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Please don't stop the music- Chance M. Halliwell (reboot terminé)

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Dim 4 Mar - 14:40
Chance Matthew Halliwell


Nom : Halliwell
Prénom : Chance Matthew
Âge : 25 ans le 26 mars
Origines : Américaines
Orientation sexuelle : Bisexuel à tendance à aller vers les mecs
Groupe : Professeur
Emploi : Professeur stagiaire de musique
Dominance : Ambivalent à tendance dominant
Famille de race mêlée : Canidé
Animal de race mêlée : Renard roux du Sierra Nevada
Appellation scientifique :  Vulpes vulpes necator
Quelle catégorie de poids : Léger
 

Identité
 

Goûts : J’aime la musique…en fait, j’pourrais même en dire qu’elle est toute ma vie. Vous m’verrez jamais sans ma guitare ou sans mon casque autour de mon cou.

D’une manière générale, je ne suis pas trop difficile…du moins avec les mecs parce qu’avec les gonzesses… C’est pas que j’ai un souci particulier avec elles. Enfin, si…en fait j’leur fais plus confiance. J’sais, c’est con mais j’ai mes raisons. Autant vous  dire que sur le plan sentimental, c’est la même mais on abordera l’sujet plus tard.

Les hypocrites et toute personne qui se joue de moi quelle qu’en soit la manière employée…généralement ce genre de personne-là en prend pour son grade sur le plan psychologique avant de retourner au néant d’où elle est venue. Je n’aime pas celles qui me font passer pour ce que je ne suis pas et qui n’assument pas du tout leurs bévues et ajoutez aussi à la liste que si vous êtes du genre à jouer sur deux tableaux vous pouvez m’oublier : j’ai déjà bien assez donné comme ça. De plus si t’es une nana qui a la main lourde sur les coups, tu peux m’oublier et ne me recaler qu’au rang de fantasme pur et simple mais n’espère pas me toucher.

Bien que j’aime cuisiner, je n’aime pas pour autant les plats épicés….enfin un peu relevé si mais ceux qui vous font passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel…non. Je tiens à mon estomac et mon système digestif dans l’ensemble. J’ai en horreur quelques légumes, sauf s’ils sont bien préparés mais les épinards frais en feuilles…non. Je les trouve bien trop amers au niveau goûts. Je n’aime pas non plus la charcuterie en tout genre et même s’il m’arrive de me laisser tenter devant une salade ou un feuilleté salé, vous ne trouverez jamais de saucissons, pâté ou terrine, d’andouille ou autre classique de ce genre dans mon frigo : c’est juste que ce sont des trucs qui ne m’attirent pas spécialement. Dans les poissons, j’ai en horreur les huîtres et je ne vous dirais pas à quoi elles me font penser…
Sinon parfois, un resto japonais, chinois, italien ou même un bon gros sandwich peuvent bien faire l’affaire.

Je n’aime pas les films de guerre, les westerns ou la science-fiction même s’il y a quelques rares exceptions pour la dernière catégorie. Pour les films de guerre, hein, vous avez juste à regarder les actualités, elles en sont infestées. Sinon j’adore les films d’horreur mais même dans cette catégorie, j’ai mes limites. C’est simple : si ça devient trop dégueu sur le plan mental, je change de chaîne direct.

J’aime le gore, mais il y a gore et gore crade…et moi le gore crade, ça me rend malade. Sinon, j’aime les films historiques dans la veine de « Gladiator ».
Sur le plan musical, j’ai en horreur la musique classique et le rap quel que soit le genre ou bien les paroles que contiennent les chansons…enfin si on appelle ce yaourt « musique ». Moi je ne jure que par le rock et en particulier le type metal. J’aime entendre des riffs et en faire quand je me retrouve seul, j’aime le son particulier et sauvage que dégage à elle seule une guitare électrique quand elle se retrouve entre les mains d’un virtuose voire d’un expert capable de vous reproduire le son d’un passage de plusieurs vitesses ou du galop d’un cheval.

Qu'elle soit physique ou verbale, je n’aime pas la violence si elle n'est pas justifiée pour une très bonne raison, ayant été victime de cette dernière avant mon arrivée sur cette île. Qu’on ose me toucher pour me frapper et je ne serais plus maître de moi-même. Après, je vais vous paraître contradictoire mais j'dois reconnaître que les sales types comme mon père qui violent et frappent juste pour le plaisir de voir souffrir devraient être punis de mort.

Maintenant THE question : est-ce que j’aime le sexe ? Bah ouais, j’pourrais même en faire mon sport favori si je trouve le bon parto étant du genre très porté sur la chose. Après est-ce que j’ai un type de mec idéal ? Non, c’est au feeling car j’estime que le physique ne sert à rien si le feeling ne passe pas…et si c’est une fille…faudra déjà voir si elle parvient à me toucher. Si elle y arrive, on verra.


Caractère :

Mon caractère…que dire de lui ?

Bah même si étant gosse, j’étais calme et posé, il se trouve que les épreuves que j’ai subies et le temps ont fait leur œuvre en changeant littéralement mon caractère. Je suis devenu méfiant, constamment sur mes gardes et j’ai beaucoup de mal à faire confiance aux femmes. J’imagine que les éventuelles intéressées vont se demander pourquoi je réagirais aussi mal en leurs présences ? La réponse est bien simple : la dernière fille avec qui j’étais en couple passait son temps à me cogner. Alors vous comprendrez si je reste à bonne distance de vous et que je ne laisse aucune d’entre vous me toucher.

Je suis devenu quelqu’un qui ne montre pas ses sentiments tout de suite, considérez cet acte comme une manière de me protéger afin des éventuelles déceptions et par déceptions je n’entends pas que les amoureuses… je parle des liens en général. Mais pour ceux et celles qui parviendront à briser mes barrières et ma carapace, je peux vous certifier que je serais le plus fidèle et loyal de tous les potes que vous pouvez avoir. Vous pouvez avoir un gros pépin à une heure du mat’, je serais là pour vous ouvrir ma porte et cogner la personne qui vous aura fait du tort.

Je suis très nature sans pour autant entrer dans le vulgaire ou le franchement dégueu…ou alors tout dépendra si la personne en face de moi est de cette trempe. Dans ces cas-là, je risque de me lâcher et je lâcherais du lourd tout comme mes sons quand je joue de la gratte. Mes émotions, je les traduis en chansons, car c’est pour moi le seul moyen que j’ai de les communiquer…c’est mon seul langage.

Ceci dit que ce soit lors de mes représentations pour arrondir mes fins de mois quand je me trouvais sur le continent américain ou dans mon poste de professeur stagiaire en musique, je suis quelqu’un de très sérieux et très impliqué dans ce que je fais tant que ça touche à ma passion. Je reconnais que je peux même me montrer un peu emporté dans ce que je fais ou ce que j’enseigne. C’est mon côté passionné. Quand je ne suis pas devant une classe d’élève, je passe mon temps à composer des textes et des morceaux. Si pour d’autres, le dessin ou la lecture est leur moyen de s’évader, le mien réside dans l’écriture de textes que je chante ensuite.

Maintenant passons à mes quelques défauts...

J’ai dit que j’ai un caractère de merde …et il l’est vraiment. Pour commencer, comme je l’aie dit plus haut, j’suis pas du genre à montrer ouvertement mes sentiments alors, ouais, j’peux sans doute paraître froid. J’peux même paraître distant à un point que je peux vous sembler n’en avoir rien à battre de ce que vous m’racontez. C’est juste que je n’aime pas parler pour ne rien dire, bavasser pour combler un vide… enfin, bref si au cours d’une conversation, il y a un blanc ne comptez pas sur moi pour le remplir. Et puis je suis sans arrêt en colère mais ne le prenez pas pour vous personnellement…c’est juste mon état d’âme constant, c’est comme ça.

Je ne suis pas spécialement pour les actes de violence, elles me répugnent même mais il peut m’arriver d’en avoir quand on me pousse dans mes derniers retranchements…et il faut vraiment y aller sachant que je suis une personne calme et qui n’aime pas trop être impliqué directement dans les histoires des autres. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’écourte mes contacts directs avec mes collègues de travail. Ça dure juste le temps d’un café et après, je me barre… au risque de passer pour un sauvage asocial aux yeux des autres.  
En revanche…osez, une seule fois, vous  en prendre à mes proches et là je montrerais les crocs sans chercher à comprendre quoi que ce soit. Je peux rester indifférent à bon nombre de choses mais mon éventuelle moitié et mes amis proches, on leur fout la paix ! Si on les touche, je vois rouge direct. Il a une autre chose qui peut me faire sortir hors de moi : voir un de mes proches drogué(e)...proche ou non proche d’ailleurs.

Sur le plan sentimental, je suis plutôt du genre entier… et quand je dis entier, je fais pas semblant, ni dans la demi-mesure. Je suis même très possessif avec la personne,  regardant d’un œil mauvais toute présence importune qui osera approcher de trop près ma moitié. J’ai manqué d’amour étant gosse et je compte bien me rattraper avec la personne qui aura réussi à briser complètement ma carapace et sera devenue mienne. Et quand je suis vraiment amoureux d’une personne, je ne vois plus qu’elle…d’autres peuvent bien tenter leurs chances en me tournant autour, ce sera peine perdue pour eux et elles.

