Nom : Moriarty.
Prénom : Florentin.
Âge : 18 ans, né un 10 Mars.
Origines : Française et anglaise.
Orientation sexuelle : Homosexuel.
Groupe : Junior.
Emploi : 3ème année, club d'astronomie.
Dominance : Dominé.
Famille de race mêlée : Ours.
Animal de race mêlée : Furet putoisé commun.
Appellation scientifique : Mustela putorius furo "zibeline sable".
Quelle catégorie de poids : Léger.
Identité
Goûts : Si on lui demandait ce qu'il aime par-dessus tout, Florentin répondrait écrire et lire, nager, dormir, mais surtout et incontestablement, les frites. Oui les frites... Sinon de manière plus générale, manger. Pratiquement tout le temps. Forcément, à force d'alterner rêves et excitation, tout cela donne faim. Alors pour remplir son estomac, il mangera tout ce que votre bonne âme lui offrira. Sauf le poisson. Ça c'est... Non. Ne sous-estimez pas sa capacité à tomber sur une arête et des traumatismes qui en découlent. Franchement, sur ce point-là il n'a plus rien à prouver. Tout comme son amour profond pour le roupillon. Car il dort beaucoup. C'est peine perdue si ça fait un moment qu'il s'est assoupi, n'espérez pas qu'il se réveille de si tôt. Tout ça, Flo' le justifie en accusant sa nature de furet. Franchement, vous avez déjà vu comment agit un furet et son comportement avec son maître ? En tant que tel il n’y rien d’impressionnant que depuis tout petit, il est très affectueux, il en cherche le matin quand il n'est pas très bien réveillé, histoire de calmer son cœur malmener par son diable de réveil. Par ailleurs, s'il passe une mauvaise nuit, ça se verra sur sa tête donc ce n'est pas la peine de le lui faire remarquer.
La littérature, en particulier l'écriture a une grande place dans sa vie et est son ultime moyen de fuir les dures réalités du quotidien ou de s'évader. Une activité assez solitaire qui est paradoxale venant d’une personne qui n'aime pas se retrouver seul trop longtemps. Être seul laisse le temps de réfléchir intensément et pas forcément à des choses joyeuses, alors s'il n'a pas d'autre choix, il préfère de loin griffonner quelques lignes sur le premier cahier à portée de main. D'où son intérêt intarissable pour les forums rpg. Même si c'est cette activité qui subit le plus sa baisse de volonté. Dorénavant il s'inscrit sur les forums rpg principalement - pour ne pas dire uniquement - parce que Val’ le traîne dessus
de force... Bien qu'il n'est pas difficile à convaincre sur ce sujet.
En ce qui concerne la natation, il n'a réellement apprécié ses bienfaits que lorsque ses os lui ont montré que la croissance, ce n'était pas une partie de plaisir. Quelques longueurs plus tard et il se sent mieux. Depuis cette époque, dès que l'envie brusque le prend, il file illico à la piscine.
Caractère : La première chose qui définirait Florentin serait sa bonne humeur. C'est comme si on avait plastifié un sourire permanent sur son visage. Sociable, Florentin s'entend relativement bien avec les autres et devient facilement ami avec quiconque, ce qui n'est pas étonnant en vue de son aversion pour la solitude et son besoin de contact. Sauf qu'à son niveau ça relève plus d’une nécessité, d’un besoin vital. D'ailleurs, quand il s'entiche de quelqu'un, ce n'est pas compliqué, il suivra ladite personne partout. Heureusement, cela ne dure pas trop longtemps avant qu'il ne change de proie. Juste assez de temps pour que ça soit embarrassant pour lui comme pour l'individu concerné parce que bon, avoir quelqu'un dans son sillage non-stop est bien chiant. De plus, avec sa démarche souple et aérienne, on a tendance à oublier qu'il était là et cela provoque de temps à autre des frayeurs, mais il sait se faire pardonner. Ayant le sens des responsabilités, Flo' sait être présent lorsque l'on a besoin de lui, quitte à parfois s'employer à rendre service de façon maladroite qui pourrait être maîtrisé s'il ne s'excitait pas tout de go.
