Aylee hebi sensei ♥ [100% fini !!]

Goûts : " Si elle avait été sociable, j’aurais certainement laissé ses amies vous répondre, parce que, soyons honnête, c’est quand même elles qui auraient pu vous répondre au mieux. Malheureusement, ce n’est pas le cas et je dois bien vous avouer qu’elle n’a eu que très peu d’amies. Quelques connaissances par-ci par-là, mais rien aucune n’a pu être assez proche pour en savoir autant sur elle, c’est dire à quel point elle est fermée. Enfin l’était, mais ce n’est pas encore le moment de débattre sur son caractère.
Il y a cependant une personne qui pourra nous aider, il est le seul qui n’a jamais été proche d’elle. Alaric a accepté de nous en dire un peu plus, bonsoir Alaric."

“- Bonsoir. Si on met de côté le fait que j’ai l’impression de participer à une émission en l’honneur d’une personne décédé, qu’est ce que je fous ici ? “

“ Vous êtes là pour nous parler d’Aylee, j’aurais pu le faire moi même mais ça aurait manqué d’un peu d’originalité. Donc, pouvez-vous nous dire ce qu’elle aime et ce qu’elle déteste au contraire ? “

“ Eh bien… Elle a toujours été passionnée par l’art. Je la connais depuis plusieurs années maintenant et je peux vous dire qu’elle a toujours passer son temps libre à créer, griffonner, dessiner ou peindre. Il m’est même souvent arrivé de me demander si elle m’écoutait réellement tant elle était absorbée par sa feuille. C’est une femme éprise de liberté, elle aime courir, se dépenser, se vider la tête par tous les moyens possible et imaginable et dieu sait que sa créativité l’aide beaucoup dans cette tâche. Elle aime aussi beaucoup dormir, manger, et traîner chez elle en tenue complètement importable devant qui que ce soit de décent puisqu’en général à ce moment là elle est seul, comme souvent. Je ne pense pas que ce soit la fatalité pour elle, elle aime être seule et se retrouver avec elle-même pour pouvoir réfléchir, elle réfléchit beaucoup, trop même. La nourriture tient une place importante dans sa vie, elle peut passer une demie heure à déguster une pâtisserie pour en déceler tous les goûts les saveurs et les nuances, pour s’en délecter jusqu’à la dernière bouchée, quand on est au restaurant ça peut devenir très long je vous le garantis. Que dire d’autre … Elle fait beaucoup de choses en musique, dormir, manger, se laver, créer bien sûr, conduire enfin bref, la musique est omniprésente dans son quotidien. Je l’ai même déjà vue danser tout en écoutant la musique lorsqu’elle faisait le ménage, elle ne le sait pas, mais je l’ai souvent vu faire, ça elle me tuerait d’ailleurs. “



Caractère : “ Eh bien, elle sera ravie de l’apprendre alors. C’est un joli portrait que vous nous faites d’elle, mais elle à bien des qualités et des défauts non ? “

“ Oh oui comme tout le monde je suppose. Ce n’est pas une femme facile, en fait elle est clairement contradictoire comme fille. Elle va vous reprocher de trop la coller et à côté de ça elle va très mal supporter le fait que vous vous éloignez un peu trop longtemps d’elle. Si elle aime la solitude, elle aime être proche des gens qu’elle aime, mais elle ne l’avouera certainement pas devant vous. La fierté est un de ses défauts, je dis défaut parce que ça lui a déjà coûté quelques relations, elle est quasi incapable de passer au-dessus, c’est dommage. Il faut savoir la prendre, elle paraît certainement froide et distante à première vue, mais ce que vous percevrez comme une parole froide n’en est en réalité pas une, mais plutôt de la curiosité ou tout autre sentiment qu’elle a du mal à montrer. Je dirais qu’elle est très impatiente et exigeante envers elle-même. Je me souviens que lorsqu’elle a voulu commencer à dessiner et faire de l’art sérieusement, elle désespérait de voir qu’elle n'atteignait pas le niveau de ses camarades, elle veut tout réussir à faire tout de suite. Elle voudrait avoir le coup de pinceau d’un peintre professionnel en quelques leçons sans aucune difficulté, comme un don du ciel. Mais nous savons tous que c’est impossible. C’est une femme calme, qui ne s’énerve pas facilement et qu’il faut éviter de mettre en colère. Elle peut changer totalement de visage lorsqu’elle perd son calme, c’est vraiment pas beau à voir. Une des choses qui la met hors d’elle s’est que l’on touche à ses proches, elle supportera tout ce que vous lui direz, mais elle monte vite dans les tours si vous commencez à toucher à ce point faible, c’est une fausse calme. Derrière cette carapace froide, il y a une jeune femme douce qui cherche la douceur et la proximité de personnes de confiance, elle est sensible même si elle n’en a pas l’air. Pour résumer, je dirais que ce que vous voyez à première vue, il ne faut pas du tout vous y fier, si vous creusez un peu vous trouverez une personne fantastique. “

Physique :



“ Vous semblez très attaché à elle. Comment la trouvez-vous physiquement ? Nous avons des photos, mais quoi de mieux qu’une description de quelqu’un de proche ?”