En revanche, si la personne que j’aime me trahit, c’est pas certain que je me montre clément. Peut-être que j’accorderais une seconde chance mais ce sera sans doute la seule et unique…après j’préfère encore me retrouver qu’avec quelqu’un dont il faudra que je me méfie tous les jours. En amitié, c’est la même : je pourrais sans doute passer l’éponge une première fois mais certainement pas à chaque boulette commise. Il y a un moment où il faut arrêter !

Sur le plan musique, quand je répètais avec mon groupe amateur, je pouvais me montrer super chiant et perfectionniste. Je reconnais que je donne rarement droit à l’erreur à mes partos de groupe et ils le savent très bien mais j’estime que si on n’est pas prêt en répète, on le sera jamais sur une scène. Je sais qu’ils se donnent le maximum pour satisfaire mes attentes et j’dois reconnaître que même si je le montre pas forcément, ça m’emmerde de me comporter en tyran avec eux. C’est généralement pour cette raison que je les invite à prendre un verre à la fin de chaque répétition, pour détendre l’atmosphère que j’ai créée avec mon comportement.

Ceci dit j’ai un rêve que je veux à tout prix atteindre : faire de mon groupe amateur, un groupe pro...mais avec mon boulot de prof, ce s'ra remis à plus tard.

Physique :
Parlons de mon physique. J’étais un vrai gringalet étant gosse mais à l’adolescence, j’avais décidé de faire du sport pour me défouler et évacuer le trop plein de colère que je pouvais ressentir.

J’avais donc fait un peu de sport de combat avant tout pour défendre ma mère et les filles si Rodney s’en prenait à elle et des séances de muscu pour prendre un peu en masse musculaire mais aller, non plus dans les extrêmes. Pour ce qui est de mes mensurations, je dirais environ 1m80 pour 78 kilos.

Les séances ont porté leurs fruits puisque mon corps a fini par prendre en muscles au niveau des bras, des jambes et du torse. Mon fessier a pas mal été raffermi aussi.

De ma mère, j’ai hérité le teint clair de ma peau et les traits un peu fins du visage. De Rodney, j’ai hérité des yeux bleus clairs et de ma chevelure noire aux reflets bleutés que j’ai volontairement laissé pousser durant l’adolescence pour arborer le look métalleux et dark. De lui, j’ai aussi hérité ma voix rocailleuse et grave qui me sert énormément pour arrondir mes fins de mois.

Sur le plan vestimentaire, j’arbore un style qui mélange à la fois Darkwear et rock. Ce qui signifie que, que ce soit en ou hors cours, vous me verrez toujours avec au moins deux pendentif autour du cou, deux bracelets de cuir rock dont un clouté au poignet gauche, un au poignet droit et deux ou trois bagues. Souvent deux à la main gauche et une à la droite.

Pour les fringues en eux-mêmes, ce sera surtout un pantalon noir avec une ceinture de cuir de même couleur, une chemise blanche en mode débraillé avec un pan qui sort hors de mon pantalon avec une cravate noire pas vraiment attachée et pendante. J’agrémente cette tenue pour le milieu professionnelle d’une veste noire. Autrement quand je ne bosse pas ce sera plus un t-shirt en tissu léger à manches longues dans les tons blanc avec un crâne imprimé dessus que je porte le plus souvent avec une veste type hoodie noir dont je rabat la capuche sur ma tête et que je ferme jamais. Je porte aussi un pantalon noir à lanière type punk et des bottes du même ordre.

Quand je donnais mes représentations certains soirs c’est chemise rock noire et blanche, pantalon noirque je portais, ceinture double de cuir noir et veste perfecto de même matière et même couleur…mais bon j'pense que ça fera aussi bien l'affaire pour mon poste à l'Académie maintenant.

… Sinon quand j’suis chez moi c’est juste un pantalon de jogging noir avec des motifs croix sur l’élastique. J’porte ni de haut, ni de chaussons.

Encore un détail : j’ai pour habitude de souligner mes yeux au crayon noir pour augmenter l’intensité de mon regard…et aussi pour renforcer mon côté dark.

Signes particulier : des cicatrices et un tatouage de Deadpool dans le dos

Ça c’est pour ma forme humaine…

Quand mon aura animale prend le dessus complètement (chose que j’évite), elle ressemble à une boule de poils roux avec de petites oreilles et une queue touffue. Etant un renard roux de la Sierra Nevada comme mon père, qui ne m'a jamais reconnu comme étant son fils, mon aura est également un petit gabarit.


Histoire
 

Histoire :
Mon histoire, j’peux pas dire qu’elle soit spécialement rose ou balancer que j’ai vécu mes débuts d’vie dans une cage dorée à l’abri de tous les manques possibles. J’peux pas non plus dire que j’ai été aimé dès ma naissance…ce serait vous mentir et c’pas mon genre de m’inventer une vie pour cacher la réalité. Et c’est réalité, c’est qu’elle est plutôt triste à constater et qu’elle a pas mal eu d’influences sur mon caractère.

Enfin, on va commencer par le début et par début, j’entends par là ma naissance… Et c’était une naissance pas vraiment désirée. Je suis le fruit d’un viol d’une prostituée camée et le responsable de mon existence n’est nul autre que son mac…un sale con aussi mauvais que la gale. Je n’ai pas été voulu et pourtant ma mère ne m’en a jamais tenu rigueur bien qu’elle me l’ait un peu fait payé autrement.

Alors ouais, j’ai bien vécu mon enfance dans une cage mais elle loin, très loin d’être en or, bien loin de là…elle avait même plutôt l’aspect d’une chambre d’un  hôtel de passe de Brooklyn, aux murs tapissés d’un papier peint effet velours avec des motifs baroques noirs sur du rouge un peu sombre presque à la limite du bordeaux. J’me souviens d’une lumière un peu tamisée mais surtout d’un panel d’effluves allant de celle du shit à celle du foutre et de la sueur tout en passant par celle des vapeurs d’alcool des verres laissés à l’abandon sur une table. Et puis, il y avait aussi cet espèce de lustre à franges, type celui qu’on trouve dans les chambres des saloons d’un vieux film de western.

C'était un vieux bordel transformé en hôtel de passe et mon connard de géniteur l'a eu pour presque rien grâce à un arrangement avec l'ancien proprio qui voulait s'en débarrasser à tout prix. La déco est tout aussi pourrie que le reste mais avec radin comme Rodney faut pas s'attendre à grand chose sur les dépenses niveau confort.

Et je me souviens d’éclats de voix…à l’époque où la conversation s’était produite, je n’étais qu’un nourrisson, incapable de comprendre la moindre situation ni le moindre mot. Quant à ma mère, elle n’a jamais voulu aborder le sujet des premiers instants de ma vie avec moi alors quand j’ai été en âge de tout entendre et de tout comprendre, j’ai été voir l’une de ses collègues du nom de Jessica. Jessica étaient l’une des filles avec qui je m’entendais le mieux puisque, aux yeux des autres, j’étais le fils du mac. Elles devaient se dire que je serais aussi prétentieux et con que lui mais Jessica et Ruby avaient bien remarqué qu’il n’en n’était rien. Alors un jour, je suis allé les trouver et je leur ai demandé pourquoi ma mère ne possédait aucunes photos de moi…

********Flashback********

« Tatie Jessica, je voudrais te poser une question. »


La belle prostituée blonde aux yeux noisette se retourne et sourit au petit garçon qui se tient dans l’encadrement de la porte. Il a le teint de peau clair et de petits yeux de couleur opale qui semblent déjà vous transpercer lorsqu’il vous regarde. Le visage du petit garçon est grave mais quelques bleus font leurs apparitions de parts et d’autres…encore.


Elle a encore du temps devant elle avant l’arrivée de son prochain client et fait signe au garçonnet d’entrer et de fermer la porte. Le petit s’exécute puis s’avance d’un pas lent et fatigué vers la jeune femme qui lui tend une main. Il l’attrape avant d’être hissé sur les genoux de Jessica qui inspecte son visage tout en passant une main dans la chevelure noire et fine du garçonnet…


« C’est pas vrai…Quand est-ce que Rodney va assumer ses responsabilités  avec toi ?! Je suis désolée qu’il te traite ainsi, tu ne le mérites vraiment pas, Chance. »


Le petit garçon verse quelques larmes en silence avant de lever son regard opalescent sur la jolie blonde qui le serre contre elle en le berçant.


« Tante Jessica…pourquoi j’ai l’impression que maman et papa ne m’aiment pas ? »


Jessica le regarde, un voile de tristesse venant se poser sur son regard noisette…évidemment, elle savait que ce jour viendrait mais elle était loin de s’imaginer que ce serait aussi tôt. Chance est bien trop jeune et semble pourtant déjà si mature pour son jeune âge. Elle aurait aimé ne jamais devoir répondre à cette question car ce n’est pas son rôle, mais bien celui de leur mac à la mère du petit et à celui de Cassidy. Cependant, elle et Vince avaient été témoins de la manière dont Chance avait été conçu...dans la violence. Et à en juger par les marques que porte le petit garçon, cette violence semble perpétuelle.


A plusieurs reprises, en voyant à travers les marques et surtout les menaces de mort qu'il lisait sur la bouche du patron sur les écrans vidéos, le vigile avait, souvent, évoqué le projet d’appeler les services sociaux pour qu’ils emmènent le petit mais chaque fois Rodney s’était montré menaçant et l’avait dissuadé d’aller jusqu’au bout de son idée. 


