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Le Rêve de Navi

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Dim 28 Juin - 16:42
Navirine Varsovie Vasova


Nom : Vasova. Même après s'être installée en Angleterre, hors de question de renoncer au nom de son papônet pour prendre celui de sa marâtre.
Prénoms : Navirine. Varsovie est son second prénom. Une excentricité de sa mère si généreuse avec les patronymes étranges. Quitte à élever un môme, pourquoi ne pas lui offrir le nom d'une ville polonaise, hein ?
Âge : Dix-huit ans. Née un vingt cinq décembre au matin. Le jour de Noël, c'est pas la classe, ça ?
Origines : Un joyeux bordel ? Non. Un joli mélange, c'est tout. Sa mère était canadienne et son père suédo-polonais.
Orientation sexuelle : Hétérosexualité. Les filles l'intéressent, mais seulement pour faire les conneries monumentales comme se teindre les cheveux en rose dans les toilettes de son collège. Pour le reste, c'est les garçons. Surtout pour porter ses sacs de shopping.
Groupe : Junior.
Emploi : En dernière année. Dans le club de surnaturel.
Dominance : Ambivalente. Une certaine préférence à être dominée, mais son besoin de contrôle a tendance à la pousser à prendre les choses en mains…
Famille de race mêlée : Les Canidés. Je suis une Dog Deity, même si je n'ai rien du chien...
Animal de race mêlée : Le Loup Arctique.
Appellation scientifique : Canis lupus arctos.
Quelle catégorie de poids : Lourd. Pourtant, physiquement, c'est vraiment pas flagrant…


Identité


Goûts : Aimer. Détester. Haïr. Chérir. Pas de place pour ces émotions chez la môme à la crinière digne des plus jolies bonbonnières. L'indifférence. Plus royaliste que les reines scandalisées par un bout de cheville qui dépasse d'une robe trop lisse. Plus impersonnelle que la dernière des poupées de porcelaine qui envahissent la chambre d'une adulte restée enfant. Un rien la dégoûte. Quelque chose l'amuse. Ses goûts divergent. Tantôt c'est l'amour fou, tantôt l'absence d'intérêt. C'est là toutes les contradictions des gosses élevés à la riche. Tout a perdu sa valeur, même les plus fidèles amis. Tout est relégué à l'état de « choses » entre ses mains liées. Les bijoux, les pierreries et les parures ne sont beaux que lorsqu'ils sont dans les vitrines. Une fois à sa gorge, ils ne sont plus que des morcellements de son âme qui perd son éclat, jusqu'à ce que son cœur se déchaîne et que l'or s'abandonne sur le parquet. Rien de plus, rien de moins.
Elle aime tout, Navi. Et surtout, elle aime rien. A force de vouloir ressembler à tout le monde, on n'est plus personne, et c'est là toute la cruelle destiné de la môme bariolée. Sûrement qu'elle aime le genre humain, si elle n'était pas persuadée que l'espèce était vouée à s'autodétruire. Sans doute qu'elle adore les petites marques d'attention, les câlins sous les draps de soie, et les caresses innocentes dans ses cheveux rosés. Probablement que la méchanceté, la pauvreté et la douleur lui font horreur. Toutes ces généralités qui font des humains ce qu'ils sont, et pas des chiens, des chats ou des poissons. Enfin, pas seulement ça.
Elle aime les confiseries, très certainement. Mais pas la réglisse. C'est noir. Noir comme les nuits sans lune. Noir comme les cauchemars et noir comme le néant lorsque les pensées fuient. Du reste, c'est là un résumé relativement banal pour une enfant qui l'est sûrement autant. Elle aime les rêves, Navi. Elle s'est contée une vie utopique durant ses quelques années d'existence, rêvant de cette vie à Varsovie, ou même à Toronto. Elle sait pas. Ailleurs qu'en Angleterre. Ailleurs qu'en Suède. Elle aime ses patries, la fille Vasova. Elle aime ses langues natales, et ses songes s'envolent souvent vers ces paysages inexplorés qui n'attendent qu'elle.


