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NC16 - Romances hétérosexuelles et homosexuelles
 
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« Full steam spacemachine. » | Valentin. {100%}

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Mer 27 Mai - 1:14
Valentin Zane Atkins


Nom : Atkins.
Prénom : Valentin, Zane.
Âge : 19 ans, né un 17 Août.
Origines : Françaises et australiennes.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Groupe : Junior ; redoublant.
Emploi : Troisième année ; club de surnaturel.
Dominance : Ambivalent.
Famille de race mêlée : Atavique ; crocodile
Animal de race mêlée : Crocodile marin.
Appellation scientifique : Crocodylus porosus
Quelle catégorie de poids : Lourd.


Identité


Goûts :
Ce qui te vient à l’esprit lorsque l’on te demande ce que tu aimes, ce sont les boissons chaudes, la natation, et l’écriture. Tu ne sais pas ce que tu ferais sans ton chocolat chaud ou lait chaud le matin, ni ce que tu ferais sans la natation, même si celle-ci a un peu été effacée de ta vie depuis que ta part de thérianthrope s’est révélée. Quant à l’écriture, et bien, tu continues, un peu tous les jours, à écrire. Que ce soit sur tes cahiers où tu t’amuses à dessiner avec les mots, un peu comme les enfants, ou bien sûr, sur les forums RPG où tu continues à aller. L’histoire, aussi, est une matière que tu aimes énormément. Tu trouves que le passé est une partie extrêmement mystérieuse, et que c’est ça qui rend l’Histoire si intéressante. Tu adores tes parents, également. Ils sont un peu loufoques, font ce qu’ils veulent même s’ils ont un enfant, et tu aimes ça. Tu aimes savoir que les gens ne se privent pas à cause de toi, qu’ils continuent de vivre comme ils le veulent. Dormir, aussi, est un de tes sports favoris. En tant que grand paresseux que tu es, dormir est une activité qui ne demande pas de grand effort, et qui, en plus, est bonne pour la santé. Si ce n’est pas beau, ça.

Et il n’y a pas grand-chose que tu n’aimes pas. À part les personnes toutes touchy-feely avec toi, et qui n’ont pas l’air de comprendre que tu n’aimes pas ça, il n’y a pas beaucoup de choses. Tu détestes que les gens agissent en fonction de toi, car tu penses que, vraiment, les gens sont assez grands pour décider de ce qu’ils veulent faire tout seul, sans avoir besoin de prendre les autres en comptes. Les plats épicés, aussi. Étrangement, tu n’aimes pas vraiment ça. Ou alors cela dépend de beaucoup de critères, la manière dont c’est préparée, la personne qui le fait, les épices misent dedans… Beaucoup trop de choses à prendre en compte. Tu n'aimes pas non-plus le fait que tu sois un thérianthrope, vu que cela t'empêche de passer autant de temps que tu le souhaites dans l'eau. Cependant, ce que tu détestes par-dessus-tout, ce sont les gens qui boivent sans faire attention aux conséquences. Ceux-là, tu ne peux pas les voir, ils t’exècrent, tu les détestes au plus haut point. Après tout, c’est quand même de la faute de ces gens-là si tes grands-parents sont morts.

Caractère :
Devant la sonnerie incessante de ton réveil chantant la République des Météores, tes doigts viennent pianoter les quelques boutons, qui, finalement, réussissent à faire taire la musique. Baillant comme l’homme du matin que tu n’es pas, tu décides de te lever, attrapant tes lunettes sur ta commode, et les mettant le mieux possible autant qu’un homme encore dans les vapes peut le faire. Après plusieurs essais, tu y parviens enfin, ce laps de temps t’ayant permis de te réveiller un peu plus. Pourquoi dois-tu te lever si tôt alors que tu es en vacance et que tu veux juste profiter de tes parents ? Tu ne t’en souviens même plus. Scrutant le réveil, tu te demandes de nouveau combien de fois l’idée de changer la musique t’a frôlée. Cela doit bien faire deux mois depuis que tu t’étais enfin décidé à la changer, mais évidemment, en grand paresseux que tu es, et poisson rouge, tu as oublié. Oh, et puis, ce n’est pas grave, tu feras ça ce soir –comme à l’habitude, tu te dis. Te dirigeant vers la salle à manger, tu soupires en entendant le bruit qui en sort. Du calme, tu veux juste du calme. Est-ce trop demandé ? Non, non, ne pas s’énerver. Tu es trop à fleur de peau en ce moment, à t’énerver pour un rien. Les phéromones, peut-être ? Tu as passé l’âge, pourtant. Mais tu n’as pas le temps de t’attarder là-dessus que ta mère te saute dessus, t’enlaçant dans ses bras comme à son habitude pour te dire bonjour. Tu te retiens de soupirer. Tu n’es pas vraiment un partisan de tout ce qui est relation physique avec les gens. Tu préfères les relations platoniques, là où tu n’as pas à touché l’autre personne, où il n’y a pas de besoin physique. Et c’est en cela que le fait de faire des rps sur des forums, est quelque chose qui te convient parfaitement ; tu écris, laisses ton imagination débordée, créant des liens avec les gens, que ce soit avec leurs persos ou leurs créateurs, et il n’y a aucun besoin physique, rien de tout cela. Juste un besoin d’écriture, de pensée, d’entretenir les liens avec les personnes, mais pas physiquement ; intellectuellement. Et tu trouves que c’est décidément l’une des meilleures idées que tu n’aies jamais eue. Après tout, tu es quelqu’un qui est du genre à garder toute pensée négative pour toi. Le seul moyen par lequel tu passes pour extérioriser tout ça ; c’est le sport –la natation en l’occurrence, et l’écriture. Et, alors que tu passes facilement pour quelqu’un d’extraverti, qui sourit souvent, rit, tu n’aimes pas toucher les autres, ou lorsque les autres te touchent. Bien sûr, tu as fini par laisser faire ta famille vu comment ta mère ne lâchait pas l’affaire, mais pour les autres personnes en dehors du cercle familial, ils n’ont pas eu cette chance.

