William Weiss

Goûts :


Étant un Geek, j’adore les jeux vidéo de toute catégorie confondue. Cela peut aller au FPS comme au MMORPG ou même les jeux de simulation. Vous voulez me faire plaisir ? Offrez-moi l’un des nouveaux jeux qui vient de sortir ou encore mieux, un accès à une Alpha ! Je me ferai un plaisir d’y passer des heures dessus. Et si avec ça, vous me donnez un bon verre d’alcool et de la nourriture sur le bureau, je serai le plus heureux des hommes. Je pourrai même possiblement vous épouser, si j’y croyais vraiment à ce machin qui ne sert à rien. Pour moi, les relations stables et sérieuses ce n’est pas pour moi, je suis un homme vraiment libre et si la personne me plaît et qu’elle est ok, pourquoi pas passer une nuit ou deux ensembles, puis aller boire un verre au bar… Et recommencer ? Je ne suis donc pas un type prêt à se caser définitivement, mais on ne sait jamais, peut-être qu’un jour ça changera. Pour le moment, je profite de la vie. Je ne suis pas un fêtard, mais j'aime bien sortir de temps en temps en discothèque ou au bar de l'île. Cela me change les idées et ça me permet de faire de nouvelle connaissance.

J’aime bien mon travail. Il n’est pas trop chiant et je peux parler de jeux avec les autres étudiants. Je suis leur surveillant de dortoir et j’avoue que je passe sur certaines choses, comme quand il mange dans leur chambre. Dans un sens, je fais un peu pareille dans mon studio. Par contre, si je passe après leur repas, il y a intérêt à ce que tout soit propre et ranger. Je n’aime pas trop le bordel et quand je vois qu’un gamin à laisser parterre une montagne de vêtement sale sur le sol, je suis capable de lui mettre la tête dedans jusqu’à ce qu’il se décide à ranger et s’il n’est pas content, c’est directement dans le bureau du directeur. Je n’aime pas les emmerdeurs de gros gabarits qui s’amusent à sortir leur aura pour faire peur aux plus petit. Franchement, c’est quoi leur problème ? C’est peut-être parce que je suis moi-même un petit gabarit qui est né dans une famille de gros. Mais, je ne comprends tout de même pas qu’on puisse agir comme ça. Ils n’ont pas demandé à être ainsi. Alors quand je vois un groupe qui embête un plus petit, je leur botte le cul. Je ne suis pas quelqu’un de viol, enfin cela dépend de la relation que j’ai avec la personne. Si c’est ce qui l’existe, je ne me vois pas faire autrement, mais dans l’éducation, on ne peut pas se le permettre… Bien que des fois, il y a des claques qui se perdent… Je vais plutôt leur interdire certains trucs, comme leur émission de télé préférée ou une sortie qu’ils avaient prévus avec leur classe. Bref, les trucs qu’il aime vraiment et au pire, si cela ne suffit pas, ils verront cela avec le directeur. Dans le fond, je suis quelqu’un de très cool, mais il ne faut pas chercher les plus petits ou se foutre de moi. Parce que même si je suis un petit gabarit, j’ai les dents pointues.

Je suis aussi l’encadrant du club d’informatique et j’aime bien aider les jeunes, enfin à part les jeux, je ne m’y connais pas vraiment bien là-dedans, mais j’ai eu l’idée qu’enfin de compte l’entraide, c’est plutôt un système qui fonctionne bien et c’est devenu ma façon d’éducation. C’est un procédé assez simple, quand on ne comprend pas un problème, il nous suffit de demander de l’aide à tout le monde. Peut-être que quelqu’un aura la solution et si un jour cette personne a une difficulté quelconque, quelqu’un d’autre pourra l’aider et au pire des cas, ils peuvent chercher sur internet. De ce fait, tout le monde peut comprendre le problème et apprendre à le résoudre. Le souci est que certains des élèves sont timides où ils ont peur de demander quelque chose, en pensant que cela serait une question stupide et que les autres se moqueront de lui. Alors, je leur montre que moi aussi, je peux poser des questions stupides. Je fais souvent exprès aussi pour voir si tout le monde a bien compris. Deux fois par semaine, je les laisse jouer ou faire ce qu’ils veulent sur l’ordinateur. Bien sûr, je surveille à ce qu’ils ne fassent pas de bêtise, c’est quand même mon travail, mais ça permet aussi de découvrir les centres d’intérêt de mes élèves ou même des nouveaux jeux.