Caractère : Un tempérament de merde. Des désirs trop compliqués à combler, puisqu'il n'y a plus rien de simple qui ne soit pas déjà entre les quatre murs de sa chambre princière. Des caprices égoïstes pour oublier qu'au fond, c'est la solitude qui prime. Des goûts qui détonnent et se fondent dans la masse. Elle est ce qu'on attend qu'elle soit. Elle n'est qu'une coquille amère qui patiente sagement. Une môme qui se ronge les ongles jusqu'au sang en scrutant le prince charmant par la fenêtre, tout en sachant que les seuls qui s'arrêteront sous sa fenêtre n'auront de Roméo que la crinière châtain, et dans les yeux les tourments d'une Juliette aigrie qui les harcèle pour qu'ils rentrent. Elle est là, Navirine. Consciente du monde qui l'entoure en étant étonnamment absente. Ses paupières tombent, dissimulant toutes les nuances carminées de son regard qui intrigue, et dans sa tête c'est le carnaval de Venise. Pas celui de Rio, parce que trop de peau en vue. Un peu prude, la naine. Un peu trop décidée à faire régner ses lois de bienséance. Ne mange pas avec les doigts. Ne fais pas de bruit en buvant ton thé. Repasse tes chemises avant de sortir. Des diatribes qui se répètent dans son crâne édulcoré. Les souvenirs d'une mère collante qui s'ingéniait à tout apprendre à une progéniture ignare. Peut-être que Navi a un souci avec l'autorité. Peut-être qu'elle est un peu lunaire, et que ses songes ne permettent pas aux autres d'y entrer. Dans son cœur, il y a le loup et l'humaine. Il y a le canidé qui attaque et fuit, et la bipède qui, passive, scrute l'Humanité avec les iris d'un môme à l'agonie qui cherche quelqu'un pour lui souffler à la trogne la fumée aux relents d'espoir. Qui désespère de n'avoir personne pour combler les vides.

Physique : L'excentricité. Le refus du moule. Navi, c'est surtout l'absence de balises. L'innocence brute qui côtoie les douceurs amères du monde des adultes. Les cheveux roses, pour ne surtout pas oublier que ses papilles ont dansé au goût d'une barbe à papa. Les iris ambrés, peut-être ceux des chauves-souris qui virevoltent dans la nuit. Elle les tient de sa défunte mère, et c'est sa honte autant que sa fierté. Si sa crinière platine a été effacée lors d'un déboire adolescent, le regard demeurera inchangé jusqu'à la fin, c'est une promesse faite sur le lit de mort. Pour ne pas s'écarter des racines déjà largement arrachées.
Un corps trop fin, arrimé à la terre par les rêves qui brillent par leur absence. La maigreur excessive, poussée à son paroxysme par cette ère qui considère que la beauté n'est réelle que si la mort est proche. Que si la limite est bientôt franchie, et qu'un retour est à peine possible. Les angoisses ont dessiné les courbes plutôt que le bonheur, disséminant ça-et-là les cicatrices indélébiles des innombrables chutes. Commencer à marcher pour se briser un ligament ou deux. Continuer à courir pour fuir un mal ancien, et découvrir que le corps est déjà en lambeaux. Toute sa félicité n'est qu'une illusion, pareille à ce sourire factice qui illumine son visage angélique sans atteindre les billes désespérément vides.
C'est à peine si l'eau qui brûle ses rétines n'est pas qu'un tissu de mensonges. Pourtant, certaines de ses larmes trahissent ce mal-être réel, celui de ne pas être liée à quelqu'un de manière définitive. De ne pas avoir ces relations qui consolent même dans les pires moments. Alors ses longs cils chassent les anges, à la manière de ses bras qui brassent l'air avant une énième cascade involontaire, et son visage se ferme. Ses traits. Parlons-en, de toutes ces nuances qui font qu'elle est Navirine et pas une autre. Autre ses tifs teintés, son corps est désespérément blanc. Le hâle ne s'y accroche pas, formant une statue à l'albâtre douteux où des sillons brunâtres s'attardent, témoins silencieux de ses affres passées. Surtout sur ses jambes. Dieu, ses jambes. Fines, galbées à souhait. Si elles n'avaient pas été scarifiées de toutes les horreurs traversées, elles ne seraient que beauté et féminité. Ne reste que l'âcre sensation d'avoir raté quelque chose. Le goût de bile qui rappelle que tout n'est pas si normal, et que sa silhouette n'est qu'une vaste toile d'un peintre dégénéré qui s'est amusé à trouer la peau plutôt qu'à dessiner quelques bribes d'un rêve sitôt évanouit. Ses dents, aussi. Un peu translucide comme l'opale lavé. Ses ongles bleutés, autant que le blanc pas si ivoirin de ses yeux. Tout transpire la maladie, même ses allures prudentes. Rien qui respire la joie de vivre, pas même son rire délicieux qui s'échappe de sa gorge avec l'impulsivité du soldat qui courre dans un champ de mines.
Navi, c'est quelques pour cents de rose bonbon, et le reste d'abîmé, de troublé, de paumé, de torturé. Et, dans tout ça, il y a le loup. Pas l'aura, l'autre. Celui qui est dessiné sur son flanc droit. Là où l'aiguille à tâcher sa chair pour dessiner le plus bel animal. Aussi blanc que le derme de Navi l'est. Une seule douleur qu'elle a adoré jusqu'à perdre connaissance entre les doigts d'un artiste déluré. Finalement, le tatoueur est passé. Le loup est resté.


