Chaque Noël, on y échappe pas. Vous retrouvez partout, sur toutes les chaînes, ces téléfilms, feuilletons et autres films complètement niais avec pour thème principal : Noël. Et l'amour. Et la solidarité. Et les bons sentiments. Enfin, vous voyez l'idée ! Et bien, nous pensons qu'il est grand temps pour amener sur SPA un peu de douceur et de candeur ~ Alors, à vous de jouer !
Règlement du Concours
Le Concours se déroulera du 15 décembre au 15 janvier, pour l'écriture des nouvelles, et du 16 janvier au 15 février pour les votes. Les inscriptions auront lieu d'aujourd'hui jusqu'au 14 décembre, 23h00.
A 23 heures (environ), chaque participant recevra une liste de cinq personnages du forum. Il devra alors écrire une nouvelle regroupant ces cinq personnages (et aucun autre issu de SPA, sinon, votre nouvelle ne sera pas acceptée) autour d'un scénario digne de ces feuilleton de Noël.
Vous aurez jusqu'au 15 janvier 21 heures pour les envoyer à Big Brother. Si celle ci ne correspond pas au règlement présent ci dessus ou au contexte du forum autour des thérianthropes (mais vous pouvez autrement aller partout dans le monde et à n'importe quelle époque, ou encore, faire vieillir les personnages), ou comporte trop de fautes d'orthographe, nous pourrons vous demander de corriger ces erreurs, si vous avez encore le temps. Le dernier délai pour les corrections est le 15 janvier à 23 heures. Si rien n'est corrigé passé cette heure, votre nouvelle sera tout simplement refusée.
Durant la journée du 16 janvier, nous posterons les nouvelles de manière anonyme et vous pourrez voter pour votre préférée. Nous ferons confiance à votre bonne foi, alors, ne votez qu'une seule fois par personne, ne profitez pas de vos comptes multiples. De même, les participants ne pourront pas indiquer pendant toute la durée de l'évent quels personnages ils ont obtenus et encore moins quelle est leur nouvelle.
Pour vous inscrire, il vous suffit de poster à la suite de ce message ! N'hésitez pas à poser toute question qui vient à vous.
A la clef de ce concours, pour le vainqueur : Une autorisation de créer un nouveau compte avec des conditions allégées, et ce rien que pour vous. (Pas besoin du bon nombre de messages ou rp et Possibilité de choisir dans des groupes normalement fermés, mais vous serez toujours limité à un seul gros gabarit/cétacé/atavique/senior par joueur)
Réponses à vos Questions
Est ce qu'il y a un nombre de mots requis pour cette nouvelle ? Non, aucune nombre de mots est requis, ce sera à vous de voir la taille de votre nouvelle. Mais pensez bien à suffisamment développer votre scénario et vos personnages pour que votre nouvelle soit réussie ~
Animal : Race : Alaskan Husky noir, moyen gabarit Orientation : Bisexuel Messages : 118 Humeur : Vif Emploi/loisirs : Flic Localisation : En patrouille aux abords de l'académie
Carte d'identité Dominance: Ambivalent Taille: 1m77 Poids: 69 kilos
Ven 1 Déc - 11:25
Je m'inscris ! Je devrais avoir le temps de faire une nouvelle dans le temps imparti (enfin j'espère), mais est ce qu'il y a un nombre de mots requis pour cette nouvelle ?
Jaycee Nash
un distributeur de câlins !
Animal : Race : Renard gris de l'Arizona | Petit gabarit Orientation : Bisexuel Messages : 101 Humeur : Méfiante Emploi/loisirs : Junior - 2ème année - club d'escalade
Cependant Nicolas, il me semble important qu'avant de participer à cet event, tu sois de retour parmi nous, et plus un fantôme. Nous préférerions que tu mettes ton temps et ton énergie pour répondre à tes rps, plutôt que pour écrire cette nouvelle pour un event. Ainsi, ton inscription est sous réserve que tu annonces ton retour et marque celui ci par des réponses à tes rps.
Non Jaycee, il n'y a pas de minimum à faire pour cette nouvelle. A vous de jugez la longueur de votre nouvelle. Cependant, il me parait évident qu'une nouvelle de qualité demandera un bon développement de vos personnages et de votre scénario ~
Aqila Lewis
la PrésidenteDémoniaque
Animal : Race : Vipère Velue | Petit Gabarit Orientation : Hétérosexuel Messages : 328 Humeur : Méfiante Emploi/loisirs : Senior - 6ème année - présidente du conseil des élèves
Coucou, j'aimerais m'inscrire mais sous réserves... Je ne sais pas si je rattraperai mon retard pour le rp avant et du coup, étant donné que c'est prioritaire, je me met sous réserve. J'espère que ca sera accepté, bisous.
Carte d'identité Dominance: Ambivalent Taille: 152 cm Poids: 49 kg
Sam 9 Déc - 14:27
Hello Iska ~
Alors, la mise sous réserve de Nicolas est une mesure exceptionnelle et rien que pour lui, puisqu'il est un fantôme. Elle pourrait s'appliquer à d'autres fantômes voulant aussi s'inscrire à l'event, mais tu n'es pas un fantôme ~
C'est donc à toi et uniquement à toi de voir si tu peux assumer tes rps -en particulier celui de l'intrigue, n'est ce pas- et la nouvelle. Vu ce que je connais de ta situation, il est vrai que je te déconseillerais de participer, sauf si tu penses qu'écrire une telle nouvelle t'aidera.