Bref, une attitude simplet de premier abord; son air benêt y est sans doute pour quelque chose. Ainsi que sa rêverie qu'il aborde le reste du temps. Mais ne pensez pas qu'il n'a rien dans la caboche, car il est doté de bon sens. Il observe, analyse et juge avant de se faire une idée sur l’objet de cet intérêt. Et lorsque quelque chose lui est inconnu, il aime faire des recherches afin d'assouvir sa curiosité. Ce qui a tendance à le faire abandonner ce pour quoi il recherchait en premier lieu.
Une chose qui est souvent camouflée est son côté espiègle. On n'est pas à l'abri de quelques taquineries quand l'envie le prend. D'ailleurs pour Valentin, il affectionne particulièrement lui parler en glissant de temps en temps le sobriquet poisson. Alors que c'est un crocodile. 'Voyez le genre ? Ça fait toujours l'effet d'interloquer la première fois. Et c'est ce qui le plaît.
Malgré sa facilité à se créer des liens et son apparente joie de vivre, Flo’ se révèle être assez timide et réservé. Lorsque que les autres ne savent pas quoi faire ou comment réagir quand ils sont en difficultés et s'appuient sur les autres, lui, préfère garder pour lui tout ce qui lui file le cafard. Il en en a pas l'air mais la confiance en soi, c'est zéro. Niet. Bon okay, c'est plus proche du cinquante pour cent que du cent pour cent, lui faisant souvent fuir ou se replier sur lui-même en se contentant de rire bêtement pour cacher sa gêne lorsqu'il perçoit une hostilité quelconque autour de lui ou même quand on le complimente. D'ailleurs, il ne cherche jamais la bagarre intentionnellement, n'étant pas friand des conflits et de l'agressivité gratuite, ayant déjà eu à subir ce genre de traitement.
Dans ces moments de grande déprime, il se recueille sur ses livres et l'écriture. C'est nettement plus facile de se défouler sur le papier qu'avec ses poings. Donc, il exprime rarement sa colère sur les gens, sauf en cas particulier. Du coup il passe tellement de temps à griffonner par ci par là que des tas de feuilles dispatchés dans un ordre très personnel décorent les meubles de sa chambre.
Physique : Florentin est mince et filiforme. Aujourd'hui il atteint le bon 1m73 grâce à une poussé fulgurante lors de ses 15 ans et il espère qu'il ne grandira plus jamais, ne tenant pas à être grand. Et comme ce n'est pas le cas, il hurle à chaque centimètre gagné par rapport à l'année précédente. En ce qui concerne son poids, il pèse tout juste 55kg et ce, malgré son hygiène de vie qui se résume à manger et dormir, il ne prend pas de graisse superflue. L'inconvénient de sa morphologie est qu'il a l'air tout maigrichon et qu’elle ne laisse entrevoir qu'un semblant de musculature, bien qu'il passe beaucoup de temps à la nage.
En résumé, avec ses épaules et le bassin étroits, Flo' a tout d'une morphologie des plus banale si son corps effilé n'était pas parsemé d'infimes contrariantes taches de rousseur - alors qu'il n'est même pas roux et que sa peau n'est pas des plus claire. Mais bon, rien ne change que les plus visibles se trouvent sur le visage, ne pouvant pas les dissimuler du soleil par ses vêtements. Triste sort d'être le seul enfant à en posséder. Tant d'injustice. Tout ça parce que son frère et sa sœur viennent d'une précédente union. Il oscille entre amour et haine, grâce à maman Erica. Au moins il n'a pas à chercher loin pour savoir lequel de ses parents lui a gentiment fait partager ce patrimoine génétique. Et puis elles peuvent être divertissantes si on se met à les compter. Ça fait passer le temps.
