Mitsuaki Kurotsume

Goûts :
Mitsuaki aime de nombreuses choses, allant de la fraicheur matinale au corps finement dessiné d’une femme il est le plus souvent porté par ses envies et pulsions du moment. Néanmoins, s’il y a bien une chose qu’il aime par-dessus tout c’est son frère… et le miel. Enfin surtout le miel. Que ne donnerait-il pas pour un instant de douceur se libérant au contact de ses papilles enivrées par ce délice sucré. Si on devait quantifier sa consommation de ce précieux trésor on ne pourrait que tomber d’accord sur le fait qu’il en est devenu dépendant. Pour lui le miel c’est la vie, tout devrait être à base de miel, la nourriture, les personnes, ou encore les humeurs. Cette adoration quasi-fanatique fait qu’il a toujours sur lui des bonbons au miel ainsi qu’une flasque de ce divin liquide… Qu’on se le dise entre le miel et Mitsu c’est une histoire aussi longue que celle du monde et il parait évident que l’ours ne voudrait pas être séparé de ce dernier même pour tout l’or du monde.
Mais ce n’est pas tout car notre professeur de musique préféré, cet être si divin, si sucré est aussi un délicat gastronome, il aime manger des mets fins aux saveurs subtiles avec toutefois une préférence pour la viande et les poissons de rivières.
Enfin notre très cher ami est aussi un amateur d’art que ce dernier soit d’ordre musical ou encore écrit. Lui-même est devenu, suite à son éducation, un poète et pianiste talentueux.

On pourrait croire que notre très cher ours aime tout et tout le monde, que le monde est fait d’amour et d’eau fraiche. Que nenni, il est humain et dans la multitude de choses qui composent le monde il y en a qu’il ne peut supporter. Ainsi il n’aime pas son frère pour ce qu’il l’oblige à faire, se lever tous les matins pour travailler ! Déjà devoir se lever le matin, ce n’est pas humain, mais en plus se lever pour travailler ! C’est une atteinte aux droits de l’Homme et du Thérianthrope! Il aurait surement porté plainte, s’il y avait eu un tribunal compétent et surtout s’il aimait se prendre la tête. Ce qui n’est pas le cas, il aime pas quand les situations deviennent trop compliquées et/ou nécessite trop de réflexions.


Caractère :
Flemmard. Énormément, moins il en fait mieux il se porte, c’est d’ailleurs pour cela qu’il a une voiture. En effet, c’est moins fatiguant de conduire que de marcher ou encore que de courir ! Le jour où vous le verrait courir sera sans doute celui de son mariage et encore si c’est pour fuir la belle-mère !

Rêveur. Lorsque le monde glisse doucement dans les flots du temps, lorsque le calme prévaut sur tout le reste alors l’esprit de Mitsuaki s’élève et part explorer le monde de l’imaginaire. Dès lors il devient poète, philosophe et voit son univers d’un autre œil,…plus serein plus apaisé. De sa bouche sort des mots mélodieusement accordés qui dans l’air prennent leur essors pour toucher le cœur et l’esprit des personnes. Douces sont ses intentions, belles sont paroles… Puis, au-delà du mot, il vous envoie une émotion, un sentiment, qui comme une note de musique vous étreint langoureusement et vous amène une joie ou une tristesse. Vous oubliez ce qu’il vous a dit mais vous gardez en vous cet instant, ce sentiment qui vous a emplit avec douceur et force avec passion et timidité…Voilà ce qu’est Mitsuaki lorsqu’il rêve, un être qui s’insinue dans les cœurs et vous donne un éclat nouveau pour un instant de vie.

Imprévisible. Mitsu est une personne qui marque l’esprit, que cela soit par ses manières d’ancien seigneur ou son regard lumineux il laisse une trace de son passage sur chaque personne qu’il croise. Mais ce n’est pas tout car notre très cher ours en peluche est aussi une personne que l’on pourrait qualifier d’étrange, car vous pouvez très bien le croiser en peignoir dans les couloirs ou encore le voir venir à son cours en tenue de cérémonie, voir, ne pas l’y voir du tout et le trouver plus tard déambulant dans l’établissement ou dormant sur un banc.

Possessif. L’ours isabelle est extrêmement possessif, que cela soit sur la nourriture (PAS TOUCHE A MON MIEL !) ou au niveau des relations (DRAGUE PAS MA COPINE CONNARD !) il montrera instantanément les crocs, et là pas de clémence pour l’accusé…Une petite nuance à préciser toutefois, il acceptera de partager ses possessions (en dehors de sa copine hein~) avec ceux qu’il connaît bien, tels que sa copine ou ses amis de confiance.

