Accueillez moi à bras ouvets ! Mais pas trop quand même.

Goûts : James aime tout, enfin globalement. Il mange de tout, porte de tout, boit de tout. Et même s'il existe des choses qu'il apprécie moins, il ne dira jamais qu'il n'aime pas. Enfin, il commence à ne pas aimer l'idée de se dire que jamais il ne fondera une famille. Mais jamais il ne l'avouera. Il ne va pas s'apitoyer sur son sort comme un idiot. Il y a tellement d'autres choses à découvrir, d'autres personnes à rencontrer. Et franchement, pour le moment ça reste plus intéressant que courir après l'amour. De plus, c'est dangereux pour lui. Ou plutôt… Pour les autres. Lui, il est déjà atteint alors on peut guère faire mieux que de le traiter et repousser l'échéance du dernier stade.

Enfin bref, recentrons le sujet. Il adoooooooooore les lunettes, il collectionne des paires et des paires. Bien sûr aucune ne corrige la vue. Il n’en a pas besoin. C’est juste qu’il adore la gueule que ça lui fait. Et puis ça cache vaguement son visage aussi.  La seule chose qu’il avouera ne pas aimer, c’est le goût de ces médicaments. Ils ont un goût tellement infâme ou alors faut les gober. Et c’est tout un art, si on ne fait pas attention on risque de s’étouffer et on aura l’air malin… Ou pas.


Caractère : James est un adolescent à deux facettes. Celle qu’il montre à presque tout le monde et celle qu’il ne montre qu’à ses proches. La première est celle d’un garçon respectueux de l’autorité, travailleur (bien que ses résultats ne soient pas des meilleurs) et curieux de tout. Tout l’intéresse, il aimerait accumuler un maximum de connaissance avant sa mort. Parce qu’il est du genre pessimiste. Il ne se voit pas dépasser les trente ans.

Depuis qu'il sait ce qu'il est, James est devenu bien plus méfiant envers les inconnus, surtout les gros gabarits. Ils ont la fâcheuse manie de ne voir que la « femelle » avec qui ils pourraient procréer. Sauf que ça ne marche pas comme ça. Enfin, c'est bien pour s'en protéger qu'il a appris la boxe. Faudrait pas qu'il refile sa maladie à tout le monde. C'est que ça ne le ferait pas trop. En fait c'est le fait d'être reconnu en tant qu'atavique qui l'a forcé à se forger une coque et à se montrer plus discret. Déjà que son aura et ses phéromones attirent bien beaucoup le regard, il ne veut pas ajouter encore d'autres problèmes. Alors, il se cache derrière un visage peu expressif, du moins il tente et ne parle que lorsque c'est nécessaire. Pas qu'il ait de réels problèmes à parler, c'est juste qu'il n'aime plus attirer l'attention sur lui.

Enfin bref, pour ses proches, James est un ami fidèle, loyal et un peu protecteur. Il ne permettra pas des inconnus (ou non) de dénigrer ses amis. D'ailleurs son sang peut vite faire le tour et engendrer une échauffourée. Et personne ne sort totalement vainqueur d'une bagarre. Il reste fidèle à ses amis même après qu'il l'ait trahit ou du moins lors d'une dispute. Et il peut facilement laisser éclater sa colère quelques temps avant de bien souvent, le regretter. Mais malgré ces passages orageux, il ne les dénigrera jamais devant les autres. Cela tournera peut-être dans sa tête, mais il devrait réussir à ne pas le dire, par respect envers l'amitié qui les unissait et qui, peut-être, les unis toujours. Mais il sera toujours franc avec ses amis. Il considère que s'il les a choisis en ami, c'est qu'il leur fait confiance et n'a donc pas à se cacher derrière des faux semblants qui tendent à devenir sa véritable personnalité. À force de se cacher et se murer derrière une carapace, on en ressort plus et ça reste.


Physique : James mesure 178 cm pour un poids oscillant entre 67 et 72 kg. Il est plutôt musclé grâce à la pratique de la boxe. Sport qu’il continuera de pratiquer le plus longtemps possible. Il a une peau plutôt pâle malgré le fait qu’il soit australien. Mais c’est juste un héritage de ses ancêtres irlandais, de même pour ses cheveux. Sa peau refuse obstinément de bronzer, préférant rougir quelques jours et puis plus rien. Toujours aussi blanc…

Il a un visage plutôt ovale, même si ses cheveux roux en batailles donnent une impression plus ronde. Mais il n'arrive pas à les discipliner et refuse de les couper plus courts ou de les laisser pousser. Ils vont déjà bien assez dans ses yeux ainsi. Et vu qu'ils sont super fins, rien ne tient dedans alors les barrettes servent à rien. Donc il les laisse faire. Coupant juste ce qu'il faut de temps à autres. Pour revenir sur ses yeux, il a des yeux d'un marron légèrement ambré bien souvent cachés derrière une paire de fausses lunettes, parce qu'il trouve que les lunettes ça donne l'air classe.