Si l'on se penche sur sa tête, on remarque que le reste de son visage se compose de lèvres fines agrémentées par un petit nez. Tout petit nez retroussé... Et des petits yeux marrons rehaussés par des sourcils fins et courts. Et cette mèche incompréhensible au sommet de sa tête qui refuse de se discipliner comme le reste de sa chevelure brune presque noire, taillée en un carré dégradé jusqu'à la nuque. Pas comme s'il y prêtait une grande importance tout comme ses habits qui ne sont qu'en rares occasions sophistiqués.
Histoire
Histoire :« CRY. » ►Florentin soupira. Une fois de plus, il s'était inscrit sur un forum rpg, alors qu'il était quasiment sûr qu'il ne resterait pas plus qu'un mois ou deux avant d'en rechercher un autre qui l'inspirerait plus que le précédent, comme d'habitude. Ah, l'inconvénient de se lasser rapidement de quelque chose était vraiment agaçant parfois. Et encore plus quand cela concernait l'écriture, chose qu'il aimait par dessus tout mais qui malheureusement, n’avait pas plus de chance d'échapper à ce fléau. Qui plus est, il savait bien comment tout ça allait se dérouler mais ç'avait été plus fort que lui; le contexte était trop bien pour ne pas qu'il tente sa chance. Et non ce n'était pas de sa faute ! Il écrivait des pavés et au fil du temps, plus personne ne lui répondait. Seulement cette fois-ci, il sentait que ce serait différent. Il s'était imposé des contraintes pour que ça fonctionne, puis il avait une quantité astronomique d'idées qui fusaient dans sa tête. Et en prime, ça lui occuperait l'esprit, chose dont il avait grandement besoin ces temps-ci, depuis que son frère avait décidé de quitter la France pour aller vivre sur l'île proche de la Grande-Bretagne et invisible aux yeux et oreilles des singes. Jules, son frère et mentor qui le protégeait contre ces brutes de gabarit supérieur et de singes, ceux qui se croyaient tout permis et qui prenait un malin plaisir à se moquer de lui et de ces tâches de rousseur... Jules pourrait avoir toutes les qualités au monde, il n'était rien devant le sexe opposé. C'était presque un coureur de jupons, mais il n'y en avait qu'une seule qui l'infectait autant. Son âme sœur vous disait-il. même si aux yeux des autres, elle le traitait comme un chien -veuillez comprendre qu'elle joue au chat et à la souris. Florentin avait beau lui dire qu'il se rendait ridicule à lui courir après, Jules lui répondait toujours que l'amour n'est jamais ridicule.
Flo devait se faire à l'idée que jusqu'à son intégration dans cette académie pour thérianthropes, il aura plus de mal à abuser de ses droits de benjamin de la famille maintenant. Entre sa mère, Erica, sur les routes, Maya son autre mère qui un jour, se tuera à la tâche tant elle passait plus de temps à son boulot qu'à la maison et sa grande-sœur Iris qui mettait un point d'honneur à vivre ses folies de grandeurs, mais qui finissait toujours à un moment ou un autre par rentrer au bercail avec le moral au bas des pâquerettes, il avait l'impression que l'on abandonnait. Pour le coup, Florentin sentait les dizaines d'années de différence.
« LAUGH. » ►« Un vrai drogué, ma parole. » plaisanta Jules.
Florentin lui jeta un regard noir avant de renifler dédaigneusement à sa remarque bien plus pertinente qu'il ne voulait l'admettre.
Cela faisait deux ans qu'il conversait avec Valentin Atkins depuis qu'ils s'étaient rencontrés sur ce forum rpg, dont Flo' avait été certain qu'il ne tiendrait pas deux mois dessus. Depuis lors, ses journées étaient rythmées par le même décorum : il se levait, envoyait un message à Val’, allait en cours ou s’affairait à faire ce qui lui était demandé d’accomplir, plaisantait avec ses amis lors de ses interclasses, puis il s’empressait de rentrer chez lui lorsque la sonnerie annonçait la fin des cours, pour pouvoir passer les heures qui suivaient en conversation vidéo avec Val’, histoire de lui raconter dans les moindre détails sa journée, tout en omettant tout ce qui concernait les thérianthropes.
