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Orphée Sinister

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Mer 30 Mar - 12:24
Orphée Sinister


Nom : Sinister
Prénom : Orphée
Âge : 27 ans / 22 Juin
Origines : Américain
Orientation sexuelle : Pan*
Groupe : Direction
Emploi : Psychologue scolaire
Dominance : Dominé
Famille de race mêlée : Croco
Animal de race mêlée : Varan de White
Appellation scientifique : Varanus baritji
Quelle catégorie de poids : Léger


Identité


Goûts : Même après la longue remise en question de sa personnalité, Orphée était incapable de dire ce qu'il aimait. Certaines choses le plongeaient dans une colère noire. L'injustice, la violence gratuite, les rapports de force bêtes et aveugles, et pourtant, il s'en délectait régulièrement. Observer les autre, ça, c'était quelque chose qu'il aimait vraiment. Les regarder évoluer, imaginer leur passé, leur vécu, leur futur. Il y avait quelque chose d'apaisant à voir qu'il n'était pas le seul à souffrir dans un monde où la loi du plus fort était encore de rigueur. Sa nature de reptile le rendait colérique.

Il réagissait régulièrement à la violence par plus de violence. Paradoxe insupportable qui, en grandissant, le faisait grincer des dents. La nuque tendue, les poings serrés, il se détestait pour son incapacité à rationaliser les affres qui le traversaient. Avoir peur. Voilà ce qu'il aimait le moins. Pourtant, c'était naturel d'avoir peur. Petit gabarit même une fois adulte, dans un pays froid, entouré d'autres, comme lui, des thérianthropes qu'il devait aider à avancer.

Caractère : "Je suis une putain de chochotte." Voilà ce que Orphée ressentait chaque fois qu'il devait fuir. En charge de plusieurs adolescents en perte de repère, il était capable de les aider à rationaliser leur approche du monde. Il arrivait à les faire parler, à extérioriser leur mal-être, quand lui-même en était incapable. Tant que cela concernait les autres, Orphée était capable du meilleur. Il se pliait en quatre pour aider son prochain, toujours serviable, tout pour être aimable.

"Aimable", c'était son plus grand défaut. Être gentil, c'était contraire à sa nature, cela lui demandait des efforts incroyables. Il s'épuisait, à tenter de tenir par les deux bouts les vies de tous ses patients, en plus de sa vie professionnelle. En surface, il faisait illusion. C'était un bon comédien, et un simulateur serein. Son nom tenait pour la plupart en trois parties : "Salut Çava Çavasalut." Il parlait peu, avait un cercle de confidence restreint, et ne voulait pas permettre aux autres de visiter son jardin secret.

Orphée avait une vie privée plus minée qu'un champ de bataille. La douleur, la rancune et le traumatisme s'y disputaient le terrain. Dépressif, il ressentait peu de chose. Anxieux, il en ressentait beaucoup trop. C'était se battre, constamment, avec les deux parts de sa personnalité qui luttaient pour sortir au grand jour. Lui, il s'en fichait, n'est-ce pas ? Tant qu'il pouvait aider les autres, s'effacer, c'était un moindre mal.

Physique : Un phasme avait plus de personnalité que son visage cireux et son physique de cure-dent. La peau ivoire, grasse et fragile laissait voir les veines bleues de son cou et ses joues. Il avait un jour eu de beaux yeux bleus, que sa papa observait en lui tenant le menton. Aujourd'hui, ils étaient cernés par d'épaisses marques de manque de sommeil. Boursoufflées, ses cernes lui donnaient l'air du blaireau de base, se touchant avec une chaussette dans sa petite chambre minable. L'ironie du sort voulait qu'il se touchait effectivement avec une chaussette tout seul dans sa petite chambre minable. Qu'est-ce qui aurait pu attirer sur lui l'amour d'un•e autre ?

Sa silhouette déglinguée ? Avec ses longs membres maigres et mal nourris, sa peau froide de reptile et sa stature, toujours légèrement voûtée. Sa nuque griffée, couverte de cicatrices ? Qu'il taillait de ses ongles cassés, quand le stress devenait insoutenable. Il raclait sa peau de son sébum, jusqu'à ce que la douleur fût plus forte que celle qu'il avait en dedans. Répété jour après jour, ce manège avait fini par le marquer à vie. Son sourire d'épouvantail ? Orphée avait eu une adolescence catastrophique, un passage à l'âge adulte douloureux. Il était définitivement marqué par des émotions simulées. Il n'y avait que la colère, qu'il laissait sortir réellement.

