La lumière au bout du tunnel

Goûts :
Harold aime la chaleur, il n'est pas un sang-froid pour rien. Ce n'est pas la seule chose qu'il apprécie, c'est un homme de goût, bien que son style est assez sobre, c'est un peu une victime de la mode. Il ne l’avouera jamais, même s'il se trahi en prononçant le nom d'une pièce ou des noms de motifs. Il aime avoir le dessus, celui qui le dominera n'est pas né pour lui. Cette certitude est si bien ancrée en lui qu'il a du mal à lâcher peu prise, fermant un peu les portes de son cœur. Il apprécie fortement ses ballades en moto, il vient le plus souvent en cours avec sa bécane. L'enseignant la chouchoute de tout son être. Il adore la musique, plus particulièrement le rock. C'est un fan des chiffres et lettres, il est plus fort dans les chiffres, naturellement.
Harold n'aime pas les hypocrites, c'est son cheval de bataille. Il n'aime pas particulièrement l'hiver, déjà qu'il est plus sensible au froid, mais aussi parce que le jeune homme doit ranger sa moto. Il n'apprécie pas qu'on se moque des autres. Il ne supporte pas les prunes, il ne fait pas d’allergique, disons, que la simple odeur ou un morceau de ce fruit le fait vomir.

Caractère :
Harold est un homme fort et le montre souvent, pas de force physique, quoique, c'est plutôt mental. C'est un homme un peu têtu, il aime avoir raison. Le prof sait qu'il peut se tromper, il n'est pas infaillible après tout. C'est un homme toujours propre sur lui. Il est poli, mais franc. Il n'hésitera pas une seule seconde à dire ce qu'il pense, et même à ses élèves. Ce qui peut mener à des soucis, il est habile avec les mots. Il saura tout de même pousser les élèves dans la direction de la réussite. On lui déjà dit qu'il devait être plus clément et doux. Serait-il un peu sadique ?
Il ne se laissera jamais marcher sur les pieds. Il respecte bien entendu le directeur, mais c'est une personne qui ne mentira pas, car c'est dans ses principes. Cette franchise a été parfois bien handicapante.
C'est un homme ouvert, il a été élevé par deux hommes formidables. Il n'a rien contre les couples hétéros, même si ces derniers l'ont pointé du doigt, l'enseignant n'a pas hésité à dire que ses papas, ce sont les meilleurs et qu'au moins, les couples gays ne tuaient pas leurs enfants. Même si il est blond, le jeune homme détruit tous les stéréotypes en étant une tête bien remplie et digne d'intérêt, il sait déminer bien des situations.
Il se soucie de son apparence, il prend soin de lui et fait de temps à autre du sport, en dehors de ses ballades en moto qu'il considère comme une activité physique, autant que la cuisine. C'est un homme qui adore son boulot, mais c'est aussi une personne qui n'aime pas être enfermée, si bien qu'il sort souvent lors des pauses, même en hiver. C'est une personne assez directe, mais dans le fond, il n'est pas trop méchant. Il est maladroit avec ces mots. Une leçon sur les limites à respecter ne serait pas de trop.

Physique :
La première chose qu'on remarque chez lui ce sont ses cheveux blonds comme les blés et ses yeux bleus. Ses regards sont souvent sérieux, mais il lui arrive parfois de sourire. Sa peau est pâle, il bronze parfois, mais ça ne tient jamais longtemps. L'enseignant ne s'en préoccupe pas tant que ça, tant qu'il n'a pas de marque trop disgracieuse. Il est assez menu pour un homme, ce qui le complexe un peu. Il mesure un mètre soixante-sept et pèse environ cinquante-huit kilos tout mouillé. Harold est tout de même relativement musclé, de légères tablettes de chocolat et des biceps pas trop maigres. Ses cheveux sont courts, il défie la gravité par moment tellement ils partent dans tous les sens. C'est une coiffure qui demande un peu de soin de la part de cet homme. Ce temps n'appartient qu'à lui. Bien habillé, ses vêtements sont sobres au travail et plus jolis quand il se balade seul. Bien entendu, quand il chevauche sa moto, le noir et le cuir sont de mise. Sa combinaison en a déjà fait rêver plus d'un ou une. Mais il n'en sait rien. Il porte parfois des lunettes, c'est juste pour lire, faire de la moto et regarder la télévision, sinon, il n'en a pas besoin. Il est légèrement myope. Ce n'est pas très grave. Le jeune homme a une corpulence moyenne, se tient assez droit. Il n'est pas rare de le voir courir avec des écouteurs dans les oreilles, musique pas trop forte, mais le Rock est une musique qui se fait entendre. Il porte souvent des tenues qui recouvrent son corps en entier. Pas qu'il se cache. Mais toute perte de chaleur est fatale pour son sang.