Si Florentin devait résumer leur rencontre, il dirait sans aucun détour que ce fut littéralement le coup de foudre. Pour sa syntaxe hein. À 14 ans et 15 ans respectivement, il n’aurait jamais cru pouvoir rencontrer quelqu’un de cette envergure. Une telle maîtrise de la verve lui chatouilla les sens et forçait le respect. Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Que dis-je, à part son auteure de roman fantasy, cela ne lui était jamais arrivé ! Et ce n'est sans compter sur leurs activités qui se déroulaient en même temps. Vous en connaissez beaucoup de personnes qui vont se doucher, manger ou dormir exactement à la même secondes vous ? Et quand était-il de la raison - identique - qui se cachait derrière leur prénom et nom de famille ? Et bien c'était le cas présent avec Valentin. La situation était tellement cocasse... Il ne leur avait pas fallu plus d'une semaine pour qu'ils se lient d'amitié devant leurs étranges coïncidences et pour passer leurs journées entières à s'échanger des messages. Le seul problème était qu'ils habitaient à des milliers de kilomètres l'un de l'autre et qu’ils ne s’étaient pas encore rencontrés. Alors forcément, Flo’ n'avait cessé de parler de lui à tout bout de champ et à qui voulait bien l'écouter. C'était très étrange et en même temps grisant comme sensation. Même Jules en qui il avait une confiance aveugle et qu'il comparait très souvent à un père ne pouvait pas rivaliser avec ce qui se passait avec son ami. Valentin, il était drôle, il était cool, il était classe donc admirable, il écrivait trop bien et ça l'inspirait énormément et même que parfois, il faisait une bouille qui le rendait trop choupi et puis flûte, pourquoi devait-il se justifier mentalement au juste ?!
« Mais trop pas, Jules. Tu vois bien que je ne suis pas sur mon ordinateur. Je ne l'ai même pas allumé ce matin. » Honnêtement... Jules ne pouvait pas apprécier l'effort colossal qu'il faisait ? Il ricana avant de répondre
« Ce n'est pas comme si tu vérifiais ton portable toutes les dix secondes parce que ce cher Val' ne te répond pas aussi vite que tu le voudrais, alors que l'on regarde un film. » Flo' n'eut pas le temps de lui répondre qu'il saisit son téléphone dès que celui-ci ait retenti pour lui annoncer l'arrivée d'un message. Comme d'habitude, les messages de son ami le faisaient toujours esquisser un grand sourire. Son attention revint au rire moqueur de son frangin à son oreille.
« En plus, vous vous racontez des imbécillités... » Beh quoi ? En quoi le
‘’......... MAIS VA TE FAIRE FOUTRE FLO OMG ! COMMENT TU OSES ME DEMANDE ÇA ?! JE HAIS CE SHIP ! NAN MAIS J’HALLUCINE ! NAN MAIS VAS Y JE. PUTAIN JE. JE TE PENSAIS PAS COMME ÇA !’’ de Val’ était une imbécillité ? Florentin savait pertinemment à quoi il s’exposait en parlant de ce
couple-dont-on-ne-devait-pas-citer. Le pire dans tout ça, c’était qu’il ne s’en lassait pas. Il ne se lassait jamais des réactions de Val’. Donc oui, peut-être qu'il avait raison. Mais cela ne l'excusait pas de lire sa conversation privée avec Val' par dessus son épaule sous prétexte qu'ils étaient pêle-mêle sur le canapé pour regarder ce fichu film.
