Morgan S. Tyler

Goûts :

Ta mère – Ton corps – Faire chier amicalement son monde – Bouffer, surtout la bonne bouffe – Paresser au lit – Se défouler sur un terrain – Son oreiller – Les radiateurs – Un feu de cheminée – Le chocolat chaud, avec beaucoup de chocolat – La vie, malgré tout – Rire – Mordre – Rire de toi, si possible, de lui sans problème – Séduire – Taquiner ou charrier – Jurer comme un charretier pour faire saigner les oreilles des prudes – Sa couette – Les prudes justement – Avoir du fric à dépenser – Avoir du temps pour ne rien faire – Les gros chiens – Faire du shopping – Trouver un adversaire à sa taille, dans n'importe quel domaine d'ailleurs – Courir – Courir à s'en crever les poumons et à s'en arracher les muscles – Chanter fort et faux – Boire un coup ou deux, voir trois – La compagnie – Les nouvelles expériences – L'amour vache – Les défis – Les câlins et toutes autres marques d'affection tactiles – Les bains à bulles brûlant - Les agrumes – Les bons films d'actions – Se plaindre – Faire baver les demoiselles et damoiseaux quand il fait son sport – Les soirées entres potes – Les soirées en tête à tête avec toi.

Les légumes verts – Le café – Les réveils – Les sonneries de réveil – L'hypocrisie – Les gens qui spoilent la fin – Le désordre et la saleté – Cuisiner – Qu'on s'approprie ses affaires – Prêter ses possessions du coup – La méchanceté gratuite – Les faibles – Les prises de sangs – La triche – L'autorité mal placée – La glace – La pluie – La pluie glacée, combo – Les chats et les 'chatons trop mignons' – Le vide – Les gamins bruyants et pleurnichards – La routine – Ne plus avoir de fric – Les toilettes publiques – Les lendemains de soirées trop arrosées – La traîtrise – La neige, c'est beau mais de loin – Les transports en communs – Toi, si tu lui adresse la paroles dans les trente minutes qui suivent un réveil forcé – Les frigo vides – La violence gratuite – Les paniers de linges sales pleins – Les lundis – La fumée des clopes.

Caractère :

Morgan Tyler, croco aux dents longues.
Morgan et son langage un peu trop crû. Morgan et son humour mordant. Pour un sang-froid il est plutôt social et bruyant, appréciant la compagnie et les soirées arrosées. Sa légendaire patience n'est justement qu'une légende et bien qu'il ait régulièrement des périodes de calme où il aime juste se poser dans un coin en toute tranquillité pour savourer la solitude, il a plutôt tendance à rechercher de l'action et des nouveaux défis. C'est un grand sportif, que ce soit physiquement comme dans l'âme. Il a un grand sens de l'esprit d'équipe et est un bon joueur, bon perdant comme bon gagnant. A le voir encourager les siens, prendre soin de ses partenaires de jeu et les féliciter quoi qu'il arrive, on a peut-être un peu de mal à se faire à l'idée qu'il reste ce croco piquant et colérique, qui vient siffler dangereusement lorsque l'on marche sur ses plates bandes ou lorsqu'on le cherche un peu trop. Son sang-froid se réveille sûrement à ce moment là, car si pas mal de choses peuvent l'énerver rapidement, pour le voir perdre sa maîtrise de lui même et devenir violent physiquement, il faut le pousser loin.  Ou le chercher sur son territoire.
Morgan est en effet quelqu'un d'assez possessif, pour ne pas dire très, extrêmement attaché à ce qui lui appartient. Proches comme objets ou autres, il n'aime pas vraiment prêter et encore moins qu'on vienne lui prendre quoique ce soit. On ne peut lui faire lâcher prise sur ce qu'il considère comme à lui. Il ne supporte pas qu'on touche à son territoire et si on combine à  cela sa jalousie alors ça devient difficile à gérer. Heureusement qu'il a tendance à intérioriser cet aspect là de lui, il serait sinon un peu trop souvent en train de se battre, hors ce n'est pas vraiment son passe temps préféré. Il a tendance au contraire à apprécier prendre soin des autres et bien qu'il aime faire son dur devant tout le monde, il n'en reste pas moins quelqu'un d'attentionné et de précautionneux malgré tout. Bien que peu démonstratif, il aime les petits gestes qui témoignent de l’attachement. A vrai dire, il est assez tactile et apprécie le contact, tant que cela vient de quelqu'un de connu. Qu'on vienne l'approcher, voir le toucher alors qu'il ne te connait pas, ça il apprécie beaucoup moins.
Lui ce qu'il aime, c'est casser sa routine. C'est un grand curieux. Pas ce genre de curiosité envahissante et lourde, non. Il ne supporte de toute manière ni les rumeurs ni les ragots et a tendance à en avoir un peu rien à foutre de la vie des autres. Il est plutôt du style à rechercher et découvrir toujours de nouvelles choses, des trucs qui pourront le faire s’émerveiller. Parce qu'il ne supporte pas la routine et adore faire de nouvelles expériences. Alors il écoute et lève les yeux quand ça titille sa curiosité. Généralement, cela finit en bonne partie de rigolade avec ses potes, ou alors l'idée était un peu trop fumeuse et ça finit un peu moins bien. Mais dans tous les cas ça fait des souvenirs, de ceux qu'on aime se rappeler un verre à la main lors d'une soirée bien calme.
Et avec son humour mordant et son côté impulsif, il est rare que les soirées où il n'est pas seul soient calmes. Parce que Morgan a de l'humour. Beaucoup d'ironie, parfois pince-sans-rire. Et il est extrêmement taquin, prônant l'amour-vache comme amour véritable. Qui aime bien châtie bien et il accepte être titiller de la sorte en retour, malgré son amour-propre. Bien qu'il ait beaucoup de bonnes connaissances, ses potes les plus importants à ses yeux sont moins nombreux. Et ce sont eux qui subissent la plus grande partie de ses répliques mordantes et ironiques. Il les adore, ils le savent bien et le lui rendent bien.
Sur le plan plus sentimental, il est toujours à la recherche de la bonne personne, si celle-ci existe. En attendant, il ne s'en fait pas, prend la vie comme elle vient et les gens aussi. Il aime séduire et plaire, taquiner gentiment ou non et ne pas dormir seul la nuit, alors il profite de ce que lui offre la vie sans faire de chichi et si ça peut en plus lui permettre de s'amuser, alors tant mieux.