James en a toute une panoplie qu'il assortit à ses vêtements. Parce qu'il aime s'habiller avec un certain style, genre jamais de jogging en dehors de la salle de sport ou alors quand vraiment il n'a rien à porter les dimanches. Enfin, son style reste, somme toute, très libre et décontracté. Il s'habille avec classe que pour les grandes occasions, préférant le reste du temps le confort d'un jean ou d'un short accompagné d'un t-shirt.



Histoire :
James est né en Australie. Sa famille a des origines à travers le Royaume Unis, mais en particulier, l'Irlande. C'est d'ailleurs de ce pays qu'il a hérité la couleur de ses cheveux, un magnifique roux. Les mêmes cheveux que sa mère, Mary Smith. Mais il n'a pas hérité de ses yeux verts. La cause étant que son père a des yeux définitivement marron. Sa petite sœur, de deux ans sa cadette, a hérité de la longue chevelure blonde de leur père. Enfin, elle les porte plus long que lui. Faut dire que Madame Smith veille à ce que son mari conserve une allure convenable par rapport à son emploi. Et les cheveux longs, ça fait un peu limite.

James fut un enfant aux passions aussi différentes que brèves. Mais toutes furent poussées par sa curiosité. La seule qui semblait persévérer fut probablement la course à pied, mais au fond ce n'en était pas une. C'était juste le meilleur moyen de se déplacer. Après, il y a eu le vélo, bien plus rapide et permettant d'aller plus loin encore. Il pouvait même atteindre la ville la plus proche, celle où il allait passer ses années de collège. Cela restait une petite ville avec pas grand-chose. Mais pour cet enfant de même pas dix, l'atteindre seul a été une grande découverte. Mais revenons sur ces passions éphémères. James fut intéressé par tant de choses qu'en faire une liste exhaustive est difficile, alors parlons de quelques-unes. Il se passionna pour l'océan et le surf avant de dériver sur la faune et la flore marine.  Cette passion dura un été avant de laisser la place à une autre passion. Il se passionna pour l'archéologie après avoir vu une émission à la TV, il déterra moult objets perdu dans le sable. Mais il ne trouva jamais rien d'intéressant alors il s'en désintéressa. Il s'intéressa à la physique avant de trouver qu'il y avait bien trop de mathématiques pour qu'il puisse être doué. Il s'intéressa aussi à différents sports, la gymnastique, la natation, la boxe, la danse, l'aïkido, le judo… Il les essaya tous pendant une période plus ou moins brève allant de quelques semaines à quelques mois. James ne persévérait jamais. Ses intérêts changeaient telle la direction indiquée par une girouette lors d'une tempête.

Sa première année de collège marqua de grands changements pour James. À la fin de l'été, au mois de février, il se retrouva pris dans un accident. Il rentrait chez lui après avoir fait un détour par la plage. Il était très content de lui, jamais il n'avait obtenu un tel résultat depuis le début de l'année scolaire. C'était un exploit. Alors, il pédalait à toute blinde, il voulait annoncer la bonne nouvelle. Il avait trainer avec ses amis sur la plage attendant le moment de rentrer pour arriver en même temps que ces parents, sauf qu'il n'a pas vu le temps passer. Alors, il pédalait plus fort et plus vite que jamais auparavant. Un véritable sprint où rien n'entrait dans son champ de vision, ni dans ses oreilles. Puis vint les crissements de pneus, le bruit de dérapage et finalement le crash. Mais c'était trop tard pour le gamin qui entra à pleine vitesse dans la voiture. Il se retrouva plaqué contre la voiture. Il avait mal à la tête et un léger contact avec sa main lui annonça qu'il saignait doucement. Puis son regard se posa doucement sur l'intérieur de la voiture. L'airbag était gonflé et la tête du conducteur reposait dessus. Les vitres de sa portière et du pare-brise n'avaient pas résisté au choc. L'adulte saignait aussi, mais il saignait à l'abdomen. Pas moyen de comprendre pourquoi. Du moins jusqu'à voir la moto. Elle s'était encastrée dans la portière du conducteur. Le motard, lui était sur le capot ou plutôt là où aurait dû être le pare-brise. Le motard semblait revenir à lui, il se releva doucement, se coupa les mains sur les bris de glace puis il tenta de bouger. Mais tout ce que ça fit, c'est montré à James sa jambe droite complètement retournée, brisée. Il enleva son casque et sa veste solide qui l'avaient protégé. Son regard se porta sur l'enfant au regard paniqué, perdu avant de se porter sur l'airbag.