« LOSE YOUR TEMPER. » ►C'était enfin les vacances d'été de ses 17 ans et Florentin avait exceptionnellement décidé de ne pas rentrer en France. Dans tous les cas, ses parents étaient partis en vacances bien méritées, en amoureux, maintenant que tous leurs enfants étaient pris à charge par la société. Passant ses journées entre ses amis et l'aide qu’il apportait parfois au petit magasin du frangin, Florentin avait nettement moins de temps pour parler avec Valentin sur LINE. Et voilà que depuis la veille, Val' ne répondait plus à ses messages. Quand on savait que ces deux-là ne passait pas un jour sans qu'ils ne se contactent d'une manière ou d'une autre, ne plus en recevoir mettait le petit gabarit dans un état pas possible. C'est toujours aussi spectaculaire tout le panel de sentiments qu'une personne peut traverser quand une autre personne qui lui tient à cœur ne lui répond pas. L'attente le rendait passablement désagréable et il ne pouvait rien faire de plus à part envoyer des messages sur tous les réseaux sociaux qu'ils fréquentaient tous les deux. Et il s'en voulait de ne jamais avoir demandé les numéros de téléphones de ses parents. Ou de ses grands-parents. Ou de quelqu'un qui le connaissait. Alors après 52 heures et 45 minutes sans nouvelles, Flo' avait de quoi être à fleur de peau. Il avait attendu patiemment que l’autre dadais qui lui servait de meilleur ami à l’autre bout de la France manifeste un signe de vie. Et comme ce n'était toujours pas le cas, tout le monde en prenait pour son grade, point final. Flo' s'en contrecarrait, un furet sait morde et fort.
Ce ne fut qu’au troisième jour qu’il reçu enfin une réponse. Florentin avait littéralement sauté de joie, mais son ravissement et soulagement ne furent que de très courte durée. Sa muse, son meilleur ami, son Valentin avait eu un accident de voiture. Et il devait attendre que Val’ informe ses parents pour en savoir plus. Mais quel genre d’accident pouvait empêcher une personne de donner des nouvelles même à ses parents, si ce n’était pas super grave ? Il eut quelques instants pour se torturer l’esprit avant que son ami ne lui donna plus d’informations sur la situation actuelle. Si l’on omettait qu’il y avait eu plus de peur que de mal pour son cas, que le blondin était toujours entier et en un seul morceau, ses grands-parents présents dans le véhicule, eux, ne s’en étaient pas sortis. Et heureusement que Florentin et Valentin ne s'étaient pas appelés car cela aurait été impossible pour Flo’ de prononcer une seule parole réconfortante ou autre, tant il était attristé d’apprendre la mort subite de ces personnes qu’il ne connaissait pas. Et ce n’était pas la présentation de condoléances qui allait changer les événements. Son ami allait mal, il venait de perdre bêtement des personnes qui lui étaient chers à son coeur et il n'avait pas besoin d'entendre sa voix pour le savoir. Ce qui se passa après était nettement moins évident.
Il se rappelait vaguement d’avoir lu que Valentin lui ait dit qu'il voyait des singes partout avant que sa tête ne subisse un bug. Le gros bug, hein.