Faux calme. Ah toujours sourire, toujours être calme, toujours serein, on lui donnerait le bon Dieu sans confession tellement il semble inoffensif et serviable. Mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort, de ce liquide qui peut passer de la plénitude la plus complète au raz-de-marée le plus destructeur, car c’est ainsi qu’est Mitsu, une énorme cocotte-minute qui se remplit, se remplit, se remplit avant d’exploser. Un rien suffit à déclencher son ire et malheur au responsable car il se prendra en pleine face et sans concession l’ensemble des choses que l’ours à mémoriser et emmagasiné à son propos… il aura peut-être même intérêt à courir… Une fois cette dernière consommée, le processus recommencera de nouveau.

Double-facette. Notre ours préféré est un joyeux luron, même s’il lui arrive de péter un câble comme tout le monde il n’en demeure pas moins une personne à l’aura clownesque et à l’atmosphère joyeuse… Enfin au sein de l’académie, car notre ami a une autre vie, ou plutôt une véritable vie en dehors de l’île… Vie beaucoup plus sobre, nécessitant élégance et prestance dans un monde où le pouvoir est presque aussi palpable qu’un lingot d’or. Dès qu’il range son nez rouge et son rôle de professeur il redevient le second fils de la famille Kurotsume, il porte des vêtements sur-mesure et sert des mains, fait des courbettes, séduit et se laisse faussement séduire dans un univers de faux-semblant, ou chaque sourire cache un poignard et où l’ami d’un jour devient l’ennemi du lendemain.


Physique :
Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq et de ses quatre-vingt-dix kilos Mitsuaki possède une stature qui en interpellerait plus d’une. Son corps bien que musclé n’en est pas autant « défiguré » par cette dernière. Au sommet de son corps trône une chevelure doré qui rappellerait sans aucun doute la couleur d’un champ de blé en plein été. Laissant au vent le soin de peigner cette dernière il ne se permet que de faire une petite tresse sur une partie restreinte qu’il retient avec une lanière en cuir tandis qu’une autre partie se charge de couvrir un front relativement large. En suivant le long de ce visage en triangle inversé on aperçoit deux yeux améthyste dont le regard pénètre au plus profond de votre âme comme pour la toucher et la caresser avec douceur. Ces derniers supportent deux sourcils naturellement et légèrement inclinés vers l’intérieur lui donnant ainsi un air faussement sérieux tandis que les cernes qui entourent ses opales amène la question de son temps de sommeil qui peut sembler au regard du spectateur non prévenu comme quasiment inexistant… Ce qui serait faux bien entendu, notre cher professeur dormant la plupart du temps, enfin dès qu’il le peut. Entre ses yeux un petit nez droit soufflant un air chaud sur une bouche aux lèvres finement dessinées arborant la plupart du temps un rictus souriant pouvant passer pour de la moquerie chez certains bien que cela ne soit pas le but,…généralement. Finalement sa figure se termine par un menton anguleux se retrouvant bien souvent avec une légère pilosité dû à la flemme de son propriétaire pour se raser.

Généralement il poste un ensemble qui se veut à la fois basé sur les coutumes d’antan tout en se fondant dans la mode d’aujourd’hui. Ainsi il porte un kimono à manche mi- courte et dont le col et l’ouverture droite est rehaussé d’une fausse fourrure blanche argenté. Ce dernier, bien que généralement ouvert, est maintenu par une ceinture faite d’une superposition de couche de tissu elles-mêmes retenu par une lanière en cuir. Enfin son pantalon en tissu ample laisse ses jambes respirées tandis qu’il se referme sur ces chevilles à l’aide de bandages qui font le lien entre ses dernières et ses chaussures souples dont le seul l’avant est renforcé.


 

Histoire :
Une rumeur raconte que si l’enfer est pavé de bonnes intentions alors le passé de la grande famille Kurotsume est pavé de cadavres et de secrets sanglant. Comment sinon cette famille, qui jusqu’à encore quelques générations était pourvoyeuse de majordome auprès des plus grands, a pu prendre autant d’ampleur pour devenir un empire de la finance et des communications dont le niveau de richesse se situe dans le top 10 du Japon ?
Qui pourrait croire que la rumeur puisse être la vérité et pourtant… Pourtant c’est le cas.