Histoire


Histoire :
THE END

Débuter par la fin. Commencer par la tragédie qui éteint là où il y avait quelque chose qui ressemblait à de l'amour. Écrire une histoire utopique en décidant que le drame est finalement plus intéressant. C'est ça qu'il s'est dit, celui qui a rédigé la vie de Navirine. C'est ça qu'il a eu envie de faire, le type hilare qui ne vit qu'à travers les hurlements d'agonie. L'existence de Navi, c'était des « si » et des « pourquoi ? ». Pourquoi c'est comme ça ? Pourquoi c'est rouge les pommes ? Pourquoi c'est blanc la neige ?
Pourquoi ?


« Pourquoi Papa déteste Navi ? »
Quelques exclamations outrées. Quelques jurons qui s'échappent, trop difficiles à rattraper, même en sachant qu'à force d'être prononcés ils pervertiront l'esprit du pur môme. Le paternel qui brille par son absence. Le père qui s'éloigne d'une fille qu'il désespère de ne pas savoir sienne. Comment expliquer à un enfant de six ans qu'il n'est rien qu'un bâtard de plus en ce bas monde. Fruit d'un adultère inavoué. Inavouable. Impardonnable. Et l'ombre d'une mère déjà morte plane. Elle hante le petit corps de la gosse qui ressemble trop à ses géniteurs de génie. Un frère qui a laissé traîner ses mains là où la décence n'autorise pas. Un écart qui éloigne une petite créature de la seule figure mâle dont elle a désespérément besoin. « Il ne te déteste pas, ma douce. » La voix d'une marâtre prodigieuse. Incarnation de la gentillesse. Manifestation d'une mélancolie inexpliquée, qui sert contre son sein habillé la silhouette d'une morveuse déjà aussi égoïste qu'il est permis de l'être.
Indolence.
Indifférence.
Il rentre, le père. Une peluche à la main. Un baiser caressant sur le front de la nouvelle femme et de la môme fatiguée. Elle remue, s'accroche à cette nuque pour s'approprier cette chaleur qui s'étiole à la manière des bougies d'anniversaire.
« P'pa. » Elle appelle. Elle réitère continuellement ses susurres ensommeillés, toujours installée sur les genoux d'une belle-mère qui aime sûrement la fille d'une autre. Jamais, elle le sait, elle n'égalera le souvenir chimérique de cette femme qui berce petite Varsovie dans ses souvenirs les plus brumeux. Des morcellements de sa vie qu'elle s'invente, à mesure que les âges passent, en espérant qu'ils sont vrais. Qu'ils l'ont été, et que cette femme dont elle a crevée les entrailles n'était pas aussi mauvaise qu'ils le murmurent dans le dos de l'enfant esseulé. « P'pa… » Ses mots qui meurent de la même façon que les papillons dans les champs de coquelicots. Le ciel qui brûle sous le soleil qui décline, et les derniers morcellements d'une conscience anesthésiée par les choix des autres s'éteint pour sombrer dans un monde qu'elle pense meilleur.
C'est là, au creux de sa poitrine.
Un lieu où la louve se trouve, immaculée comme l'océan de neige en Sibérie. Le canidé aux yeux limpides comme le lac Baïkal où le chant des sirènes propage l'hiver comme les rats la peste.
C'est là, le début de la fin. Le commencement de sa déchéance, et l'achèvement de sa vie à fureter entre les bras des parents amourachés d'une môme aux larmes de rire.


