réalité est autrement moins glorieuse. Ivre mort au volant, il a volé à travers son part-brise et subi trois mois d'hospitalisation. La cicatrice est restée, ainsi qu'une douleur permanent dans le bas du dos. Le grand bonhomme porte une ceinture de contention dès qu'il doit porter quelque chose de lourd, ce qui accentue encore un peu sa bedaine.
Longtemps négligé, Duncan a trouvé un style passe-partout. Les pulls à manche longue, et les pantalons. Quand il trouve un vêtement lui convenant, il le prend dans toutes les teintes différentes pour s'embêter le moins possible avec le shopping. D'ailleurs, porter des caleçons troués et des jeans rapiécés à l'entrejambe ne le dérange pas le moins du monde. Il se réveille chaque matin avec un pétard explosé sur le côté de ses cheveux ébène. Impossible à coiffer, encore moins facile à lever, planquez-vous : Ace Ventura de mauvais poil est là.
Histoire
Histoire : Duncan est né dans la grande ville de Toronto. Ses parents, tous deux thérianthropes, semblaient condamnés à ne jamais parvenir à se reproduire. Mariés par arrangement, le couple de gros et moyen gabarit n'avait jamais réussi à consommer son union. Très énergique et de très mauvais caractère, sa mère était rarement d'humeur, constamment contrariée par son molasson d'époux. Elle lui vouait un vague mépris, et comble du comble, souffrait atrocement dès qu'ils passaient sous la couette. Son vaginisme diagnostiqué lorsqu'ils vivaient encore en rase campagne, le couple déménagea en ville, pour consulter des spécialistes.
Des années après leur première entrevue, Duncan fut conçu... comme bébé éprouvette. Dans l'amour - relatif - d'une mère lunatique et d'un père démissionaire, Duncan apprit que pour se faire respecter, il fallait frapper plus fort que l'autre. C'était un enfant terrible. Qui jetait les assiettes par terre, qui hurlait dans les aéroports, qui se roulait devant les rayons de bonbons. Insupportable et mal éduqué - un vrai ours mal léché, disait affectueusement son grand-père - Duncan fut envoyé en pension sitôt capable de lire.
Le sentiment d'abandon fut total. Duncan devint de plus en plus mauvais aux yeux de ses parents, et se rapprocha de ses camarades de chambré. Ils vidaient les extincteurs dans les couloirs, mettaient des pétards dans le lit des surveillants et jetaient de l'encre dans le dos de leurs professeurs. Il n'y avait pas grand chose qui intéressait Duncan, il était moyen en toutes circonstances, et jusqu'au lycée se demanda ce qu'il allait pouvoir faire de sa vie.
Le contrôle de son aura s'avéra difficile. Explosif et colérique, l'ours avait beaucoup de mal à se concentrer et s'accepter en tant que thérianthrope. Il exposait son aura à la moindre variation émotionnelle avec autant de classe qu'un exhibitioniste sous un manteau. Ce n'est que beaucoup plus tard, à force de contention professionnelle qu'il comprit que c'était impoli, et même, dangereux. Depuis, Duncan fait attention à son aura. Il la tient muselée sagement sous ses petites tempes, du moins, tant qu'il est calme.
Adolescent, il n'avait envie de rien, peu de loisirs - les jeux de société, faire des farces, aider les autres... - et aucune idée de ce qu'était la responsabilité d'un adulte. Pour canaliser leur fils, les Pettiway l'accompagnèrent dans les salons, lui firent visiter des universités, lui firent rencontrer leurs connaissances pour trouver une voie qui lui conviendrait. A leur grand malheur, il décida qu'il entrerait en fac de littérature. Comment pouvait-il réussir, lui qui était incapable de lire un livre jusqu'à la fin sans le laisser traîner dans la poussière ? Lui, ce qu'il voulait, c'était se la couler douce aux frais de la princesse. Sa mère fut évidemment contre, et même méthodiquement, continuellement, manipuleusement contre. Duncan entra donc en fac de psychologie, avec un programme sur-mesure et une mère constamment sur son dos.
Elle le harcela. Elle avait calculé les notes qu'il devait obtenir pour atteindre un objectif "compromis". Un poste où il aurait l'ascendant sans trop en fournir et où il pourrait aider les autres. Psycho générale, puis spécialisation sur l'adolescent, et un poste de conseiller d'orientation plus tard au sein de Toronto, Duncan décida qu'il avait assez vu ses parents pour toute une vie.
Même vivant seul, il devait subir sa mère. Il n'était jamais assez bien coiffé, assez bien habillé. Il commença à sortir et à boire en quantités, à prendre des risques en voiture. Dormant de moins en moins, son humeur devenait massacrante, jusqu'au jour où, fou furieux après une dispute, il enquilla une bouteille de vodka et décida de faire des dérapages dans la zone industrielle. Il faisait nuit noire, Duncan était seul sur la route, mais Don Quichotte n'avait pas dit son dernier mot. Sa voiture se plia autour d'un poteaux "monstrueusement mal placé quand même !" et il fut éjecté par le pare-brise. Trouvé là une heure plus tard par le concierge du supermarché, il passa un mois à pisser dans une poche : dans le coma.
Duncan ne se sentit pas vraiment idiot, plutôt frustré. Plutôt que de se rendre responsable de ses propres idioties, il décida que sa mère était coupable de tous ses maux, et chercha activement à s'en éloigner. Pendant trois mois, il rumina entre la purée du midi et le jambon du soir sur un départ. Il n'y avait pas de distance assez importante entre sa mère et lui pour lui convenir. A part peut-être un océan.
Lycées, universités, il fit jouer tous ses réseaux singe et râce mêlée pour trouver quelque chose à l'étranger. Et il le trouva.
Bien décidé à attendre que sa mère soit trop vieille pour vivre toute seule et la placer dans la maison de retraite la plus pourrie de Toronto, Duncan s'envola pour l'Académie thérianthrope, à des milliers kilomètres de là.
Suppléments
Le code : Validé.Ton pseudo : C'est Orphée ~
Ton âge : 24 ans
Notre découverte : Je suis une refonte :3
Ta présence : Je ferai ce que je peux , promis !
Ton avatar : Hawke - Dragon Age II
Tes références : J'ai lu SP, avec la même grimace face aux proportions anatomiques délirantes
Un rajout : Je trouve les titres difficiles à lire en blanc avec une ombre derrière ><