Au bout de quelques minutes d'intense réflexion, Jessica prend Chance par la main avant de quitter la chambre par une porte dérobée en entraînant le garçonnet à sa suite. Arrivés au poste de surveillance, Jessica s’approche de Vince et lui glisse quelques mots à l’oreille puis le grand baraqué à la peau halée se tourne vers Chance et pose un genou devant lui.


« Mon petit Coco, j’aurais jamais voulu avoir à te montrer ça. Mais je peux pas fermer les yeux plus longtemps. Seulement…tu es si jeune et… »


Jessica n'en croit pas ses oreilles, un seul instant. Comment Vince peut-il se montrer aussi direct envers Chance en lui proposant de regarder la vidéo de surveillance alors qu'il sait pertinemment que le petit garçon est bien trop jeune pour être exposé à ce genre d'images?!!


Elle se plante face à Vince et le fixe durement du regard. L'armoire à glace lève les yeux et voit le regard réprobateur de la belle blonde aux formes pulpeuses qui croise les bras sur sa poitrine.


"Quoi, Jess'?


-Est-ce que tu es fou?! Tu ne vas quand même pas lui mont..."

Jessica n'a pas le temps de finir sa remarque...

"Tonton Vince, je veux comprendre."

Jessica se retourne, surprise et regarde Chance, les bras ballants. 

*Non Chance, tu ne devrais pas voir ce genre d'images. Tu devrais juste m'écouter te l'expliquer comme le ferait un adulte face à un enfant de ton âge*

La voix de Chance est ferme et son regard est à la fois dur, sérieux et déterminé. Les bras le long du corps, le petit garçon serre les poings, un peu tremblants. Vince tourne le visage vers le garçon et sourit en secouant la tête tristement… ce gosse est en train de grandir et de mûrir trop vite sans prendre le temps de s’épanouir et de profiter de son enfance comme tous les autres enfants de son âge. On ne devrait pas imposer ce genre de vie à un garçon de huit ans.

L’homme se relève puis soulève Chance qu’il place dans son grand fauteuil avant de sélectionner deux dvd, tous deux datés à des jours et des années différents. Il place le premier disque dans le lecteur et le lance après avoir jeté un dernier regard inquiet à Chance qui hoche de la tête. Il se doute que les images seront dures à voir mais certainement pas aussi dures que les coups que lui porte régulièrement son géniteur.

Ce que Chance voit est digne d’un film d’horreur : sa mère battue par cet homme parce qu’un client n’a pas été satisfait des services rendus. Il la voit se prendre une gifle monumentale qui la fait chuter au sol avant qu’elle n’adresse un regard suppliant à cet homme infâme qui ne lui accorde aucune pitié. Assise au sol, elle ne peut que reculer avant de se retrouver acculée contre le bord du lit.
Soudain, une large main fond sur elle et la saisit à la gorge avant de la relever le force tandis qu’elle tente de se dégager en posant ses deux fines mains sur le poignet imposant de son mac. Des larmes coulent sur les joues de la jeune prostituée et bien que la vidéo ne rende aucun son, Chance et l’assistance peuvent facilement lire sur les lèvres de l’homme qu’il a l’intention de punir pour l’exemple.


Ensuite tout se déroule très vite : l’homme retourne la jeune femme et la plaque face contre le matelas avant de soulever la jupe puis déchire littéralement la petite culotte de cette dernière. Avec une sauvagerie et un empressement, il défait son pantalon avant de la pénétrer avec force puis fait son affaire avant de se retirer aussi violemment et repart sans adresser un regard à la jeune femme qui pleure en silence sur son lit…


La vidéo terminée, Chance inspire longuement tout en serrant du poing alors qu'une larme roule, solitaire, sur sa joue. Puis une autre perle salée vient rejoindre la course de la première. Vu le tempérament de son père et la réaction de Jessica, il se doutait que les images seraient vraiment dures à encaisser...mais il avait insisté pour les voir. C'est alors qu'il entend le pas rapide et familier de son géniteur marteler la moquette du couloir proche de la cabine de surveillance.

"Je ne veux pas le croiser.

-Viens avec moi."

Jessica prend le garçonnet par la main et le mène à une porte dérobée qui donne un accès direct sur l'étage des chambres des filles. Elle l'ouvre et pousse gentiment Chance.

"Dépêche-toi de rejoindre ta mère avant que Rodney ne crame qu'on t'a amené ici."

Chance hoche de la tête et s'engouffre sans faire d'histoires puis longe le couloir secret jusqu'à une porte alors que Jessica se tourne vers Vince en croisant les bras, furibonde.


"Non mais tu es inconscient ou quoi?!!  Vince, bordel, il n'a que huit ans!!!! On ne montre pas ce genre d'images à un gosse de son âge. Pourquoi tu ne m'as pas laissée le lui expliquer tout simplement?!!"

********Fin du Flashback*******

Pourquoi? Tout simplement parce que borné comme je l'suis, j'aurais persisté à préférer voir les images de mes propres yeux que des explications avec des mots pesés qui m'auraient donnés l'impression qu'on me prenait pour un attardé mental avec qui il fallait s'montrer prudent. Et ça, même si ça partait d'un bon sentiment, j'l'aurais pas supporté et je me serais peut-être énervé alors que Jessica aurait juste cherché à me ménager.

La seconde vidéo que Vince m’avait montrée, quand j'ai été un peu plus âgé, était celle de ma mère qui accouchait de moi, seule dans sa chambre avec Jessica et Ruby comme aides accoucheuses. Après avoir visionné ces images, j'avais demandé aux filles des explications sur le fait que ma mère n'aie pas accouché dans un hôpital comme tout le monde. Et une fois encore, l'avarice de mon géniteur avait frappé.

Et encore... si ce n'était que ça...

De leurs bouche, j'ai appris que ce connard avait donné le ton de son ressentiment envers moi avant même que je ne voies le jour. Il avait bien senti mon aura alors que je me trouvais dans le ventre de ma mère bien que j'étais pas encore totalement formé. Là où ça l'a embrouillé, c'est que comme j'étais qu'au tout début de ma formation, il n'a pas su tout de suite que j'étais un renard de la Sierra Nevada tout comme lui alors évidemment...il a cru que ma mère s'était faite mettre en cloque par l'un des clients. 

Si au départ, elle a plus ou moins réussi à le lui cacher, sa grossesse n'était plus un secret au fil des mois et à mesure que son ventre s'arrondissait. Et encore...je ne parle pas des clients qui refusaient ses services ou s'en plaignaient parce qu'elle se fatiguait trop vite. Traitée comme la pire des esclaves, mon géniteur lui reprochait le manque à gagner qu'elle faisait perdre à son business. Les filles m'ont raconté qu'il lui avait beuglé pas mal dessus avant de lui dire clairement qu'il n'engagerait aucun frais hospitaliers pour l'accouchement...en fait, il ne ferait aucun geste tout court...pas même pour m'élever. Neuf mois plus tard, ma mère accouchait dans sa chambre avec les filles qui s'étaient renseignées, au préalable, sur les techniques à employer pour un accouchement à domicile. 

En passant devant la porte de la chambre de ma mère, Rodney avait entendu mes cris et était entré à la volée. Aussitôt dans la pièce, il avait perçu mon aura animale...une aura semblable à la sienne et à cet instant, il avait parfaitement compris l'ampleur de sa méprise : je n'étais pas le fruit de la relation d'une nuit de ma mère avec un de ses clients...mais bien son rejeton à lui. En violant ma mère, il l'avait mise enceinte mais c'était un mec incapable d'assumer ses responsabilités et bien trop attiré par l'argent facile. Jessica m'a dit qu'en constatant que mon aura animale était semblable à la sienne, Rodney est entré dans une colère noire avant de faire demi-tour.

Jessica et Ruby se souviennent d’avoir vu Rodney sortir comme une vraie furie de la chambre en hurlant que jamais il ne me reconnaîtrait comme étant son fils et qu’il n’admettrait encore moins le simple fait que j’existe...mais personnellement je n’ai jamais considéré Rodney comme mon père et la seule chose en commun que j’ai avec lui c’est la forme de mon aura animale...d'ailleurs je souhaite n'avoir que ça de commun avec ce sale type.

Si au départ, ma mère a tout de même pris le parti de me garder et de s’occuper de moi, elle est très vite tombée en dépression quand est venu le temps de m’éduquer et en particulier de m’apprendre à maîtriser mon aura. Elle est passée au-dessus de beaucoup de choses mais s’occuper de m’apprendre à maîtriser mon aura était au-dessus de ses forces car elle lui rappelait celle de son violeur et tortionnaire, du coup c’est Ruby qui a pris la relève. Et autant vous dire que vu le contexte dans lequel j’ai grandi, cette tâche n’a pas été des plus faciles pour elle.

Mon apprentissage pour maîtriser mon aura a commencé à l’âge de mes six ans et vu ma capacité à tout assimiler rapidement, j’aurais dû réussir au bout de quatre ou cinq ans mais l’ordure qui me sert de géniteur dans les pattes, je n’ai su la maîtriser correctement qu’à l’âge de treize ans. C’est aussi à cet âge que je suis entré au collège et que je me suis fait mes deux seuls et uniques meilleurs potes…et que j’ai cramé ma mère en train de se droguer pour la première fois.