Doucement, tu repousses ta mère, lui murmurant un bonjour, mais tu n’es pas sorti d’affaire ; ton père vient à la suite de sa femme et t’enlace aussi. Et là, tu ne te retiens pas de soupirer. Sérieusement, qu’est-ce qui ne va pas dans cette famille ? Ou alors peut être est-ce toi qui es anormal ? Après tout, avec une famille qui aime autant le toucher affectif, tu devrais être pareil. Mais tu sais déjà pourquoi ; tu n’as pas encore trouvé la personne que tu aimais, qui te faisait ressentir ce besoin incommensurable du toucher. Ta mère t’avait déjà expliqué ça lorsque tu étais plus jeune ; elle n’a jamais vraiment aimé toutes ces démonstrations d’affection, à part lorsqu’elle a rencontré ton père. À cette époque, tu avais ri, trouvant cela totalement idiot, mais maintenant, tu te demandes si la même chose ne va pas t’arriver non-plus. Tu regardes le chocolat chaud déjà préparé, à ta place. Ta mère te sourit, tu lui rends son sourire, la remerciant. Elle sait à quel point tu n’aimes pas faire tout ce qui touche à la cuisine, ou à la maison en général. Déjà, tu n’aimes pas ça, c’est sûr, mais tu es aussi un tel paresseux que si tu peux éviter de faire toutes tes corvées, alors tu le fais avec plaisir.

Le chocolat chaud te brûle les lèvres, mais tu n’en as que faire. Tu adores ça, quand c’est bien chaud, que le liquide brûlant descend dans ta gorge et ton estomac, installant un sentiment de chaleur et de bien-être pour au moins une heure ou deux. Tu penses à ce que tu vas faire aujourd’hui. Tu dois aller à la bibliothèque, rendre des livres, et après tu vas retrouver un ami à la piscine. Encore. Tu souris. La natation, c’est plus qu’une passion pour toi. Au départ, c’était juste un sport pour te défouler, pour faire passer toutes tes émotions négatives. Puis petit à petit, tu t’es mis à apprécier la sensation de ton corps entrant dans l’eau, cassant l’immensité calme et plate. Tu t’es mis à aimer le poids changeant lorsque tu es dans l’eau, tout ce dont tu es capable de faire dedans. Mais tu n’as jamais voulu participer à des compétitions, pour toi, la natation, ce n’était plus un sport, ce n’était plus un combat contre d’autre nageur. C’était un hobby, quelque chose qui t’aidait, que tu adorais. Et pourtant, tout a été fichu en l’air.

Depuis que tu as commencé à voir les humais avec des têtes de singes, tu as quelques petits problèmes lorsque tu es à la piscine. Tu as étonnement froid après avoir passé seulement une dizaine de minutes dans l’eau, ce qui n’est pas habituel. Un jour, tu avais tellement froid que tu as cru que tu allais rester geler sur place. Tu as été obligé d’aller courir vers les douches, de mettre la température au maximum, et tu es resté sous l’eau chaude durant plusieurs minutes, attendant de te réchauffer correctement. Tu ne comprenais pas pourquoi tu étais devenu tout d’un coup extrêmement sensible aux températures faibles. C’est comme si tu étais devenu très frileux tout d’un coup, devant sans cesse te réchauffer afin d’éviter l’hypothermie. Depuis cette première fois, tu as appris, ce que tu étais, pourquoi tu étais comme ça. Et très sincèrement, tu mentirais si tu disais que tu ne détestes pas ce foutu animal avec lequel tu es mêlé. À cause de lui, tu ne peux pas passer autant de temps que tu le veux dans l’eau, tu es obligé de te couvrir plus que nécessaire. Non, vraiment, tout ça, ce n’est rien de plus qu’une plaie pour toi.

Physique :
Soupirant devant ton miroir, tu passes une de tes grandes mains sur ton visage encore enfantin. Malgré ton âge, tu as gardé une silhouette d’adolescent devenant presque un adulte, mais pas tout à fait. Relevant tes yeux ambrés, tu t’arrêtes de nouveau sur ce visage auquel tu ne te feras peut-être jamais. Des cheveux blonds coupés courts mais qui sont toujours en bataille, impossible à ordonner correctement –merci papa, une peau pigmentée de la manière la plus banale possible, mais qui aime attraper tout ce qui est coup de soleil lorsqu’elle le peut –merci maman, et tu ne comprends pas pourquoi tous ces gens te disent que tu es beau. Parce que non, vraiment, tu es d’une banalité. Avec un petit nez retroussé qui marque tes traits enfantins, tes fines lèvres rosâtres que tu mordilles la plupart du temps, tes pommettes quasiment inexistantes –dieu merci, pour un garçon c’est mieux de ne pas en avoir, ton front un plus large que la moyenne caché par tes mèches de cheveux, et tes fins sourcils blonds, tu ne comprends pas comment, ni pourquoi, tu attires autant de monde.