Pourtant, il n'y avait rien de plus ridicule qu'un Orphée en colère. Les narines dilatées, les yeux furibonds, la prestance d'un bulot. Il zozotait, se mélangeait les pinceaux, employait un vocabulaire hasardeux. Et finalement lorsqu'il arrivait à bouts de nerfs, il se mettait à taper comme un sourd, avec ses petits poings de poulet. Il avait la force d'un chaton, le charisme d'une mouette engluée. Il n'y avait qu'au sein de son petit cabinet, où il trouvait un peu de réconfort.

Par politesse et pour respecter le règlement, Orphée s'habillait à l'anglaise. De père Australien, de papa Américain, il avait l'impression de se déguiser avec un pantalon en tweed et une veste ordonnée. Ses cheveux noirs, épais, longs, trouvaient grâce aux yeux de la direction une fois tirés en catogan. Cela lui arrivait rarement, il préférait la longueur pour cacher sa nuque et les méfaits de ses angoisses. Il laissait ses patients choisir leur position. Couché sur le divan ? Assis sur la chaise ? Lui, il se mettait en tailleur, pieds nus, sur son fauteuil, et il écoutait. Caché derrière des lunettes de travail, il savait faire semblant d'être quelqu'un de civilisé, appréciable et équilibré.


Histoire


Histoire : Orphée savait depuis toujours à quelle race il appartenait. Ses deux parents, tous deux thérianthropes, l'avaient éduqué pour éviter les incidents diplomatiques. Fils unique d'une famille modeste, il était issu d'une rencontre par correspondance entre William - son papa - et Josh - son père. William était instituteur, serpent de petit gabarit, et vivait dans le Sud des Etats-Unis. Seul à plus de trente ans, il passa par une agence matrimoniale pour rencontrer "le thérianthrope de sa vie". Josh était tire-au-flanc (ou baratineur professionnel), crocodile de petit gabarit, et  vivait au Nord de l'Australie. A la suite de plusieurs dizaines de lettres, Josh vint en long séjour aux Etats-Unis et s'y installa pour le travail. Fort de caractère, colérique, la chaleur du Sud lui donna l'énergie nécessaire pour convaincre William de perpétuer l'espèce, et avoir un enfant.

Bien sûr, il était hors de question que Josh fût immobilisé le temps de la gestation. Ce fut William qui dut se cacher, pendant les mois où Orphée était là, dans son ventre. Fier comme Artaban une fois son fils venu au monde, Josh projeta toutes sortes d'avenirs brillants pour Orphée. Après tout, ils étaient une race d'élite. Oui, ils étaient les plus petits gabarits, mais ils valaient mieux que ces cétacés - quels gros snobs ! - et mille fois plus que les hommes-singes. De manière unilatérale, Josh décida donc que Orphée n'irait à l'école qu'à partir de l'âge obligatoire.

Les années précédant ses six ans, il resterait à la maison, avec William, et l'accompagnerait partout quand il en aurait envie. Josh interrompait donc ses séances peintures pour aller à la pêche. Il le réveillait  en pleine sieste pour entretenir le jardin. Il allait le chercher chez le voisin en plein jeu pour l'accompagner en voiture. Aussi docile que son papa, Orphée obéissait, ne se plaignait pas même épuisé, et se laissait trimballer d'un bout à l'autre de la ville.

Il fallut que Orphée grandît encore un peu pour comprendre ce que son père maugréait à longueur de journée. Tout Australien expatrié à l'autre bout du monde qu'il était, Josh haïssait tous ceux qu'il considérait comme faibles. "Foutus rouges. Tu crois qu'ils savent faire autre chose que laver le pare-brise ? Ptah !" Après ses dix ans, il l'inscrivit au Football. Maigre comme un clou et pas sportif pour deux sous, Orphée se faisait donc casser la figure une fois par match, le samedi après-midi. "Allez ! Allez ! Oh putain mais qu'il est con ce môme !"

Ses exploits sportifs, son silence et son attention en classe firent de lui la tête de turc toutes ses années de secondaire. Il était bizarre, souriait "comme un psychopathe", sentait "la friture", "et puis t'as vu ses boutons ? Beuah." Le phasme. L'anguille. Le cure-dent. Orphée essuya les insultes, et se renferma sur lui-même. Il avait bien compris qu'il ne serait jamais des leurs. Selon son père, ce n'était pas grave, puisqu'il était destiné à de grandes choses en tant que thérianthrope. Pour lui, cela voulait dire douleur et solitude, dans son comté pourri du fin fond du Texas.