Il faut dire qu’au moment du début de mon adolescence l’affaire de Rodney (parce que je ne l’appellerais jamais papa), tournait de plus en plus mal alors il avait demandé aux filles de son bordel de doubler leurs séances de services en accueillant de plus en plus de clients sans prendre une seule minute de repos. Et si au départ ma mère se contentait simplement d’en prendre de temps en temps pour tenir la route, elle en prit, bientôt régulièrement pour oublier la vie de misère dans laquelle elle se trouvait. Les fois où j’ai été la récupérer dans des squats abandonnés où se réunissaient les junkies camés à l’héro, je ne les compte plus…sans compter celles où elle finissait à l’hôpital.

Toujours, elle me disait que c’était la dernière fois mais à chaque fois que je ne la voyais pas dans sa chambre, je la retrouvais dans le lit d’un camé et complètement défoncée. Parfois ça empiétait même sur mes heures de cours et il m’est arrivé d’obtenir mes diplômes en séances de rattrapage à cause de ça. En fac, j’ai choisi la voie de prof de musique d’autant que durant l’été qui avait suivi la fin de notre dernière année de lycée, Alym, Phénix et moi avions monté un groupe amateur pour jouer lors du bal de promo et depuis nous avons continué.

Lorsque je suis parti pour m’installer en colocation avec mes potes, les filles avaient organisé une collecte pour moi, histoire de me donner une chance de bien démarrer dans ma vie de jeune adulte...à défaut d’avoir pu bénéficier d’une enfance normale. Mes journées se scindaient en deux parties : le matin et jusque dans le milieu de l’après-midi, nous avions cours. Le soir, on jouait pour gagner un peu de fric qui nous permettait de payer le loyer et les frais d’maison en général…et un soir, ma vie a basculée.

A ce moment-là, j’avais déjà cette colère perpétuelle qui était née quand j’avais appris que mon connard de géniteur ne prendrait jamais ses responsabilités vis-à-vis de moi alors que ma mère ne lui avait rien demandé le soir où il l’avait copieusement violée pour la punir. Elle avait amplifié quand j’avais visionné les vidéos avec Jessica et Vince et elle avait encore plus en intensité quand il avait non seulement commencé à me battre mais aussi à vouloir faire de moi l’objet sexuel des gros dégueulasses qui fréquentaient son bordel. Si je ne la ramenais pas pour les coups, il était hors de question que je donne mon cul pour son business.

Cependant...quelques-uns de mes doutes s'étaient un peu dissipés : moi qui avait longtemps pensé que ma mère ne m'avait jamais aimé, les filles avaient fini par me convaincre du contraire. De plus, l'amour qu'elle m'avait porté à sa manière avait toujours été renforcé par celui de  Jessica, Ruby et Vince. Je sais aussi que je ne ressens que de la haine et du mépris à l'égard de Rodney.

Je savais que j'éprouvais autant d'amour pour celles et celui qui avaient aidé ma ma mère mais j'ignorais si je serais capable d'en ressentir pour une personne extérieure à mon petit cercle "familial"...

...Alors évidemment, quand je l’aie rencontrée ce soir-là, après l’une de nos représentations, on peut pas dire que j’ai été facile d’approche mais le temps passant et au fil des rendez-vous, elle avait réussi à faire tomber toutes mes barrières et détruit ma carapace. Elle m’avait littéralement rendu dingue d’elle et je ne voyais qu’elle. J’ai vraiment été trop con  et le pire c’est que mes deux potes avaient tentés de me prévenir de sa mauvaise influence…  mais vous savez c’qu’on dit : l’amour rend aveugle et moi j’m’étais juste mis des œillères. Je me disais que pour une fois qu’une personne éprouvait ENFIN quelque chose pour moi, je n’allais pas les laisser me séparer d’elle.

Mes souvenirs sont un peu flous mais soit j’ai rien vu venir, soit j’étais tellement obnubilé par elle que j’ai volontairement voulu rien voir. Mais petit à petit, elle avait commencé à avoir de l’ascendant sur moi et elle s’y était plutôt bien prise pour que je ne me doute de rien. Pourtant elle s’était montrée avenante et entreprenante…peut-être trop. Au fur et à mesure de nos entrevues et qu’on s’était mis à sortir ensemble, elle avait réussi à m’éloigner d’abord celles qui avaient pour moi comme des secondes mères, Jessica et Ruby, puis de mes deux meilleurs potes et ce jusqu’à me convaincre que j’n’avais pas besoin d’eux pour chanter. Elle s’appelait Candice et on pouvait dire qu’à entendre son prénom, cette fille devait être un ange mais au bout du compte, derrière ce visage doux se cachait, en réalité un démon impitoyable. Un démon à qui il vaut mieux ne pas dire non…

J’pourrais pas vous dire exactement comment nous en sommes arrivés là mais du jour au lendemain, elle avait littéralement changée et ça ne faisait que quatre mois que nous étions ensemble. Elle était de nature plutôt douce, aimante et serviable mais un soir c’est un autre visage que j’ai vu : froide, distante, sèche et revêche dans sa manière de me parler. Je lui avais tout cédé…tout sauf ma soif de musique et d’être sur scène avec mes potes. J’pensais qu’elle comprenait que la musique c’est c’qui m’évitait de mal tourner, de faire n’importe quoi ou pire … de finir drogué comme ma mère ou violent comme mon « père ». J’ai vraiment été naïf…

Son regard si tendre était devenu mauvais voire malsain dès qu’il se posait sur moi. Et puis il y a eu ce soir-là où elle a cherché la dispute pour des conneries…
Je rentrais avec mes potes d’une représentation que nous avions faite et qui nous avait plutôt bien rapportés. Nous avions décidé de fêter ça autour d’une bière et d’un repas entre nous, mais alors que nous étions à table, nous avons entendu sonner à notre porte. Nous nous étions regardés avant de consulter l’heure : c’est vrai qu’il était tard mais nous ne faisions pas spécialement beaucoup de bruit qui aurait pu attirer un voisin mécontent à notre porte. C’est Alym qui s’est levé pour aller ouvrir la porte et quand il a pris connaissance de notre visiteur tardif… enfin visiteuse tardive.C’est à son expression que j’ai su qui c’était et je lui ai gentiment fait comprendre que je prenais le relais.

Alym n’a pas cherché midi à quatorze heures…il s’est aussitôt éclipsé pour retourner à table tenir compagnie à Phénix. Ces derniers l’ont regardée d’un œil mauvais tandis que je lui demandais qu’elle était la raison d’une visite aussi tardive sachant que je l’avais prévenue que je mangerais avec les gars.

« Je sais, Chance, mais j’avais envie de passer du temps avec toi. Tu peux venir maintenant ? »

Si sa voix paraissait douce et avenante…son regard contrastait totalement avec ce dernier et trahissait une énorme autorité. Elle ne me donnait pas le choix, je devais la suivre et ce même si ce regard ne me donnait pas du tout envie… il me rappelait trop celui de Rodney quand il se préparait à me tabasser. Je me souviens que j’avais une espèce de peur latente quand je savais qu’il allait me battre, une peur que je m’efforçais de ne jamais montrer… Et Candice m’avait inspiré cette même peur ce soir-là. Sourde, grondante mais que je ne devais pas montrer…même si c’est que mes potes ont lu dans le regard que je leur ai adressé avant de partir.

Je l’ai laissée me précéder et lorsque je l’aie talonnée, j’ai vu par l’entrebâillement de la porte encore entrouverte qu’Alym et Phénix s’étaient levés pour tenter quelque chose. Je les aie regardés en secouant négativement de la tête…déjà que je sentais très mal ma fin de nuit avec elle alors je ne voulais pas envenimer les choses.

Ce soir-là, j’pourrais pas vous ce qui a été le plus difficile à supporter pour moi : les coups que j’allais sans doute subir en rentrant…ou les regards gorgés de désespoir et d’impuissance que m’ont adressé mes deux meilleurs potes quand j’ai quitté de force notre coloc ? Maintenant que je me suis éloigné d’elle pour de bon, j’pense que je peux clairement répondre à cette question : les coups, j’avais depuis très longtemps pris l’habitude de les encaisser sans broncher. Nan, j’peux certifier que la chose que j’ai vraiment pas pu supporter ce soir-là a été le regard de mes deux amis… reflétant l’impuissance de ne pouvoir intervenir, le désespoir qui en découlait et la colère devant ces deux autres sentiments.

Je savais ce qui m’attendais mais imaginer mes deux potes, déjà en couple, se bouffer le nez en essayant de me sauver de la situation ne faisait qu’accroître ma colère. Une fois chez elle, elle m’avait demandé de me rendre dans ce qu’elle appelait sa chambre rouge. On sait tous à quoi sert ce genre de pièce si on est un peu soumis et sado maso sur les bords…mais en avait fait quelque chose de bien plus glauque. Elle disait faire ça juste pour jouer comme le ferait n’importe quel couple mais n’importe qui aurait su faire la différence entre des coups donnés à l’une des parties pour provoquer une certaine forme de plaisir sexuel et sur consentement de la personne…et des coups portés pour faire volontairement souffrir la personne.

Le plus souvent, elle m’immobilisait pour être certaine que je ne me débattrais pas et ce pour une bonne raison : vu ma carrure, elle savait que si je lui en mettais une, elle ne s’en relèverait pas tout de suite. Je ne suis pas spécialement une montagne de muscles sur le plan physique mais j’ai passé des heures à faire des exercices durant mon adolescence et j’ai aussi appris à me défendre. Mais je l'aimais encore trop pour avoir ce genre de geste envers elle, à ce moment-là. Ce soir-là, je me retrouvais suspendu pendant qu’elle arrivait dans la pièce avec un air vraiment malsain dans le regard et sans prévenir, j’ai senti comme une brûlure sur ma peau…elle venait de m’assigner mon premier coup de ceinture.