Internal Error 500. C'est devant son air éteint et le simplement
« Il a dit qu'il voit des têtes singes... » que Jules, son frère lui demanda de lui passer son téléphone. De toute façon, au vue de son état, Flo' aurait été complètement incapable de sortir une explication cohérente. Pour le coup, son flot de parole débité en l’espace d'une minute s'était bien tari. Sérieusement, dans quel monde - non, dans quel système solaire connaîtrait-il un atavique ? Pour un thérianthrope tel que lui, savoir que son ami voyait maintenant des auras et tout le tintouin le rendait apathique tant les faits le frappaient les uns après les autres. Après tout, ça voulait dire qu'il ne serait plus obligé de lui cacher des choses, notamment sa condition de mustélidé. Parce que ne pas pouvoir lui dire sincèrement que ses mères étaient ses parents biologiques et qu'il n'y avait jamais eu de père inconnu traînant on ne sait où lui pesait sur le cœur. Et encore plus quand il voyait que Val' n'entendait jamais quand la notion de thérianthrope était énoncé. Maintenant il pourrait tout lui dire. Absolument tout. Rien lui cacher. Être aussi sincère que Val’ l’avait été envers lui. Une totale symbiose ! N’était-ce pas génial ?! Enfin… Il ne savait pas s'il devait autant apprécier le coup du destin. Après tout, ses grands-parents avaient dû mourir pour que cette aubaine apparaisse. Pour le coup, il avait besoin de réfléchir à tout ça. Le soulagement et la joie qu'il ressentait le perturbait beaucoup. Il aurait presque voulu les remercier. Pff ! dit comme cela, c'était d'un ridicule et foncièrement digne d'un antagoniste de roman. Mais avec tout ça, Flo avait oublié l'essentiel : Valentin, ne pouvait pas rester seul sans aide.
Lorsqu’il exprima son inquiétude à Jules, celui-ci lui indiqua qu’il lui enverrait un bracelet dissimulant les auras, et que si le bracelet ne venait pas à bout de son refus d’accepter sa condition d'atavique, et bien il en informerait les connaissances de ce petit rebelle; et que dans les pires des cas, s’il s’obstinait toujours à ne pas y croire, il finirait interner de force. Mais Flo’ savait que cela ne se produirait pas puisqu’il avait la ferme intention de convaincre son frère à le prendre sous son aile. Et ce ne fut pas une partie de plaisir, ni sans compensation de sa part. Jules avait beau lui dire qu'il connaissait des personnes mieux placées pour le former, Florentin n'en avait cure, ce serait eux deux qui s'occuperaient de son cas parce que son instinct lui criait que les autres ne le connaissaient et ne le connaîtraient jamais aussi bien qu'eux. Et c'est vrai qu'il dû se résoudre à user d'une raison assez... Déloyale, mais qui finalement lui donna gain de cause. Devant son obstination qui avait duré des heures, Jules devait bien finir par céder. Ce qu’il regretta amèrement après coup, au fil des semaines qui suivirent tant Florentin ne cessa de lui mettre la pression pour la simple raison qu'il jugeait qu’ils n'avaient pas de temps à perdre. Le furet n'attendait que leur départ de l'île pour effectuer un aller-retour en France, à la recherche de Val'. Que voulez-vous, le complexe du sauveur survient à tout instant et personne n'en est à l'abri. Alors au diable les cours et la furie meurtrière d’Erica, sa mère parce qu'elle tenait à cœur que ses gosses filent droit, malgré son absence récurrente. Elle ne pouvait rien lui faire de là où elle était, déjà grâce à son aversion à s’approcher un tant soit peu de son pays natal, ensuite à cause de sa relative distance de la France. Bien fait pour celle dont il finissait toujours à un moment ou un autre à la traiter de Butch... Et qui ne tardait jamais à lui filer une rouste, euh, correction qu'il qualifierait sans aucune vergogne de barbare. Parce que mine de rien, elle pouvait être violente. Seulement, tant que ce dernier n’intégrera pas que la traiter de butch - alors qu'elle ne l'était pas ! - aura toujours pour résultat une double raclée qui consistera à tester la souplesse de son corps; parce que de un) c'était irrespectueux envers elle, de deux) la façon dont il employait le mot était à son goût, à la limite homophobe et de trois) ce n'était pas comme ça que l'on exprimait sa joie de retrouver la mère qui l’avait mis au monde, et bien elle continuera. Mais pas grave. O.S.E.F ! Il allait enfin voir Valentin pour la première fois de sa vie. Et c'était pour la bonne cause.
C'est trois semaines pile après l'envoi du bracelet et tous les papiers pré-rempli pour l'inscription à l'académie en main que Jules et lui vinrent le chercher. Et il est vrai que ce prendre en plein visage le contrecoup de la puissance sous-jacente d’un gros gabarit pour un poids léger comme lui, était assez violent. Et assez gênant. Val' était d'une race supérieure, mais il n'en attendait pas moins de son pote.