“ Physiquement ? Je… Enfin bon, j’y ai pas vraiment réfléchi. Je pense qu’on peut clairement dire que c’est une belle femme. Elle n’est peut-être pas grande.  Elle mesure un mètre cinquante sept pour cinquante kilos, mais elle a un maintien et une élégance qui est assez impressionnant de nos jours. C’est une jolie blonde, enfin demi-blonde puisque ses cheveux deviennent bruns à partir d’un peu plus de la moitié de ses cheveux, ils ont l’air doux et soyeux, c’est une vraie fille, féminine et apprêtée. D’ailleur toute la partie brune de ses cheveux est colorée, une vrai femme n’est-ce pas ?  elle prend soin d’elle tout en restant humble. Vous savez le genre de personne qui est vraiment très belle, mais qui n’en a absolument aucune idée. Elle ignore tout de ses charmes et je pense que ça en rajoute beaucoup. Après, je ne vais pas mentir, ses grands yeux azur en amandes n’enlèvent rien à sa beauté et ses lèvres fines mais dessinées n’enlèvent rien à sa beauté.

Je pense que vous avez pu le voir mais elle est fine, pas trop, puisqu’elle a tout de même des formes, mais sont ventre est plat et ses hanches arrivent quand même à être pleines bien qu’elle ne fasse pas du tout attention à sa ligne, si vous la voyez un jour manger un cheese, je vous assure que la belle image que vous vous en faites ce brisera en milles morceaux. Elle n’a pas un style commun, un peu comme tout les profs d’art plastique, je pense que tous les étudiants du monde pourront en attester, les profs d’arts ont toujours un style qui leur est propre. La tenue qu’elle porte le plus souvent et qui représente assez bien sa garde-robe est une chemise blanche toute simple, qu’elle porte avec un bas qui est mixé entre un short et un legging. Sur sa chemise, elle porte un serre taille, et des manchettes referment les manches de sa chemise, ouverte sur un décolleté qui à première vue pourrait sembler trop plongeant, mais qui au final reste raisonnable et un collier ras du cou noir. Alors oui dit comme ça par moi qui ne m’y connais pas du tout en mode ça semble ridicule, mais elle le porte étrangement bien, je pense que personne d’autre ne pourrait porter ça et rester classe. Elle est à part tout simplement “

“ Eh bien merci beaucoup pour cette description, c’était un plaisir de vous avoir avec nous. “




Histoire : Je suis le fruit d’une union d’un soir. Le genre d’enfant non désiré, la nouvelle que l’on aurait aimée ne jamais avoir et le poids inutile dont on aimerait se débarrasser. Ma mère vivait en Australie. Dans une petite ville près de Broken hill. C’était une belle femme, sans doute devait-elle avoir beaucoup de succès dans le bar miteux où elle travaillait. La lettre que l’on m’a remise dans la famille d'accueil où j’ai grandie était simple. Elle ne comportait rien de sentimental, ni aveux, ni regrets, seulement des informations impersonnelles écrites par une femme qui n’était certainement pas rongée par les remords, mais seulement prise de pitié pour un petit être qui n’avait rien demandé.


Je suis le fruit d’une envie soudaine et pressante. À moins que cela ne soit à cause d’une soirée trop alcoolisée qui avait mal tourné entre deux adultes vipères de la mort. Ils se connaissaient peut-être déjà auparavant, car ma mère était comme moi une vipère de la mort de Pilbara et mon père une vipère de la mort de Kimberley. Lorsque ma mère a appris sa grossesse, elle n’a pas réfléchi une seconde avant de prendre sa décision. Elle n’avorterait pas, mais elle ne me garderait pas non plus. Elle avait été s’isoler chez une amie le temps de sa grossesse. Une fois mise au monde, elle m’avait confiée à un couple d’amis puis lorsque je fus en âge de contrôler à peu près bien ma forme, je fus laissée à un orphelinat. Un enfant serpent. Qui voudrait d’un enfant vipère de la mort ? Personne. À l’âge de 7 ans, je suis arrivée dans ma première famille. J’étais encore bien trop jeune pour m’en souvenir avec exactitude, mais on m’a rapportée qu’ils avaient été bons et gentils avec moi.
Seulement, ils ne pouvaient pas garder une vipère avec les autres enfants dont ils avaient la charge, trop dangereux et instable à cet âge. Je ne leur en veux pas, n’importe qui serait effrayé à cette idée non ?


