Tombent la pluie et les larmes

Goûts : J'aime l'eau. L'eau, c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire. L'eau est pure vous savez ? Un eau peut être claire, sans aucune saleté dedans. Mais il est aussi si facile de la salir. De la rendre trouble. Elle n'en est pas moins belle, juste différente. J'aime beaucoup, laisser l'eau devenir boue, ou au contraire, faire de la boue une eau parfaitement pure. L'eau est partout autour de nous. Tout le monde n'a pas l'air de s'en rendre compte, mais moi je sais. Ce que tu aimes surtout, avec l'eau, c'est pouvoir observer les autres, tout autour de toi, sans même qu'ils le sachent. J'aime savoir, nuance. C'est important, de savoir ce qui se passe autour de soi. Tu ne sais rien pourtant. Tu ne nous écoutes pas assez pour vraiment savoir. J'aime aussi nager. Laisser mon pseudo corps se glisser dans l'eau. Ça me ressource, ça me réconforte.

J'aime le sel. Si tu avais un véritable corps, tu mourrais, avec tout ce sel que tu ingurgites. Le goût salé sur le bout de ma langue me rappelle quand je nageais librement dans les mers. Je plaide coupable, le sel, je le mange parfois à la petite cuillère. Je sale mes yaourts plutôt que les sucrer, et je me goinfre à longueur de journée de chips et autres biscuits apéritifs. Je m'en fous, de toute façon, je ne grossis pas. Je ne sais même pourquoi je mange en fait. Est ce que j'ai vraiment besoin de cet apport d'énergie pour garder mon « corps » ? Comme je suis capable de ressentir la faim, oui, il y a des chances. Ou alors, je suis juste très gourmand. Vorace serait un terme qui te convient mieux tu sais? J'aime manger. Je mange de tout, je ne suis pas compliqué. Du fast-food à la nourriture gastronomique, tout me va. Mais franchement, tu devrais arrêter les fast-food. Ils vont t'empoisonner tu sais?. Et alors ? JE SUIS DE L'EAU BORDEL !

Je n'aime pas les autres. Jamais. Mais j'aime leur corps. Beaucoup. Je crois que je suis un peu jaloux aussi. C'est que eux, ils ont le droit d'exister sur terre, normalement. Et y a quand même plein de trucs cool sur la terre ferme, non ? Oui, ils ont une de ces chances. C'est peut être pour ça que je prends autant de plaisir à les briser ces corps. À les emprisonner, à les priver de liberté. Ils ne méritent pas cette liberté. Ce sont des êtres inférieurs, ils ne vivent que pour te servir.

J'aime la musique et le silence. J'aime les corps qui se meuvent, et les corps qui sont paralysés. J'aime le froid et le chaud. J'aime tout et son contraire. Et tu les hais pareillement.

Je ne suis pas compliqué, n'est ce pas ?

Caractère :