« Je ne les aime pas…et je n’aime pas quand tu vas chez eux. »

Je l’aie regardée d’abord surpris puis bientôt ce sont des yeux glacials que j’ai posé sur elle.

« C’pas seulement chez eux, c’est aussi chez moi. J’paie le loyer autant qu’eux… »

C’est un second coup que j’avais reçu en réponse et dans le dos, mais tout comme avec Rodney, je ne bronchais pas. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir de lui montrer que je souffrais, elle en aurait trop profité…

« Chez toi, c’est chez moi et pas avec eux…

-Il a jamais été question d’m’installer avec toi quand on s’est mis ensemble ! Et là, tu vois, j’suis pas prêt d’envisager cet hypothèse de manière concrète. Pourquoi tu m’emmerdes ? J’t’avais prévenue que je serais là-bas, c’est pas comme si j’me tirais dans ton dos… »

Putain qu’est-ce que je venais pas de dire et la faute que j’avais pas commise. Son regard s’est fait plus dur et j’y ai vu une rage naître au travers de ses prunelles vairons. C’était maintenant une pluie de coups que j’avais déclenché mais pas une seule fois je n’ai crié et ça, je savais que ça la mettait encore plus en rogne. Et des soirs ce comme celui-ci, il s’en est écoulé pas mal avant qu’elle ne commette elle-même une grossière erreur.

Je sais, je peux paraître froid voire que je peux vous donner l'air que je me fous d'elle en vous en parlant d'un air aussi détaché et désinvolte...mais la raison est tout bonnement que, depuis que je m'en suis séparé, Candice est devenu LE sujet à éviter d'évoquer avec moi. J'aurais pu m'énerver et frapper mais si je suis obligé d'évoquer ma relation toxique avec elle, j'préfère encore le faire avec détachement et nonchalance...

Un soir, j’étais venu directement chez elle pour ne pas faire subir la même scène à mes potes que celle du premier soir. Et ce soir-là n’était pas n’importe lequel…celui de la Saint Valentin. Mais la nôtre ressemblait tout simplement aux autres soirs. Elle m’attendait déjà dans cette fameuse pièce alors que je déposais mon sac à l’entrée…

« Tu es encore allé te produire dans ce bar avec eux ?! »

Je me souviens l’avoir regardée un bref instant avant de me redresser…

« Ouais et j’irais encore demain soir et la soirée d’après...

-Mais je t’avais demandé d’arrêter de jouer avec eux.

-Et je l’aie pas fait, je le ferais jamais. Ces concerts m’aident bien pour arrondir mes fins de mois et la musique c’est ma vie, toute ma vie. »

Comment pouvait-elle le comprendre? Comment pouvait-elle se mettre dans le crâne que sans la musique, je serais devenu cinglé depuis longtemps ? C'était lorsque j'avais voulu rejoindre la chambre de ma mère que j'avais entendu le son d'une gratte sèche pour la première fois...et j'étais tombé amoureux de la musique comme ça.

Il se trouve que ce fameux soir de Saint-valentin, j’avais pris une décision : au fil des soirs et des rares moments où j’étais seul et au calme, j’avais pas cessé une seule seconde réfléchir à ma situation. Ça pouvait plus continuer, fallait que ça s’arrête avant que j’me retrouve sérieusement à l’hosto ou pire dans un sac de plastique mortuaire par sa faute. De plus, j’pouvais pas encore la laisser avoir le loisir de continuer à entraver ma vie mais aussi la moindre de mes actions. A cause d’elle, j’en étais arrivé à être obligé de couper les ponts avec des personnes qui m’étaient chères et c'était peut-être une décision difficile à prendre pour moi, mais il fallait que ça s’arrête car il était hors de question de renier mes seuls soutiens pour elle…

…J’avais donc décidé de la quitter…

Elle s’apprête à la ramener quand je me contente de me mettre torse nu sans un seul mot. Je ne la reverrais plus jamais alors je faisais mine d’être obéissant et me dirigeais vers cette planche sans rien dire. Il fallait que je lui fasse croire qu’elle aurait le contrôle sur tout avant de lui balancer ma bombe en pleine tronche. Au début, j'avais eu peur de ne pas me sentir capable de faire ça. Mais en la voyant, cette colère que j'enfouissais en moi avait commencé à refaire peu à peu surface, au point qu'il n'avait pas été aussi difficile que je le pensais de mettre ma vengeance à exécution.

En voyant mon comportement, elle décida de ne pas m’attacher et me demanda de quitter la planche pour me pencher sur une table. Sans broncher, je m’exécute puis les premiers coups pleuvent. Je la laisse faire, la colère étouffant de plus en plus mon amour pour elle , au point qu'il finisse pas complètement disparaître et au dixième, je me retourne brusquement et bloque la lanière de la ceinture entre mes deux mains provoquant la stupeur chez Candice. Sans rien dire mais en la fixant droit dans les yeux, je me redresse puis je lui arrache la ceinture des mains avant d’en rouler une partie sur mon poignet tout en laissant une certaine longueur… et sans prévenir, un coup part lui marquer la peau d’une belle bande rouge, lui arrachant un cri mêlant stupeur et douleur…

Je me met à tourner autour d’elle, tout en la fixant, prêt à la frapper au moindre geste, à la moindre parole qui me déplaira. La roue venait de tourner et elle allait devoir payer pour toutes ces soirées où elle me battait en prétextant qu’il s’agissait d’un jeu sexuel. Comment avais-je pu me laisser faire si longtemps par cette femme ? L'amour était vraiment quelque chose de stupide et je me rends compte maintenant d'à quel point notre relation n'aurait pas du s'éterniser comme ça.

« Qu’est-ce que tu fais ?! »

Je continuais de tourner autour d’elle, mon regard se faisant plus dur et plein de haine. De temps à autre je fouettais l’air avec la ceinture en la faisant cingler puis je me suis contenté de hausser des épaules…

« J’fais comme toi : je joue…sauf que les rôles sont inversés. Et j’tiens à ce que tu m’écoutes jusqu’au bout, s’il faut que j’t’en colle une, j’hésiterais pas. Tu vois, j’suis gentil, j’te préviens. »

Ma voix est étrangement calme, pas une once d’animosité ou d’agressivité qui pourrait lui laisser entendre qu’elle va passer un sale quart d’heure. Je ne ressentais plus rien. C’est un peu l’avantage quand vous êtes battus depuis votre enfance, vous finissez par trouver des parades qui vont obliger l’autre à se la boucler. Mais pour ça, il faut s’être forgé un caractère de fer et d’acier. Parce qu’il faut du cran…et moi, j’en ai revendre à la pelle, maintenant que j'ai pris ma décision. Tout en tournant autour d’elle et en me rapprochant un peu pour l’acculer et ne lui laisser aucune chance de s’échapper, je poursuis…

« C’est terminé, Candice ! Finito ! Game Over ! »

Elle me regarde sans saisir au premier abord de quoi je parle. A tort, elle pense qu’il s’agit de ses petites séances sadiques avec moi.

« Qu…si ce sont nos séances de j…

-Nan ! »

Je l’accule jusqu’à ce lit qui comporte des attaches aux quatre coins et lève la ceinture bien haut. Elle se recule instinctivement et le côté malsain que je percevais toujours dans ses yeux était, à présent, remplacé par un sentiment que je n’avais, jusqu’alors, jamais vu  et qui m’était toujours réservée à moi : celle de la peur.

Elle flippait tellement que son aura animale de chat noir sortait par tous les pores de sa peau tandis que je maintenais l’épaisse lanière de cuir en hauteur. De la sueur froide se mettait à perler sur son front alors que je faisais retomber la lanière au sol dans un claquement strident. Et avant qu’elle n’ait pu esquisser un seul geste pour se barrer, j’ai fondu sur elle pour lui attacher les mains et les pieds, l’empêchant ainsi de se mouvoir de quelle que manière que ce soit.

L’espace de quelques secondes, je me contente de la toiser du regard avant de me redresser et de commencer à marcher en long et en large dans la pièce tout en faisant cingler la ceinture de temps à autre. J’ai pas besoin de chercher mes mots pour m’expliquer, ils viennent tous seuls…

«  « Nos » séances ?! Nan ! TES séances parce que j’ai pas le souvenir d’avoir été consentant une seule fois et je me souviens pas non plus que tu m’aie demandé mon opinion. Tes petites séances comme tu le dis si bien n’étaient qu’un prétexte, une couverture pour me battre pour des conneries. Elles étaient tout sauf des parties de plaisir… »

Je n’aie pas l’intention de lui laisser le loisir d’en placer une alors je poursuis…

« …Donc oui, tes séances se terminent à compter de ce soir mais pas que… »

Elle me regarde, peu certaine de comprendre où je veux en arriver et pourtant elle percute mais au moment où elle ouvre la bouche, je lui intime le silence de se la boucler d’un coup de ceinture.