« REPEAT. » ►Jules n’était clairement pas aussi investi que Flo’ ne l'était pour aider Valentin à maîtriser son aura alors que lui allait en cours… Enfin, quand il ne se faisait pas rembarrer par son frangin qui jugeait que sa présence déconcentrait plus Valentin qu’elle ne l’aidait, mais ça, c’était son point de vue. C’était plutôt gonflé de sa part quand on savait que lors de l'entraînement, son grand-frère recevait un coup de fil ou un sms sur son portable et juste après l'avoir lu ou répondu, il affichait toujours un air qui se voulait être indéchiffrable en prétextant une affaire urgente à régler et qui ne pouvait pas attendre. Mais le mustélidé savait très bien que c'était juste une excuse pour aller courir après sa pseudo âme-sœur. À ces moments-là, Flo ne savait plus où se mettre tellement il avait honte. Alors bon, que devait-il dire quand Jules les accueilla un week-end chez lui, avec son sourire niais qu’il affichait toujours quand les choses se déroulaient exactement comme il l’avait prédit, avant de leur annoncer fièrement qu’il avait réussi à avoir à l’usure la-dite âme sœur et qu’il sera en prime bientôt papa ? Et comme si ce n’était pas suffisant, sa magnificence de frangin n’avait pas que cette unique information à leur fournir. Il leur exposa l'étendu de ses recherches sur la provenance de l’animal de Valentin. Un crocodile marin d’où sa provenance viendrait de la branche paternelle. C'était un beau spécimen qui donnait raison à toutes les qualités énumérées précédemment un nombre incalculable de fois. Plus son esprit qui ne renonçait pas facilement, mais aussi sa grosse fainéantise quand c'était pour dépoussiérer une applique et son air toujours grognon. Il n’y avait pas de doute possible... Bon d'accord, Jules n’avait pas fait que courir après sa
''Beauté fatale''. Comment Florentin devait-il exprimer verbalement son sentiment de se sentir bien bête de l'avoir jugé aussi hâtivement ? Pourtant, il le connaissait suffisamment bien pour savoir que Jules était aussi obstiné que lui...
Dommage que Val’ n'était pas autant ravi de l'avancement de son entraînement contrairement à Florentin qui lui, était impressionné. En une année, il avait fait des progrès vertigineux. Il n'avait plus besoin de l'aide du bracelet fournit l’année d’avant par Jules pour ne plus voir les têtes d’animaux des autres et surtout, les même autres passaient moins de temps à vouloir l'évincer sournoisement à cause de son auto-proclamation d’
ombre attitrée de Valentin depuis son arrivée sur l’île. Tout ceci le faisait doucement rire après coup et il ne se privait pas de les narguer intérieurement puisque tout le monde, y compris lui-même, savaient pertinemment chez qui ils se rendaient quand ils avaient le temps et, de surcroît, avec qui Val' passait le plus de temps, bien qu’honnêtement, si ce n’était pas la présence de Florentin qui gâchait les plans des gens, c’était la mauvaise humeur de blond qui s’en chargeait.
Comment une personne aussi indolente pour les tâches ménagères pouvait se révéler être à la fois si rigoureuse sur quelque chose qui ne pouvait se dompter aussi rapidement, même après dix ans d’entraînement ? Après tout, ça n'avait rien d’anormal, aucun thérianthrope au monde ne maîtrisait à 100% sa métamorphose en son animal, sans compter qu'il était plus facile pour un poids léger de maîtriser son aura que pour un poids lourd tel que Val'. C'était impossible et encore moins à leur âge. Florentin avait même l'impression que c'était lui qui ne suivait plus. Pour preuve, il se surprit plus d’une fois de se réjouir du redoublement de Valentin. Oh bien sûr, ce n'était pas pour le plaisir de voir ce dernier crispé par la colère, mais était-ce si mal de s’exulter de l'année supplémentaire qu'ils passeraient ensemble et au même niveau scolaire en plus ?