LE CHANT DU LOUP

Serrer les dents. Réprimer les hurlements. Garder conscience, en savourant la chair qui crépite sous les assauts d'une aiguille assassine. Trop fine pour rendre ivre de douleur, mais trop épaisse pour n'apparaître que comme une chatouille incisive qui brûle les côtes. Un souffle qui chevrote entre les lèvres pincées. Se demander pourquoi c'est douloureux. Pourquoi le sang s'écoule. « Si tu pouvais seulement éviter d'appuyer sur les os, ça m'arrangerait. » Un grognement, suivi d'un juron aussi coloré que les cheveux de la victime du jour. Une plainte s'échappe, unique et traîtresse, témoignant des souffrances qui brûlent les rétines.
Les larmes se déversent sur les joues de la très jeune femme, à peine ses dix-huit hivers décrochés. C'est presque des regrets qui s'accrochent à ses cils teintés au mascara épais. Elle réprime les tremblements compulsifs. Annihile l'envie de décrocher la mâchoire de son bourreau, en lui répétant une énième fois qu'il n'est qu'un enfoiré de tortionnaire. C'est lui qui a fait naître ce besoin. C'est lui qui a laissé émerger cette envie d'encrer à sa peau sa nature. Celle du loup. Elle mord violemment dans son mouchoir de poche, en priant pour que cette aura foudroyante n'émerge pas de son corps malmené.
Un coup de trop. Un cri désenchanté, suivi d'une nouvelle insulte qui fuse. Elle ferme les yeux, imagine sa mère qui rouspète après ses actes inconsidérés. Les autres aiguilles se succèdent derrière ses paupières. Celles des perfusions. Des vaccins. Des substances qu'on lui balance dans les veines, sous prétexte qu'elle n'est pas plus normale que sa défunte génitrice. S'il n'y avait que sa nature de sang-mêlée à assumer, ce ne serait pas si dur. S'il n'y avait pas ce squelette maudit où pend sa peau diaphane qui menace de lâcher quelque uns de ses os fragiles. Il aurait pu en briser certains, s'il n'avait pas été si délicat avec sa princesse allumée.
« T'exagères, c'est pas si douloureux… P'tite nature. »
Des œillades venimeuses coulant d'un regard sanguin. Il est subjugué un moment, l'aiguille dérape à peine et une nouvelle exclamation de douleur s'enfuit des lèvres lisses à souhait. Il sait pas si c'est un rire ou des sanglots qui l'étouffent, mais l'un comme l'autre sonnent étrangement à ses tympans. Aigres. Désemparés.
Les cheveux roses s'agitent désespérément.
« Bientôt fini ? » Dix-neuvième fois qu'elle demande, Navi. Dix-neuf fois dans la minute, du moins. Peu à peu, la voix s'étiole. Elle fatigue, laissant la peau être tirée. Être colorée par les milles nuances du loup qui danse sur ses côtes douloureuses. L'haleine rauque. Elle toussote en se redressant, tâte un moment l'ensemble de son cadavre chaud et grimace lorsque ses doigts furètent trop près de la plaie sanguinolente.
Il est là, son loup. Il est là pour l'éternité.
Jusqu'à la fin, même si elle est exécrable avec tous, même si les autres s'éloignent, il sera toujours là, le canidé aux yeux ambrés.
Son sourire croît.
C'est là sa singulière personnalité. Se réchauffer au son d'un éclat corrosif. Être heureuse, du moins c'est ce dont elle se convainc, avant de plier sous les gifles. Elle a conscience que ce n'est plus qu'une question d'heures. De minutes. De secondes.
Finalement, ses petits pieds chaussés aux ballerines immaculées portent sa silhouette toxique jusqu'aux portes de la maison piteusement grande pour trois personnes. L'Angleterre, ce qu'elle peut détester ce pays où les snobs parlent avec cet accent bidon. L'argent sale du père a dégagé du compte, après que sa prodigieuse fille ait décidée de ravager un peu plus son corps adolescent. Plus si jeune, pas si vieille.