« J’veux pas t’entendre, j’veux plus t’entendre… Tu l’as compris, ce qui est terminé c’est aussi toi et moi. Vois-tu quand je suis parti de ce bordel des bas-fonds de Brooklyn dans lequel j’ai vu le jour et j’ai grandi, j’en suis parti avec un objectif bien précis : celui de venir ici à New-York et de mener une vie meilleure, une vie où je ferais mes propres choix et non pas subir celui des autres… »

Je m’arrête et je la regarde avec un air et un rictus mauvais…

« Dans ce bordel, j’ai des personnes qui me sont chères, des personnes qui m’ont soutenu quand j’étais au plus mal, des personnes qui se sont cotisées pour m’aider à bien démarrer dans ma nouvelle vie ici. Ces mêmes personnes, tu m’as forcé à couper les ponts avec elle en me disant qu’elles seraient une nuisance à notre couple. Tu as dit exactement la même chose d’Alym et Phénix pour tenter de m’éloigner d’eux mais dans leur cas, tu as échoué…


…j’peux pas rester avec une fille qui est une pure entrave à ma vie et à ma liberté. J’peux pas rester avec une Rodney#2 en talons aiguilles qui me tabasse pour tout et n’importe quoi ! J’ai commencé des études dans le domaine du professorat et je compte bien les mener à terme et repartir avec un diplôme mais pour ça, faut pas qu’une greluche de ton espèce vienne me faire chier à tout bout de champ. En ce qui  concerne mes concerts en amateur dans le bar c’est ma manière de pouvoir bouffer jusqu’à ce que je reçoive ce salaire de serveur et c’est aussi ma passion, ma vie, mon moyen de m’évader…mais t’es trop conne pour le comprendre et pour en saisir le sens…


…Donc toi et moi, c’est terminé. A compter de ce soir, tu oublies mon numéro, oublie même simplement le fait que j’existe… »

Je laisse tomber la ceinture au sol et retourne me saisir de ma chemise que j’enfile alors qu’elle se débat pour tenter de faire jouer les attaches…

« Tu perds ton temps et ton énergie, Chaton…tes liens,  je les aie attachés si fortement et solidement que tu ne pourras pas les faire jouer pour t’en libérer. Tu resteras comme ça…c’est un nouveau jeu qui se nomme ‘la prisonnière de la chambre rouge’.  Ça te laissera le temps de réfléchir un peu. »

Je venais de terminer de boutonner ma chemise alors qu’elle s’efforçait de faire jouer les attaches. Et tandis que je la regardais faire en nouant ma cravate…je remarquais dans un des recoins de la chambre une caméra. Cette petite conne ne se contentait pas de me cogner…elle nous filmait aussi.

*Parfait ! Ça fera une preuve dans le cas où elle aurait le culot de porter plainte contre moi...encore faudrait-il qu'elle arrive à s'détacher.*

Si cette caméra était là, il devait y avoir une entrée à une pièce cachée quelque part et je commençais alors mon inspection. Il m’a fallu pousser une des armoires où elle avait différentes ceintures pour apercevoir un petit bouton que j’actionnais. C’est alors qu’une porte s’ouvrit devant moi et je décidais d’y faire un tour.

La pièce était petite et assez sombre mais à la fois bien éclairée par un écran d’ordinateur et celle qui est reliée à la caméra. Pas très loin de tout ça, deux boîtiers sombres : l’un est l’enregistreur alors que l’autre est une boîte sombre contenant un bon nombre de dvd enregistrés…et tous datés.
Je décidais de m’emparer de la boîte pour les emmener comme preuve de ma bonne foi.

Ce que cette petite conne ignorait, c’est que Vince m’avait enseigné quelques petites manip'…comme effacer la partie d’un enregistrement qui peut être dérangeante. J’ai donc pris le dvd dans l’enregistreur et l’aie inséré dans le lecteur du pc avant de cliquer sur le logiciel de lecture et de modification. J’ai laissé la partie où elle me cogne et effacé celle de notre petite conversation. Et comme ce sont des dvd à usage unique…j’ai aucuns scrupules à remettre le modifié dans l’enregistreur que je débranche d’un geste du pied.

La boîte en main, je sors de la pièce cachée en laissant en évidence sur l’écran de l’ordinateur des fichiers explicites sur les tendances de Candice avant de remettre le meuble qui cachait la porte dérobée en place. Je regarde Candice et lui montre la boîte…

« Porte plainte contre moi et je montre à ces messieurs le contenu des dvd de cette boîte.

-De toutes façon notre petite conversation a été enregistrée alors je n’aurais pas besoin de grand-chose pour te faire plonger, Chance. »

Je ricane et approche mon visage du sien avant de lui adresser un sourire mauvais tout en répondant froidement…

« Chaton, chaton…on dirait que, finalement, tu ne me connais pas aussi bien que tu semblais le croire…

-Que veux-tu dire ?! »

Je me redresse et me dirige vers mon sac pour y fourrer la boîte de plastique noire, sans un mot, puis je me relève pour enfiler ma veste noire. Ce faisant, je désigne du menton la caméra qui ne tourne plus…

« Pour commencer notre petite conversation ne sera jamais sue de quiconque en dehors de nous deux, seule ta petite séance de torture sera sur le dvd…j’ai pris soin d’effacer notre petite mise au clair de rupture. Quant à ta caméra elle ne tourne plus…mon pied a arraché la prise par accident et j’ai pas le temps de la rebrancher. »

Je hausse des épaules et prends mon sac ainsi que le double de la clef de son appart qu’elle avait faite faire à mon intention puis je quitte la pièce pour me rendre à l’entrée pendant qu’elle me beugle de la détacher. En l'entendant je ricane et l'observe...

« Et du reste, avant de songer à appeler les poulets...faudrait encore que tu parviennes à te détacher et à sortir de cet appart. »

Je mets mon casque sur les oreilles et sors de l’appartement en prenant soin de refermer à double tour derrière moi. Une fois hors de l’immeuble, j’ai jeté le double de clef dans la première bouche d’égout que j’ai trouvée sur mon chemin et j’ai appelé un taxi pour rejoindre la coloc. C'était comme si quelque chose venait de retirer le poids sur mes épaules. Je me sentais enfin libre.

Ce soir-là quand je suis rentré, j’ai pu lire de la joie et du soulagement dans les yeux de mes potes qui m’ont fait une accolade en me souhaitant bon retour. J’avais 21 ans et j’étais décidé à plus me laisser démonter par qui ou quoi que ce soit.

En ce qui concerne Candice, je n’ai plus eu de nouvelles...enfin si. Un jour, en rentrant de cours, j'ai croisé un de ses voisins qui m'a raconté un fait: suite à mon départ, elle avait fait un tel raffut que les voisins avaient été obligés d'appeler les flics pour tapage nocturne. Quand ils se sont pointés, ça a été pour défoncer la porte de l'appart et la trouver attachée. D'après ce qu'il a pu en observer et écouter de loin, elle avait cru qu'ils venaient la libérer et qu'ils partiraient simplement...mais au lieu de ça, ils lui ont passé les bracelets aux poignets et elle s'est faite coffrée non seulement pour tapage nocturne...mais pour violences conjugales à répétitions avec tortures pour certains de ses ex. D'autres avaient déposé plainte avant moi et ils attendaient celle qui allait faire déborder le vase et pas de bol, c'est tombé sur moi.

J'étais décidé à partir de New-York une fois mes études finies et mon diplôme de professorat obtenu. Je voulais changer de ville et de vie surtout.

J’ai donc passé deux années à bien étudier mais aussi à chercher un endroit loin d'ici où je pourrais exercer ma profession. J'ai profité du fait que je me retrouvais nouvellement célibataire pour potasser toutes les documentations des différentes académies mais aucunes ne m'intéressaient. C'est en faisant des recherches sur le site interne de la fac que je suis tombé sur celle qui a retenu mon attention. Soucieux que leurs élèves en fin d'année ne trouvent pas satisfaction sur le continent, le bahut où je faisais mes études de professorat en option musique avait mis en place un système de petites annonces de postes à pourvoir dans les académies étrangères. C'est comme ça que je suis tombé sur celle de l'Académie Wulfran où j'ai postulé en vue de ma dernière année, celle de l'obtention de mon diplôme.

L'année d'après, mon diplôme en poche, j'ai repris contact autour d'un verre avec Ruby, Vince et Jessica. Nous avons évoqué le passé mais aussi la mort de ma mère d'une overdose d'héroïne qui m'a laissé sous le choc. Au bout du compte elle m'aimait bien plus que ce qu'elle avait voulu me montrer...

« Alors tu t’en vas pour de bon ?

-Ouais, j’ai trouvé une place de prof de musique dans une académie située sur une île. »

Je baissais la tête avant de la relever…

« J’peux pas rester aux États-Unis, Jess, j’ai trop de mauvais souvenirs en dehors de vous trois, d’Alym et Phénix. Je dois tourner la page et en commencer une nouvelle mais elle se fera pas ici.

-Je comprends mais n’oublie de nous écrire et de nous donner de tes nouvelles de temps en temps…avec Vince on t’en donnera. Je te souhaite un bon voyage et une bonne continuation. Tu nous diras comment c’est là-bas. »

Elle a les larmes aux yeux et ce n’est pas contre ma mère biologique mais…

« Jessica…c’est toi qui aurait dû être ma mère.