Physique :

Tu as sous les mains son corps, dont les muscles puissants se tendent suivant tes caresses. Sous tes doigts sa peau sombre frémis, mais tu les laisses courir tout contre de son dos impeccablement dessiné, tu les fais remonter sur ses omoplates pour venir caresser ses larges épaules, puis remonter le long de sa nuque pour se perdre dans ses cheveux. Une tignasse courte aux mèches folles, dont le brun a parfois ce reflet bleuté si spécial à tes yeux. Tu sens sous la pulpe de tes doigts la douceur de ses cheveux alors que tu joues négligemment avec une de ses mèches. Tu sais qu'il s'en fou totalement, qu'il ne se coiffe jamais vraiment et qu'il n'y accorde aucune forme d'importance. Et pourtant, tu adores glisser tes doigts dans sa tignasses pour l'ébouriffer un peu plus.
Un grognement parvient à tes oreilles et le corps contre lequel tu t'appuyais se retourne. Avant d'avoir pu réagir te voilà happé par ces deux prunelles d'un bleu sombre, presque noir lorsque la luminosité est faible comme maintenant. Tu perçois au travers de la brume des restes de son sommeil cette étincelle malicieuse toujours présente. Il ferme ses yeux en amande alors que ta main reprend son chemin, parcourant la forme de sa mâchoire, remontant contre ses fines lèvres d'où s'échappe un souffle chaud. Tu taquines son nez pointu, lui faisant un bisou d’esquimau qui le fait grogner de nouveau mais cette fois d'amusement.  Tes doigts se baladent de nouveau pour redessiner ses pommettes hautes, puis masser délicatement ses tempes.
Toujours pris dans tes caresses, tu sens contre ton dos sa main à lui. Ses longs doigts viennent pianoter contre ta peau, alors que sa seconde main, immense comparée à la tienne, repose sagement à côté de vous. Tu te soulèves un peu, pour pouvoir faire voyager tes yeux sur son corps. Il est immense ce type, ou alors c'est toi qui es un peu trop petit. Bref, cela n'a pas d'importance. Ton regard descend de son visage, où on ressent ce métissage américain dû à ses origines, puis court sur sa gorge offerte, sur son torse aux muscles sculptés par les longues heures de travail. Il est sportif le bougre, et chaque tension de son corps en est la preuve. Si la couette cache pudiquement le reste, tu sais très bien ce qu'il s'y cache. Alors s'en plus attendre tu t'installes de nouveau contre lui, reprenant tes lentes caresses alors que son parfum musqué t’envahit.
Ton regard se perd sur la chambre qui vous entoure. Impeccable, tout est à sa place. La penderie ouverte laisse voir des vêtements aux multiples couleurs, d'un peu tous les styles mais tous  paraissent presque neufs. Sur la table de nuit près de vous, aucun bijoux si ce n'est une montre argent relativement sobre. Alors que tu commences à somnoler, sa voix basse et chaude s'élève dans la pièces.