Comment va-t-il ?

Son regard azur perçait le gamin qui mit du temps à comprendre. Le gamin fixa le conducteur apeuré avant de balbutier.

Il… Il sai… Il saigne… Beau… Beaucoup… Au ventre… Il… bouge pas.
Calme toi, OK. Essai de rentrer dans la voiture et de l’aider. Vérifie qu’il respire aussi.

Le gamin fixa l’adulte qui avait sorti son téléphone appelant les urgences tout en poussant du regard le gamin à s’approcher de l’autre victime. Chose qu’il fit en se glissant dans le véhicule. Il prit le visage de l’inconnu et le releva contre le siège. Il avait l’air de respirer alors quand le motard lui demanda une description de l’état du troisième, le roux fit de son mieux. Le motard répétait. Puis vint le moment de parler de la toile froissée qui était collée à l’abdomen, à moins qu’elle le lui ait percé ? Il ne savait pas, il ne voulait pas savoir. Il voulait quitter cette scène d’horreur. Sur les conseils du motard, le gamin tira le t-shirt de l’inconnu qui se déchira, dévoilant la plaie béante. Le gamin recula d’horreur ne prêtant plus attention aux débris et se coupa un peu partout. Il se mit à saigner doucement, mais il ne ressentait aucune douleur, il avait juste peur de ce qu’il voyait. Tellement de sang ! Le motard posa sa main sur l’épaule du gamin qui revint momentanément à lui. Il écouta le motard et fit ce qu’il disait, il ne savait même pas pourquoi il le faisait, mais il le faisait. Il enleva son propre t-shirt avant de retourner vers l’inconnu à la respiration difficile. Le gamin plaqua de ses deux mains égratignées son t-shirt sur la plaie, autour de la taule. De temps en temps il relevait l’une de ses mains pour enlever la sueur de son front, mais ça ne faisait qu’étaler le sang de l’inconnu. Ses mains en étaient couvertes. Le motard lui demandait ans cesse l’avancement de son état et tout ce que pouvait faire le gamin c’était hoqueter. Il ne pleurait pas, mais il en avait envie. Bientôt, il allait craquer. C'est donc avec un soulagement certain qu'il accueillit le son des ambulances. Mais il se fit vite rappelé à l'ordre par le motard, on les entendait, mais on ne les voyait pas encore. Encore quelques secondes à attendre. Mais ses secondes parurent des heures au gamin. Puis les ambulanciers arrivèrent, certains prirent rapidement en charge le motard tandis que d'autres accompagné de pompiers analysait la situation. Une femme se glissa aux côtés du gamin, prenant sa place avec ses mains gantées et une serviette propre. Le gamin fut extrait et emmené vers le motard et les gens qui donnaient les premiers secours. Lui n'avait que quelques coupures, même si certaine se révélèrent plus profonde. Il finit par tomber de fatigue.

James se réveilla dans une chambre d'hôpital avec sa mère assoupie à ses côtés. Il se rendormit pour ne se réveiller qu'au matin. Avec le soleil, le gamin put se voir les autres personnes de la pièce. Il crut d'abord voir un énorme chat ou autre félin. Mais ce n'était que le motard. Pourquoi avait-il cru voir un chat ? Il ne devait juste pas être tout à fait réveillé. Le motard le salua en se relevant un peu dans son lit, le gamin l'imita. Sa mère se réveilla et l'enlaça brusquement, faisant sursauter James qui cru d'abord voir un singe, un véritable singe. Mais après plusieurs clignements des yeux, tout redevint normal. Il devait vraiment ne pas être réveillé pour voir des animaux et non des humains. Puis Mary s'inquiéta de sa température qui lui semblait bien haute. Mais elle se calma et alla chercher quelque chose à boire pour tout le monde. Apparemment elle avait déjà parlé au motard puisqu'elle lui en proposa aussi. Elle revint plus tard avec son mari et sa fille. Elle alla donner son café au motard avant de revenir vers son fils pour lui donner une brique de jus de fruit. Tout le monde allait bien et discutait tranquillement jusqu'à l'arrivée d'une infirmière qui vint prélever du sang à James. Elle expliqua à peine la situation. Mais dans un hôpital, il est normal de se faire prélever quelques tubes de sang.