De plus, on ne peut pas dire que tu passes vraiment inaperçu. De ton mètre quatre vingt-et-un, et tes soixante-huit kilos, les filles –et les garçons parfois, se retournent devant toi pour mieux te regarder. Mais bon, ce n’est pas comme si tu y faisais vraiment attention, après tout. Bien sûr, c’est flatteur, mais c’est aussi assez embêtant. Tu n’aimes pas avoir le regard des autres sur ton corps musclé qui admet encore des défauts. Ton torse qui montre les quelques abdominaux que tu as, tes jambes longilignes et galbées ruisselantes d’eau lorsque tu sors de la piscine, et tes longs bras qui partent à la recherche de la profondeur de l’eau, tout ça, ce n’est pas quelque chose que tu mets en vitrine pour que les autres l’admirent. Et malgré ça, tu as encore une silhouette d’adolescent entrant dans un nouveau monde d’adulte, et vraiment, ça te fait un peu rager.

Malgré tout, tu as appris à aimer ton corps tel qu’il est actuellement, et tu as même procédé à certains rajouts, comme des piercings, et un tatouage. Bien sûr, avec l’autorisation de tes parents puisque tu n’étais pas majeur lorsque tu les as faits, à part le tatouage, que tu as eu l’honneur d’avoir pour ta majorité française. C’est un tatouage tribal, très simple et fin, installé au niveau de ta cuisse gauche, en haut, et qui en fait le tour, comme un bracelet de cuisse, finalement. Tu en es très fier, puisque c’est toi qui t’es amusé à le dessiner. Le tatoueur n’a fait que rajouter sa touche personnelle. Pour ce qui est des piercings, tu en as deux ; un sur la langue, une petite boule noire toute simple que tu changes de temps en temps contre d’autres petites boules de différentes couleurs. Un au niveau de l’arcade droite, mais que tu es obligé d’enlever le plus souvent, allergie oblige. Et oui, tu es allergique aux métaux, sauf lorsqu’il s’agit de métaux purs, comme l’or ou l’argent. Et tu n’as qu’un piercing en argent ; celui situé sur ta langue que tu enlèves aussi lorsque tu vas nager, mais que tu gardes tout le temps autrement. Ainsi, le piercing sur ton sourcil n’est mis que très rarement, et pendant un laps de temps assez court ; comme une demi-journée ou une journée. Tu attends d’avoir assez d’argent pour pouvoir t’acheter un piercing en argent pour ton piercing d’arcade ; en attendant tu fais en sorte de passer le piercing en fer sur ton sourcil une fois par semaine afin d’éviter que le trou ne se rebouche.  


Histoire


Histoire :
Un grand bruit résonne dans la salle. Le soleil perce à travers les vitres, venant se posant sur l’eau qui vient d’être dérangée. Les secousses sont encore voyantes, des petites vagues venant s’écraser sur les rebords de la piscine. Sous l’eau, tu retiens ta respiration. Tu veux voir jusqu’où tu peux aller, combien de temps tu peux rester sous l’eau, sous ce mur invisible qui te protège de tout ; des gens, du bruit, du monde. Les yeux fermés, tu te repasses à nouveau cette même cinématique qui a fait que tu t’es retrouvé ici, sur cette île, avec des gens comme toi.


BEHIND THE SUN.

Papi Do’ et Mamie Ta’. Tu les regardes avec des yeux vitreux, les larmes pouvant arriver à tout moment. Ils t’ébouriffent les cheveux, Mamie Ta’ te fait un câlin. Papi Do’ te tire la langue, et tu te mets à rire. Tu les embrasses tous les deux, et tu montes enfin dans la voiture, te retenant encore un peu de pleurer. Tu vois ton père qui les embrasse à son tour, leur dit d’être prudent, de faire attention à leur santé parce qu’ils ne sont plus tout jeunes. Ta mère a déjà fait les adieux, elle est dans la voiture avec toi, elle te sourit. « Ça ira, tu verras. Après tout, tu sais parler le français puisque je te l’ai appris. Et je suis sûre que Papi Do’ et Mamie Ta’ iront bien sans nous, ici. » Tu hoches la tête légèrement. « Je sais, m’man. Mais j’aime vraiment l’Australie, tu sais. Pour moi, ça restera quand même mon pays d’origine. Quoi qu’il en soit. » Tu lui souris un peu timidement, et elle te caresse la joue. « Bien sûr, mon chéri. Je comprends. » Ton père arrive enfin dans la voiture, démarre, et vous voilà partis pour l’aéroport. Tu te retournes, vois tes grands-parents faire des signes de mains. Tu souris, laissant les larmes dévalaient ton visage. Ils vont te manquer. Tellement. Tu serres les poings, te mords la lèvre inférieure. Tu ne les oublieras pas, jamais. Et puis, qui sait, tu vas peut-être revenir ici avec tes parents, un jour. Si jamais ils décident de revenir pour reprendre des photos de ton si beau pays, pour repartir à l’aventure, comme ils ont l’habitude de le faire.