« Qu'est-ce que tu as encore fait ? » La voix du paternel explose, dans l'entrée. Juste le temps de se déchausser avant qu'il ne débarque, furibond. Comme prévu, trois secondes avant que sa joue droite ne prenne une affreuse teinte rosée. Finalement, c'est le drame. Une rupture entre eux. Une connerie de trop de la môme orpheline de mère trop tôt, et les nerfs du paternel se rompent. Déjà trois âneries qui s'alignent aux autres. Les enfants en colère deviennent les adolescents à problèmes. Elle fait pas exception, Navi. Parce que c'est seulement une humaine bouffée par les appels incessants de ses vieux démons, et que la cigarette, l'alcool durant les fêtes estudiantines et les autres affres des jeunes de son âge ont plus d'attrait que les anciennes réunions familiales devant le papa qui s'enfile son scotch en espérant passer pour plus intelligent qu'il n'est.
Les oreilles sifflent. Quelques protestations et poser finalement les armes.
La môme se résigne, systématiquement. C'est là sa seule manière d'attirer la lumière sur son petit corps qui rechigne à l'effort. C'est là ses seules cartes casées entre ses doigts déchirés aux ongles peinturés de noir pour se donner un genre. Jouer les rebelles pour obtenir les regards. Des suppliques silencieuses qui chuchotent « Regarde-moi » comme si sa vie en dépendait.
Pourtant, ce jour-là c'est pas la diatribe habituelle. C'est pas l'éponge qui passe sur ses conneries, ni même le sourire chaleureux d'une belle-mère fatiguée. Rien de plus qu'une déception qui hante les visages de son passé. Même ses frères sont là, accrochés à la banquette.
« Puisque tu as prodigieusement réussi à nous rendre la vie impossible ces dernières années, après avoir enchaîné exclusions pour des raisons obscures que je ne citerai pas, les séjours réguliers dans les hôpitaux des environs et même après avoir commencé à fumer sans mon consentement, tu as choisi d'être tatouée. Je ne te demanderai pas tes raisons, mais puisque je ne me sens plus de te garder ici, et que Karen ne se considère plus capable de poursuivre ton éducation ici, à la maison. Avec une lenteur suffocante, des dépliants sont sortis. Ils restent hors de portée de la môme, sûrement de peur qu'elle décide d'envoyer valser les vases, les morceaux de papier glacé et le reste de patience qu'il reste aux membres de la famille. Michaël m'a conseillé un établissement où les jeunes comme toi sont pris en charge. Il en a été lui-même pensionnaire et a toujours été très satisfait de son choix. Tu t'y plairas, j'en suis certain. »
Les jeunes comme toi… Les sang-mêlés. Il appuie là où c'est douloureux, sans même le savoir. Il insiste sur la différence qui creuse le gouffre déjà infranchissable qu'il y a entre eux à l'insu de tous, sauf de Navi. Lui qui a toujours ignoré la nature profonde de sa môme adoptive et même celle de son ex-femme. Michaël. Un collègue qu'elle n'a jamais pu encadrer, dès l'instant où les pas de la Hyène ont franchis le seuil. La gosse dévisage son père, lassée de ce chemin de croix pour gagner son affection. Elle a vraiment essayé. Dans un premier temps, ses notes avaient été excellentes. Une élève attentive et particulièrement appliquée dans ses travaux. Puis, les amis sont arrivés. Les déboires semblaient plus adaptés pour obtenir ce qu'elle cherchait assidument.

« Félicitation, Navi. T'as été jetée hors de chez toi. »
Un rire glaçant, similaire aux couinements des louveteaux affamés. C'est comme ça qu'elle a été larguée sur un bateau, en proie à un malaise. La mer, sûrement. A moins que ce ne soit son vague à l'âme qui se manifeste. Elle sait pas, et surtout elle s'en fou. Les visages de ceux qui l'ont élevé s'éloignent, accompagnés par le rivage qui danse au gré des creux. Les nausées s'enchaînent, sans que son corps ne parviennent à évacuer ce qui devait l'être. Que ce soit de la bile, des larmes ou que sais-je, tout s'est accroché à ses tripes gueulantes et ne se détacheront probablement jamais.
C'est l'académie qui l'attend. L'internat, les autres étudiants. Intervenir au milieu d'une année déjà bien entamée, et comprendre que son temps ici durerait sûrement longtemps. Le couvre-feu, les règles et quelques autres idioties du genre.
Elle a hâte, Navi. Hâte de répandre son venin là où elle n'est pas encore. Hâte de bondir hors du pont, avant que ses entrailles ne se mêlent au ballet enivrant des poissons.