A toi de voir donc, confirme ou infirme ton inscription avant le 14 o/
Aqila Lewis
la PrésidenteDémoniaque
Animal : Race : Vipère Velue | Petit Gabarit Orientation : Hétérosexuel Messages : 328 Humeur : Méfiante Emploi/loisirs : Senior - 6ème année - présidente du conseil des élèves
Carte d'identité Dominance: Ambivalent Taille: 152 cm Poids: 49 kg
Ven 15 Déc - 10:45
Les inscriptions sont donc fermées et nos sept participants ont reçus leur liste de 5 personnages à placer dans leur nouvelle via mp. Souhaitez nous bonne chance ~
Aqila Lewis
la PrésidenteDémoniaque
Animal : Race : Vipère Velue | Petit Gabarit Orientation : Hétérosexuel Messages : 328 Humeur : Méfiante Emploi/loisirs : Senior - 6ème année - présidente du conseil des élèves
Sayuri, Shimizu, Faust, Lou et Matthew étaient réunis au coin du feu. La cheminée émettait une couleur chaude collant à l'ambiance chaleureuse de la pièce. Les flammes se reflétaient dans les boules cristallines accrochées au sapin verdoyant. La douce odeur de celui-ci se mélangeait à celle de la dinde farcie dans le four. Celle-ci avait été préparé minutieusement par Shimizu qui n’hésitât pas à s'en vanter juste pour embêter Lou. Notre cuisinier chuchota dans l'oreille de Sayuri que le plat allait bientôt être prêt. Sayuri, comme toujours, avait tout prévu à l'avance pour faire une surprise à tout le monde. Derrière le rideau se cachaient les heures de travail acharnées de notre Fennec, il demanda aux invités de se lever et d'entrer dans la salle à manger. Ce fut Faust qui entra la première, elle fut bouche bée par l'impressionnante décoration de la pièce. Au moment même, les autres se pressèrent derrière elle pour la découvrir à leur tour. Les yeux de Lou étaient pétillants, alors que Faust était attirée par l'énorme boule à neige au centre de la table. Tout était décoré, du plafond jusqu'aux poignées des portes en passant par le tapis. La nappe blanche s'alliait parfaitement avec le chemin de table bleu givré. Sayuri avait songé à où il voulait les placer. Il installa Lou près du radiateur, Faust devant la boule à neige, Matthew et Shimizu étaient face à face, placés de sorte à ce qu'ils aient la dinde entre eux deux. Quant à Sayuri, il était assis en bout de table veillant sur les personnes comme à son habitude. Shimizu alla chercher la dinde dans le four. Il l'amena sur la table, lorsqu'il retira le couvercle du plat ,un nuage de vapeur s’étala contre le plafond. Il prépara un énorme couteau qu'il enfonça délicatement dans la viande. Matthew servit la viande en commençant par la plus jeune. Il la regarda dans les yeux en lui souhaitant un bon appétit. Elle lui répondit par un sourire timide. Faust trouva ça extrêmement mignon. Ils trouvèrent viande excellente, elle était cuite comme il faut, ni trop sèche ni trop saignante. Sayuri s’occupa de débarrasser la table aidé de Matthew. Après une petite discussion dans la cuisine, ils amenèrent la bûche au chocolat et à la framboise. Une fois la bûche finie, Lou sortit sa guitare de sa housse en tissu , Matthew alla chercher la sienne dans sa voiture. Sayuri avait tellement insisté pour que Lou l'apporte, il avait passé des nuits à essayer de la convaincre. Matthew sortit les partitions de chants de Noël qu'il avait soigneusement imprimé à l'académie. Matthew commença à jouer puis Lou la suivit, elle jouait timidement, le son ambitieux de Matthew prenait largement le dessus. Il joua donc plus doucement, le son de leurs guitares et de leurs voix s'accordaient parfaitement. Lou rougissait de plus en plus à l'idée de chanter devant le petit comité qui les regardait, joyeusement. Elle finit rouge comme une pivoine. Après avoir enchaîné toutes ces chansons Lou était épuisée, Matthew ramena des chocolats chauds pour tout le monde. Il apporta aussi un plaid pour Lou qui se coucha dans le canapé. Mais lorsque Faust vit de la neige tomber par la fenêtre, elle courut vers la porte et l'ouvrit pour enfin admirer les flocons tomber lentement. Shimizu préféra regarder les étoiles, il ne manqua pas l'occasion d'apprendre à ses amis le nom de toutes les constellations qu'il pouvait voir. Lou, dans la précipitation n'avait pas pris de quoi se tenir chaud. Elle fait pourtant attention à ne pas avoir une température trop froide d'habitude. Mais cette fois ci elle devait avoir une idée en tête. Lou s’effondra, heureusement Matthew avait remarqué que quelque chose la gênait et il la rattrapa en pleine chute. Il faut reconnaître que la dextérité du Loup était remarquable. Il demanda aux autres de ne pas s’inquiéter et qu'il allait s'en occuper. Il porta Lou dans ses bras jusqu'au lit où elle devait dormir et lui apporta plusieurs couvertures pour lui tenir chaud. Il s'assit sur le sol, dos contre le lit en attendant qu'elle reprenne connaissance. Quelques minutes plus tard Matthew sentit des mains froides caresser doucement son cou. Lou demanda à Matthew d'une voix faible s'il voulait bien venir dans le lit pour lui porter chaud. Au début , il fut gêné et il refusa mais Lou n'était pas de cet avis, elle commença à lui tirer doucement les cheveux en lui répétant sans arrêts « s'il te plaît ». Matthew avait peut-être mal jugé les motivations de Lou, il se rendit compte qu'il était une véritable bouillotte géante. Il se glissa donc sous la couverture en tenant ses distances avec Lou, elle se rapprocha de lui en rampant puis elle s'accrocha à lui. Matthew rougit un petit peu, quelques secondes plus tard elle glissa ses mains sous son tee-shirt. Elles remontèrent le long du buste à Matthew, ses mains épousaient ses solides abdominaux pour finalement s'arrêter à ses magnifiques pectoraux qui devaient faire 2 fois la taille de ses mains. Puis elle posa un orteil gelé sur le haut de sa cuisse, Matthew sursauta. Elle fit glisser celui-ci le long de sa jambe puis, elle s'arrêta à son genou. Lou était trop petite pour continuer le long de ses longues jambes. En effet, les pieds de Matthew dépassaient d'environ 10cm la bordure du lit. Lou paraissait minuscule à côté du jeune homme. Lou alla peut-être un peu trop loin, sa main descendit jusqu'au bas du bassin du Loup. Matthew comprit directement ce qu'elle allait faire, il prit la main de Lou et la replaça sur sa poitrine. Le cœur de Lou cœur s'emballa, elle ne savait pas comment Matthew allait réagir. Elle se mordilla la lèvre de peur que Matthew parte. Il resta étonnamment calme, elle demanda à Matthew de se retourner, Ses yeux étaient brillants, une petite larme au coin de l'œil, elle lui posa cette question, avec une voix tremblante.
- « Qu'aimerai tu avoir comme cadeau demain ? ».
Matthew ne savait pas trop quoi lui répondre, il se tourna sur le dos pour réfléchir, et il ferma les yeux. Lou posa sa tête sur son torse nu et chuchota :
-"Je te veux"
Matthew fut sidéré. Il caressa les cheveux de Lou puis l'engloba de son corps en la serrant fort contre lui. Lou était satisfaite, elle pouvait sentir l'odeur virile de Matthew qui libéra son aura. Il l'embrassa sur le front et ils fermèrent tous deux les yeux.
Soan observait avec satisfaction l’incroyable tas de cadeaux qui se dressait devant lui. Les habitants de l’île avaient été généreux. Beaucoup avaient pensé à acheter un petit quelque chose pour les enfants de Malaisie en même temps que les cadeaux pour leur proche. Les étudiants de l’Académie, sous la houlette du Conseil des Élèves, les avait rassemblés ici. Il se tourna vers John, le président du Conseil et Nina, présidente du club de couture qui avait quand à lui fournit une vingtaine de peluches. Eux aussi affichaient un sourire fort satisfait. Le junior tapa dans la main des deux seniors. S’il avait eu le droit d’être ici pour ce jour si particulier, c’était parce qu’il avait courut plus que n’importe qui d’autre.