Dans les Océans, j'étais une étrangeté, un membre à part dans un puissant groupe. Je suivais les directions et la volonté des orques. Mais sur terre, tout est différent. Ici, je suis un Prince, et tous les terrestres doivent me vénérer. Tu es arrogant, hautain, dédaigneux, suffisant, méprisant, insolent, agressif. Agressif, moi ? Mais de quoi parles-tu donc ? Il est vrai, je m'emporte facilement, contre tous ces terrestres qui refusent d'obéir à mes ordres. Il faut dire, tu es si autoritaire avec eux. Impérieux. Tyrannique. Brutal, impitoyable, implacable. Dur. Dur, oui, peut être bien. Mais pas méchant, je vous l'assure ! Pas méchant ? Et ce que tu fais, caché, que seuls ceux qui ont osé t'approcher savent ? Hein ? Qu'est-ce donc que ceci ? Un jeu, un simple jeu. Un jeu dangereux, j'aime rappeler à ces terrestres que je suis dangereux. J'aime leur faire comprendre que tout leur corps m'est soumis. Que de moi dépendent leur vie et leur plaisir. En d'autres termes, tu es un sadique, avide de pouvoir. Tu te complais dans la domination. Comme je l'ai dit plus haut, je suis un Prince. C'est normal alors, non ? Ce qui est moins normal, c'est d'être aussi pervers que toi. Pervers ? Comment ça pervers ? Juste parce que j'aime profiter des rares avantages de la vie terrestre ? Non. Pas seulement. Tu es dépravé. Tu adonnes librement non seulement à la Luxure, mais aussi à l'Envie, la Colère, l’Orgueil, l'Avidité et même à la Paresse et la Gourmandise. Tu es un véritable démon. Un digne envoyé de Lucifer lui même. De Lucifer ? Ça me va. Lui aussi est un Prince après tout. Et il vit dans les Profondeurs. Serait-ce là du sarcasme que j'entends ? Ça ne m'étonne guère de toi, ça. Tu aimes bien jouer de l'ironie, dès qu'un sujet te blesse un peu. Tu te fais mordant. Et encore plus méprisant, si c'était possible. Oui, je suis souvent sardonique. Mais ce n'est pas un mal, n'est ce pas ? Je n'aime pas les autres. Je n'aime pas. Leur parler. Oui, je suis solitaire. Misanthrope. Ils m'ennuient terriblement, tous. Et puis la foule, ce n'est pas mon truc. J'ai vécu toute mon enfance dans une groupe d'une dizaine. Dix dans l'immensité des Océans. Comment faites-vous pour supporter d'être si nombreux, dans un espace si clos ? On pourrait croire que c'est de la claustrophobie. Peut-être de l'agoraphobie. Tu ne laisses voir à personne ces peurs paniques qui te prennent au milieu de la foule. Mais ils savent, ils savent. Ils attendent juste le bon moment. Le bon moment pour te frapper. C'est pour ça que tu as peur. Que tu es si anxieux. Parce qu'ils veulent te tuer. Mais ils ne peuvent pas. Comment le pourraient-ils ? Je suis un être supérieur. Ils ne sont que des ridicules et étriqués terrestres. Alors, pourquoi es-tu toujours aussi nerveux ? Agité ? J'ai juste besoin de beaucoup bouger. Je suis emporté, tu, je l'ai déjà dit. Caractériel. Brusque un peu. Oui, je suis très impatient. Pressé d'obtenir ce que je veux. Et il y a toujours quelque chose que je veux, je ne suis jamais satisfait. Ça oui, tu te donnes tellement de mal pour posséder quelque chose, et après, tu ne veux plus le lâcher. Tu es possessif et jaloux. A juste titre. Ils veulent ce qui me revient de droit, mais je ne les laisserai pas s'emparer de ce qui est à moi. Je préfère encore le détruire. Tu devrais être moins irresponsable, plus pragmatique. Plus réaliste. Ce n'est pas possible de protéger tout ce que tu possèdes. Tu vas devoir faire des concessions. NON ! Je refuse. Personne ici ne m'est supérieur, ils devraient tous me vénérer ! Tout m'appartient. Et le monde tourne autour de ton nombril. C'est ce qui s'appelle de l'égocentrisme. Et alors, si c'est le cas ? N'ai-je pas le droit de me montrer égoïste ? Ne suis je pas un cétacé, un véritable cétacé, ne suis-je pas leur maître ? Tu t'arrêtes à un détail. Tu en occultes d'autres. Ah, ce que tu peux être superficiel. Et narcissique, je ne le répéterai jamais assez. Il n'y a pas que les apparences et l'aura qui importent. Je fais ce que je veux. Je suis indépendant après tout. Et je n'aime pas faire comme les autres. Je n'ai pas à écouter la pseudo sagesse des terrestres. Tu n'écoutes même pas les derniers mots de ton père. Il n'est pas un terrestre, lui pourtant. Mais ça m'ennuie, de faire simplement ce qu'il m'a dit de faire. Sérieusement, observer et apprendre ? Il y a pourtant tant de choses à faire. Je suis curieux, j'aime découvrir de nouvelles choses et les secrets des autres, je suis intéressé par tant de choses. C'est pour ça que je suis assidûment les cours. Je m'en fous, de leur diplôme. Mais les connaissances… C'est plutôt dommage que tu n'en retiennes jamais que la moitié… Idiot. Comme lorsque tu te lances dans des pseudos aventures. Tu y risques même ta vie ! Mais non, mais non. Je ne peux pas mourir si facilement. C'est vrai que tu t'en sors bien à chaque fois. Malgré ton asthme même. Tu es un battant après tout. Oui, un battant. Je dirais même, un gagnant. Je suis quelqu'un de dynamique après tout. Dynamique, entreprenant, fonceur. Ces qualités ne sont pas faites pour me voir échouer. Ouais, enfin…. Tu te sors de ces situations incongrues, mais ce n'est pas pour autant que tu gagnes quoi que ce soit. On gagne toujours quelque chose voyons. Ce n'est pas ce que tu dis toujours. Mais on ne peut rien attendre d'autre d'une personne aussi lunatique que toi. Je ne suis pas lunatique. Je suis peut être fantasque. Et imprévisible, certes. Pour les terrestres. Je suis simplement des flux que les autres ne peuvent percevoir. Fluctuant ! Voilà un mot te convenant bien. C'est sans doute ce qui te permet d'ailleurs de te montrer si tendre avec le corps que tu viens de torturer. Ou si cruel avec celui que tu as tant chouchouté.

