Myria Yougkoff (100%)

Goûts : Il est difficile de savoir quels sont vraiment les goûts de ce crocodile. Il faut savoir qu’elle ne parle pas trop d’elle-même et il est rare de la voir décontractée. Elle aime fumer la cigarette et les petits cigares, elle gère son côté fragile comme ça. Comme pas mal de crocodiles, elle adore prendre des bains de soleil bien cachée dans un coin. Myria est une vraie gourmande côté nourriture et aime particulièrement les choses épicées et la viande crue. Manuelle, il n’est pas rare de la voir, coudre, tricoter, et même façonner. Elle se passionne pour les choses faites artisanalement et tout particulièrement, pour la poterie dont quelques pièces ornent joliment ses appartements. Se dépenser en sport, surtout à la course et en natation. Myria n’aime pas les tomates, elle déteste les personnes ayant la grosse tête ou trop curieuses de sa personne. Elle reste très maternelle et protectrice.
 

Caractère : Ca prend toute une vie pour se forger une personnalité, celle-ci n’étant pas donnée à la naissance et ne se gagnant pas dans un concours. Martelée par des actions et des péchés. Ce caractère est forgé avec les mois et les années, sans que la personne en soit vraiment témoin et parfois, il change de manière radicale.

Myria n’a pas eu une vie vraiment normale et donc celle-ci vécut loin des foyers chauds et rassurants. Déjà, les voyages et les changements de lieux perturbèrent beaucoup son esprit. C’est pour ça que par moment rien ne doit bouger dans ses appartements. Une cravate mal placée ou encore un vase dans une pièce qui a un millimètre de trop sur la gauche. Toutes ces petites choses qu’elle remarquera au premier coup d’œil. Une manie qui lui est restée partout où elle allait, ce qui par contre la rassure bien.

Son père qui était sévère, ne lui laissa que peu de chance. Surtout côté relation père et fille. Et bien entendu, l’attachement paternel était la dernière chose qu’il donnait vraiment. De ce manque de reconnaissance de celui-ci, Myria a de la difficulté à faire confiance à autrui. Se protégeant pratiquement de toutes tentatives d’amitié ou de relations plus profondes, dans une carapace de sévérité bien à elle, préférant se protéger d’une vulgaire insulte plutôt que de recoller les morceaux de son âme.

Comparable à un mur, son sang-froid est bizarrement bien construit pour sa race de crocodile. Toutefois, si elle doit se battre, elle perdra toute notion de contrôle. Laissant sa bestialité la gagner et, évidemment, laissera, son aura tranquillement en liberté. Malheureusement, dans cet état de rage, pratiquement, aucune chose ne peut calmer sa férocité. Le meilleur moyen est de la laisser seule dans un coin et lui laisser le temps de se calmer. Les phéromones l’aideront, mais ne feront pas le travail suffisamment si son état d’esprit d’animal est toujours activement violent. Pour les sédatifs, il est très difficile de tirer sur ses écailles de reptile. Attention à sa force, avec un coup de queue large bien placé, elle pourrait vous assommer facilement.

Ponctuelle et travailleuse, presque rien ne l’épuise en matière de travail. Mais malgré tous ses entraînements, le froid reste un gros point faible même si son sang de singe pourrait normalement équilibrer de ce côté-ci. Mais elle n'a jamais pu passer outre depuis son éveil. Cependant, étant quelqu'un de bornée, sa tête de mule ne la laissera jamais rester au lit pour se reposer. Même faible et avec une forte fièvre, elle fera les tâches demandées.

La douleur dans la peur ne fonctionne pas chez elle. Son esprit est plus facile à blesser que son corps si l’armure de pierre qu’elle dresse est fissurée ou brisée. Pour en arriver à ce résultat prenez votre mal en patience, elle est dure à faire céder. Par contre, si vous y arrivez, Myria sera joyeuse et divertissante, moins sur ses gardes, et plus ouvertes à parler d’elle-même, car sinon, elle reste un total mystère pour ses paires.


Physique : Mesurant plus d’un mètre et quatre-vingt-dix, pour un poids de 77 kg . Cet argument positif la bien aider dans l’armée, mais sa grandeur n'a pas toujours été bien vue plus jeune. Sa tête est d’une forme plutôt ovale, la jeune femme a beaucoup des traits de sa mère. Une chevelure brune de base, elle y ajoute une petite touche de rouge pour leur donner la couleur bordeaux qu’elle affection particulièrement. Elle se coiffe de manière normale, soit en queue-de-cheval ou chignon, car si elle les laisse détachés, ils sont tellement longs qu’ils arrivent au niveau de ses propres fesses.