Que puis-je dire encore sur mes goûts ? J’aime beaucoup la nourriture et je mange de tout, sauf le café, c’est quelque chose que je déteste. C’est peut-être à cause de mon origine de blaireau ou alors l’éducation que m'a donnée ma grand-mère, mais j’ai tendance à faire des provisions dans mon studio. À un tel point, qu’il y aurait une attaque ou autre, je serai prêt à rester enfermé chez moi pendant des mois. Je suis quelqu’un de très ordonner, donc je planifie toujours mes repas à l’avance, ainsi, je peux faire les courses en listant ce que je vais utiliser. Je ne manque jamais de rien. D’ailleurs, quelques-uns des élèves le savent et ne se gênent pas pour venir me demander quelques trucs, comme du sel ou du chocolat. Je leur donne bien volontiers à condition qu’ils n’en profitent pas trop. Je n’aime pas les profiteurs, pour moi, quand on veut quelque chose, on doit se donner les moyens de l’obtenir… Bon, oui, je profite un peu de temps en temps, mais c’est vraiment rare.

Caractère :


Alors la première chose à savoir sur moi, c’est que quand je veux quelque chose, il me le faut tout de suite, sinon je boude… Je suis comme un gamin qui fait la moue quand il n’a pas eu son paquet de bonbons à la supérette. Dans mon cas, c’est plutôt quand je veux un jeu vidéo, mais que mes poches sont vides, quand je perds après une grande série de victoire ou quand j’aimerais que ça avance un peu plus rapidement avec une personne, mais que celle-ci veut me taquiner en rendant les choses plus longues que prévue. Je ne sais pas vraiment si cela est un véritable défaut, car c’est tout de même rare que j’agisse comme cela. C’est plutôt une sorte de jeu que j’instaure avec mon, ou ma partenaire et généralement, ça les fait un peu fondre. Cela peut aussi être une de mes techniques de drague.

La drague… J’adore ça ! Bien que je fonce généralement dans le mur en ne remarquant pas que la personne est déjà prise, mais je tente tout de même ma chance. Je ne suis pas le genre de type qui va venir vers vous et dire que je vous trouve mignon ou mignonne. Le gros lourd qui pense qu’à vous baiser dans une ruelle ou les toilettes. J’aime prendre mon temps, boire un verre, discuter, se revoir plus tard… Même si cela dure pendant des semaines. J’aime bien instaurer un peu de mystère à ma personne. Laisser les autres croire qu’ils lisent en moi comme dans un livre ouvert ou laisser planer le doute sur quelques détails. Une fois, un gars avait cru que j’étais un repris de justice qu’il se cachait sur l’île pour un crime que j’avais commis en Italie. Je n’ai même jamais mis les pieds là-bas. C’était marrant à voir et je n’ai pas osé lui dire la vérité sur mon histoire bien plus banale. Je n’ai jamais revu ce type depuis… Dommage. Pourtant, je suis quelqu’un de très tendre, bien que si on me le demander, je peux devenir très violent… Je m’adapte plutôt facilement à ce qu’aiment mes partenaires. Je fais aussi très attention à ne pas faire la bêtise de mettre quelqu’un enceinte, que ce soit moi ou les autres. Ce n’est pas que je n’aime pas les enfants, mais je ne me sens pas encore prêt pour ça. Peut-être qu’un jour, je changerai d’avis.

Il y a certains types qui vous diront, qu’ils ne sont pas pervers. Qu’ils aiment le sexe, mais sans plus, alors qu’au fond, ils sont comme tout le monde, il adore cela ! C’est tout à fait mon cas et je ne m’en cache pas, du moins à mes partenaires. C’est sûr que je ne vais pas crier sur les toits que j’aime ça, mais quand je vois un beau petit cul, je le regarde ou je le dis en chuchotant au creux de son oreille. Je ne suis pas du genre à mater dans les dortoirs, bien que les relations sexuelles entre élèves soient interdites, je vais juste écouter… Puis quand ils auront terminé, je leur rendrai une petite visite, histoire de ramener le calme et l’ordre dans l’établissement. Par contre, si j’ai le gamin en question dans le collimateur, parce que c’est un petit con qui se croit tout permis ou qu’il a fait une grosse connerie, alors là, c’est directement un rapport… Chez le directeur. Il faut dire que je suis assez rancunier et pour moi, la vengeance est un plat qui se mange froid. Cela peut prendre des semaines, des mois ou même des années, je sais qu’un jour la chance tournera et que le type payera pour le mal qui a fait.