Le médecin et l'infirmière arrivèrent juste avant le départ de la famille. Et la nouvelle causa un choc à toute la chambrée. Sauf pour les enfants qui ne comprirent rien de l'importance de cette annonce. Le motard portait un air triste de même que Monsieur Smith alors que Madame pleurait à chaude larme. Et le médecin prit son mal en patience pour faire comprendre à James sa maladie et comment il l'avait eue. Ce jour-là, il apprit donc que l'homme qui conduisait la voiture était atteint du VIH et que la maladie s'était transmise à l'enfant à travers les nombreuses petites coupures. Après le départ de tout le monde, le motard prit le relais. Ils passèrent le repas à parler de nombreuses choses s'éloignant toujours du sujet du virus. Ils finirent par parler de tout et n'importe quoi. C'est ainsi que James apprit que le motard, Erwart Williams, était un médecin de l'hôpital. C'est aussi dans cette conversation qu'il entendu parler pour la première fois des thérianthrope. Le félin y était allé plutôt franchement une fois la confiance installée. Et tout ce que James répondit fut « Ah… Cela explique le chat de ce matin… » en mode pas du tout choqué. Même s'il s'assoupit directement et en fait Morphée l'avait déjà enlacé pour le plonger dans le monde des songes sous le regard bienveillant du médecin. Même si ce dernier devait se retenir de sauter sur cette brebis qui dégageait par intermittence des phéromones irrésistibles. Une véritable torture pour ce quadragénaire. Mais il avait décidé de prendre ce jeune atavique sous son aile et le suivre médicalement par rapport à l'infection.


À la sortie de l'hôpital James rencontra de nombreuses difficultés, il voyait de plus en plus souvent des animaux plutôt que des humains et ça le perturbait grandement. Il ne se souvenait plus vraiment de ce que lui avait dit Erwart. Il fallut attendre quelques semaines avant le rendez-vous chez ce médecin pour pouvoir parler de ça. Et le roux parla en toute franchise, le docteur écoutait. Puis il réexpliqua le tout. Doucement, n'hésitant jamais à réexpliquer. Il se désigna lui-même comme gros gabarit et expliqua d'autres choses encore. Pour le gamin c'était d'un compliqué, ça contredisait ses cours de Sciences naturelles du moment. Mais il était forcé d'admettre ce qu'il voyait. Il revenait donc chez le médecin toutes les semaines. Même si c'était juste pour discuter et commencer à apprendre à contrôler son aura. Avec sa maladie, c'était devenu encore plus important. Après, Erwart ne comptait pas que sur la sagesse des autres pour ne pas violer un gamin, il avait apposé sa marque sur l'enfant. Ce qui le protégea. Même s'il ne contrôlait pas ses phéromones ou son aura attirant bien des regards. S'il était avec le félin, il recevait une pichenette de rappel à l'ordre. Avec ces parents, c'était à lui de s'en rendre compte. Et il mit un bon de temps avant de comprendre que c'était lui qu'on regardait et non sa mère.

Voilà quatre années qui s’étaient écoulées depuis que James avait appris pour sa maladie et sa condition d’atavique. Et il s’y était globalement fait. Bon plus le temps passait, moins les autres thérianthropes hésitaient à l’approcher d’un peu trop près lorsqu’il ne faisait pas attention à son aura. Avant, il n’était qu’un gamin et ça les retenait. Mais il avait maintenant dépassé la majorité sexuelle ! Heureusement que le docteur Williams l’a aidé et soutenu pour apprendre à contrôler son aura. Même si elle ressort dès qu’il s’énerve un peu trop… Enfin, c’est à cause d’un incident de largage d’aura et de phéromones qu’il s’était fait expulser du lycée… Puisqu’il avait fini par tous les boxer un bon coup, homme ou femme…

Son médecin l'a donc envoyé à l'Académie. Enfin à une académie paumée sur une île du Royaume Unis… Pourquoi aussi loin ?! L'adolescent n'en croyait pas ses oreilles. De plus Erwart exigea qu'il rentre à chaque vacance pour des checks up réguliers. Et tout ça, ça allait être super cher ! Il n'allait pas avoir les moyens, c'était pas possible ! Décision fut prise, il se trouverait un job à mi-temps ! (attention, future déception *rire démoniaque de la joueuse*) Il quitta sa famille avec une légère tristesse et une angoisse certaine, mais le félin lui assurait que tout se passerait bien… Tant qu'il contrôlait ses phéromones et son aura... La joie, il allait devoir faire super attention.


Autre : Je ne suis pas un faiseur de bébé >.<




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Ton avatar :  Seven ~ Mistyc Messenger (je crois... De toute manière Maku doit encore me faire mon vava *aime sa soeur*)
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