Physique :

Mon corps ? Quel corps ? Tu dois te tromper, ou alors, tu ignores peut être ce que je suis. Ce que tu vois, là. Ce n'est que de l'eau. Des molécules d'eau joliment assemblées pour donner un semblant de corps.

C'est très amusant, d'avoir un corps de flotte à vrai dire. Un jour, j'ai les cheveux roses, le suivant, ils seront bleus. C'est si ennuyant de rester toujours identique. Ou alors, c'est parce que tu n'arrives jamais à garder la même apparence deux jours de suite. Tu es trop instable pour ça mais tu préfères te mentir, te cacher cette vérité, derrière de jolis mots. Ça me fait passer du temps devant le miroir ça, chaque matin. Je tente des choses, sur mes yeux, mes cheveux. Tu passes surtout du temps à mettre ton corps en forme, comme tu veux. Ce que tu peux être narcissique. Oh, toi, tais toi donc ! Tu m'agaces. Ferme donc ton clapet, pour une fois.

Mais c'est vrai, je me suis créé un beau corps, et j'aime veiller, chaque matin, à sa perfection. Je suis grand, du haut de mon mètre quatre vingt dix. J'aime énormément dépasser les autres d'une tête, je trouve cela presque jouissif. Je me suis donné une carrure athlétique, imposante. J'ai pris modèle sur quelques hommes que j'ai rencontré en Sibérie. J'aimais bien leur silhouette impressionnante et la sensation de pouvoir qui s'en échappait. Alors, je suis grand, et tout en muscle. Ça se voit beaucoup, quand je suis nu, et autant le dire tout de suite, j'aime être nu. Je ne supporte pas les vêtements. Ça gratte. Mais comment ça peut te gratter, tu as expliqué pendant une minute que ton corps, c'était que de l'eau ! Je ne t'avais pas dit de te taire toi ? Qu'importe. Apprends pour ta gouverne que je ressens quand même, quand quelque chose me touche. Il y a les touchers agréables, comme par exemple, les véritables corps des humains et thérianthropes, ou les touchers très désagréables des habits.

D'ailleurs, c'est à cause de ça que je ne supporte que les vêtements de soie, de satin, et autres tissus doux au toucher. C'est soit ça, soit la tenue d'Adam. C'est beau aussi, la tenue d'Adam. Non, vous ne trouvez pas ? Cesse de dire des bêtises et finis donc de te décrire, même si tu pourrais parler de ton corps pendant des heures, abrège un peu. Tu as encore pleins de trucs à raconter.