La famille Kurotsume a toujours été empreinte d’ambition habilement habillée par des manières et un sourire adéquat. Alors qu’elle se faisait un nom en devenant l’aide de nombreuses familles respectables (ou non) elle en profitait pour rassembler information et autre points de pression contre ses propres employeurs. Quoi de mieux qu’une photo d’un chef d’entreprise dans une maison close pour lui faire comprendre le bon point de vue… ou encore un livre de compte qui finit mystérieusement dans un journal national qui s’empresse de tout déballer, détruisant ainsi toute personne liée à ce dernier. Le savoir peut devenir une arme dans les mains de ceux qui savent la manier… Et entre leurs mains ils purent obtenir finance, concession et autres cadeaux de manière tout à fait légale. Ce faisant, leur empire se monta relativement rapidement et les différents chefs de famille s’entretinrent à toujours le faire grossir, que cela soit en utilisant les dernières cartouches de chantage ou plus récemment à coup de mariage ou de contrat.
C’est d’ailleurs que le père de Mitsuaki rencontra ses deux femmes qui devinrent par la suite les mères de ses deux enfants.
Le premier fut Atsuji, un ours noir d’Asie qui de par sa naissance devint l’héritier du clan puis quelques années plus tard naquit l’être le plus mielleux de tous les temps… Mitsuaki Kurotsume... Autrement-dit moi.

Pour une personne extérieure à l’univers dans lequel je vis mon monde doit paraître bien beau, tel un El Dorado emplit de richesses en tout genre, alors si je commence à me plaindre je sais pertinemment que je vais m’attirer les foudres de tous les ignorants car oui je vais me plaindre et je vais surtout dégommer à grand coup de C4 votre tableau idyllique. Lorsque je suis né comme je l’ai dit plus haut je n’étais pas le premier et donc je ne fus pas l’espoir de toute une famille, celui par lequel l’arbre se verrait grandir… J’ai d’ailleurs assez tôt compris que je n’étais qu’une roue de secours (il faut que je remercie tous ceux qui pensait que je n’entendais rien). Mais même sans cela j’eu l’obligation d’apprendre tout un tas de choses et ma jeunesse n’était pas une protection contre la masse de connaissance qu’il fallait assimiler, au contraire car il parait qu’on apprend mieux quand on est jeune. Donc j’ai appris beaucoup de choses durant mes dix à quinze premières années, je connais l’ensemble du savoir lié au package Kurotsume… autrement dit j’ai suivi le cursus que suivait mes ancêtres lorsqu’ils étaient encore majordome plus les bases de la finance, de la politique et associée (les bases car encore une fois je suis le second), en plus d'apprendre à contrôler parfaitement mon aura.

Une fois cette étape de ma vie passée je fus orientée vers les arts tandis que mon grand frère continuait dans la voie qui lui était destinée. Ce monde auquel on m’initia me fascina, m’émerveilla et finalement me captura comme le regard profond d’une geisha. Mais, fou que j’étais de ne pas me douter que ce premier amour aller me consumer car même si c’était une voie secondaire ma famille ne cherchait qu’une chose l’excellence… Ma passion se retourna contre moi et les professeurs se succédèrent ainsi que les coups de bâtons et les punitions. L’amour de ma famille n’existait que lorsque je permettais de faire resplendir le joyau familial, autant vous dire que ce n’était pas souvent. Puis, petit à petit, je finis par me rendre maitre des notes qui venaient doucement glisser et danser autour de moi, je devins un virtuose du piano et de la guitare tandis que mes pensées lyrique se posait sur le papier sous la forme de poème… Et, enfin, vint le grand jour… Je me souviens encore comme si c’était hier, je devais avoir vingt ans… Le jour de mon premier concert de piano. Pour l’occasion tout le gratin était là, les fils de, des ministres, des chefs d’entreprises, des parents cherchant à caser leurs enfants… Enfin bref, la salle était pleine et par seulement pour moi, mais je m’en moquais, mes parents et mon frère avec son épouse étaient là, c’était le plus important… Pour la première fois de ma vie on allait me donner une chance de m’envoler ou de m’écraser. J’avais le trac, je n’arrivais pas à me calmer et c’était nerveux que je suis allé prendre place… Le silence était palpable, lourd même car je ne jouais pas, mes mains tremblaient et je percevais la tension grandissante au sein de l’assistance. Je ne savais pas quoi faire et c’est que j’entendis le son distinct et régulier d’un métronome dans les coulisses, je ne savais pas qui l’avait lancé, et je ne le sais toujours pas d’ailleurs mais je lui dois ma réussite. Dès les premiers instants mon esprit se cala sur le tempo tranquille de l’outil et mon énervement disparu progressivement. Mes épaules se détendirent et mes mains retrouvèrent souplesse et fermeté, le morceau débuta et j’entrais dans un autre monde. Tout ce que je me rappelle c’est l’atmosphère qui régnait juste après avoir joué les dernières notes… On aurait dit que le temps avait suspendu son vol… Puis ce fut la consécration, les tonnerres d’applaudissements et les gens qui se levaient… et ma famille qui se levait, mon père souriait, tout le monde était heureux…