« Ça va être l'heure de bouger, on va être à la bourre sinon... Douche ensemble ? »


 

Histoire :

«  Chériiiiie ! Ramène ton joli petit cul, le chauffeur est là ! »

Carmen, alias Mère, était une femme forte, de celles qui savent exactement ce qu'elles souhaitent et qui utilisent tous les moyens nécessaires pour parvenir à ses fins. Franche, vive et réaliste, elle se trouvait être un Serpent de moyen gabarit tout à fait intégré à la société Singe et la réussite courrait dans ses veines. Celle qu'elle appelait « chérie » se nommait April, alias Maman. Bien que plus calme et douce, sa réserve naturelle n’empêchait en rien à la jeune femme d'avoir son petit caractère  elle aussi. Son domaine de prédilection était plus littéraire, ses ambitions moins élevées que Carmen, mais elle seule avait la poigne nécessaire pour calmer le tempérament explosif de sa moitié, puis celui de ses enfants plus tard. Crocodile de gabarit tout aussi moyen, son intégration à la société était moins évidente puisque la compagnie des autres l'agaçait relativement vite.
Aujourd'hui se trouvait être un grand jour pour elles deux. Vêtues de blanc qui faisait ressortir pour l'une la couleur brune de sa peau et pour l'autre la blondeur de ses cheveux, elles se dirigeaient vers le lieu de leur union. La Ferrari 458 blanche que le chauffeur avait lancé à toute allure sur les routes New-yorkaises était leur cadeau de mariage qu'elles allaient célébrer sous peu et l'excitation montait peu à peu dans leur veine. La cérémonie était peut-être en petit comité et sans grandes pompes, mais c'était la leur et elles comptaient bien en profiter. Bonheur et joie étaient les mots clés de cette journée. Et que le monde entier aille se faire mettre profondément, elles étaient heureuses et fières d'épouser la femme qu'elles aimaient.

« Maman, ze veux que c'est un petit frèreuh. »

Lilly était une petite fille de quatre ans. En voyant sa Maman toute ronde, elle avait décidé que ce serait un petit frère qu'elle aurait. Sa Mère posait un regard attendri sur sa petiote qui faisait leur monde depuis quelques années. Leur famille s'agrandissait petit à petit, à la grande joie des grands-parents qui, bien que les laissant relativement tranquille, appréciaient l'annonce de la future naissance chez les Tyler. L'aînée était une toute petite métisse aux grands yeux clairs et faussement innocents, dont le calme apparent cachait un esprit particulièrement affûté et déjà retors pour son âge. Elle avait hérité de l'espèce Serpent de sa Mère et April, en voyant déjà les deux femmes de sa vie lui prendre autant d'énergie, ne savait pas encore bien à quoi s'attendre avec un autre enfant. Mais cela ne l’empêchait pas de déjà l'aimer de tout son cœur et elle savait très bien que si elle n'appréciait pas un minimum l'animation dans sa vie, alors jamais elle n'aurait épousé Carmen. Les deux jeunes femmes se sourirent. La vie continuait.

«  Lilly, t'es qu'une bouse de vache qui pue. » « Morgan, ton langage ! »

C'était bien un petit garçon qui naquit, et tout aussi vif que le reste de la famille. Plus le temps passait, plus leur vie à tous les quatre était animée. Entre les deux enfants qui se cherchaient sans arrêt, adorant plus que tout faire tourner l'autre en bourrique et essayant de faire la plus grosse connerie possible, et les deux adultes qui menaient de front leur vie professionnelle et leur vie familiale, sans oublier l'ensemble des petits tracas du quotidien.... il n'y avait pas de place pour l'ennui. Et malgré les nombreuses petites disputes, les coups de gueule, les petits bobos et grands problèmes, l'ensemble tournait rond et la famille s'aimait profondément. Même les deux gamins, malgré qu'aucun d'eux ne l'avouera jamais. Parce qu'on ne pouvait s'en prendre à Morgan sans que sa sœur ne rapplique de suite et que si quelqu'un cherchait des emmerdes à Lilly,  le jeune Faux-Gavial n'hésitait pas à jouer de sa taille déjà grande pour son âge et de ses points s'il le fallait vraiment. Ces deux là veillaient l'un sur l'autre à leur manière et comme leur âge le permettait, et lorsque leurs parents les regardaient s'étriper joyeusement, elles se rappelaient à quel point ils s'aimaient. Au fond.