-Ne dis pas ça, Chance. Ta maman a peut-être été parfois maladroite avec toi, mais je peux te jurer qu’elle t’aimait beaucoup. Elle ne te le montrait pas mais elle souffrait de n’avoir pu te montrer comment maîtriser ton aura sans compter le reste. Tu sais, c’est Rodney qui l’a tuée au bout du compte, il l’a eue à l’usure. Dans la drogue, elle s’échappait un peu de son emprise…

-…Sauf que là, elle est partie pour de bon… »

Nous sommes restés silencieux un instant mais le bruit du moteur du taxi m'avait rappelé à a réalité : il était temps pour moi de partir après des adieux déchirants.

Durant le trajet qui reliait Brooklyn à l’aéroport de New-York, je n’ai pas cessé de repenser à tout ce que j’avais vécu ici et je me rendais compte qu’Alym et Phénix me manqueraient aussi. Je me demandais ce qu'allait être ma vie sans eux, quand en entrant dans le hall, après avoir payé le chauffeur et récupéré mon sac, ma gratte et mon ampli, j’ai vu deux silhouettes familières qui semblaient m’attendre...

« Mais… ? Qu’est-ce que vous faites ici ?! » 

J’étais scotché…ils étaient là avec leurs bagages, Phénix assit sur l’une des valises…et avec deux billets d’avion en main.

« Attends, tu croyais quand même pas qu’on allait te laisser te barrer et rester pépères à la coloc ? - Ricane Phénix.

-En plus, je doute que tu arrives à trouver quelqu'un d'autre qui te soutienne comme nous on le fait. Je suis désolé, vieux, mais tu devras nous supporter sur ton île aussi et c’est non négociable. »

Je prenais mon billet en main en secouant la tête et me dirigeais avec eux vers la porte d’embarcation pour notre vol. Après avoir été fouillés, nous nous sommes dirigés vers notre avion et au moment de franchir la porte, je les regarde…

« Et vos billets ce sont…

-Deux allers simples. »

Ils m’avaient répondus en chœur avant de me talonner dans l’appareil où une hôtesse vint nous placer. Quelques minutes plus tard, notre avion décollait vers notre nouvelle vie à tous les trois pour atterrir quelques heures plus tard à l’aéroport de Londres où une navette est venu nous prendre à notre sortie pour nous mener au port le plus proche où était accosté un ferry…


Autre : Je porte les marques que m'ont faites mon géniteur et mon ex mais je ai faite recouvrir d'un tatouage représentant Deadpool et qui est dans le dos.


Suppléments
 

Le code : Validé
Ton pseudo : Faelyn
Ton âge : Bientôt 37 ans
Notre découverte : Je connaissais déjà, c'est un reboot de compte
Ta présence : Au moins une fois par jour
Ton avatar : Spencer Colin du jeu Is It Love? Carter Corp.
Tes références : J'ai vu et lu oui mais une piquouse de rappel peut pas faire de mal :p
Un rajout : Des licornes

Chance M. Halliwell
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Mar 6 Mar - 15:32
Re-bienvenue ! Juste ouah ! J'ai été absorbée par l'histoire que je trouve vraiment bonne, et j'avais trop envie de prendre Colin dans mes bras. Son histoire est si triste :'( En tout cas bonne chance pour la fin de ta fiche !
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Carte d'identité
Dominance: Dominant
Taille: 1,62m
Poids: 64kg
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un distributeur de câlins !
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Sam 10 Mar - 15:38
Merci ^^

Oui il a pas un passé facile ce qui expliquera son caractère un peu chiant et le fait qu'il se montre réticent à la simple idée d'être touché par une femme Smile


EDIT:Hi!

Juste une petite up pour signaler que ma fiche de refonte est finie Smile



EDIT Staff: On évite les doubles post, merci! (En copiant le message précédent, le collant dans le nouveau. Et mettre sous edit le dernier message) Et on s'occupe de toi rapidement. ^^
Chance M. Halliwell
un distributeur de câlins !
Chance M. Halliwell
Animal : Please don't stop the music- Chance M. Halliwell (reboot terminé) 130608-_IGP1501-180x200
Race : Renard roux du Sierra Nevada
Orientation : Bisexuel
Messages : 30
Humeur : Calme
Emploi/loisirs : Prof stagiaire de musique
Localisation : Dans mon studio de répète

Carte d'identité
Dominance: Ambivalent
Taille:
Poids:
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un distributeur de câlins !
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Jeu 15 Mar - 10:53
Suite à de nombreuse péripéties irl, me voilà enfin pour ta fiche !


  • Dans les goûts !
    "[...]ces gens-là, c’est comme les violeurs, on devrait les passer sur la chaise électrique. En fait…je n’aime pas la violence tout court[...]" Ta fin de phrase et le début qui suit son totalement en contradiction avec l'un l'autre ! xD A revoir donc, car ça me paraît très improbable que Colin ait un jugement aussi extrémiste et que pourtant, direct après tu nous dises qu'il déteste la violence ! xD


  • Dans le caractère il y a quelques répétitions, vu que tu nous parles de ce que tu es prêt à faire pour tes proches dans le deuxième paragraphe, puis que trois paragraphes plus tard, tu en reparles ! Peut-être regrouper un peu tout ça pour éviter cette impression de répétition ? Mais sinon il n'y a rien à dire spécialement pour le mental !


  • Maintenant, l'histoire !
    Tu en parles vers la fin de ta fiche, mais il serait bien de replacer le contexte de l'action dès le début, à savoir que tu as vécu dans Brooklyn et que c'est là-bas que travaillait ta mère !

    Au début, tu nous parles de Love Hotel, puis ensuite de bordel !
    Or, le premier n'a rien à voir avec une maison de passe étant donné que ce sont juste des hotel "fantaisistes" dans lesquels vont aller des couples pour se bécoter ! De plus, c'est au Japon que l'on trouve des Love Hotel du coup, dans d'autres pays, cela sera beaucoup plus considéré comme des attractions vu qu'il n'en existe que très peu ! Donc pas vraiment l'endroit pour organiser de la prostitution.
    Ensuite, les bordels officiels n'existent plus ! Du coup plutôt partir sur la privatisation d'un motel ? Genre ils se sont arrangés avec le propriétaire des lieux pour louer à titre permanent certaines chambres ? Vu que dans les motels, ils sont peu regardant sur qui louent les chambres et peuvent louer à l'heure, comme au mois !

    "car ce n’est pas son rôle mais celui de leur mac à la mère du petit et elle et aussi c’est essentiellement le rôle de Cassidy,[...]" Il y a quelques phrases, comme celle-ci, qui sont dures à comprendre ! Probablement à cause de virgules manquantes ou mal placées, du coup il faudrait te relire pour que cela soit plus facilement compréhensible ^^

    Par contre... Je suis franchement dérangée à l'idée que des adultes montrent un enfant de 8 ans, une vidéo de viol (et pas n'importe laquelle, celui de sa mère) ! Ils peuvent lui expliquer qu'il est né suite au viole de sa mère par son mac (même si déjà c'est compliqué d'expliquer ça avec tact à un enfant de 8 ans) mais carrément lui montrer la vidéo... Il n'y a pas besoin d'être aussi extrême ! Ou alors les adultes lui veulent franchement du mal à lui montrer quelque chose d'aussi traumatisant ! A la limite, si le Vincent était simplet d'esprit et ne se rendait pas compte à quel point cela pouvait être choquant pour un enfant de voir ça pourquoi pas (bien qu'il aurait fallu le préciser) mais comme avec Jessica à côté, je pense qu'elle aurait arrêté Vincent avant qu'il ne fasse cette bêtise ! (Et puis, je pense que si il avait réellement voulu nuire à son patron, ce n'est pas à un enfant de huit ans qu'il aurait fallu montrer cette vidéo !)  
    A la limite, si ton personnage avait été plus vieux quand on lui avait avoué le viol de sa mère et qu'il avait refusé d'y croire et insisté pour avoir des preuves pourquoi pas, ou qu'il se soit lui-même introduit dans la salle de surveillance pour les visionner en cachette (quoi qu'il faudrait encore savoir comment il a apprit l'existence de ces vidéos !) aussi ! Mais comme ça, montrer gratuitement la vidéo d'un viol à un enfant de 8 ans, c'est beaucoup trop gros xD

    Tu parles ensuite que la mère de Colin avait tenté de caché sa grossesse et pour cela, qu'elle avait évité d'aller à l’hôpital. Ce qui me paraît compliqué pour deux raisons ! La première étant d'ordre physique, étant donné qu'elle va tout de même avoir son ventre qui va grossir et s'arrondir (et difficile de confondre ça avec une prise de graisse !) et que même si ça peut rester discret chez certaines femmes, cela reste une minorité ! Et puis même au niveau de son travail, elle sera épuisée et pourra de moins en moins travailler, les clients ne vont pas forcément vouloir d'une femme enceinte quand sa grossesse commencera à se voir, elle va être malade, etc. Du coup, c'est très compliqué de cacher une grossesse dans ce milieu et surtout à son mac, qui est constamment sur le dos de ses filles !
    Et la deuxième raison est thérianthropique ! En effet, l'aura d'un thérianthrope commence à se former dans le ventre de sa mère ! Et les thérianthropes ressentent la présence de cette aura dès qu'elle commence à se former (même si l'aura n'est peut-être pas encore totalement définie pour savoir quel sera l'animal du futur thérianthrope, même si on peut peut-être déjà déterminer son gabarit !) Du coup, le mac étant un thérianthrope, il aura ressenti lui aussi l'apparition de cette aura avant qu'il ne naisse ! Et puis, Colin étant un renard du Sierra Nevada à la naissance, il aurait direct grillé qu'il était son enfant et non celui d'un client !
    Du coup à la limite, même si elle accouche seule dans une chambre du motel pour éviter d'engendrer des frais d’hôpital (que son mac aurait refusé de payer ?) il serait mieux de dire que son mac ait découvert sa grossesse plus tôt, au moment où l'aura de Colin aurait commencé à se former en son sein ! Et que comme l'animal ne serait pas encore défini à ce moment-là, effectivement il aurait piqué une colère  pour savoir qui était le père et quand elle lui aurait dit que c'était lui, il aurait déclaré ne jamais reconnaître cet enfant comme le sien !