« Vous avez été incroyable. Quand je pense à tous ces enfants qui recevront un cadeau de Noël pour la première fois de leur vie. »
Isidora sourit aux trois adolescents. Le projet n’était qu’à l’état de rumeurs, juste après le tsunami qui avait ravagé son pays natal, quand elle avait prit contact avec lui. Après tout, qu’est ce qu’ils auraient pu faire sans connaître personne là bas ? Elle, elle avait pu leur faire rencontrer les bonnes personnes sur place.
« Aller, on ferme! »
Sergeï était quand son habitude absolument impassible. Impossible de deviner ce qu’il pensait. Même quand elle l’a tatoué, Isidora n’avait pas vu la moindre émotion s’afficher sur son visage. Elle avait rapidement pensé qu’il faudrait le recouvrir de tatouages biomécaniques pour que son apparence soit d’avantage en relation avec son attitude presque robotisée. Il était incapable de mettre le moindre ton dans ses paroles après tout, comme toutes les intelligences artificielles.
Les étudiants s’exécutèrent rapidement. Depuis deux ans qu’il était là, le directeur adjoint de l’Académie s’était fait une sacré réputation. Seuls les fous osaient ne pas exécuter ses ordres à l’instant même où il les formulait. Surtout pour les élèves. On ne savait après tout jamais à quoi s’attendre, à quel point sa patience était ou non émoussée. Pourtant, Nina n’était pas une peureuse de nature. Elle avait pour mère un sacré phénomène, une professeur qui terrorise bien des élèves, à qui pourtant elle en fait voir parfois de toutes les couleurs.
« Devon, vous aurez besoin de la clef pour finir les préparatifs n’est ce pas ? Je vais vous la confier. Je compte sur vous pour ne faire entrer que les membres du Conseil et les responsables du projet. Rentrez à l’Académie avant le couvre feu. Taylor, partez avec lui. Bionaelia, vous ne devriez pas tarder non plus, votre mère doit vous attendre. - Eva et moi avons prévu une soirée au bar… - Oui, maman m’a prévenu que quand je rentrerais, il n’y aura que sa femme. Je me vengerais demain. - Sois pas trop dure avec elle, ça fait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvée ! - Ça, je ne peux rien te promettre Isidora. »
Les deux adultes observèrent les adolescents repartirent. Soan et John en direction de l’Académie, Nina vers les quartiers résidentiels. Eux même se dirigèrent droit vers le meilleur bar de l’île.
« Dis moi Sergeï, est ce que l’approche de Noël te déridera un peu cette année ? - … - Manifestement non. Tu veux bien repenser à mon idée de tatouage biomécanique ? Ça t’irait à merveille, et je pourrais m’amuser sur tout ton corps ainsi. »
Cette dernière remarque parvint bel et bien à arracher un sourire à l’atavique. Isidora eut un grand éclat de rire. Quelque part, elle appréciait ce client, bien qu’il soit très tatillon et très chiant. Sous ses airs bougons, il était attentif à ses élèves et elle le soupçonnait de vraiment aimer les enfants. Il était aussi d’un tempérament calme et mine de rien, hormis son exigence, il était facile à tatouer : il ne bougeait pas d’un poil. Ce qui leur permettait de discuter quelque peu. Depuis peu, elle arrivait même à placer quelques traits d’humour.
Ils eurent tôt fait d’arriver au bar. Là, ils se quittèrent tandis que la tatoueuse fila rejoindre son amie Eva. Les deux femmes s’embrassèrent puis commandèrent chacune leur alcool favori avant de s’installer.
Trois heures plus tard, elles se quittèrent à la sortie du bar. Malgré ce qu’elle avait pu boire durant la soirée, Eva Bionaelia avait le pas toujours aussi assuré. Enveloppée dans son manteau, son écharpe et avec son bonnet, elle filait droit vers son appartement rejoindre son aimée et sa fille adorée. Il était déjà tard, mais quelque part, elle s’attendait à voir les deux l’attendre de pied ferme. Après tout, son appétit pour le femmes était connu et Isidora était une femme particulièrement belle. D’ailleurs, ça lui rappelait sa première rencontre avec elle et l’énorme râteau qu’elle avait reçu. Évidemment, ce n’était pas le genre de chose qu’elle racontait.
Comme elle l’avait deviné, elles l’attendaient toutes deux. Elles ne dirent rien, mais n’en pensaient pas moins. Enfin, puisqu’elle était rentrée et puisqu’elle avait une apparence tout à fait normale, elles ne purent qu’en déduire que rien ne s’était passé et l’harmonie familiale prit place quelques instants. Juste pour dire bonne nuit à sa fille et profiter de sa femme tranquillement.
Toutes trois passèrent le samedi ensemble. Shopping au centre ville, décoration d’un sapin, confection de petits gâteaux. La bonne odeur de Noël régnait dans leur petit appartement. Cannelle, anis étoilé, cardamome. Tant et tant qu’on aurait pu les prendre pour une famille idéale, bien loin de la réalité : une famille reconstruite après les affaires d’Eva, Eva qui ne sait toujours pas calmée même après avoir trouvé une deuxième femme. Malgré même les reproches de sa fille issue de son premier mariage. Mais à l’approche de Noël, tout semblait plus beau.
Il y a cependant quelques personnes restant hermétiques à l’esprit de Noël. Parmi celles ci, il y a celui à qui appartient cette ombre. Une ombre qui se glisse le long des murs jusqu’à un petit local. Il crochète d’un geste assuré la porte et sans aucun bruit se faufile dans la pièce. Là, il admire un temps tous les paquets présents avant d’ouvrir son sac à dos. Dans ce sac à dos se trouvent trois autres sacs poubelles. Très vite, ceux ci se remplissent des cadeaux destinés aux petits malaisiens. Une fois son forfait commis, il laissa tomber sur le sol une feuille. Puis tout aussi discrètement, il fila dehors. Enfin, aussi discrètement que ses trois sacs pleins à craquer lui permettaient.
*********
« Hey I just met you. And this is crazy. But here’s my number. So call me maybe! »
La sonnerie retentissait dans tout l’appartement. Eva grogna en se levant. Pourquoi sa fille ne répondait-elle pas ? C’était déjà le cinquième appel en une dizaine de minutes. Quelle heure était-il ? Seulement huit heures. Dimanche matin, huit heures. Qui osait donc appeler sa fille un dimanche matin ? Elle finit par se lever, avec la volonté d’engueuler l’imbécile qui harcelait sa fille chérie.
