Delph Rob - Rain & Sun

Goûts :
Pluie. À quoi bon dormir, si l'on peut la regarder tomber drue ?

Le moins que l'on pouvait dire de Delph, c'était bien que le garçon appréciait beaucoup de choses. Et en détestait peu. Du simple rayon de soleil matinal à la soirée familiale, quelques fois par an, il avait tendance à tout chérir, et profiter pleinement des détails et des opportunités que la vie pouvait lui offrir. Ses lignes droites, ses courbes, le monde l’émerveillait. Ses activités favorites ? Sûrement lire, apprendre de nouvelles langues, pouvoir aider son prochain, et arriver à le faire sourire. Faire des rencontres, et passer du temps avec ceux qu'il aime.

Alors oui, il pouvait parfois lui arriver de faire son difficile à propos de quelques nourritures étrangères et inconnues. Pire encore, il était humain, n'est-ce pas ? Ainsi possédait-il également ses propres sauts d'humeur, bien que rares. Mais Delph se voulait tout de même au-dessus de ça. Les querelles. Les déprimes. Les faux-semblants. Tant de choses sur lesquelles il ne voulait pas s'attarder. Alors il souriait, encore et encore. Pour tout. Pour rien.

Et surtout quand il pleuvait, devant sa fenêtre.


Caractère :
Enfin, il souriait... Oui. Et non. Ça, c'était juste au fond de lui.

Ce qui intriguait le plus les gens qui connaissaient Delph un minimum, se trouvait être le contraste entre sa grande joie de vivre intérieur, et l'expression sérieuse qu'il arborait en temps normal. Oh oui, il savait présenter un faciès joviale quand il le fallait ou lors de discussions. Très souvent même. Mais si il était amené à se trouver seul, un observateur étranger aurait tendance à le qualifier de calculateur. Il était comme ça, et ne pouvais rien y faire.

Depuis sa plus tendre enfance, il s'appliquait à résoudre les problèmes de la vie quotidienne avec une vigueur déconcertante. Ainsi donc, il appréciait les efforts prodigués, physique ou mentaux, avec un sentiment de satisfaction du travail bien fait. Il était désireux d'apprendre. De découvrir. Et sa plus grande peur était bien de tout connaître ou d'avoir la science infuse.

Ainsi, Delph était un adolescent humble. Il n'aimait pas se mettre en avant et malgré le fait qu'il adorait rencontrer de nouvelles personnes, il se trouvait être assez timide. Cela ne l’empêchait pas de sortir à l'occasion, de profiter lors de soirées, bien sur. Mais n'espérez pas le faire danser devant toute une classe. Il pourrait bien en mourir de gêne !

Cela étant dit, pour sa famille et proches amis, Delph était l'archétype du garçon rassurant. De l'ami toujours là pour vous, qu'importe la situation... L'homme discret, réfléchi, et bien éduqué... Le loup aussi docile qu'un chiot à qui l'on avait envie de faire des câlins...

Et ceci pouvait aussi être lié à son physique...


Physique :
Si sa personnalité n'avait, d'un point de vue extérieur, rien de vraiment attirant, il était de son physique une toute autre histoire.

Beau, mignon, craquant. Ce sont les trois adjectifs que Delph entendait le plus autour de lui. Il fallait aussi dire que lorsque les filles lui faisaient des compliments, elles étaient, intentionnellement ou non, très peu discrètes. Et quand bien même il n'accordait pas plus d'importance que ça au culte du corps, il en était la victime.

Haut de son mètre quatre-vingt, Delph n'était pas particulièrement épais, mais ses muscles saillants suffisaient à attirer l'attention de ces demoiselles. Élancé, droit, il marchait fièrement et semblait dégager une forte aura d'assurance rien que par sa posture. « Merci Maman... » se répétait-il toujours. En effet, si son père avait eu un corps bien sculpté, c'est surtout sa mère, d'origine russe, qui lui transmit l'importance de la forme physique, dès son plus jeune âge. Or, si sa silhouette athlétique forçait le respect, ce n'était pourtant pas exactement ce qui donnait envie de le regarder.

C'était son visage. Chose rare, ses yeux étaient vairons. Un bleu, et un vert. Dans sa jeunesse, il eut peur que cette disparité repousse les autres. Mais rapidement, il comprit que les plus belles choses pouvaient bien être celles qui étaient asymétriques. Ses cheveux, mi longs, étaient également bleus. Teinture. Souvenir de sa sœur.

Quant à ses traits... Fermes et à la fois bienveillants, ils semblaient signifier que le garçon était passé par des moments difficiles et qu'il avait du lutter contre une grande souffrance. Était-ce cela ? Dans tous les cas, il fallait bien admettre que c'était en grande partie ce petit mystère qui le rendait attractif.




Histoire :
« - Grand père ? Tu as l'air triste qu'y a t'il ? »

Explications. Pleurs. Détresse infinie.
Delph a 7 ans, et son père, sa mère et sa sœur viennent de mourir. Un simple accident de voiture sur le trajet retour de leur vacances, près de l'Estonie. Quelques années après, Delph aura compris que la voiture qui roulait à contre sens ce soir-là avait seulement à son bord un chauffeur ivre. Quelques verres. Quatre morts. Et un orphelin hébergé par ses grands parents. Delph a 7 ans et comprends malgré tout que son monde s'est écroulé.