Je ne suis donc restée qu’un an avant d’aller dans une nouvelle famille. Celle-ci était déjà composée d’un enfant, un petit garçon qui était de deux ans mon aîné. Déjà à cet âge, j’étais réservée. Je restais dans mon coin et je m’occupais de mes affaires sans chercher la compagnie des autres. Mes nouveaux tuteurs étaient normaux, une famille heureuse avec un enfant et une nouvelle venue un peu trop timide pour être réellement proche d’eux. Ils m’ont toujours élevée avec soin, ils m’ont nourrie, logée, habillée comme si j’étais leur propre enfant. Leur animal était le renard, j’ai souvent vu leur fils, Alaric, se transformer lors de l’apprentissage du contrôle de son aura, il était beau, d’un roux flamboyant. En fait, non, il était adorable. Nous avons été proches durant toute mon enfance jusqu’à ce que je quitte la maison, si j’avais eu un grand frère biologique, je l'aurais voulu exactement comme lui.

Il a toujours été le seul auquel je parvenais à me confier, le seul auquel je faisais assez confiance pour lui livrer mes plus intimes pensées et craintes. Ils ne m’ont jamais reniée, ils auraient pu, mais ils m’ont éduquée comme Alaric dans la conscience du travail bien fait. Je dois bien leur accorder une chose, mon aura avait été incontrôlable. J’avais mis plusieurs années à comprendre, comment la contrôler et à la cacher en toutes circonstances, histoire de ne pas offenser les gens qui me croisent. Je n’entrerais pas dans les détails, mais lorsque la puberté nous avait touchés, moi et Alaric, certaines situations auraient pu être gênantes, d’autant plus que nous n’avons aucun lien de parenté. Heureusement, j’arrive à présent à la gérer totalement, vaut mieux tard que jamais.

Ils avaient une ferme, avec des animaux et la dure tâche que cela apportait tous les jours. J’aurais pu passer ma vie ici, trouver un mari et reprendre la ferme avec Alaric, mais j’avais soif de … Découverte. D’une nouvelle vie et de nouveaux paysages que l’Australie ne m'apportait pas. J’avais envie de me consacrer à ma passion, l’art. La peinture, le dessin, la sculpture en passant par le tricot tout ce qui peut être manuel, je voulais en faire mon métier. C’est en chattant sur un site de thérianthrope que j’ai entendu parler de l’Académie Wulfram. J’ai été intéressée par cet endroit parce que les cours qu’ils proposent sont vraiment intéressants et surtout plus besoin de s’inquiéter. Étudier en Grande-Bretagne entourée des gens de ma race, rien ne pouvait être plus attrayant pour moi.
Il m’a fallue des semaines pour convaincre mes parents de me laisser partir. Ils n’aimaient pas l’idée de me savoir sur un autre continent aussi loin d’eux, aussi ai-je du leur promettre de passer.

La première année fut difficile. J’ai mis plus d’un an à m’intégrer parmi les élèves plus ou moins accueillants de ma classe et à montrer mon réel caractère. Je ne me suis pas fait de grandes amies, seuls quelques petits amis, qui fatigués de devoir me supplier pour sortir avec, les autres, avaient finis par se lasser de ma présence. Avec les années, j’étais parvenue à m’améliorer dans mon art, trouver mon propre style et développer mes talents. J’ai décidé de devenir professeur d’art ici, si c’était possible, lors de ma troisième année. C’est avec ce professeur que j’ai réussi à réellement trouver ma voie. Je suis souvent restée un peu plus longtemps après le cours pour lui montrer mes derniers dessins ou toiles et il m’a aidée à corriger les erreurs que je ne voyais pas moi-même. Il ne s’est pas contenté de m’aider à ce niveau, il était informé de mon enfance et j’ai su trouver une oreille attentive. Chose que je ne serais jamais allée chercher personnellement. C’est avec tristesse que j’ai assisté à son départ dû à son âge avancé alors que j’étais stagiaire. J’ai continué mes études en formation accélérée. À vingt et un ans, je suis passée prof stagiaire et dieu sait que c’est à ce moment-là que j’ai pu me forger la patience avec les élèves que j’ai aujourd’hui. 5 ans. Cela me paraissait si long, presque interminable. Je me demandais même si j’allais un jour voir mon poste passer à professeur confirmée. Et ma patience fut récompensée lorsque j’eu 26 ans. J’ai intégré l’académie en tant que professeur d’arts plastiques et j’enseigne aujourd’hui aux étudiants ce que je sais faire de mieux. J’ai réussi à me construire un avenir et à vivre de ma passion, je pense pouvoir affirmer que j’ai réussi ma vie.
Autre : (Précisions de dernière minute)




Le code : Validé
Ton pseudo : Aylee
Ton âge : 21 ans
Notre découverte : Partenaire
Ta présence : quasiment 6/7
Ton avatar : Harpy de Closers: Dimension Conflict
Tes références : Jamais vu mais j'irais voir
Un rajout : Pas qu'y mais choqué en tout cas mais si je vois quelque chose je vous direz