« I kissed a girl and I liked it The taste of her cherry chap stick. »
Cette fois ci, c’était son téléphone à elle. Qu’est ce qui se passait donc. Parfaitement réveillée suite à cet harcèlement de sonneries, elle mit rapidement la main sur son téléphone et décrocha, gueulant d’un air passablement énervée « Oui ! »
« Eva. C’est Isidora. On cherche à joindre Nina, elle est réveillée ? - On est dimanche matin, à ton avis ? - Levée du pied gauche ? Mais c’est très important. John et Soan sont déjà là. Sergeï devrait pas tarder à arriver non plus. - C’qui ces deux là ? Et si tu me disais ce qui se passait plutôt ? - On a volé les cadeaux que les gamins ont réunis pour les malaisiens. - Et ? - Putain Eva, réveille ta fille et ramenez vous ! »
Isidora avait déjà raccroché. Eva soupira et alla dans la chambre de sa fille qui dormait encore comme un loir, comme sa femme d’ailleurs. Comment diable faisaient-elles ?
Une demi-heure plus tard, elles arrivèrent à la remise où tous les cadeaux avaient été réunis. Effectivement, il ne restait plus grand-chose. Le Président du Conseil -le fameux John donc- tournait en rond. Un autre gosse -probablement Soan- était assis sur une chaise, avachis. Le directeur adjoint observait tout ceci d’un air neutre, mais il fumait. Signe qu’il n’était pas aussi tranquille qu’il voulait bien le laisser voir. Quand à sa fille… Elle avait les larmes aux yeux. Isidora quand à elle pleurait franchement. Elle n’aurait même pas pensé ça possible. La professeur soupira. N’importe quoi.
« Il en reste, c’est pas grave. Ça ne manquera à personne. »
Sitôt qu’elle avait prononcé ces mots, quatre paires d’yeux assassins se tournèrent vers elle. Hum. Pas sûre qu’ils avaient apprécié. Elle s’était sans doute mal exprimé. Elle soupira à nouveau.
« J’voulais juste dire que ce n’était pas la peine de vous mettre tous dans cet état. Personne ne vous en tiendra rigueur. - Ouais ! »
A sa grande surprise, ce fut Soan le premier à réagir. Il avait soudainement bondit sur ses pattes. Elle l’avait en cours d’ailleurs. Un gamin surexcité en permanence. Maintenant, elle le reconnaissait mieux. Elle ne l’avait encore jamais vu complètement avachis après tout.
« Il faut qu’on se bouge ! On peut en réunir d’autres ! Nina, toi et ton club pouvez faire combien de peluches en une semaine ? - Chaque membre peut en faire deux. Ça nous ferait au total une trentaine de peluches. Même pas la moitié de ce qu’on a fait. Et encore, on devra laisser tomber les petits détails mignons et les renforcements pour qu’elles soient plus costauds. - Ça ira. John, tu peux rassembler d’autres cadeaux des habitants ? - La plupart ont donné, je ne préfère pas expliquer qu’on a… perdu… leur précédent don. - On les a pas perdu, on nous les a volé ! - Mais moins de personnes seront au courant, mieux ce sera. »
Le directeur adjoint venait de parler. En effet, ça ferait une très mauvaise publicité à l’Académie et au Conseil. Soudainement, le regard d’Eva fut attiré par une feuille. Soan marchait dessus.
« Taylor. Ramassez ce que vous avez sous votre pied droit et lisez nous ce qu’il y a écrit dessus. - Euh… Oui professeur ! »
En tant que professeur sévère qui le recadrait très souvent, elle savait bien que ce gosse avait une certaine peur d’elle. Ce qui la faisait toujours sourire. Son côté sadique faisait légèrement surface en ces occasions.
« C’est… C’est de l’espagnol Professeur. - Et ? Il me semble que vous étudiez l’espagnol dans ma classe n’est ce pas Taylor ? - O-o-o-oui. Alors… Soy un duende feo y tengo un diente contra Santa Claus. Si quieres recuperar tus regalos ridiculos, tendras que buscarme primero. Para que encuentres la residencia de verano de mi antiguo jefe! - Vous avez encore des efforts à faire sur la prononciation Taylor. Maintenant, traduisez. »
Elle aurait sans doute plus vite fait de le faire elle même. En fait, malgré le manque d’intonation de son élève et quelques erreurs ci et là, elle avait tout compris, l’espagnol restant sa langue maternelle. Mais elle n’en avaient en vérité aucune envie. Tout cela l’ennuyait. Profondément.
« Heu… Alors… Je suis…un méchant… Je sais pas quoi… Et j’ai… une dent contre le Père Noël… Si… vous voulez… récupérer… vos cadeaux ridicules. Mais pour qui il se prend lui ? Ils n’étaient pas ridicules ! - Continuez Taylor. Et c’est un vilain lutin, pas un méchant je sais pas quoi. - D’accord… Donc, Si vous voulez récupérer vos cadeaux ridicules, vous devrez d’abord… Me retrouver. Alors à vous de retrouver… La résidence… d’été… de mon ancien… ancien… - Ancien patron. Bien vous voilà fixé, quelqu’un a décidé de vous faire une farce. Alors monsieur le directeur adjoint, qu’est ce que vous comptez faire ? - Appeler la police et les faire retrouver ce garnement. - Moi, je veux retrouver ce lutin corrompu ! »
Cette fois ci, Eva eut envie de rire. Soan Taylor était complètement à côté de la plaque. Mais son rire s’arrêta net quand elle remarqua que sa fille semblait aussi partir dans le délire.
« Ouais, on va retrouver ces cadeaux ! Maman, Isidora, vous nous aidez évidemment ? »
Elle ne pouvait rien refuser à sa fille. Pas quand elle lui faisait ces yeux là. Encore moins quand Isidora à son tour lui fit des yeux doux.
« D’accord, d’accord, je vous aiderais. - Mais Nina, et les peluches ? - Mince, tu as raison... Mais c’est pas grave, si Maman est avec vous, le lutin ne durera pas plus d’une journée ! - Et par où vous comptez commencer ? »
Deuxième intervention du stoïque russe. Mais excellente question. Bien, puisqu’elle n’avait pas le choix. Eva se saisit de la feuille de papier pour relire la petite boutade. Mais elle ne voyait pas vraiment ce que cela pouvait dire.
« Je proposerais bien de commencer par aller retourner me coucher. Je n’ai pas dormi assez pour un dimanche matin. - Maman ! - Eva ! - Il faut que tu te motives un peu pour le Noël de tous ces enfants ! - Oui ! Penses à eux ! »
Elles n’allaient pas lui laisser le moindre choix n’est ce pas ? Elle prévoyait déjà de se venger sur Isidora, c’était certain.