J'ai de grandes mains, avec de grands doigts. Longs et fins. C'est utile, les doigts longs et fins, et c'est plus joli que les petite boudins. Ah, et mon visage. Certains disent que j'ai un air de vieux renard rusé. Mais franchement, j'ai l'air d'être un renard ? D'être un ridicule petit gabarit ? Par contre, tu es bien aussi sournois que ces bestioles là, ou que des serpents peut être. Ouais, tu dois avoir quelques gênes de serpent en toi. N'importe quoi, je suis un cétacé pur sang, pas une ridicule chimère ! Nous disions donc… J'ai de grands yeux, mais ils ne sont pas ronds, ils sont très allongés. Un nez fin. Un bouche au sourire éternel. Ton sourire fait grave flipper en fait. Tu devrais peut-être le préciser. Tu racontes n'importe quoi, il est très bien mon sourire ! J'ai un visage très géométrique, aux traits droits, et agressifs. Mais il était hors de question pour moi de paraître mignon. Je déteste ce qui est mignon.



Histoire : Mon plus lointain souvenir, c'est l'eau. D'aussi loin que je peux me souvenir, j'ai toujours été dans l'eau. Ma famille et moi même sommes tous cétacés. L'on allait par les océans, sans se soucier du monde autour de nous. Pourtant, j'étais différent.

Ma mère était un pseudo orque. Dans notre groupe, elle n'était pas la seule. Ils sont même les plus nombreux. Pourtant, ceux qui commandent vraiment, ce sont les orques, les vrais.

Et moi, j'étais une tâche. Parce que je n'étais ni un pseudo orque, ni un orque. J'étais autre chose, et personne ne savait vraiment quoi. J'étais un bâtard, une chose qui ne devrait pas exister. Même dans le règne animal, l'on ne trouvait un animal qui me ressembla.

Malgré ceci, c'était une vie agréable que de parcourir sans cesse les mers et les océans. Je suis allé dans tous, sans exception. Des plus froids aux plus chauds. J'ai vu la Grande Barrière de corail, j'ai vu les plus gros icebergs au monde. J'ai vu des éruptions marines, des calamars géants quand ils remontaient des abysses, j'ai fait face aux plus grands des requins. J'ai cru que je ne pourrais jamais m'en lasser, et pourtant.

Pourtant, ce fut le cas. Je fixais le ciel étoilé, un soir d'été. Cela faisait longtemps que je n'avais rien vu de nouveau, et soudainement, ce sentiment m'oppressa. J'avais envie de découvrir d'autres choses. J'avais envie de voir comment d'autres vivaient. Les autres thérianthropes, ceux vivant à la surface, sur la terre ferme. L'on disait d'eux qu'ils étaient si faibles qu'ils ne pouvaient supporter notre présence écrasante. Mais il se murmurait aussi que la vie terrestre offrait bien des avantages. Des regards se tournaient toujours vers ma mère. Je ne savais pas qui était mon père parmi les hommes du groupe, là-bas, le mariage et la fidélité sont des notions inexistantes. Mais soudainement, une chose me frappa. Ce n'était pas l'un d'entre eux.

Je fouinais. Je voulais savoir. J'appris que ma mère avait un temps quitté le groupe, suivant un autre cétacé. Un grand dauphin. Un Adamovitch. Un de ces cétacés qui ont quitté les mers, pour vivre sur terre. Elle était restée là-bas plusieurs années, et quand elle était revenue, elle était accompagnée. Par moi.

Sitôt que j'eus appris mes origines, je ressentis l’irrépressible besoin d'aller à leur rencontre. J'en fis part à ma mère. Elle parla avec les orques. Et le groupe se dirigea vers la froide Russie. Arrivé vers la côte, il s'arrêta, et accompagné uniquement de ma mère, j'allais sur la côte. Pour la première fois, je devenais humain, et posais des pieds sur la terre ferme. Ma mère me guida. Ce n'était pas facile, pour quelqu'un qui avait toujours nagé librement dans les océans.

D'autres hommes arrivèrent. Nous n'étions pas passé inaperçus. Un en particulier attira mon regard. Il affichait un air satisfait, et m'appela. Matvel. Je fixais ma mère, elle me sourit.

Je venais de rencontrer mon père.