Je vous parle de mes défauts, mais rassurez-vous, j’ai aussi quelques qualités. J’écoute beaucoup les personnes que je rencontre et mes amis les plus proches peuvent venir me parler de leurs soucis sans problème. Je sais garder des secrets et s’il faut, je peux même les aider ou leur donner des conseils… Enfin dire ce que j’en pense. Je suis heureux, quand les gens autour de moi le sont aussi, alors je veille toujours à leur bienêtre et à leur confort. Par contre, n’avisez pas de me mentir ou de me faire croire que tout va bien, alors que c’est totalement faux. Je suis très observateur et quand je côtoie une personne pendant longtemps, je vois les petites mimiques que les gens font quand ils sont heureux ou non. Je ne suis pas un bagarreur, mais plutôt un négociateur. Je préfère nettement discuter afin de ramener les choses en ordre, plutôt que foncer dans tas et me prendre un mur en plein visage.

Quand je joue aux jeux vidéo, je suis assez stratégique. Je lis tout ce que je peux trouver sur les Boss de fin, les tactiques ou comment optimiser mon personnage pour avoir le meilleur stuff ou pouvoir. J’essaie aussi de trouver les meilleures compositions pour vaincre mes adversaires. Je suis une sorte de leadeur et généralement, les autres me suivent. Parfois, tout ne se passe pas comme prévu, mais c’est les aléas des matchs. C’est une activité qui me prend du temps, mais quand les gamins sont en cours et que j’ai terminé de préparer les exercices pour le club d’informatique, je n’ai pas grand-chose à faire. On dit que je suis un mauvais perdant… C’est vrai, je n’aime pas perdre et quand c’est le cas, je me mets en mode boudeur, mais cela ne dure jamais très longtemps. Je sais que certains le font exprès, car ils adorent me voir ainsi et j’avoue que parfois, je joue le jeu.

Physique :


C’est vrai, je suis vachement grand et quand on voit mes yeux en amande, on se demande d’où je viens. Du haut de mon mètre quatre-vingt-dix et de mes quatre-vingt-cinq kilogrammes, je ne peux dire que mon facteur de croissance a été vraiment très généreux de ma personne. Je ne suis pas super épais, bien que je fasse pas mal de sport, mais mes muscles n’ont pas envie de montrer le bout de leurs nez. Ma fois, je me trouve assez bien comme ça et que ça plaise ou non, je ne vais pas changer. Ma silhouette est plutôt élancée et ma démarche est plutôt assurée, mais silencieuse. J’essaie de faire le moins de bruit possible quand mes chaussures glissent sur le plancher des dortoirs, afin de surprendre les élèves quand ils font une bêtise. J’ai les cheveux noirs, plutôt épais et coupés cours avec quelques mèches rebelles qui tombent devant mes yeux. Enfaite, je ne vais jamais chez le coiffeur, c’est moi qui me les coupes toutes seules… J’avoue qu’il y a parfois quelques ratés et dans ses cas-là, vous me verrez sans doute avec un chapeau sur la tête pour cacher la misère.