« Bon, je file. Je vais prévenir les filles et on va s’y mettre de suite. Je serais à l’Académie du coup. Je compte sur toi Maman ! John, tu fais quoi ? - Je vais venir avec toi. Il faut que j’avertisse les autres membres du Conseil. - Non, vous allez venir avec moi à la police, puisque c’est vous qui avez ouvert le local ce matin. - Monsieur Sytnikov, on doit vraiment faire ça ? - Évidemment. C’est peut être un simple petit farceur, mais il ne s’en sortira pas comme ça. Il faut que l’on fasse l’inventaire exact de ce qui manque d’abord. Au travail. Professeur Bionaelia, je vous laisse surveiller le jeune Taylor pendant ses recherches. »
Si en plus lui aussi s’y mettait. Mais ils ne savaient toujours pas par où commencer, c’était complètement idiot. Ils n’allaient pas déranger à neuf heures du matin les habitants du quartier. Ils allaient laissé ça aux policiers, si ceux ci prenaient Sergeï au sérieux. Hum, à vrai dire, elle n’avait pas peur de ce côté là. Elle était certaine que le directeur adjoint serait persuasif.
« Hey Eva. Y a des lettres, elles sont différentes. Elles sont toutes prises dans du papier journal, sauf six. B. O. S. Q. U. E. - Bosque. Ou forêt. - Alors, on doit aller dans la forêt ! Allons y ! - Attendez. Laisser avec nous cette lettre anonyme. La police la voudra certainement. - Sans problème. - J’en prends une photo avant, y a peut être d’autres indices ! - Et vous comptez fouiller toute la forêt tout seul Taylor ? - Je serais pas seul Professeur, puisque vous et Miss Isidora m’aiderez. »
Est ce qu’elle pourrait bâillonner et ligoter cet adolescent bien trop énergique, optimiste et insouciant à son goût ?
Un quart d’heure plus tard, ils étaient tous les trois dans la forêt. Sauf que mine de rien, la forêt de l’île était assez vaste. De trop en fait selon Eva et Isidora qui peinaient à suivre l’enthousiaste corgi qui laissait sa queue de chien apparaitre de temps en temps, malgré les reproches réguliers du professeur d’espagnol.
« On dirait qu’il n’est pas sorti depuis des mois. Tu crois que Sytnikov le séquestre d’ordinaire ? - Notre directeur adjoint a-t-il si mauvaise réputation que tu puisses penser à ça ? - C’est un russe tatoué, il n’est pas étonnant que les rumeurs circulent vite sur son compte. - En tout cas, je ne serais pas contre moi même de le discipliner un peu. - Je croyais que ton truc, c’était les filles. - Quand il s’agit de discipline, je peux me contenter d’un garçon. »
Les deux amis rirent, tandis que Soan courrait toujours devant. Il appela soudainement les deux femmes qui prirent tout leur temps pour le rejoindre. Comme si elles allaient se mettre à courir, nan mais franchement. Elles ne tardèrent pas à voir ce qui rendait le jeune si excité. Simplement un père et son fils adolescent en train de fendre du bois. Ils avaient du obtenir un lot à pour la fouage, afin d’avoir du bois très bon marché pour chauffer leur maison. Ils s’emmerdaient bien beaucoup pour pas grand-chose.
« Heeeeyyy ! On cherche la maison du Père Noël, vous savez où elle est ? »
Sur le coup, les deux femmes auraient bien aimé allé se planquer. C’était fini, leur crédibilité perdue à tout jamais. Heureusement pour Isidora, ils n’avaient pas l’air d’être du genre à aller se faire tatouer. Aucune chance qu’elle ne les revoie ! Elle eut une rapide pensée pour Eva qui en tant que professeur avait de fortes de chances d’avoir en cours l’adolescent.
« La maison du Père Noël ? Mais vous êtes pas du tout au bon endroit. Elle est de l’autre côté de la forêt. Ils voulaient pas l’installer juste à côté des fouages, ça aurait craint pour le bruit et tout. - Attendez, il y a vraiment une maison du Père Noël ? - Oui. Elle a été faite par l’Association des Jeunes Parents et l’Association des Parents d’Élèves de l’école primaire. - Et elle est où ? - Et bien, si vous êtes venus ici en voiture, vous devriez la reprendre, pour contourner la forêt, et aller tout à l’est. Un énorme panneau indique le bon chemin à prendre. - Merci beaucoup. - De rien mes tites dames, amusez vous bien avec votre fiston. »
Eva éclata de rire en prenant le bras d’Isidora puis en lui laissant un baiser sur la joue, n’ayant manifestement aucune envie de contredire l’homme. Elle lui chuchota même quelques mots à l’oreille.
« Tu vois, je t’avais dis qu’on irait bien ensemble. - Dommage pour toi, je suis toujours autant hétéro. Et en plus, j’adore ta fille, alors, je n’ai pas envie qu’elle me déteste. »
Cette fois ci, Isidora rejoignit Eva dans son rire. Et si Soan n’avait rien suivit à ces petites blagues entre amies, il rit à son tour. Non seulement, il avait un rire communicatif, mais en plus il suivait toujours les autres. C’est finalement bras dessus bras dessous que les trois lurons rejoignirent la voiture qu’Eva avait emprunté.
Pendant ce temps là, Sergeï attendait la police. Il avait fini avec John le maigre inventaire de ce qui restait, à peine un quart des cadeaux offerts. Ils avaient évidemment aussi du les déballer afin de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur et de comparer avec la liste des dons établis par le Conseil. Fort heureusement, celui ci avait bien fait les choses. Quand enfin un agent arriva, Sergeï l’accueillit avec son éternelle absence d’expression.
« Agent Smith, Monsieur Sytnikov, que puis je faire pour vous ? - Nous conservions ici une soixantaine de présents, destinés aux enfants malaisiens victime d’un tsunami en septembre. Nous avions fermé le local vendredi soir, autour de vingt et une heures. John Conrad et moi même sommes à ma connaissance les seuls à posséder une clef. Mais quand John a voulu ouvrir aujourd’hui, avec Soan Taylor, il a découvert la serrure forcée et le local très largement vidé. »
Clair, précis, direct. Efficace. Tellement efficace que le policier en resta coi. Et ce n’est pas en croisant le regard du russe qu’il retrouva ses esprits.