« Mère, j'ai froid. »

On lui avait expliqué calmement ce qu'étaient les thérianthropes, ce qu'il était et qu'il n'était pas seul. Cela avait été bizarre à assimiler sur le coup, mais au final très naturel puisque c'était sa nature profonde et celle de ses proches. Alors il avait appris à se maîtriser, à maîtriser ce qu'on appelait une aura et surtout il avait appris à comprendre comment il fonctionnait. Et ce soir, les rues de New-York étaient recouvertes  par la neige. Cela avait été joli à regarder par la fenêtre, mais une fois seul dans son lit, Morgan avait commencé à grelotter malgré les radiateurs poussés au maximum -qu'importe les factures d'électricité-. Alors il était allé voir ses mamans, suivi de près par Lilly qui l'avait entendu bouger. Tous les quatre se serrèrent dans le grand lit des adultes et, alors que les flocons continuaient de tomber doucement, ils s'endormirent chacun à leur tour. Demain on appellerait les différentes écoles et bureaux. Personne ne bougerait de l'appartement.

« … et le tout jeune tenant du titre James finit premier, suivi de très près par Morgan ! »

Bien qu'il adorait les sports d'équipe et pratiquait le basket-ball en dehors des cours dans un petit club de quartier près de chez lui, Morgan avait la course dans le sang. C'était dans son école qu'il avait commencé, lorsque leur professeur l'avait remarqué et proposé d’intégrer leur club. Et depuis, il n'avait cessé de gagner en puissance, courant pour le plaisir au début, puis pour faire la fierté de son école lors des petits championnats réunissant différents groupes scolaire. Il ne serait jamais le meilleur, surtout lorsqu'il percevait les effluves d'un autre thérianthrope plus adapté à la vitesse dans les autres concurrents, mais cela ne l’empêchait jamais de donner le meilleur de lui-même sous les cris d'encouragement de ses amis et camarades de classe. Car il était aussi un élève tout à fait correct lorsqu'il se donnait la peine de travailler, et il n'avait jamais eu de problème avec les autres enfants de sa classe, réussissant à s’intégrer parmi les singes sans trop de difficultés. Il réussit même à se faire de bons amis, une belle bande de petits branleurs pas méchants mais jamais les derniers pour faire rire la classe et titiller les profs. Et les années passaient tranquillement, avec de nouveaux visages, les premiers émois amoureux, les notes qui tombaient toujours et lui qui courrait. Souvent.

« J'ai envie de toi, là maintenant. »  « Ouai ba t'attends au moins qu'on soit rentré hein. »

Tout s'était fait petit à petit, mais le résultat était là. Le jeune crocodile avait découvert son penchant pour les autres mecs et cela ne l'avait en rien dérangé. Avec deux mères, il n'avait pas vu ça comme un problème ni comme quelque chose de pas naturelle. Et puis sa sœur s'était foutue de lui lorsqu'il avait un peu officialisé tout ça, mais gentiment. Ils s'étaient charriés sur les mecs qu'ils allaient se piquer mutuellement ou partager... et leurs chamailleries continuaient d'animer a vie de la petite famille. Avec parfois le compagnon d'un des deux enfants qui prenait un repas avec eux ou passait la nuit. Une petite vie bien rodée, les deux femmes s'aimaient comme au premier jour, les deux jeunes s'adoraient toujours autant bien que Lilly commençaient à faire son bout de chemin de son côté. Elle cherchait en ce moment un appart pour elle et son copain. Morgan la regardait de loin s'éloigner, pensant que bientôt ce serait son tour. Qu'allait-il faire ?

« Yep, une Académie sur une île. Que des gens comme nous. »

Morgan regardait ses parents et sa sœur. Celle-ci venait de leur faire part de cette nouvelle. Son fiancé était passé dans cette académie et il s'y était beaucoup plus. C'était une bonne idée. Le jeune croco avait besoin de contact avec d'autres thérianthropes, la vie avec les singes était sympa un instant, mais elle ne le satisfaisait pas vraiment. Et vivre en compagnie des siens ne pouvait être qu'une expérience enrichissante. Autre argument de poids, il aurait plus de chance de tomber sur un potentiel compagnon. Et ce n'était pas rien dans leur communauté. La perspective de changer d'air l'excitait, il préparerait sa prochaine rentrée pour l'île. Il ne rentrerait qu'en deuxième année, mais cela ne le dérangeait pas. La suite s'annonçait palpitante.

Et elle le fut.

Autre : Ça dépend si tu veux des détails croustillants et un peu personnels sur sa vie privée. Donc nan.




Le code : Validé. Wsh.
Ton pseudo : "Bonjour, je m'appelle Olaf et j'aime les gros câlins" \o/
Ton âge : 20 ans.
Notre découverte : Top-site je crois.
Ta présence :Le plus possible mais bon, semaines chargées. Donc au moins les week-end normalement.
Ton avatar : Aomine Daiki de Kuroko no Basuke.
Tes références : Lu les premiers tomes, j'vais continuer !
Un rajout : Coeur, amour et joie sur vous