Tu te remets correctement dans ton siège, dévisageant les piercings sur l’arcade gauche de ta mère pendant qu’elle parle à ton père. Si on rentre en France, c’est parce que ta mère aurait le mal du pays, en quelque sorte. Ton père t’a déjà expliqué qu’eux deux étaient des aventuriers, toujours à la recherche de l’inconnu et de l’insolite, voulant graver tout ça sur une pellicule. Et ton père, qui travaillait au journal australien, spécialisé dans les photos en tous genres, a décidé de quitter son pays, son métier, pour réaliser son rêve d’aventurier avec ta mère, française, qui elle, est une journaliste qui va de pays en pays, et grave les plus beaux paysages de ces derniers dans son appareil photo. Tes parents se sont bien trouvés finalement ; tout deux sont férus de photos, ont le sens de l’aventure, et veulent poursuivre leurs rêves. Alors l’idée du mal du pays sonne un peu comme un mensonge à tes oreilles, mais peut être est-ce vrai, après tout. Ta mère, pendant plus de 15 ans n’est pas rentrée chez elle. Elle est restée en Australie, et, captivée par ce pays, a décidé d’y rester quelques années. Elle y a rencontré ton père, ils se sont mariés, et quelques années après, tu es né. Autant dire qu’elle n’a pas vraiment eu le temps, entre deux anniversaires à fêter, de rentrer chez elle, sur sa terre natale, la France. Mais maintenant, vous y allez, et ton père a tout abandonné pour une nouvelle vie là-bas, dans un pays qu’il connaît à peine, et dont la langue est encore un peu compliquée pour lui. Ce qui provoque toujours un fou rire de ta part et de la part de ta mère. Toi, tu n’as pas ce problème, tu parles l’anglais et le français comme si elles étaient toutes les deux tes langues maternelles. Bien sûr, tu as plus de facilité en anglais puisque ta mère est la seule à parler en français, mais cela ne te dérange pas plus que ça. Tu as eu la meilleure des institutrices, tu en es sûr. Et tu aimes l’idée que ta mère, dès ton plus jeune âge, t’a appris sa langue maternelle par amour pour elle. Au moins, tu es sûr que tu t’intégreras bien vite dans ce nouveau pays qui va devenir ta nouvelle maison.

Tu soupires devant le ixième onglet de google que tu fermes. Décidément, tu ne trouveras jamais un forum qui te plait. C’est à se demander si tu vas seulement vouloir t’inscrire, tiens. Tu fermes les onglets des forums rpg anglais, et te diriges vers ceux français. Après tout, l’anglais est ta langue maternelle, et même si tu aimes beaucoup parler et écrire avec elle, tu aimes tout autant le faire avec le français, voire plus, tant tu aimes la sonorité de cette langue. Alors tu fouilles, encore et encore, et oh ! miracle, tu trouves enfin un forum qui te semble plutôt pas mal. Il n’y a pas un nombre excessif de personne, le contexte te semble intéressant, et il faut dire que graphiquement, il est très attirant. Tu souris, t’inscris sans vraiment y réfléchir plus que ça, et ça y est, ton destin est scellé. Très vite, tu découvres quelqu’un qui est comme toi, ou presque. Et la situation en devient presque cocasse lorsque vous allez manger en même temps, vous vous douchez en même temps, et autre chose du même genre. Ça vous fait rire, tu te dis que c’est peut-être une rencontre du destin, qui sait. Mais même sur ça, vous pensez la même chose, et encore une fois, vous trouvez que vous êtes vraiment un peu trop pareils, un peu trop liés. Alors ça a commencé par des échanges d’adresses skype, des messages dessus. Puis ça a continué avec des révélations sur votre vrai ‘vous’. Il s’apelle Florentin, quatorze ans, donc un an de moins que toi, mais tu n’as vraiment l’impression que l’âge y soit pour quelque chose là-dedans. Ça semble même être le détail le plus insignifiant qui soit. Il habite en France lui aussi, mais à l’autre bout du pays, et c’est bien dommage. Vous avez toujours skype, après tout, même si c’est évidemment dans tes projets futurs de le voir en chair et en os devant toi. Et puis, enfin, après plusieurs mois, vous finissez par activer la caméra, et pour la première fois, vous vous voyez en ‘vrai’. Il est brun, les cheveux un peu plus long que toi. Il a des tâches de rousseur, et tu rigoles en l’entendant te dire que tu ne dois pas te moquer de ses tâches de rousseurs qu’il sait que tu fixes. Vous êtes vraiment reliés par quelque chose, un truc venant de loin, peut-être, ou alors vous êtes peut-être jumeaux sans le savoir, c’est une possibilité aussi. Dans tous les cas, après cette première entrevue via la caméra, vous ne cessez de vous appeler sur skype, le soir, ou même la journée pendant les vacances, les week-ends. Vous ne vous lâchez plus, et petit à petit, tu te rends compte qu’il prend de plus en plus de place dans ta vie. Tu lui racontes des choses que tu ne raconterais qu’à ta meilleure amie. Tu te surprends à lui raconter ton passé, ce qui se passe dans ta vie. Quand tu es triste, quand tu as de bonnes nouvelles. Et sans t’en rendre compte, il devient ton meilleur ami. Vous vous parlez 24h/24, 7 jours sur 7, que ce soit sur skype, par sms, ou via LINE lorsqu’il part à l’étranger pendant les vacances, dès que l’application a été disponible. C’est fou, ça. Comment une rencontre peut changer une vie, et prendre autant de place dans la votre. Tu n’aurais jamais cru cela possible, et pourtant en voilà la preuve ; à ce jour, tu ne sais pas ce que tu ferais si Flo’ n’était plus là.