Grand naïf devant l'éternel, Orphée surpensait ses relations avec les autres, sans être pour autant capable de détecter ceux lui voulant du mal. Les yaourts qu'il se prenait sur la figure à la cantine étaient bien mérités. Personne ne le prenait dans son équipe de sport : normal, c'était un incapable. Pourtant, ces actes répétés, quotidiens, appuyés le minaient petit à petit. Chez lui, les choses n'étaient pas plus brillantes. Son père avait forcé son papa à démissionner de son travail. Quatrième échec de carrière consécutif rima bientôt avec extinction. William Sinister n'était plus que l'ombre de lui-même. Il respirait, mangeait, attendait, dormait. Et lorsque son cher Josh était d'humeur, il se soumettait à son "devoir conjugal", que son cher et tendre n'avait cesse de dénigrer. "Autant baiser une otarie".

D'autres comme lui existaient. Il le savait parce que ses parents le lui avaient répété, enseigné. Ils l'avaient prévenu, que les petits gabarits comme eux étaient la cible des plus gros. Ils n'avaient pas beaucoup de force, dans le règne thérianthrope. Leur seul atout était leur taux de reproduction, plutôt élevé par rapport aux gabarits supérieurs. Orphée avait parfois ressenti d'autres de son espèce. Il n'avait aucune certitude, mais au milieu de toutes les auras d'hommes singes, il avait cru en voir certaines dissimulées. Les singes ne cachaient pas leur aura, ils n'en avaient même pas conscience.

Pourtant, sa première véritable rencontre eut lieu en hiver, alors qu'il était en dernière année de lycée. Le Texas était plutôt clément avec les reptiles, mais le passage d'un ouragan près des côtes avait brusquement baissé la température. Là où ses camarades portaient un ciré et des bottes, Orphée s'était emmitoufflé dans une épaisse écharpe, une couche de pull et des chaussettes chaudes. Il était particulièrement sensible au froid, mais personne ne le remarquait. Après tout, il était au fond de la classe, dans l'indifférence générale. Et ni ses bonnes notes ni la bourse au mérite décrochée pour faire des études ne jouaient dans son camp, cette année-là. A la mi-saison, le lycée accueillit trois élèves, en échange international. Trois anglais, venus d'une école de snobs avec des blasons de snobs, des uniformes de snobs et un parlé de snobs.

Ils furent éclatés dans différentes classes, pour les forcer à se mêler aux autres. Orphée, disposant de la seule place assise libre de la salle, hérita du plus grand. Un garçon au visage recouvert de tâches de rousseur, à la carrure impressionnante et au sourire tranquille. Il avait l'air plus engoncé dans son uniforme que Hulk dans une robe de cocktail. Tout le cours, il lui jetait des regards en coin, sa bonhommie semblant s'effacer doucement, au fil des minutes. Finalement, à la fin du cours, juste avant de se lever pour aller manger, il se pencha à l'oreille d'Orphée.

"Range ton aura, espèce d'exhibitioniste."

Quoi son aura ? Il n'y avait que des singes dans ce bahut, il pouvait bien laisser son aura tranquille non ? Et comment avait-il vu son...

"Attend ! Machin ! Quoi mon aura ?"

Mais il était déjà parti. Orphée se concentra, le cours suivant, plissa les yeux pour essayer de voir l'aura de Queen - puisque c'était son nom. Impossible. Il n'y arrivait pas, et il trouvait franchement le sourire mutin de l'anglais gênant. Pour la première fois depuis très longtemps, Orphée discuta avec un camarade de classe. Il se mit à suivre Queen partout. Pour parler de lui, de leur race, en catimini. Pour en savoir plus sur qui il était - un félidé, gros gabarit, père anglais, mère argentine. Il voulait savoir, le connaître, comprendre qui il était, ce qu'il était. Et pourtant, chaque fois qu'il avait l'impression de se rapprocher de Queen, il sentait un rejet, un mépris contrôlé avec politesse. Le dernier jour, avant le départ de Queen, Orphée mit enfin les mots sur ses inquiétudes. Pourquoi ne l'aimait-il pas ?

"Vous les petits gabarits... vous êtes juste là pour nous aider à nous reproduire. Range ton aura, soit poli, et il ne t'arrivera rien."