« Heu… Donc… Oui… Je… Hem… Vous avez pleine confiance en… Vous avez dit…. Conrad… - Naturellement. Pourquoi donc saboterait-il son propre projet ? - Ah heu… Oui, en effet. Mais… Mais que peut-on faire pour vous ? - Évidemment retrouver le garnement responsable de cette farce. - Cette farce monsieur ? - Oui. Le petit farceur nous a laissé une lettre anonyme. Avec même les lettres découpées dans les journaux. - Je peux la voir ? - Tenez. - Oh… C’est en… - En espagnol. - Et… Ça raconte quoi ? - Une farce. Plus exactement : Je suis un vilain lutin et j’ai une dent contre le Père Noël. Si vous voulez récupérer vos ridicules cadeaux, vous devrez d’abord me retrouver. Alors retrouvez d’abord la résidence d’été de ancien boss. - Un vrai petit rigolo. - Qui mérite une bonne correction. Je ne tolérerais pas ce genre de comportement. - Certes mais… Je ne vois pas vraiment ce qu’on peut y faire. - Et bien, commencez donc par interroger les voisins, pour voir si quelqu’un a vu quelque chose, chercher des empreintes sur cette feuille de papier, bref, faites votre travail. - Euh… Oui… Certes… Oh, on devrait peut être aller voir à la Maison du Père Noël aussi. - Faites votre travail, un point c’est tout. - Bien monsieur. »
Sergeï avait presque envie de soupirer devant l’incompétence manifeste de l’agent. Il appela John pour que le gamin raconte comment il a retrouvé le local, avant de lui donner l’inventaire des objets volés. Puis il repartit. Il avait un autre gosse à s’occuper.
Eva, Isidora et Soan arrivèrent bientôt à cette fameuse Maison du Père Noël. Beaucoup d’enfants en très bas âges et quelques uns un peu plus âgés étaient là. Mais Soan était plus enthousiaste encore que tous ces bambins et ne détonnait absolument pas. Il sautillait partout, parlant sans cesse du Père Noël, de Noël, et de tout ce qu’il aimait à cette période de l’année. Il entonna même « Jingle Bells », aussitôt suivit par les autres gosses absolument ravis. Eva du le rappeler à l’ordre. Ils n’étaient pas là pour visiter la Maison et aller sur les genoux du Père Noël. De toute façon, il avait passé l’âge. Le trio se dirigea vers les responsables de la Maison et expliqua l’affaire rapidement. Évidemment, ils les prirent pour des petits rigolos.
C’est à ce moment là qu’arriva la voiture de police. L’agent à l’intérieur se dirigea droit vers eux. Pour raconter la même chose.
« Vous voyez M’sieur ! La police aussi cherche nous cadeaux ! - Vos cadeaux ? - Oui ! Je suis Soan Taylor, j’ai ouvert avec John le local ce matin. - Ah oui, il a cité votre nom. Nous avons donc pensé à la même chose. »
Quelques minutes plus tard, le trio accompagné de l’agent Smith entrèrent dans la Maison de Noël vidée de ses visiteurs. Soan ne tarda pas à reconnaître dans le décor plusieurs paquets qu’ils avaient fait la veille. Il s’en saisit immédiatement.
« Mais vous ne pouvez nous volez notre décor comme ça ! - Ce n’est pas votre décor, ce sont nos cadeaux ! - Bien sûr que non, ce sont juste des cartons emballés. - Ah oui ? Bah regardez ça ! C’est quoi ça ? J’vais vous le dire, c’est une des peluches faite par le club de Nina pour les malaisiens ! »
Soan venait d’ouvrir l’un de ces cadeaux pour laisser apparaître un adorable petit lapin blanc vêtu d’un T-shirt rouge. Ceci fit définitivement taire l’homme et ils purent continuer tranquillement. Ils remirent la main sur une dizaine de cadeaux et Eva appela tout de suite Sergeï pour le tenir au courant, avant d’envoyer un sms à sa fille pour que celle ci prévienne John. Elle doutait fortement que ceci soit une priorité du directeur adjoint.
« Hey Eva, regarde là. Un autre papier. - Oh, bien vu Miss. Je vais le prendre. »
Mais le policier n’eut pas le temps de faire un seul pas que Soan l’avait déjà en main.
« No pensaste en… encountar todo tan rapido… verdad ? Para tener… en sus manos el resto… ya… reflexionne… sobre sus errores… y haga… penitenchia… en el mayor… tempio de… Navidad ! - Autrement dit : Vous ne pensiez pas tout trouver si vite, n’est ce pas ? Pour mettre la main sur le reste, refléter déjà sur vos erreurs et faites pénitence dans le plus grand temple de Noël. »
Devant l’air abasourdi du policier et d’Isidora, Eva avait traduit d’office. Sans même se donner la peine de corriger la prononciation de son élève. Oh et puis, elle était en week-end là, elle n’allait pas donner cours ! Déjà que crapahuter à la recherche de foutus cadeaux ne l’enchantait absolument pas.
« Tu n’aurais pas du toucher ça petit, j’espérais avoir cet indice sans vos empreintes digitales. - Vous n’allez pas sérieusement faire une recherche d’empreinte pour une farce ? - Heu… Et bien… Il faut bien retrouver le farceur. »
Isidora leva les yeux au ciel. Ils étaient vraiment sérieux ? Remarque, c’était bien dans le genre de Sergeï d’exiger autant de moyens non ? Elle ne savait pas vraiment, elle n’était que sa tatoueuse après tout. Mais elle savait qu’il détestait ne pas avoir le contrôle.
« Allez petit, donne moi ça, je vais vous les retrouver vos cadeaux, je suis là pour ça. - Mais on peut vous aider non ? - Vous n’êtes qu’un gosse et deux femmes, je suis un policier, je ne vois pas en quoi vous pourriez m’aider. - Pardon ?! »
Eva et Isidora étaient intervenues d’une même voix, leurs yeux lançant des éclairs. Mais le policier avait déjà récupéré la note et sembla les ignorer complètement.
« Je prends aussi les cadeaux. Donne moi ton sac petit. »
Soan s’exécuta, l’air dépité, puis le policier fila. Il faut dire que l’atmosphère autour d’Eva s ‘était faite soudainement très très lourde. L’agent avait bien du le sentir : il avait énervé la mauvaise personne.
**********
Le lendemain, toute l’Académie semblait déjà être au courant de la disparition des cadeaux. Soan était ravi de toute l’attention qu’il recevait en conséquence. Il racontait avec plaisir la découverte du cambriolage et l’enquête qu’il a mené par la suite auprès de la professeur la plus sévère de toute l’Académie et d’une femme tatouée super cool. La suite faisait pas rêver par contre. Autrement dit, le moment où le flic est arrivé et a certainement manqué de se faire assassiner par le Professeur Bionaelia.
Pourtant, Soan avait encore une carte dans sa poche. A midi, il retrouva Nina pour lui montrer la photo de la note qu’il avait prise. Il n’avait strictement aucune attention de laisser les choses telles qu’elles étaient. Autrement dit, il comptait bien, dès ce soir, repartir à la chasse aux cadeaux. Et ça tombait bien. Il savait très exactement où aller chercher : le centre commercial.