Alors il se roule en position fœtale. Sans que son grand père ne fasse rien pour le consoler, lui aussi trop choqué par ce que le policier à la porte vient de lui dire. Trop choqué par la mort de son fils. Et c'est sous ses yeux que Delph se transforma en chiot sous le coup du chagrin, incapable de contrôler son aura.A quoi bon vivre sans eux ? C'est précisément en répondant à cette question que le garçon trouva la force de se relever. Certains diraient, faibles : À rien. Mais lui avait une opinion bien différente. Il devait vivre, profiter de chaque instant, pour eux. Ainsi Delph se mit en tête qu'il se forcerait à aimer la vie.

Par la suite, il se transforma de plus en plus en chien. Incapable de contrôler sa forme animale. Lui qui était pourtant si bien partit dans la vie pour avoir un contrôle parfait sur son aura, à 6 ans il avait déjà compris le principe de cacher son aura et faisait preuve d'une vitesse d'apprentissage remarquable. Mais plus maintenant et son aura ressortait lorsqu'il paniquait et voulait s'échapper. Alors après une perte de contrôle, il se retrouvait avec soi-même sur le toit de la maison de ses grand-parent. A regarder le clair de lune, lorsque la mélancolie le gagnait.

Mais timide, il n'osa parler de son incapacité à se contrôler à personne. Oh, évidemment il rencontra d'autres thérianthropes, après tout ses grands-parents en étaient aussi. Tout comme l'avait été ses défunts parents. Ainsi que sa sœur. Mais il n'avait pas croisé tant de thérianthrope que cela à part eux, ils n'étaient qu'une minorité après tout. Et il faisait tout pour éviter que ses grands-parents ne découvre sa subite perte de contrôle, trop peur de leur faire honte. Or, avant ses seize ans, il préférait donc se faire discret et s'éclipser dès que l'occasion se présentait.

Ce n'est que lorsque ses premiers désirs - assez animal il fallait le concéder - apparurent, qu'il prit conscience de la nécessité de ne pas rester enfermé et de s'ouvrir aux autres. Alors il décida de partir voyager en Angleterre pour la première fois, suite à un appel de son oncle vivant là-bas, lui demandant si cela l'intéressait de l'aider dans son échoppe, pour les vacances d'été. L'oncle savait que le garçon souffrait d'un mal-être silencieux et lui avait donc offert la possibilité de changer les choses.

Delph a 17 ans, et offre ses plus beaux sourires aux filles, car il ne supporte plus la solitude. Il drague. De temps en temps seulement, car au vu de son habituelle timidité, cela lui est compliqué. Mais, étonnement, il se fait séduire, aussi. Et il aime toutes ces rencontres, finalement. Le cap est passé, et il profite de la vie comme il se l'était promis. Enfin. Les voyages entre la France et l'Angleterre s’enchaînent, son anglais s'améliore très rapidement, tout en conservant son accent dont les filles raffolent. Cela d'ailleurs, le fait doucement rire. Un jour, une jeune femme pourtant plus bien plus âgée que lui, lui avait demandé « Un fameux french kiss s'il vous plaît ». D'où venait cet attrait pour les voisins de l'autre coté de la Manche ? Il n'en savait rien. Mais oui, il en rigolait.

Et, un jour, il se réveilla au coté d'une chatte. Une félidé, typée européenne. Jolie. Et qui n'avait pas manqué son manque de contrôle. Cette dernière lui parla d'une connaissance à elle, se trouvant sur une île, où un institut prenait en charge lesdits thérianthropes. L'endroit ne semblait pas être loin. Pourquoi ne pas essayer ? Delph a 17 ans, et entre dans cette fameuse académie, avec l'autorisation de ses grands-parents. Ces derniers ont décelés depuis le temps, son aura incontrôlable et l'encourage dans son choix de s'y inscrire. Un chat qui aime l'eau. Il fallait vraiment que l'école soit solidement préparée pour recevoir un tel phénomène, se disait-il alors.


Autre : Pluie, soleil, et nouvelle lune.




Le code : Validé.
Ton pseudo : Delph
Ton âge : 20 ans, le bel âge à ce qui paraît !
Notre découverte : Une certaine utilisatrice... Un pistolet sur la tempe... Des choses comme cela, je crois.
Ta présence : Cela dépendra de Ô combien je me plaît ici, il faut dire que c'est la première fois depuis 5 ans que je reviens sur un forum, et que je réécris alors... Mais je suis optimiste, et je pense être là 2 jours par semaine.
Ton avatar : Shukuri Akito , de NORN9.
Tes références : Malheureusement, inculte que je suis, moi ne point connaître. Mais ce n'est que partie remise, demain je saurais tout.
Un rajout : Blanc sur jaune, uh. Joli forum néanmoins et qui a l'air bien entretenu. Keep doing !