Autre : Navirine est atteinte d'une maladie qui lui complique grandement la vie : La maladie des os de verre. Pour être précise en restant vague, c'est un mal qui rend le squelette très fragile. Des traitements existent, mais ils ne permettent pas de soigner le patient, seulement d'alléger les souffrances et de solidifier les os. Elle explique que le blanc de ses yeux tire sur le bleu et que ses dents puissent paraître légèrement translucides.


Suppléments


Le code : Validé
Ton pseudo : Navi. Hevy. Heavy. BREF, tout ce qui se termine en Y, ça donne de suite un côté classieux. ♥
Ton âge : Je suis majeure depuis… le seize juin. J'vous raconte pas comment je suis heureuse…
Notre découverte : Grâce à un partenariat ! Je lorgnais SPA depuis un moment, et j'ai décidé de me lancer…
Ta présence : Je peux me connecter tous les jours, mais à cause de mes soucis de santé, les réponses de RP sont déjà plus fluctuantes…
Ton avatar : Inori Yuzuriha de Guilty Crown ♥ Mon bébééééé… Une éternité que je veux la jouer quelque part. :'3
Tes références : J'ai vu les OAV, mais je n'ai encore jamais eu l'occasion de lire les Mangas, mais ça n'saurait tarder. Maintenant que je suis majeure, je peux acheter Shonen-aï sans virer au carmin… PWAHAHAHA, c'est là qu'avoir 18 ans nous rend heureux. Encore plus d'avoir le droit de passer l'permis. ¬o¬
Un rajout : NAN. Surtout pas. Restez comme vous êtes, mes futurs brownies aux pépites de noix. ♥

Navirine V. Vasova
Invité
Anonymous
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Dim 28 Juin - 19:48
Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche :3
Edën Drymärchen
un poisson échoué ~
Edën Drymärchen
Animal : Le Rêve de Navi Wn62
Race : Narval/Lycaon du Sahara - Moyen
Orientation : Homosexuel
Messages : 199
Humeur : Narcissique
Emploi/loisirs : Senior - 5ème année - club de natation

Carte d'identité
Dominance: Dominant
Taille: 1,76m
Poids: 70 kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t298-love-is-instinct-oo https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t300-look-look-a-mermaid-oo-noooo-fuckin-damn-ya-ewe https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t689-it-s-a-mermaid-oo-fuckin-stories
un poisson échoué ~
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Lun 29 Juin - 13:46
Merci à toi ! c:
Invité
Invité
Anonymous
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Lun 29 Juin - 14:02
Tout est bon. ^^

Bon jeu parmi nous. ~

♣ Tu es validé ♣

Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens~ Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un kouhaï qui a besoin d'aide ou un sempaï qui veut proposer son aide ? Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !



Tu es dans la chambre n°B007 avec Kathleen R. Cavendish et Isanami Yukinoshita
Raphael J. Wardeck
le Barman nommé Désir
Raphael J. Wardeck
Animal : Le Rêve de Navi 1419087522-chien-loup-icone
Race : Chien loup de Saarloos - moyen gabarit
Orientation : Bisexuel
Messages : 343
Humeur : Neutre
Emploi/loisirs : Barman
Localisation : Peut être derrière son bar ~

Carte d'identité
Dominance: Ambivalent
Taille: 1m90
Poids: Environ 92 kg
https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t18-raphael-j-wardeck-l-homme-qui-se-cache-derriere-son-bar https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t110-les-relations-inconnues-d-un-barman https://sexpistolsacademyv2.forumactif.org/t111-les-anecdotes-au-bar-du-canide
le Barman nommé Désir ♫
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Lun 29 Juin - 14:03
C'est noté, merci beaucoup ! c:
Invité
Invité
Anonymous
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