Histoire :
La famille d'Harold n'est pas comme toutes les familles britanniques, non. Déjà, c'était des thérianthropes, ça c'était déjà exceptionnel. En plus de ça, c'était deux hommes. Dans leur race, il n'était pas rare que deux personnes du même sexe se mettent ensemble. C'est donc dans cette famille que le jeune homme venait au monde. Bien entendu, les deux hommes étaient ravis d'avoir un jeune garçon, c'était assez rare que les gros gabarits donnent naissance, c'était une véritable épreuve pour son père puma moyen gabarit. Il était né crocodile, ce n'était pas très grave. Il avait les yeux de celui qui l'avait porté, deux saphirs qui ne le quittaient pas, et ce, malgré que les mois passent. Le petit était traité comme un petit prince par ces deux parents qui cédaient à la plupart de ses caprices. Ce qui n'arrangeait pas beaucoup les proches du couple. Car la jeune garçon avait un sale caractère, il ne laissait personne lui marcher sur les pieds,se bagarrant parfois avec ses camarades pour un oui ou un non. C'est à l'aide de tout leur entourage, que le jeune homme aux cheveux dorés se calmait un peu. Ce n'était pas simple pour ces deux hommes, d'avoir un petit aussi caractériel, presque volcanique. Traumatisant les pauvres élèves singes. Les deux hommes décidaient que quand viendrait l'âge, il irait à cette école spéciale, pour eux. Les deux pères prirent leur garçon, si adorable, si mignon à cet âge. Un véritable appel aux câlins. Ils le regardaient avec un air sévère sur le visage. Ils devaient être sérieux.

« Nous avons rien contre le fait que tu ne veuilles pas te faire maltraiter par les enfants à cause de nous... Mais s'il te plaît, mon petit croco, tiens-toi un peu plus. Ne les agresse pas pour rien. Essaye d'être plus sournois, soit comme ton animal, rusé. Tu verras que la vie sera plus facile. Tu peux dominer sans bouger et crier. Ni frapper. C'est plus amusant.
-Merci papou, j'essayerai, mais je ne veux pas qu'on me croit faible.
-Tu ne l'es pas mon petit chou, tu es plus fort que n'importe lequel de ces enfants, ne l'oublie pas. Mais cache-le, il faut savoir se terrer pour attraper sa proie.
-Tu es le meilleur papou !
-C'est que je lui dis, mais il ne le croit pas, le vil croco. Je  vais te montrer ça, ce soir...
-Père, je suis là.
-Désolé petit prince. »

Harold serrait ses deux pères, très heureux qu'on ne lui retire pas ce qui le rendait unique, sa force et son aura. Jamais un singe ne rentrerait dans sa vie. Puis ils étaient pleins de préjugés. Mais il pouvait être plus fort autrement qu'en criant et en frappant. Le jeune homme devenait une personne assez respectable en soi, il ne se laissait jamais dominer, mais il faisait mine d'obéir aux ordres des simples humains. Bien sûr, le blond avait parfois de bons accès de colère qui en effrayaient plus d'un. Il était plus modérée, mais ça restait une personne relativement normale et stable.
Cette enfance n'était pas simple pour le thérianthrope, il avait du mal à cacher son aura. Ses pères étaient bien embêtés et ils firent appel à une autre personne. Un cousin de son papa puma. Le félidé, qui était de poids lourd, voulait à tout prix faire rentrer les choses dans la petite tête blonde. Il ne comprenait pas à l'époque. Comme pour le fait qu'il ne devait pas frapper, ni crier. Il se vengeait de son enseignant de manière indirecte, comme pour les gens comme eux. Allant même jusqu'à le blesser un jour. C'est après un gros savon de la part de ses pères que le jeune garçon décida de se plier aux règles de son  mentor. Pour maîtriser son aura comme il le fallait, il lui avait fallu deux bonnes années, avant qu'il ne rentre à l'école. Bien heureusement pour lui. Le cousin avait par ailleurs, fait une promesse à Harold : celle de se couper les cheveux, s'il réussissait à parfaitement se contrôler, car le jeune homme les trouvait trop longs. Il se souvenait maintenant avec humour de ses jours où il se transformait en crocodile, où il plaquait au sol un gros félin, profitant au passage de sa chaleur, pour son plus grand malheur.
Rapidement, il grandissait, l'adolescent avait l'âge de rentrer dans cette école dont ses pères vantaient les mérites, il ne savait pas comment prendre cette séparation entre ses pères et lui. Le jeune homme les embrassa sur les joues en retenant ses larmes. Il devait y aller, pour comprendre comment vivaient les gens comme lui qui avait une aura animale, quelles étaient les subtilités de leur société. Le garçon était un peu nerveux, mais il découvrit cet endroit merveilleux. Il voulait y rester pour toujours, tombant amoureux de cette ambiance. Son aînée, une canidé poids plume l'avait guidée pendant trois années. L'aidant toujours pour ses cours du mieux qu'elle le pouvait. Ses mots étaient si rassurants, elle entraînait à suivre ses conseils très utiles. Il n'était pas non plus le meilleur des élèves, il faisait parfois du grabuge, au plus grand désespoir de son aînée. Elle n'arrivait vraiment pas à le raisonner totalement, et insister avec le damoiseau empirait le cas.
Pourtant, Harold adorait son aînée, il y était attaché, si bien qu'il décidât de guider les jeunes élèves comme elle l'avait fait avec lui, montrant aux autres que ses protégés étaient les meilleurs, effaçant petit à petit son côté volcanique, la tempête en lui s'étant calmée.
Il était le délégué de sa classe. Il savait qu'il voulait rester ici, sur cette île. Mais avant ça, il devait demander à ses pères. Le jeune homme rentra donc chez lui.
Harold prit une main de chacun de ses pères, il les regarda. A leurs yeux, leur garçon était devenu un très bel homme, mais c'était toujours leur bébé à eux. Mais ils pouvaient sentir leur prince inquiet.