BEHIND THE MOON.

Le choc est soudain, surprenant. Mais tu n’as pas le temps de te demander ce qui te passe que tu heurtes le siège en face, que ta ceinture te bloque la respiration, et que tu perds conscience en une poignée de secondes. Et lorsque tu te réveilles, tu as quelque chose autour de la bouche pour te faire respirer, une intraveineuse bien implantée dans ton bras, et un mal de tête absolument horrible. Tu sens un petit bouton sous ta main, et tu appuies dessus. Regardant autour de toi, le blanc des murs te fait mal aux yeux. Le silence remarquable qu’il y a t’aide à deviner où tu es. Un hôpital. Tu soupires, essayant de te rappeler comment tu es arrivé là. Tu étais en voiture avec tes grands-parents maternels, en direction de leur petite ville en bord de mer où vous alliez pouvoir passer la fin des vacances bien tranquilles entre vous, pendant que tes parents s’amusent à chercher les paysages les plus surprenants d’une montagne française. Tu te souviens du cri de ta grand-mère, du bruit de la voiture qui freine brusquement. Du choc de la voiture contre le camion. Tu fermes les yeux, le mal de tête reprenant de plus belle. En plus, tu commences à avoir froid. Tu entends la porte qui s’ouvre, et ce que tu vois te glace le sang. C’est… Un singe. Une tête de singe, avec une blouse d’infirmière, une poitrine. Tu en déduis que c’est une infirmière, mais, une tête de singe ? Ce n’est pas humain ? Tu entends une voix assez douce qui te demande comment tu vas, ce qui contraste totalement avec la tête d’animal que tu as en face de toi. Et là, c’est le déclic. La panique totale. Tu enlèves l’intraveineuse d’un coup, ce qui te fait grincer des dents, tu enlèves aussi le masque que tu as, et le bruit de fond devient la voix du singe qui est paniquée, qui demande de te calmer, mais qui appelle à avoir de l’aide. Ton corps est faible, mais tu arrives malgré tout à t’échapper jusqu’à la fenêtre de la chambre. Plusieurs pas arrivent jusqu’à tes oreilles, et là, c’est la même chose. Blouses d’infirmiers et d’infirmières, avec une tête de singe. Tu jettes un coup d’œil par la fenêtre, et tu n’y vois que des têtes de singes, et parfois, très rarement, des têtes d’autres animaux. Ours, Tigre… Tu n’en reviens pas, et lorsque tu sens que l’on t’attrape les bras, tu tentes de te débattre. Tu cries à l’aide, mais rien n’y fait, les hommes ne lâchent pas prise, et tu sens même une petite piqûre au niveau de ton coup. Oh. Ils viennent de t’endormir, super.

Au deuxième réveil, tu te mets à réfléchir. Tu n’as pas pu passer dans une autre dimension, ce n’est pas possible, ça n’existe pas dans la réalité. Les hommes n’ont pas pu revenir à au stade premier de leur transformation, ce n’est pas possible non plus. Tu lèves légèrement la tête, regardant le produit qui s’injecte lentement mais sûrement dans tes veines. Peut-être est-ce une hallucination dûe à ce qu’il y a dedans ? Tu te mords les lèvres. De toute façon, tu ne vois pas d’explication plus plausible que celle-ci. Tu regardes de nouveau le bouton qu’il y a sous ta main, et encore une fois, tu appuies dessus, essayant de te calmer du mieux que tu peux au cas où tu reverrais ces fameuses têtes de singes. Et ça ne loupe pas. Une infirmière –tu arrives seulement à affirmer ça grâce à ses vêtements, vient de nouveau te voir. Elle te demande si tu vas bien, tu réponds par oui. Elle te sourit, ou plutôt, le singe te sourit, et te demande de quoi tu te souviens. Alors tu lui racontes ce dont tu te souviens. Et elle finit ton histoire par ses explications. La voiture a heurté un camion qui a dérivé de la voie à cause du conducteur qui était bourré. Le conducteur s’en est sorti, non sans blessure, mais tes grands-parents n’ont pas résisté au choc à pleine vitesse sur l’autoroute. Elle te présente ses condoléances, et te dit que tu as été chanceux, car les dégâts que tu as reçus auraient pu être pires que ça, mais grâce à la ceinture de sécurité, ça n’a pas été le cas. Elle te serre doucement la main, te disant qu’elle va appeler un docteur qui viendra te voir, et s’excuse une nouvelle fois pour la perte de tes grands-parents. Tu es totalement sur le cul. Avant qu’elle ne parte, tu lui demandes combien de jours se sont écoulés. Elle te répond que tu es resté inconscient pendant deux jours, et qu’aujourd’hui est le troisième jour que tu passes à l’hôpital. Tu hoches la tête en murmurant un petit « d’accord ». Peu de temps après, le docteur arrive, et tu sursautes en voyant sa tête de singe. Bon sang, il faut vraiment que tu lui en parles. Le docteur t’examine, te fait le récapitulatif de ce que tu as ; des hématomes au niveau du torse –à cause de la ceinture, une bosse au niveau du front qui mettra un peu de temps avant de dégonfler –ah oui quand tu t’es cogné, et des légères coupures par-ci par-là sur tout ton corps, dû à l’éclatement des vitres lors du choc. Mais rien de cassé, et franchement, même toi tu te dis que c’est un fichu miracle. Lorsque l’entretien semble se terminer, tu lui parles enfin de ton problème. Tu vois à sa tête de singe contrarié qu’il doit te prendre pour un fou, mais te répond simplement que c’est probablement dû au choc subi à la tête que tu vois ces têtes d’animaux. Tu te contentes d’acquiescer, espérant que ce qu’il te dit est vrai, et que tu n’es pas devenu fou pour le restant de tes jours.