Suite à cela, on me laissa plus de libertés tout en m’insérant un peu plus de l’engrenage familial, je rencontrais des gens, je représentais ma famille et de ce fait je devins bon à marier… Mais toute cette renommée alors que je ne cherchais que la reconnaissance de ma famille fut trop pour moi et je dérapais… Je dévorais tout ce que je n’avais pas pu avoir dans ma jeunesse, sortie, amis, soirée, boite, alcool,… D’un coup je pouvais tout avoir, le monde était à mes pieds, tout ce qui m’avait été refusé était désormais là devant moi, n’attendant que moi et mu par cette pulsion que l’on a tous lorsqu’on obtient ce que l’on désire j’ai plongé tête la première sans me méfier de la profondeur de l’abysse qui s’ouvrait devant moi. Rapidement mes frasques devinrent plus célèbres que mes œuvres et ce, malgré le pouvoir de ma famille pour empêcher toute propagation… J’étais devenu le vilain petit canard… Mais j’étais aussi la bouée de sauvetage en cas de décès de mon frère… Alors au lieu de me botter le cul on botta le cul des autres… Jusqu’à cette nuit où j’acquis ces marques sur mon corps… J’étais revenu ivre en pleine nuit… je m’étais dirigé vers la bâtisse qu’on avait mis en place pour moi, afin que je puisse composer en paix… Je sais plus pourquoi je voulais y aller, mais je sais que j’étais en colère… Une fois dedans je mis tout s’en dessus dessous et avec la bouteille d’alcool je fis un feu qui ne manqua pas de prendre rapidement et moi, crétin que j’étais, je n’ai pas bougé… La dernière chose que je me suis rappelé était ma présence à l’hôpital… Rapidement on me mit au courant, alors que j’aurais dû mourir mon père était venu à mon secours et s’était pris un morceau du plafond, il n’était pas mort non mais en était ressorti grandement affaibli… Tant et si bien qu’il se retira dès sa sortie de l’hôpital et laissa à mon frère sa charge… Pour ma part ma traversée du désert débuta…

Je restais cloîtré dans ma chambre, effrayé par ma propre folie je refusais de sortir, de peur de blesser le monde qui m’entourait. On ne m’aida pas, après tout j’étais le maillon faible, la tare, le cancer de la famille pour nombreuses personnes, on tenta plusieurs fois de m’empoisonner… Mais rien de bien méchant, on voulait sans doute que je meurs dans mon sommeil pour ne pas se mettre à dos mon frère, qui pour sa part venait tous les jours pendant dix à quinze minutes avec notre père. Ils ne rentraient pas dans la pièce, non ils s’asseyaient de l’autre côté et ils attendaient… Ils attendaient que je sorte du cocon néfaste que je m’étais tissé… Un soir, quelque chose pénétra mon univers, des notes un peu vacillantes venaient taper à l’entrée… La musique était hésitante mais juste, le tempo mal assuré mais correct... Intrigué je suis sorti sans m’en rendre compte et j’avançais vers la source de tout cela. Je reconnaissais la partition, c’était le morceau que j’avais joué, celui qui avait tout provoqué… Je fis glisser le panneau et mon cœur se serra à la vue de l’homme qui jouait… Mon père. Le voir ainsi affaibli par ma faute, jouant malgré tout ce morceau qu’il aurait du détester… je ne savais pas pourquoi il continuait ainsi à s’acharner,… pourquoi… Je m’effondrai sur le sol, les larmes aux yeux, le souffle lourd les souvenirs revenant comme autant de coups de poing,… et mon père qui continuait à jouer jusqu’au bout… Puis, silencieusement il vint s’agenouiller à mes côtés et je me jetais sur lui en répétant un seul mot « Pourquoi »… et de la manière la plus simple du monde il me répondit « Parce que tu es mon fils. » Ce fut la goutte de trop, le barrage que j’entretenais alors depuis mon enfance s’effondra et je pleurais, je pleurais en m’excusant pour tout, je pleurais pour toutes les fois où j’avais voulu entendre ces mots… Aussi bien l’adulte que j’étais maintenant, que l’enfant que je fus pleurait.


Le lendemain je discutai longuement avec mon frère et il fut convenu que je resterais encore quelques temps dans la demeure familiale avant d’être envoyé ailleurs, dans une maison secondaire, loin de mon passé, afin de me reconstruire.


Autre :
J'ai oublié, son corps possèdes des zones plus claires que d'autres, ce sont ses anciennes brûlures. Et l'un de ces ancêtres a travaillé au service de la puissante famille des Adamovitch.


 

Le code : Validé
Ton pseudo : Ansuz
Ton âge : Majeur, vacciné et bientôt le quart de siècle.
Notre découverte : Vous êtes venu me chercher
Ta présence : Pleins de fois mais après rp… c’est plus aléatoire
Ton avatar : Kodo no Mae - Hiiro no Kakera
Tes références : Kya ? ♪
Un rajout : …. ♪