Son regard forme deux belles billes bleutées, d’importance moyenne leur couleur renforce son air sévère dû à leur colorisation claire. Son petit nez qui se dresse avec une petite cicatrice à peine visible de loin, signe d’un passé plutôt violent. Les lèvres, son pulpeuse et d’une fine couleur rosée, elles s’harmonisent bien avec le reste du visage. Lui donnant un air plutôt sexy si elle sourit.

Nous voilà au tronc, avec de larges épaules et avec un corps plutôt svelte, elle n’en reste pas moins jolie à regarder. Le poitrail est bien ferme et d’une douceur cachée, car peu d’hommes ou femmes l’ont touchée. Le ventre et bas-ventre n’ont rien à rajouter, si ce n’est que le manque de graisse. Plus ferme que la moyenne Myria fait tout pour qu’ils restent durs et découpés, les renforçant toujours avec des exercices militaires. D’autres cicatrices, un peu plus grosses, sont présentes surtout au niveau des hanches et des cuisses. Une seule d’entre elles est droite et a des points. Celle-ci est visiblement une trace d’avortement qui n’est pas trop vieille, Myria refusera sûrement d’en parler même si vous lui forcez la main.

Son dos par contre orne des cicatrices d’un autre type, la scarification. Ce genre de tatouage est très douloureux et un coup de chance. Car la peau peu mal se former et déformer totalement les dessins fait pour rester, sa forme débute sur le haut des épaules, continue son chemin sur les omoplates pour devenir de plus en plus fin vers le bas pour arrêter sa course à la ligne des fesses. Le tatouage ressemble un peu à des écailles de crocodile, mais plus douces au toucher. La zone des reins et le haut des fesses sont très sensibles, points faibles à utiliser pour la taquiner.

Myria cache ce corps perturbé, par des vêtements de travail. Elle déteste les robes, et préfère le veston cravate qui lui donne plus de mouvements si elle doit bouger avec rapidité. Quand elle est en congé ou qu’elle ne travaille pas, ses vêtements restent simples de couleur foncée, plus épaisse pour garder le maximum de chaleur corporelle. Ceux-ci ornent de longues manches et un collet toujours pour cacher son corps, elle ne raffole pas des décolletés plongeants et est plutôt réservée sur ce côté-là. Il ne faut pas oublier les gants qui camouflent ses pansements aux mains, qui camouflent des traces d’entraînements très durs.





Histoire : On vous a déjà parlé des familles de militaires, de ceux qui doivent suivre les mutations de leur conjoint par choix, mais surtout pour une certaine sécurité ? C’était le cas d’Abygaëlle, femme typiquement normale et sans histoire. Fille de bonne famille, celle-ci épousa un militaire russe dans son jeune âge en ignorant, parfaitement, sa nature. Avec le temps, elle se mit à l’aimer et à le soutenir malgré le caractère assez coulé du mari. Doucement, mais sûrement, elle donna naissance à sa fille unique qu’elle prénomma Myria. Cependant, sa santé ne fut pas très bonne après cet accouchement, puis sa situation empira. Après avoir lutté une année, elle rendit l’âme à la date d’anniversaire de sa propre fille. Myria n’avait qu’un an quand cela arriva, mais malgré cela, elle ressentit le manque de figure maternelle, quelque chose qui ne pouvait s’expliquer proprement avec des mots. Il ne lui restait que les photos pour se souvenir d’elle.

C’est avec un chemin coloré de sang que notre jeune Myria commença à vivre seule avec son père. Les voyages et apprentissages de la vie, avec un homme sévère, ne sont pas une mauvaise chose, mais ne sont pas les meilleures non plus. Entre les nounous et le manque de réconfort, rien ne pouvait vraiment la rassurer. À part les habitudes et ses rites de perfection, dans les endroits où elle allait.

Son père fut promu, au fil des années. Voyageant beaucoup, celui-ci n’a pas eu le choix que de traîner sa fille un peu partout. Ne pouvant pas la laisser aux grands-parents de sa femme trop vieux pour s’occuper d’elle. Myria apprit vite à ne pas s’attacher aux personnes qu’elle rencontrait. À ne pas tisser de liens, qui après quelques jours se briseraient. De l’Italie en passant par l’Afrique, les paysages à couper le souffle, la rendaient parfois aventureuse et elle trépassait les couvre-feux que son parent lui donnait.