Pour tout dire, je pense que mon physique, sauf pour ma taille, est la seule chose que je tiens de mes parents… Enfin surtout de ma mère. Mon visage est plutôt fin et ma couleur de peau est légèrement mate, voir totalement quand je me fais bronzer sous le soleil. Parfois, on a l’impression que je n’ai pas d’iris, car elles se confondent avec mes pupilles. Cela est très souvent le cas avec les yeux gris foncé. De plus, ils sont en amande, alors parfois, il est difficile de les voir nettement. Ma bouche est plutôt fine et il est rare de ne pas y trouver un sourire. Il est vraiment rare de me voir faire la tête, sauf quand je boude. Bref, j’ai plutôt un visage asiatique sur le corps d’un Américain…

Comme je suis souvent sur mon ordinateur mes yeux ont tendance à fatiguer, alors je porte des lunettes de couleur noires, mais seulement pour lire, pour jouer ou simplement regarder la télé. Je pense les porter un peu plus souvent, car je trouve que cela me donne un petit côté charmeur… Il faudrait que j’essaie ça pendant l'une de mes prochaines sorties au bar ou en discothèque. Puis, il faudrait aussi que je sorte la chemise que je viens d’acheter de son emballage. Je ne suis pas vraiment un mec à la pointe le mode. En plus, tout me va, donc j’ai un largue choix vestimentaire. J’ai tout de même une préférence pour les chemises sombres avec un jean noir et des chaussures noires. Pour relever le tout, je porterai bien une ceinture argentée, mais pas trop bling-bling. Mon paquet de cigarettes dans la petite poche de ma chemise, mon portefeuille dans la poche arrière de mon jean et me voilà prêt pour une bonne soirée.

Comme vous le voyez, je ne suis vraiment pas un type qui passe une heure dans la salle de bains, mais je prends tout de même soin de moi. De plus, j’ai la chance d’être imberbe… Même à mon âge. Apparemment, j’ai vraiment pris des choses que d’un côté de mes parents. Bon, j’ai tout de même quelque poil qui se battent en duel, mais rien de très exceptionnel.



Histoire :
Pour comprendre d’où je viens, il faut remonter bien avant ma naissance.

Mes grands-parents sont deux alligators né en Floride au Etats-Unis. Suite à la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père qui a fait partie des soldats qui ont libéré la France, a eu le droit à un peu de vacances. En ce temps-là, les héros de la guerre étaient bien vus et il pouvait avoir des réductions, surtout qu’il était aviateur, donc les compagnies de voyage lui offrait de temps en temps des billets. C’est ainsi que commença leur tour du monde.

Ils sont allés un peu partout et c’est à Londres qu’ils décident de poser leur valise et aussi parce que ma grand-mère allait avoir son premier enfant. Elle était un peu perturbée à cette époque, car elle avait trompé mon grand-père pendant leur voyage en Corée du sud. Elle espérait de tout cœur que son petit soit de son animal et qu’il lui ressemble, du moins pour les yeux. La couleur de cheveux n’était pas un souci, car ils étaient tous deux bruns, voire carrément noirs. Mon grand-père avait été inquiet de voir sa femme ainsi, mais le médecin l’a très vite rassuré en disant que c’était normal la première fois qu’on attend un enfant. Il a donc soutenu sa femme de tout l’amour qui lui portait.

Une fois que mon père est né, ma grand-mère s’est promise de ne plus jamais tromper son mari, car l’amour qu’il lui avait donné pendant sa grosse lui avait fait ouvrir les yeux sur la chose horrible qu’elle avait faite. Enfaite, elle ne s’était même pas rendu compte de ce qu’elle faisait, car il faisait très froid là-bas et elle n’était pas assez couverte. Comme elle était un sang-froid, vous comprenez tout de suite le petit souci qu’elle a eu. Quoi qu’il en soit, elle fut soulagée de voir qu’il était bel et bien un alligator comme elle et qu’il n’avait absolument rien pris de son père biologique… Enfin presque. Contrairement au reste de la famille, il était un peu plus petit et un peu moins costaud, mais mon grand-père pensait que sa croissance était sans doute du côté de sa femme, donc il ne s’en inquiéta pas plus que cela.

Les années passèrent et la famille Weiss commençait à se faire un nom chez les aristocrates anglais. Mon grand-père avait trouvé du travail dans une banque, puis il avait gravi les échelons jusqu’à devenir directeur de banque. La famille se portait à merveille et ils gagnaient plutôt bien leur vie. Mon père était le futur dirigeant de la banque, alors il a dû suivre une éducation stricte et faire de belles études. Ce qui n’était pas vraiment un problème, car il était fier de faire ça et que son père soit reconnaissant de ses efforts.