Ainsi, après les cours, les deux adolescents se retrouvèrent devant le centre commercial. Ils savaient exactement où chercher. Comme dans la maison du Père Noël des enfants, le lutin farceur avait probablement dissimulé les cadeaux du Conseil avec les cadeaux factices de leurs décors de Noël. Ils avaient un immense sapin avec au pied de celui ci une montagne de cadeaux et un automate Père Noël. Les deux jeunes s’y précipitèrent quand une voix bien connue les interrompus.
« Et bien, Nina, Taylor, on désobéit à la police ? - Maman ? Isidora ? - Comment avez vous su Professeur ? - Comme si je ne savais pas remarquer quand ma fille me ment. Évidemment qu’elle n’allait pas en rester là. Et vous non plus n’est ce pas Taylor ? - Je t’avais vu prendre la photo avec ton iphone… Mais Eva a mieux : une vraie mémoire. - Bon, comme Maman et Isidora sont là, en fait, je vais directement retourner au club. On a encore des peluches à faire, on sait jamais ! Soan, tu me tiens au courant ce soir au réfectoire ! »
Nina s’éloigna en un rien de temps avant que le trio ne s’aventure au sein du centre commercial. Arrivé devant le sapin de Noël, le junior repéra tout de suite plusieurs paquets du Conseil.
« Attends Soan, ne les touche pas. Est ce qu’ils y sont tous ? - Hum, à vue de nez… Une vingtaine. - Donc, il en manque encore vingt. On devrait pouvoir trouver un prochain indice pour un prochain lieu. Cherchons le d’abord, faisons en une copie, et là on te laissera appeler le charmant Agent Smith. Tu pourras lui dire que tu as juste reconnu les paquets, ça passera. - Pourquoi donc faire une copie ? Nous pourrions tout aussi bien dire que nous n’avons rien trouvé. - Si Soan sait bien mentir et si nous ne sommes pas là. Tu sais Eva, il partira du principe qu’il y a embrouille après la trouille bleue que tu lui a fait hier, jolie serpent. »
Évidemment, avec la réputation des thérianthropes serpents. A l’opposé des canidés, ça tombait bien.
« T’es pas mieux petite chatte. - Petite chatte ? Ne me dis pas que tu penses encore à ce fruit qui t’es défendu... »
Quelques minutes plus tard, ils avaient trouvé le fameux prochain indice. Eva le prit puis s’éloigna avec Isidora, laissant Soan appeler tout excité la police. Après tout, s’il adorait cette chasse au trésor, le plus important pour lui restait quand même de retrouver tous les cadeaux et de les ramener au local. Les deux femmes avaient décidé que moins il en saurait, plus il serait crédible. Ainsi, elles avaient convenu de lire le nouvel indice au bar de l’île et de se mettre en chasse sans les gosses dans la soirée. Après un ou deux verres.
Oui, depuis que la police l’avait envoyé boulée, Eva était bien plus motivée.
« Alors, qu’est ce que ça dit cette fois ci ? - Después del esfuerzo el consuelo. Entonces, ¿dónde crees que como todos los días y todas las noches? Sugerencia: en el mismo lugar que usted, querido presidente. Ou quand je traduis, Après l'effort, le réconfort. Alors, à votre avis, où est ce que je mange chaque midi et chaque soir ? Indice : au même endroit que toi, cher Président. - Sérieusement. Là, c’est même plus une énigme. - Un lutin prit par le temps peut être. Ni la Maison de Noël, ni le Centre Commercial ne sont ouverts la nuit. L’entrée de la Maison n’a pas été forcée, donc, il a du aller placer les cadeaux à l’ouverture. Puis filer au centre commercial. Tout ça sans se faire remarquer. Pour un étudiant, c’est pas facile. Mais la cantine, il pouvait le faire facilement. Quand à trouver des énigmes. Aucune n’était vraiment difficile. - Tu parles, la première, fallait savoir ! - Mais la forêt était indiquée très clairement. - Pas faux. Donc, tu penses qu’on arrive aux limites de notre gars ? - Il n’allait de toute façon pas nous faire tourner en rond bien longtemps. - Donc, demain, tu t’en charges ? - Oui. J’envoie un sms à Nina. - Hey… Tu n’as pas plutôt envie d’y aller maintenant ? - Et pourquoi donc ? - Parce que ce serait plus drôle. - Bah voyons. - Et puis, qui sait. On y retrouvera peut être notre lutin ? - Quelle idée... »
Pourtant, elle finit par se laisser convaincre par Isidora. Son amie avait raison sur un point : il était toujours très amusant de faire des bêtises. A minuit passé, les deux femmes se glissèrent dans l’Académie, profitant des clefs de professeurs d’Eva. En quelques minutes, elles furent au réfectoire. S’illuminant à la lumière de leurs lampes torches, elles filèrent jusqu’au grand sapin qui le décorait en cette période de Noël. Mais elles furent vite déçues. Il n’y avait rien.
Ce fut Isidora qui trouva, accrochée au sapin, un ruban sur lequel était inscrit une nouvelle phrase en espagnol. Elle la tendit à Eva immédiatement, qui la traduisit de suite.
« Tu ne penserais quand même pas que ce serait si facile ? Rendez vous jeudi soir, dix minutes avant minuit, à l’endroit idéal pour faire pleuvoir les cadeaux, comme les américains ont fait pleuvoir les colis sur les maquis. - Mais qu’est ce qu’il raconte ? - Les maquis… Les maquis… Je crois que c’est lié à la Seconde Guerre Mondiale en France, mais là, ça ne me vient pas. Bah, on trouvera bien d’ici à jeudi soir non ? - J’ai un rendez vous demain avec un vétéran de cette guerre. Il saura lui non ? - Bien pensé. Tu me rediras ça dès que t’as la réponse. Sinon, j’irais voir l’un de nos profs d’histoire. Mais on laisse les mômes hors du coup. On va pas les faire découcher pour ce farceur. - Quoi, tu ne veux pas donner à ta fille le sens du risque ? - Exactement. »
**********
C’est ainsi qu’Isidora se retrouva à attendre de pied ferme l’un de ses clients les plus emmerdants. Elle avait passé une heure devant son miroir afin de se rendre absolument parfaite pour faire plaisir au client, tout en sachant pertinemment qu’elle allait passer la matinée à éviter ses mains baladeuses et écouter ses blagues graveleuses. Elle qui d’ordinaire n’hésitait jamais à lui dire ses quatre vérités en face allait devoir être patiente. Autrement, il quitterait encore sa boutique avec un tatouage à moitié fini et elle devrait attendre un mois avant de le voir reparaitre, soit le temps que ce brave homme accepte qu’il ait constamment trop la flemme pour aller chez un tatoueur moins caractériel sur le continent. Oui, l’île l’aidait à conserver ses clients.