Malgré tout, un incident arriva, celle-ci se promenait proche d’une falaise et perdit pied. Par chance ou malheur, des branches assez solides ralentirent sa chute, mais lui infligent de graves blessures au dos, jambes et à la tête. Cet incident grave la plongea dans un coma de 4 mois. Réveillant par la même occasion son côté sang-mêlé. À son réveil, c’est la panique totale. Myria ne sait pas comment réagir à cette situation rarissime, laissée à elle-même la jeune fille garda des trace d’agressivité, un peu atypique pour le croco quelle orne à présent. Sa réhabilitation dura pratiquement le double de son sommeil. Elle avait 19 ans.

La jeune fille apprit lentement à gérer la réalité et la folie qui semblait la prendre et non à contrôler son aura qui l’animait, sa force, ses réflexes et son tempérament furent parfois incontrôlables et blessants parfois même son père. Qui lui, n’avait aucune idée de ce qui lui arrivait.

Trop faible pour s’occuper d’elle et ignorant complètement ses changements, celui-ci la laissa à un ami en Russie. Abandonnée et seule, son nouveau tuteur qui à l’époque était un thérianthrope prit le temps de lui expliquer en gros cette société si cachée, la jeune femme avala difficilement les aveux de l’homme, mais dû se faire à l’idée ce qui accentua son coté agressif, une réaction pour se protéger dans cette vie qui devenait de plus en plus complexe.

Son tuteur vit sa réaction et tenta de l’entraîner à la dure. Pour Myria, cette période fut dure pour son esprit, son corps et son contrôle d’elle-même. L’homme prit en charge la petite et l’entraîna, pas simplement dans l’art martial, mais plutôt, dans le renforcement de sa masse osseuse. Comment faire ? Cela reste simple, il suffit de se frapper contre le bois, les pierres et parfois même le métal pour que les os deviennent plus solides. La cause de cette solidité était l’utilisation des micros fractures avec une certaine rapidité accrue de l’entraînement, et ce, durant plusieurs années. Il fallait éviter les vraies fractures, afin de ne pas fragiliser les os demandés pour cet entraînement difficile.

Myria eut 21 ans. Mature et calme, elle entra dans les forces armées de Russie. En travaillant dur, avec une détermination, presque sans faille, elle se classa dans les forces spéciales en territoire dangereux. Elle devint sergente-chef. Ce titre fit sa fierté durant un temps.

À la fin de ses 33 ans, Myria fréquentait un homme très charmant et finit par s’attacher à cet homme. Passant la plupart de ses congés en sa présence, leur union fut solide et simple. La disparition de cet homme fut douloureuse pour la femme qui attendait un enfant de lui. Comme un malheur ne vient pas seul, l’embryon, placé au mauvais endroit pour grossir et provoqua une grossesse ectopique. Pour ne pas en mourir, il n’y avait pas trente-six solutions. Dans sa peine, elle quitta les forces armées pour se trouver un autre emploi et s'enferma dans sa coquille. Elle finit par choisir le Japon pour sa retraite anticipée de l’armée. Un pays où elle n’est presque jamais allée et où personne ne la connaissait. La jeune femme apprit avec difficulté la langue et ne peut pas se défaire de son accent russe.

Quelques mois avaient passés, elle reçut la visite d’un notaire privé qui avait pour but de faire l'énoncé d’un testament qu’elle seul hériterait. Son mentor et tuteur avait perdu son combat contre la maladie, comme l’homme connaissait beaucoup la jeune femme et de ses peurs, il savait que la solitude n’était pas la meilleure chose à faire et lui conseilla vivement d’aller sur une île proche du Royaume-Uni, là où elle trouverait des thérianthropes et non des singes. Et Myria étant une femme d’honneur, même si la demande était égoïste et sortie de nul part, elle prit son temps pour y réfléchir et surtout, trouver des renseignements sur cette île.
Et après avoir trouvé des renseignements grace aux commentaires de certaines personnes qui y étaint passée, elle se décida à déménager sur île, par respect pour les dernières faveurs de son mentor. C'était bien d'avoir des relations.

Aux dernières nouvelles, elle enseigne à monsieur et madame tout-le-monde comment nager sans se noyer. Myria vit recluse dans un appartement quelque part dans les quartiers de l'île. Elle a toujours un sentiment de peur face aux thérianthropes et cela ne changerait pas de sitôt.


Autre : Elle raffole des banane xD.  




Le code : Validé
Ton pseudo : Mimi ou Myri
Ton âge : Dans la trentaine  
Notre découverte : Une revenante
Ta présence : Soir et fin de semaine.
Ton avatar : Scathach/Lancer (Fate/Grand Order)
Tes références : Seulement le deuxième OAV
Un rajout : Non, le forum a changé, mais je l'adore encore plus.