Tu appelles l’infirmière, qui arrive, et tu lui demandes où est ton portable, histoire d’appeler tes parents. Elle te répond qu’il est sur la commode, qu’il a reçu un coup mais qu’il semble marcher. Tu récupères les affaires qu’il y a sur la commode –ton portable et son chargeur, des lunettes de soleil aux verres fissurés, tes bracelets, un paquet de mouchoirs, et ton mp3 qui semble avoir résisté, bien installé dans ta poche lors du choc, tout comme ton portable. Tu branches le chargeur, mettant ton portable a chargé également, et après quelques minutes, il s’allume. Tu vois les notifications facebook, twitter, et LINE qui s’affichent. Tu vas directement sur LINE sachant pertinemment qui a pu t’envoyer des messages là-dessus. Et tu souris de ne pas t’être trompé. Ah, Florentin. Tu lui tapes une réponse rapide, disant que tu as eu un accident, que tu appelles tes parents, et que tu lui racontes après. Pianotant sur ton clavier, tu appelles ton père, qui décroche assez vite. « Allô, p’pa ? Ecoute, heu. On a eu un accident avec papi et mamie... Ouais, ouais je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi, mais… » Tu te tais pendant un instant, avalant avec difficulté ce que tu t’apprêtes à dire. Mais tu n’as pas besoin de prononcer le moindre mot, ton père a bien compris. Tu entends ta mère qui commence à pleurer, et toi aussi, tu ne retiens plus ta tristesse. Les larmes commencent à déferler sur ton visage, et tu ne fais rien pour les arrêter. Tu as besoin de les laisser sortir, vraiment. Une fois calmé, tu respires lentement. Tu as un peu froid, alors tu t’installes un peu plus profondément dans le lit d’hôpital. Tes parents arriveront demain, et te ramèneront avec eux. Tu reprends ton portable, regardes le message de Florentin, et tu commences à lui expliquer ce qui s’est passé. Pendant un instant, tu hésites à lui dire que tu vois des têtes de singes, et puis finalement, tu te dis que, si c’est ton meilleur ami après tout, il ne te prendra pas forcément pour un fou. Et, en plus… Je crois que je suis totalement shooté parce que je vois des têtes de singes et d’autres animaux partout. C’vraiment strange aha. Tu attends sa réponse sous les draps, et ce que tu lis t’étonne plus qu’autre chose. J’crois pas que tu sois shooté, Val’. C’est que, huh. Je sais pas comment te dire, je passe mon portable à mon frère, il sera plus doué que ça pour moi… Et là, vraiment, tu te demandes si ce n’est pas la famille de Flo’ qui n’est pas folle. Tu lis l’énorme paragraphe de son frère, Jules, qui t’explique que le monde n’est pas régi uniquement pas des humains normaux, mais également par des humains mêlés aux animaux. Il te fait toute une explication, t’expliquant ce qu’est un atavique, ce que tu serais apparemment, les différentes races, tout ça en un seul et même paragraphe. Et c’est trop pour toi, vraiment. Tu réponds un wtf Flo ??? DD8 mais tu n’as pas de réponse tout de suite, mais plusieurs heures après. Et de son frère, en plus, qui te dit qu’il va t’envoyer un bracelet qui, normalement, devrait t’empêcher de voir les humains en tant qu’animaux. Et si cela ne suffit pas à te convaincre, alors il ne peut rien pour toi. Tu commences à te demander ce qui se passe vraiment. Si ce qu’il te dit est vrai ou non. Tu grinces des dents. Tu supposes que tu vas devoir attendre jusqu’à ce que tu reçoives ce dit bracelet magique. Et cela risque de prendre une bonne semaine vu qu’il vit à l’étranger. Tu soupires, passes la main sur ton visage. Tu sens que tu vas passer une super semaine toi. Vraiment.