C'était la première fois, de toute son existence, que Orphée se sentait bloqué. Claquemuré par sa nature, par ce qu'il était et non ce qu'il pourrait faire. Parmi les hommes singes, il n'avait pas sa place, il se sentait minable, petit, à l'écart. Et parmi les thérianthropes, il n'avait pas de place non plus ? Queen avait été clair : les petits comme lui n'avaient qu'un rôle, se reproduire. Alors quoi ? Devait-il trouver un autre petit qui serait violent, agressif, comme son père, et vivre uniquement pour lui tendre les fesses ?

Ce soir-là, Orphée piqua la première véritable colère de crocodile, qui dormait sous sa patience. Il renversa les meubles, hurla sur ses parents, se battit avec son père. Il finit, les côtes brisées, la tête en sang, pansé à grand peine par son papa. Le corps couvert de bleu, encore parcouru de spasmes d'énervement, il se jura de faire quelque chose de sa vie. De leur montrer, à ce ramassis de crétins aux phéromones à l'air libre, qu'il valait mieux qu'être "un réceptacle à gros gabarit". Il se lança à corps perdu, dans les études.

Sa colère, il s'en servait pour apprendre. Il lisait avec rage, rédigeait furieux ses essais, prenait la parole avec passion. Il n'était pas crédible, trop prompt à s'emporter. Le paradoxe entre cette colère qu'il laissait sortir au grand jour et la répression qu'il subissait une fois chez lui en firent quelqu'un d'instable. Il fondait en larme sur le chemin pour rentrer chez lui, se montrait fort comme un roc une fois à la fac. Il oscillait dangereusement entre des phases de manie - où son cerveau tournoyait, intensif, vif, à fond de train - et de dépression profonde, où il ne ressentait plus que le vide de sa propre existence.

Par miracle, à force d'acharnement et d'une bonne dose de chance Orphée obtint son diplôme de psychologie. Passé à tabac une dernière fois par son père en guise de cadeau de départ, il chercha activement du travail. Personne ne voulait lui louer un cabinet. Il ne donnait pas confiance. On n'était pas sûr d'avoir le loyer dans les temps. Alors, puisque les singes ne voulaient pas de lui, il chercha du côté des thérianthropes. Il contacta Queen, qui tout en le comparant à un étron fumant incapable de se débrouiller tout seul, lui donna le contact d'une académie Anglaise, pour les thérianthropes, comme eux. Désespéré, Orphée proposa sa candidature, en tant que thérianthrope. Il fit valoir sa propre expérience, le harcèlement à l'école qu'il connaissait, sa capacité à observer et écouter les autres. Miracle, chance et acharnement payèrent à nouveau : il fut accepté. Lui, psychologue. L'instable pantin qui n'avait toujours pas réglé les rancunes envers ses parents. Lui qui venait juste de sortir d'une adolescence tumultueuse, d'une fac linéaire. Lui, devrait désormais aider de petits thérianthropes à traverser l'âge ingrat.


Suppléments


Le code :   Validé
Ton pseudo : Adam
Ton âge : 23 ans
Notre découverte : Ancien membre d'AM
Ta présence : J'accroche bien plus à Orphée que Keith, régulière donc.
Ton avatar : Madara Uchiha de Naruto
Tes références : J'ai un peu lu les mangas, mais la bad anatomy de certains passages m'a empêché d'aller plus loin. Bon mais j'ai pas mal discuté/rp sur AM, ça va disons.
Un rajout : C'est un peu dur de lire les titres des sujets dans la liste =/

Orphée Sinister
Invité
Anonymous
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Mer 30 Mar - 12:46
Re-bienvenu parmi nous et j'aime beaucoup ta fiche !
Invité
Invité
Anonymous
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Mer 30 Mar - 13:31
Personnage très intéressant, re bienvenu parmi nous. =]

Je te valide il n'y a rien à redire, bon jeu parmi nous!

♣ Tu es validé ♣

Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens~ Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un junior qui a besoin d'aide ou un senior qui veut proposer son aide ? Tiens ! Nous te donnons même la liste des parrainages pour que tu puisses voir qui est libre ou non ! Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !

Raphael J. Wardeck
le Barman nommé Désir
Raphael J. Wardeck
Animal : Orphée Sinister 1419087522-chien-loup-icone
Race : Chien loup de Saarloos - moyen gabarit
Orientation : Bisexuel
Messages : 343
Humeur : Neutre
Emploi/loisirs : Barman
Localisation : Peut être derrière son bar ~

Carte d'identité
Dominance: Ambivalent
Taille: 1m90
Poids: Environ 92 kg
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