Nous allâmes jusqu'au manoir des Adamovitch. Un immense manoir. Luxueux. Une multitude de petites choses qui se terraient à mon arrivée. Je ne savais pas contrôler mon aura, je les écrasais tous. Comme on me l'avait dit. Mais entre ces murs, j'appris peu à peu à maîtriser l'art de vivre sur terre. Le manoir était ce qui rendait cela possible. Mon aura restait avant tout dans ces murs, plutôt que dans mon corps qui ne pouvait de toute façon contenir autant de puissance. Ah, quelle difficulté que de contenir ce corps. De le maîtriser. De l'utiliser.

J'appris toutes sortes de choses, utiles ou moins utiles. Mon âge déjà. J'étais âgé de seize ans. Je ne sais pas vraiment en quoi c'était important, mais qu'importe. J'appris à parler russe, mais aussi anglais. Apparemment, c'était la langue à savoir parler. Que de différence avec notre groupe nomade. Nous parlions par nos gestes, nos attitudes. Nos phéromones. J'appris aussi les chiffres. Que de bordel pour quelques petits signes sur des bouts de papier. Oh, j'appris tant de choses. J'étais un prince là-bas. Dès que je me contrôlais assez pour ne plus les tuer, des domestiques furent mis à ma disposition. A ton service, ces domestiques ont connu l'horreur. Mais ils le méritaient. Car ils osaient te narguer, avec leurs corps si réels. Ils te menaçaient. Ils voulaient que tu retournes dans l'Océan, ou que tu meures. Ils ne restaient jamais bien longtemps. Je découvrais surtout la chose la plus incroyable. Le sexe. Ah, comme je me plaisais à ces activités ci avec ces créatures faibles. C'était vraiment bon.

Ma mère était repartie, mais je faisais désormais connaissance avec mon père. C'est lui qui m'apprit ce que j'étais. Un wholphin. Un cas d'hybridation rare entre un pseudo orque et un dauphin. Je suis rare, je suis précieux. C'est quelque chose dont tous devraient mieux se rendre compte. Tous devraient te vénérer comme tu mérites de l'être.

Mais bientôt, la simple vie dans ce manoir ne me suffit plus. Je parlais à mon père de ce besoin que j'avais de découvrir le monde. Lui, il me parla d'une académie en Angleterre. Là-bas, je pourrai découvrir toutes sortes de choses. Je pourrai toujours laisser le plus gros de mon aura ici, dans le manoir. J'étais, après tout, un Adamovitch. Là bas, je recevrai aussi un diplôme. J'en ris encore. Ce n'est qu'un bout de papier, je n'arrive pas à comprendre l'importance que cela a pour ceux qui vivent sur terre. Mais cela avait l'air amusant, de quitter le manoir, et de découvrir un autre lieu. D'autres gens. J'acceptais d'aller…. Étudier dans ce lieu.

Tu n'as pas bien fait. Tu aurais mieux fait de retourner à l'eau. Ici, ce n'est que des imbéciles, qui refusent de te reconnaître comme leur prince, leur roi. Pourtant, tu es un cétacé, et eux ne sont que des idiots de terrestres. Tout n'est pas si noir, non. Certes, il y a ceux qui me manquent de respect. Parfois, ce ne sont que des insectes et je les écrase. Mais d'autres…. D'autres osent me tenir tête, et résister à mon pouvoir. Les gros gabarits. Je leur ferai payer.

Je suis peut être un moyen gabarit, mais je reste un cétacé, un Adamovitch, et je reste leur seigneur. Ils vont bien devoir se le mettre en tête.

Autre : Matvel possède bel et bien un corps, malgré ce qu'il raconte. Il souffre juste d'une petite névrose qui lui fait penser l'inverse. Il teint ses cheveux avec des colorations temporaires qui s'en vont très vite, mais sa couleur naturelle est le blond cendré très clair. Ils en sont presque blancs. De même, il peut passer beaucoup de temps à faire de la musculation, même si cela le fait énormément souffrir à cause de son asthme. Il occulte ensuite ces moments là, qui deviennent de longues et simples observations de son corps devant une glace. Ah, et il aura tôt ou tard les artères complètement bouchées, à cause de tout le sel qu'il ingurgite.




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Notre découverte : Une fonda m'a harcelée ~
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Un rajout : Il faudrait faire la bannière à mon effigie, c'est évident 8D