Mon père était devenu un beau jeune homme. Un jour, alors qu’il allait prendre son service au guichet de la banque, il rencontra un serpent très mignon et ils tombèrent amoureux. Au début, mon grand-père n’était pas vraiment pour cette union, car le serpent était japonais et il n’avait pas du tout confiance en eux. Ma mère s’était installée dans le quartier asiatique de Londres avec ses parents. Ils avaient un petit commerce où il vendait un peu de tout qui venait de leur pays. C’est un peu grâce à ma grand-mère qu’ils ont pu vivre leur amour, car elle avait tout fait pour que son mari soit moins méfiant envers le serpent. Cela a pris beaucoup de temps et pour finir, ils ont eu sa bénédiction. Quelques années après leur mariage, ils ont décidé qu’il était tant de fonder une vraie famille et de faire un enfant.

C’est ainsi que je suis né.

Cela fut, pour mon grand-père, un énorme choc. Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’un serpent et un alligator donnent naissance à un blaireau. Au début, il pensait que c’était sans doute des gènes du côté de la mère. Après tout, il y avait des blaireaux en Asie. De plus, je ressemblais beaucoup à ma mère, avec mes yeux en amande et ma peau mate. Ma grand-mère ne pouvant plus garder le secret très longtemps, surtout que mes grands-parents du côté maternel étaient sûr à cent pourcent de n’avoir aucun gène de blaireau en eux. Elle dut dire la vérité à mon grand-père et lui avouer son infidélité d’un soir d’hiver.

Mon grand-père, qui était furieux, a renié sa femme et il l’a mise à la porte. Mon père ne savait pas vraiment quoi faire, il ne pouvait pas me garder sous peine d’être viré de son travail, qu’il devait absolument garder. Il a donc conclu un accord avec ma grand-mère. Comme c’était de sa faute, elle devait m’élever toute seule, trouver un travail et en contreparti, il lui donnerait une pension alimentaire afin de couvrir les frais de scolarité et la nourriture, ainsi que la possibilité de venir le voir quand ils le voulaient. Ma grand-mère accepta l’accord et dans les premières années, elle m’éleva tranquillement.

Tout se passait pour le mieux. J’avais grandi normalement, ma grand-mère m’avait appris à contrôler mon aura. Ce fut un peu difficile au début, mais elle était aussi têtue et très patiente. J’avais eu tout de même de la rancune pour mon grand-père, mais cela passa assez rapidement. Il ne valait pas la peine que j’use de mon énergie pour un pauvre type comme lui. Par contre, je n’en voulais pas à ma grand-mère qui m’avait expliqué sa faiblesse. Ce n’était pas vraiment de sa faute, elle n’avait pas vraiment conscience de ce qu’elle avait fait. De plus, elle m’avait élevé comme il le fallait et elle avait même trouvé un petit travail dans une blanchisserie au coin de la rue. Mon père et ma mère venaient très souvent me voir, ils nous aidaient beaucoup en continuant de verser la pension.

Le jour de mon onzième anniversaire, mon père nous a fait la surprise de nous installer une ligne internet et il m’avait offert mon tout premier ordinateur. C’était l’un des derniers sortis et il m’avait aussi acheté quelques jeux. Il n’était pas du tout pro dans le domaine et quand je lui ai expliqué qu’il fallait payer un abonnement tous les mois pour un MMORPG, il a assumé sa bourde en acceptant de payer pour cela. À la condition de le prévenir si je ne jouais plus avec. Encore aujourd’hui, il est toujours en train de payer… Cela nous vaut même quelques éclats de rire, quand je l’ai au téléphone. Bref, ma vie n’était sans doute pas celle de tout le monde, mais je m’en sortais plutôt bien.