« WHAT MADE YOU LAUGH, MAKE YOU CRY NOW. » ►Florentin regarda l'heure affiché sur son réveil. 2h32 du matin. Super. La bonne journée en perspective qui s'annonçait. À trop se repasser en tête les événements de sa vie depuis leur début d'amitié, le temps filait à une vitesse folle.
Il ne savait pas vraiment depuis combien de temps, ni trop comment c'était arrivé mais voilà, ça l'avait frappé comme une balle de base-ball reçue en pleine figure. Il devait se faire une raison. Heureusement qu'il était déjà couché quand cette révélation l’avait percuté de plein fouet parce que sinon, il aurait eu les jambes coupées. Ça chamboulait toutes les boites classées et ordonnées de son cerveau. Il n'en avait pas dormi de la nuit tellement ça tourbillonnait dans son corps, à lui donner la nausée. Le vertige. Ainsi qu’une grande tristesse. L'amour rend débile lui avait dit Jules un jour mais visiblement, elle ne l'avait jamais rendu malheureux. Il le voulait pour lui tout seul. Pourtant leur fonction de trérianthrope rendait son désir impossible. Il n’y avait que depuis qu’il était entré dans l’académie qu’il prit conscience de l’importance de leur rôle. On ne pouvait pas dire que ses parents se souciaient de cet élément capital, mais il y avait du bon sur leur couple : elles n’étaient pas obnubilées par ce détail comme les autres thérianthropes et cela leur réussissait. Néanmoins, les sentiments et le bien-être n’avaient aucune importance dans leur monde si cela n’assurait pas la survie et la reproduction de l’espèce. Alors il devait se persuader que ce n'était qu'une passade, le coup des phéromones et qu'avec le temps, ce sentiment s'estomperait pour redevenir comme avant. Val' avait d'autres chats à fouetter. Sans compter que son amitié comptait mille fois plus qu'une pseudo relation. Alors jamais, jamais il ne le lui avouerait. Jamais il ne prononcerait ces trois petits mots qui avaient la force d'un séisme. Il enchaînerait ce sentiment à présent prénommé
Lana, la jetterait dans sa prison aux murs dorées, avec pour seule déplacement autorisé, une promenade nocturne de dix minutes par jour. C'était le mieux qu'il pouvait faire. À défaut de pouvoir miraculeusement changer de gabarit et de sortir de sa banalité de mustélidé.
Il adopta sa position d’endormissement favorite, calant son oreiller fétiche entre ses bras. Il était à présent 4h51. Flo’ ne comptait plus le nombre de fois qu’il avait ressassé les mêmes pensées pour au final, finir par se morfondre dans le même état d'âme. Et sans ses dix heures de sommeil par jour, Flo' n'était pas certain qu'il résisterait sans flancher à l'éclat flamboyant de Valentin. Humpf ! Tant pis, il lui servira de coussin lors de sa sieste en guise de punition.
Autre : Florentin a un prénom à consonance française puisqu'ils possèdent le patronyme de sa mère anglaise. C'est une tradition que ses parents ont décidée d'instaurer, histoire de faire régner la parité à défaut de lui donner un nom composé. Ne cherchez pas à comprendre en vous prenant la tête, cette famille a son propre mode de pensée.
Suppléments
Le code : Validé.Ton pseudo : Korneto / Loup.
Ton âge : 23 ans.
Notre découverte : J’ai suivi les traces de pattes d’un crocodile.
Ta présence : Autant que faire se peut...
Ton avatar : Yamaguchi Tadashi • Haikyuu!!
Tes références : Je connais bien le mangas et les OAVs aussi. Et même pour en être sûre, je les ai relu et revu !
Un rajout : Nope.