Et trois semaines après, voilà un petit Florentin et son frère, Jules, qui se tiennent sur le pas de ta porte. Tu es totalement sur le cul, pour le coup. Non seulement parce que tu ne t'attendais pas à de la visite à cette heure-là, mais surtout parce que c'est la première fois que tu vois Florentin devant toi, en chair et en os, et pas seulement à travers une caméra et un écran d'ordinateur. « Mais qu’est-ce que vous faites là les gars ? » Instant d’hésitation où tu réfléchis, puis soudain, tu comprends. « Oh. Vous auriez pu venir plus vite, tout de même. » Florentin te sourit, sourire que tu ne comprends que trop bien. Après avoir reçu le bracelet de son frère, il y avait une lettre qui l’accompagnait, qui expliquait que tu allais devoir passer pas un entraînement spécifique afin de pouvoir contrôler ton aura animale. Évidemment, au début tu avais cru que ce n’était que des conneries, mais dès que tu avais commencé à porter le bracelet protecteur, les têtes de singes avaient disparues, et tu avais dû te résoudre au fait que l’histoire de ton meilleur ami et de son frère était vraie. Et ce fut un véritable coup dur pour toi, de te dire que tu étais mêlé à un quelconque animal, quel qu’il soit. Cela retournait toute ta vision du monde. Et les voilà donc, trois semaines plus tard après la réception du bracelet, chez toi, il sont assis sur ton lit, à t’expliquer qu’ils sont là pour t’aider à t’entraîner, avant que tu n’ailles à l’académie qui accueille tous les thérianthropes. Et ça, tu n’es pas au courant. Comment ça, il faut que tu ailles dans une académie spécifique ? Tu ne peux pas juste rester au lycée auquel tu vas tout simplement ? Et bien, apparemment non. Après que Jules t’ait bien expliqué pourquoi il fallait que tu viennes, tu admis qu’effectivement, ce serait mieux pour toi et ta santé mentale d’aller là-bas. Et bien sûr, Jules a tout prévu. Ton dossier est déjà prêt, il suffit juste que tu signes quelques papiers, et ce sera tout bon. Bon sang, trop de complication à l’horizon. Tes parents ne sont pas au courant, évidemment, il va falloir que tu leur expliques pourquoi tu décides de changer d’école en plein début du mois de Septembre, alors que les cours viennent à peine de commencer. Ce qui inclut évidemment un petit mensonge, il est hors de question que tu passes pour un fou aux yeux de tes parents. Oh bien sûr, ce ne sera pas la partie la plus compliquée ; les connaissant, ils vont te dire qu’ils seront d’accord peut importe quel mensonge tu inventeras, et ils en profiteront pour aller arpenter les océans et l’Asie à la recherche de nouvelles photos à prendre. Et c’est exactement comme cela que ça s’est passé. Maintenant que tu es à l’aéroport, avec tes valises dans une main, et ton passeport dans l’autre, tu te demandes vraiment comment tu as fait pour en arriver là, à devoir quitter de nouveau le pays que tu aimes. Devant toi, Florentin te fait signe de te dépêcher, qu’il faut que vous alliez donner vos valises, pour aller vous installez ensuite. Tu soupires. Et ce n’est que la fin du mois de Septembre, ça promet.


PINK WATER.

Et encore une fois, tu échoues. Tu te retrouves totalement transformer en ta forme animale ; un crocodile. Épuisé par l’épreuve que le frère de Florentin vient de te faire subir, tu t’es immédiatement endormi. Et le réveil n’est pas des meilleurs. Tu soupires, te rhabillant, te demandant quand est-ce que tu sauras maîtriser parfaitement cette aura. Jules t’a pourtant prévenu que tu aurais du mal ; tu n’as jamais fait ça avant, c’est la première fois pour toi, alors c’est tout à fait normal. Mais ça t’énerve. Tu aimerais être capable de maîtriser tout ça le plus vite possible, que ça arrête de te prendre la tête, mais surtout, que les gens arrêtent de paraître effrayés lorsque tu es énervé, ou bien qu’ils arrêtent de te coller comme si tu étais le seul homme au monde, en particulier les femmes. Même si depuis que tu es arrivé sur cette île tout ça s’est calmé, et fort heureusement pour toi. Tu ne supportais plus ce que les « changements » te faisaient subir. Tu soupires, finissant de mettre ton jean, et te dirigeant vers la cuisine, pour te servir un lait chaud. Jules arrive quelques minutes après toi, comme à son habitude. Il baille, te demande de le servir, tu t’exécutes. « Te fais pas de bile pour ça, Val’. Je sais que tu te prends la tête là-dessus, mais t’as pas à le faire. T’as presque passé tous les « contrôles » si j’ose dire, il ne te reste pas grand-chose à faire. » Tu le sais, tout ça. Il te l’a déjà dit, maintes et maintes fois. Mais tu es inflexible avec toi-même, tu dois y arriver, coûte que coûte. Même en sachant que cela te prendra encore quelques mois, voire un an de plus.

Cela fait déjà un an que tu es ici. Un an durant lequel tu as appris à gérer ton aura, grâce à Jules. Un an où tu as foiré ta dernière année de lycée, encore trop secoué par tout ce qui t’arrivait, par toutes les nouveautés de ce monde jusque-là inconnues. Ça n’a pas été tous les jours facile, après tout tu ne pouvais le voir que durant les week-ends, à peine quelques heures, et parfois tu ne pouvais pas le voir durant plusieurs semaines, même si tu essayais de t’entraîner tout seul, ce n’était évidemment pas la même chose qu’avec quelqu’un pour t’aider et te montrer la manière de faire. Malgré tout tu en es arrivé à un stade où tu arrives à contrôler à peu près ton aura, au détail près de la colère, et de la transformation à volonté. C’est ce sur quoi vous travaillez en ce moment avec Jules. Il te met en colère, il fait de son mieux pour te mettre le plus en rogne possible, et tu dois faire ton possible pour ne pas laisser ton instinct gagné. Bien sûr que ce n’est pas facile, le brun lui-même t’a dit que les états de fureurs intenses étaient impossibles à gérer et que tu finirais par te transformer à un moment où à un autre, mais il t’a également toujours dit que la colère qu’il essayait de te faire ressentir, était des colères que tu pouvais affronter tous les jours, avec des situations vraiment banales. Autrement dit, le minimum pour réussir à vivre sereinement en société sans créer de problème. Et ça, ça te va totalement.