C’est dans ma dix neuvième année que les choses ont commencé à devenir un peu plus dures. J’étais devenu une sorte de pro-gameur. Je jouais sur des tournois professionnels en ligne et nous étions, avec mon équipe, assez réputée dans le monde de l’E-sport. Ma grand-mère avait été d’accord, si mes notes de ne descendaient pas. Ce qui ne fut pas le cas, au contraire, elles étaient toutes au-dessus la moyenne. Nous ne manquions pas d’argent, mais ma grand-mère était tombée malade. Elle était déjà très âgée et les médecins n’étaient pas sûrs qu’elle finirait l’année. Je prenais soin d’elle, quand elle ne m’engueulait pas parce que je m’occupais d’une vielle, au lieu de poursuivre ma vie. C’est vrai que j’avais un peu lâché l’ordinateur et que je ne sortais plus boire un verre avec mes amis, mais je ne pouvais pas la laisser seule, malade… Mourante. Je ne l’écoutais pas et je continuais à prendre soin d’elle. Un jour, elle m’a dit qu’elle avait entendu parler d’une île sur l’archipel qui avait été conçu pour aider les thérianthropes. Elle m’a fait promettre de terminer mes études là-bas, quand elle ne sera plus de ce monde. Je n’avais pas compris pourquoi elle voulait que je change d’établissement, mais quand elle est morte, dans l’année de mes vingt ans, j’ai compris… Personne ne voulait réellement de moi. J’allais rester seul et comme j’étais encore mineur, je ne pouvais pas rester seule dans l’appartement.

Elle avait pris une assurance-vie à mon nom et elle avait fait un testament stipulant que je devais terminer mes études sur cette fameuse île. L’argent de l’assurance devait servir pour les frais de scolarité. La pension, ainsi que tout ce qu’elle avait économisé, devait me revenir une fois que j’aurai obtenu mon diplôme. Il ne me restait qu’une année à passer pour l’avoir, et même si j’aimais mes parents, ils m’avaient plutôt encouragé à y aller, me disant qu’ils viendraient me voir, que ce n’était pas le bout du monde. Ils avaient peut-être raison…

C’est ainsi que commence ma vie sur l’île.

Je suis arrivé très tôt un samedi matin. La rentrée était dans quelques jours et je voulais prendre mon temps pour m’installer dans ma nouvelle chambre. Mon père m’avait acheté le tout dernier ordinateur portable et il avait même installé un logiciel de conversation vocal, pour qu’on puisse faire des vidéos conférence de temps en temps. C’est qu’il commençait à s’y connaître… À moins que ce fût simplement le vendeur qui lui avait expliqué… Qui sait ? Quoi qu’il en soit, je venais de descendre du bateau quand je réalise que ma nouvelle vie allait commencer. J’étais légèrement nerveux de me retrouver là, au milieu de pleins d’autres thérianthropes. Je savais qu’il y en avait d’autres, d’ailleurs, j’avais fait la connaissance de quelques-uns dans mon ancien établissement scolaire. Ils étaient plutôt sympas et ils donnaient parfois quelque conseil à ceux qui avaient du mal avec leur aura. J’en donnais aussi de temps en temps, enfin les recettes de grand-mère comme on dit. Elle me manquait beaucoup les premiers jours, mais avec le temps, cela allait de mieux en mieux.

Pendant mon année, je pensais à ce que je ferai après l’obtention de mon diplôme. Je ne savais pas vraiment, mais je voulais rester sur l’île. Je m’y sentais vraiment bien et quand j’ai appris qu’une place de surveillant de dortoir allait être libre l’année suivante, j’ai demandé à devenir l’apprenti de la personne qui partait en retraite. Le directeur accepta avec joie et il me fit une promesse d’embauche directement à la fin de mon année d’études. C’était un homme très sympa, il jouait de temps en temps avec moi aux jeux vidéo. Je n’étais plus professionnel dans le milieu, mais cela ne m’empêchait pas de continuer en casual. Il m'a appris pleins de choses sur mon futur métier. Cela n’était pas vraiment difficile.

Cela fait maintenant huit ans que je vit sur l’île. Il va de soi que je suis connu comme le surveillant du dortoir des seniors masculins. J’ai des amis, des amants, des emmerdes comme tout le monde. Je suis toujours en contact avec mes parents. La suite de l’histoire… Vous la connaîtrez bientôt.
Autre : Je vais sans doute faire mes parents en prédéfini et peut-être mon maître d'apprentissage. (XD)




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Ton pseudo : Ichibari, MissIchi, Ichi
Ton âge : 31 balais
Notre découverte : Ancien Masa Noriki
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Tes références : J'ai tous lu et tout vu mon capitaine.
Un rajout : La couleur de validation du code de règlement XD. Parce qu'au début j'avais pas vu et j'ai cru que mon code avait planté.