    "Je me disais que pour une fois qu’une personne éprouvait ENFIN quelque chose pour moi, je n’allais pas les laisser me séparer d’elle." Je ne suis pas certaine de cette phrase... Même si effectivement sa relation avec sa mère était compliqué et qu'il n'en avait aucune avec son père, il avait ses "tantes" et son "oncle" qui l'aimaient et le lui montrait, non ? Et au final, son père aussi éprouve quelque chose pour lui, même si c'est du mépris ! /MEURT Il faudrait donc préciser que ce sont des sentiments amoureux, non ?

    "Un soir, j’étais venu directement chez elle pour ne pas faire subir la même scène à mes potes que celle du premier soir. Et ce soir-là n’était pas n’importe lequel…celui de la Saint Valentin. Mais les nôtres ça faisait déjà bien longtemps qu’ils avaient disparus, elles ressemblaient tout simplement aux autres soirs. Elle m’attendait déjà dans cette fameuse pièce alors que je déposais mon sac à l’entrée…" Il y a quelques paragraphes plus tôt, tu nous parlais de 4 mois de relations ! Et là, on a l'impression que cela fait des années qu'ils sont ensemble ! Autant au début on pouvait sentir qu'il l'aimait et que c'est pour ça qu'il se laissait faire, autant ça fait depuis déjà quelques lignes qu'on sent qu'il est totalement blasé de sa relation ! Du coup je doute qu'il est supporté plusieurs années ce genre de traitement si il n'était pas toujours amoureux ! Et comme tu dis, vu sa carrure il aurait très bien pu lui en mettre une depuis longtemps !

    Du coup c'est très flou... L'impression de sentiment blasé qui se découle de son histoire rend la situation très peu logique... Dans une relation normale, effectivement il aurait pu être blasé et resté avec une personne même s'il n'éprouvait plus rien pour elle ! Mais dans ce genre de relation où elle le bat.. Si tu n'e plus aveuglé par l'amour et que t'as un tempérament comme celui de Colin (et comme il nous le montre bien après) ce n'est pas logique de rester avec une personnage pareil à partir du moment où tu n'éprouves plus rien !
    Il serait donc déjà bien de dater officiellement la relation et combien de temps ils sont restés ensemble, histoire qu'on s'y retrouve dans la chronologie. Et nous décrire sa situation émotionnelle ! Si c'était l'amour qui le rendait aveugle, ça ne mange pas de pain de nous le repréciser ! Ainsi que le moment où ça a fait un déclic dans sa tête, qu'il s'est soudainement réveillé pour se dire que là c'est vraiment trop !
    Car comme tu nous décrit pratiquement tout le passage passage avec Candice à peu près sur le même ton (excepté le début où on ressent son désespoir d'être aimé par quelqu'un), on a l'impression que Colin s'en ballec' total d'elle depuis pratiquement le début ! Et comme je disais, aux vues de son caractère et de la situation qu'ils vivent ensemble, clairement il n'aurait pas accepté longtemps de se faire maltraiter par elle si il ne l'aimait pas ! Du coup appuyer sur l'aspect émotionnel et sentimental de Colin permettrait de mieux amener la situation et nous aiderait beaucoup à mieux la comprendre ! Parce qu'au final, le fait qu'il soit un homme battu qui fini par se rebeller à un moment donné et tout à fait acceptable ! Mais la façon de nous l'amener manque de précision pour qu'on arrive à digérer l'information (et donc, faire une introspection sur Colin et nous parler plus en détail de ses sentiments et de ce qui l'amène à prendre telle ou telle décision vis à vis de Candice) nous permettrait de mieux digérer tout ça, je pense !

    "De toutes façon notre petite conversation a été enregistrée alors je n’aurais pas besoin de grand-chose pour te faire plonger, Colin." > De ce que j'ai compris, la salle de vidéo de surveillance était accessible par la chambre rouge, via un bouton caché... Etant elle-même attachée dans la chambre rouge au moment où Colin découvre la pièce, je ne comprends pas qu'elle puisse dire ça... Elle l'a vu découvrir la pièce, non ?

    "[...]mais j’étais décidé à partir de New-York une fois mes études finies et mon diplôme de professorat obtenu. J’ai passé les deux années suivantes à bien étudier et lors de ma vingt-quatrième année, j’ai obtenu mon diplôme avec succès…" Cette phrase également est compliquée à comprendre... On a l'impression que tu nous dis que tu as obtenu ton diplôme, mais que tu re-étudies pendant 2 ans pour l'obtenir... Après, je me doute que la première phrase est pour présenter son objectif et que la phrase suivant il le réalise, mais il manque au moins un mot pour nous le faire comprendre correctement ! "[...]mais j’étais décidé à partir de New-York une fois mes études finies et mon diplôme de professorat obtenu. Donc, j’ai passé les deux années suivantes à bien étudier et lors de ma vingt-quatrième année, j’ai obtenu mon diplôme avec succès…"

    Cela serait bien également de nous préciser comment Colin a découvert l'existence de l'académie Wulfran !

    "Ouais, j’ai trouvé une place de prof de musique dans une académie située sur une île. Il n’y que des personnes comme maman et moi là-bas…" > C'est à dire ? Des thérianthropes ? Alors Ruby et Jessica n'en sont pas elles aussi ? Alors dans ce cas, comment auraient-elles pu t'apprendre à contrôler ton aura si elles n'étaient que des singes ? D'ailleurs, cela serait bien de nous expliquer qui est thérianthrope et qui ne l'est pas dans tes relations ! Tes parents en sont, probablement Jessica et Ruby si elles t'ont appris à te contrôler (et puis si Jessica n'en était pas eu, cela ne servirait à rien de lui préciser que c'est une académie pour thérianthrope où tu vas, elle ne le comprendrait pas), Candice en est une et Alym et Phénix en sont aussi, vu qu'ils suivent Colin sur l'île ?

    D'ailleurs tu parles d'eux comme si ils venaient avec toi uniquement pour la musique ! Or, je rappelle que le boulot de ton personnage c'est professeur stagiaire en musique et non musicien professionnel et qu'ils ne font ça que pour arrondir les fins de mois ! D'autant plus que l'île c'est pas le meilleur endroit pour que ce métier puisse faire vivre correctement (d'autant plus que tu empiètes sur les boulots de musiciens dans le Personnel en faisant ça et que eux-mêmes gagnent à peine leur croûte en faisant de la musique, leur métier !) Il est donc préférable de préciser qu'ils viennent aussi parce qu'ils ne veulent pas lâcher Colin et que la musique ne sera pas leur boulot, mais juste un passe-temps, qui peut à l'occasion les aider à arrondir les fins de mois ! Car comme je dis, ce n'est pas le boulot principal de Colin de faire de la musique avec son groupe et que ça empiète sinon sur d'autres boulot disponibles et que c'est justement pour éviter ça que nous refusons que les membres aient deux métiers ! o/

  • Pense donc également à te relire et te corriger, car comme certains points mentionnés, parfois c'est simplement un soucis de construction de phrase qui fait qu'on comprend difficilement ce que tu veux nous dire ! Mais ça, n'hésite pas à le faire à la toute fin et le faire à tête reposée, car ce n'est pas en ayant passé trois heures à chasser tes fautes que tu vas aisément trouver les qwack dans ta fiche ^^




Voilà ! J'te fais cadeau d'un gros pavé, mais c'est surtout parce que j'explique ce qui va pas et comment tu peux modifier, comme t'as pu lire!

Bonne chance pour les corrections ~


Édit C'est bon, je valide ! (Oui j'ai la flemme de reposter, parce que c'est compliqué sur portable xD)

► Tu es validé(e) ◄


Va maintenant faire ta fiche de relations pour pouvoir faire plein de liens différents avec les autres membres du forum, ainsi que ta fiche de RPs pour que tu puisses tout de même savoir où tu en es dans tes aventures sur le forum ! Une demande de logement peut-être intéressante aussi, si tu veux avoir un petit chez toi et surtout... si tu n'es pas un étudiant et que tu en as les moyens.~
Et pourquoi pas une demande de parrainage si tu es un junior qui a besoin d'aide ou un senior qui veut proposer son aide ? Tiens ! Nous te donnons même la liste des parrainages juste dessous pour que tu puisses voir qui est libre ou non !
Allez, va vite faire une demande de RP pour pouvoir découvrir de grandes aventures !
De plus, tu ne fais plus partie de la Team Newbies et peux maintenant accéder à de nouveaux salons de discussion sur le Discord du forum, en demandant à faire partie de la Team Pokémon ou la Team Bisounours !

Aaron C. Williams
a fucking sexy Doc ~♥
Aaron C. Williams
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