Tu repasses rapidement les derniers événements qui se sont produits. Désormais, tu n’as plus besoin du bracelet protecteur de Jules, qui t’aidait à ne pas voir l’aura des autres. Cela fait un bon moment que tu l’as abandonné, ce bracelet, mais tu le gardes malgré tout précieusement dans une petite boite. Il symbolise le changement radical qu’il y a eu dans ta vie, alors le jeter est quelque chose d’impossible à faire. Tu as aussi appris quel genre de race-mêlé tu étais. Crocodile, et pas n’importe lequel. Un crocodile marin. En ayant fouillé un peu partout, que ce soit par relation, ou tu ne sais comment, Jules a réussi à trouver la source de ta race-mêlé. Et, surprise surprise, ce serait ton grand-père coté paternel, le fameux Papi Do’ comme tu l’appelais dans le temps, qui serait ton origine. Il a décidé de casser la tradition familiale de se marier avec quelqu’un de même race, et a épousé la femme dont il était amoureux à l’époque, Grand-mère Ta’. Bien sûr, à cause de ses actions, ton grand-père aurait été renié de la famille à laquelle il appartenait, mais apparemment ça ne l’a pas plus froissé que ça, puisqu’il a tout de même décidé de fonder une famille avec ta grand-mère. Et, vraiment, ça lui ressemble bien, à Papi Do’, de faire ce qu’il lui plaît, quitte à tourner le dos à sa famille. Lorsque Jules t’a raconté ça, tu as souri. Ta famille a toujours été pleine de surprises, mais jamais, au grand jamais, tu ne te serais attendu à trouver ça.

Et alors que tu commences à laver ta tasse, tu entends des pas lourds qui arrivent dans votre direction, te tirant de tes pensées. Tu tournes la tête et souris devant la tête de Florentin qui, manifestement, vient à peine de se réveiller. Les cheveux en bataille, la trace du coussin sur sa joue, et les yeux vitreux. Du Florentin tout craché. Tu souris mélancoliquement en pensant qu’il y avait à peine un an, tu ne l’avais jamais vu en chair et en os. Et maintenant, le voilà qui squatte son frère dès qu’il le peut, dès que tu viens chez Jules. Ça te fait rire, de voir à quel point vous êtes devenus quasiment inséparables depuis cette époque où vous vous échangiez juste des messages sur vos portables ou sur skype. Et lorsque tu entends la voix pâteuse de Flo’, tu ris à gorge déployée. « Yo, Val’. »

Autre :
Son premier prénom lui a été donné par sa mère, qui voulait absolument qu’il ait un prénom à consonance française. Il est allé au collège et au lycée en France, ayant quitté l’Australie vers ses 10 ans. Il a fait ses piercings à ses 17 ans, avec l’accord de ses parents, et avec les économies qu’il avait grâce à ses boulots saisonniers, il a pu se payer son tatouage lors de ses 18 ans, juste avant l’accident.


Suppléments


Le code : Validé
Ton pseudo : collapsing/oliver.
Ton âge : 18 et demie.
Notre découverte : Partenariat.
Ta présence : J’essaie toujours de passer au minimum une fois par jour pour voir les news. o/
Ton avatar : Tsukishima Kei – Haikyuu !!
Tes références : J’ai vu les OAV et j’ai lu les mangas. o/
Un rajout : Nopu.
Valentin Z. Atkins
un faiseur de bébés !
Valentin Z. Atkins
Animal : « Full steam spacemachine. » | Valentin. {100%} Vava-animal-leo-loth-01_imagesia-com_rtc1_large
Race : Atavique crocodile marin | Poids lourd.
Orientation : Bisexuel
Messages : 32
Humeur : Paresseuse
Emploi/loisirs : Junior - 3ème année - redoublant - club de surnaturel

Carte d'identité
Dominance: Ambivalent
Taille: 1,80m
Poids: 68kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t374-full-steam-spacemachine-valentin-100 https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t375-tommy-gun-baby-valentin https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t376-a-coucher-les-mots-sur-les-rebords-de-nos-pages
un faiseur de bébés !
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Mer 27 Mai - 12:55
C'est bon, je te valide. ^^
Re bienvenue et bon jeu parmi nous.

♣ Tu es validé ♣

Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens~ Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un kouhaï qui a besoin d'aide ou un sempaï qui veut proposer son aide ? Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !



Tu es dans la chambre n°B005 avec Hiram Eldestein et Elliot Londoncat. ^^
Raphael J. Wardeck
le Barman nommé Désir
Raphael J. Wardeck
Animal : « Full steam spacemachine. » | Valentin. {100%} 1419087522-chien-loup-icone
Race : Chien loup de Saarloos - moyen gabarit
Orientation : Bisexuel
Messages : 343
Humeur : Neutre
Emploi/loisirs : Barman
Localisation : Peut être derrière son bar ~

Carte d'identité
Dominance: Ambivalent
Taille: 1m90
Poids: Environ 92 kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t18-raphael-j-wardeck-l-homme-qui-se-cache-derriere-son-bar https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t110-les-relations-inconnues-d-un-barman https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t111-les-anecdotes-au-bar-du-canide
le Barman nommé Désir ♫
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