« Mon petit croco, ça va ? Une personne t'a fait du mal ?
-Non, pères, j'aimerais rester là-bas, je veux enseigner, continuer ce que je faisais. Aider les futures générations.
-Tu penses encore à ton aînée ?
-Oui pères, elle me manque tellement...
-Tu n'es, en aucun cas, responsable de son accident...
-Mais pères, c'est de ma faute si Julia n'est plus là. »

Car après le départ de sa marraine, pendant qu'il était senior, le jeune homme avait cherché son aînée, cette dernière travaillait dans un restaurant et était très heureuse. Il avait presque oublié à quel point cette dernière était gourmande. Harold était venu à l'époque pour montrer que lui aussi assurait comme aînée. Elle était fière du garçon qu'elle avait guidé, et la jeune femme frotta ses cheveux blonds, le crocodile était si heureux. Il acceptait le câlin de cette femme, comme elle était belle... Il lui donnait même son premier baiser, le jeune homme avait toujours aimé ce petit canidé. Il serrait ses pères. Il avait tellement voulu cette rencontre, qu'il avait oublié son porte-feuille. Bonne âme, Julia avait courru après le garçon. Ce dernier avait entendu les pneus qui crissaient et le bruit du choc. Il s'était retourné, et il avait vu avec horreur Julia, étendue sur le sol. Pour la première fois depuis longtemps, le jeune homme pleura, à en devenir muet tellement la peine l'avait fauché comme ce camion qui avait prit l'innocence et la conscience de son aînée. Il revoyait le visage sans vie de son aînée. Il sentit sur lui l'étreinte de ses pères. Rassurante, comme à chaque fois.

« Je l'aimais.
-Ton père et moi savons à quel point. C'est elle qui t'a donné cette envie d'enseigner. Deviens un enseignant digne. Fais-le pour toi avant tout. Ne t'oublie pas. C'est qu'elle voudrait pour toi.
-Je vous aime, mes pères.
-Vis mon prince, ouvre ton cœur. Tu aimeras une personne formidable, j'en suis sûr.
-Julia restera dans mon cœur.
-Ce que papou veut dire, c'est de vivre et de laisser les morts dans tes souvenirs. Montre que tu es fort et surmonte cette douleur. Elle aura toujours cette place. Te fermer aux autres ne sert à rien.
-Oui, Papou, je t'aime. »

Harold prit alors la voie de l'enseignement.  Ce n'était pas très facile, surtout avec son caractère parfois explosif. Mais il aimait voir ses enseignements emmener les élèves vers la réussite. Le jeune homme obtint une place de prof de soutien dans cette école. Il pouvait sentir la présence de la canidé et un souffle chaud sur sa joue, elle le guidait toujours. Il souriait, le jeune enseignant serait impitoyable, mais efficace. Pour être fier de lui-même. Il se tatoua sur l'épaule un petit chien, le même que celui qu'était cette aînée partie trop tôt. Depuis, il s'est juré de jamais conduire ces choses qu'étaient les voitures ou du moins, de l'éviter tant que possible...

Autre : Il a horreur des véhicules quatre roues, ce qui explique son amour pour la moto.




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Un rajout : nada