Quand elle entendit le carillon de la porte, elle se retourna avec son plus beau sourire.
« Bonjour Monsieur Barett ! Comment allez vous aujourd’hui ? - Très bien ma p’tite, surtout avec une aussi belle vue dès le matin. »
Qu’il disait les yeux plongés dans son décolleté. Gros porc. Elle aimait plaire, mais elle se passerait bien des octogénaires ayant sans cesse -et encore- la main dans le pantalon. Genre, vraiment. Souffle Isidora, souffle.
Une heure après, elle était en plein travail sur sa cuisse pour ré-encrer une pinup typique des années soixante et ils bavardaient… On va dire joyeusement.
« D’ailleurs, j’ai vu hier soir une émission sur les maquis français… Vous avez du connaître ça non ? - Oh non, on y était pas là dedans. Ces pauvres gars crevaient la dalle. C’était des bouffeurs de grenouille qui fuyaient d’chez eux pour pas bosser pour le moustachu colérique. Des p’tits gars de la résistance. Sans les américains, ils auraient pas tenu deux mois. - Les américains leur envoyait de la nourriture donc ? - Ouais, par avion. Ils jetaient des colis de bouffe au lieu des bombes quoi. Des armes aussi. »
Isidora exultait. Elle savait où était le rendez vous. A la première occasion, elle envoya un message à Eva. Puis à Soan, après l’avoir fait jurer de ne rien dire à Nina. La sud américaine ne se souciait que de sa fille après tout, non ?
**********
L’ombre observait les lieux. Personne n’était encore là, parfait. Il voulait laisser les derniers colis quasiment sous leur nez, puis leur filer une bonne frousse. Ils avaient été plus rapides qu’il ne l’avait pensé quand même. Mercredi, il avait remarqué que plus aucun paquet ne décoraient le sapin du centre commercial. Le soir, il avait vérifié, son dernier indice était bel et bien absent.
Il avait pensé, à l’avance, à se faire un double des clefs du hangar. Habillé tout de noir, il courut dans l’aérodrome, depuis la grille d’entrée jusqu’à celui ci. Il se glissa à l’intérieur. Première partie du plan, fait. Maintenant, il voulait laisser les paquets cadeaux ci et là et en particulier dans les « porte bagages » des différents biplaces.
Il s’immobilisa soudainement et tendit l’oreille. Ils étaient déjà. Il entendait une dispute. Deux voix de femmes, une voix de garçon. Mince… Il ne reconnaissait pas la voix de son camarade de classe, le Président du Conseil, mais à la place, il y avait sa prof d’espagnol. Et il préférerait vraiment éviter de se faire coincer par elle. Ils étaient en avance en plus. A l’arrache, il jeta les derniers paquets lui restant, avant de trouver rapidement une planque. Il n’avait plus qu’à croiser les doigts.
« Tu as donc suivi un senior jusqu’ici ? - Oui Professeur ! - Quel senior ? - Je ne sais pas, il portait une cagoule. Mais il sortait de l’aile des seniors. - Ce qui signifie quand même que tu avais prévu de faire le mur, Taylor. - Bien sûr ! Je n’allais pas vous laisser mettre la main sur le lutin farceur sans moi ! - Isidora… Je ne t’avais pas dit de rien leur dire ? - Nina ne sait rien Madame ! Promis juré ! - Mais tu restes quand même mon élève, je ne dois pas t’inciter à traîner dehors après le couvre feu ! Je devrais même appeler l’Académie et te ramener ! - Oh non Madame, s’il vous plait. »
Soan Taylor, un enquiquinant troisième année. Ils devaient parler de Nina Bionaelia, la présidente du club de couture. Même pas de John. L’échec complet, il allait devoir trouver autre chose pour le faire tourner en bourrique.
« Bon, voyons le bon côté des choses. Si tu l’as vu entrer, comme il n’a que cette porte, notre plaisantin est forcément encore là. Mettons donc lui la main dessus. - Je vous laisse faire, je vais me contenter de surveiller la porte. - Tu n’es vraiment pas drôle Eva, tu sais ça ? »
Il était foutu. Merde… Voilà l’autre nana qui se ramenait. Presque droit sur lui. Est ce qu’elle l’avait vu ? Vu, pas vu ?
« Là ! Je le vois ! »
Et bien, voilà, il était vu. Il se déplia de son petit coin pour avancer dans le hangar, sous la lumière des portables des trois larons.
« Tyler Holmes. Pourquoi ça ne m’étonne pas ? - Parce que vous êtes intelligentes Professeur ? - Depuis le temps, tu devrais savoir que la flatterie n’a aucun effet sur moi. - Oh madame, soyez gentille, ce n’était qu’une farce non ? On s’est bien tous amusés ! - Les mains en l’air, tous ! »
Le lutin et ses trois poursuivants sursautèrent, avant de se tourner face à… L’agent Smith.
« Qu’est ce que vous faites ici ? - Hum, et bien… - C’est à dire que… - Comment expliquer ? »
Eva soupira, puis se rapprocha du jeune policier, le fixant droit dans ses yeux.
« Isidora et moi même avons vu des personnes se diriger ici. J’ai reconnu deux de mes élèves je suis naturellement venue les chercher par la peau du cou. Vous pouvez baisser votre arme, nous sommes inoffensifs. »
Smith obéit dans l’instant. Mais Eva ne devait pas abuser du pouvoir de son regard. Elle continua à apaiser le policier, puis laissa celui ci ramener les deux adolescents à l’Académie, avec tous les cadeaux. Elle sortit de l’aérodrome avec Isidora, le sourire aux lèvres.
« Tu vois, ça c’est très bien terminé. - Oui. Mais comment aurais tu fait sans mon Snake Eye ? - On se serait démerdé ! Mais je note que tu as été très indulgente envers ce Tyler. - Je voulais surtout en finir rapidement. Qui te dis que l’enfer ne l’attends pas après les vacances ? »
**********
« Est ce que je peux savoir ce qui vous est passé par la tête ? A tous les trois ? »
Eva s’était retrouvée convoquée par Sergeï le lendemain. Une surprise très déplaisante. Encore plus déplaisante en constatant qu’elle était convoquée avec deux élèves, Soan et Tyler.
« J’ai simplement retrouvé par hasard ces deux enfants, Monsieur Sytnikov. - Bien sûr, le fait que vous n’en avez qu’à votre tête et continuez les recherches des cadeaux, malgré l’interdiction de la police, n’a rien à voir avec cela, Madame Bionaelia. - Je n’ai jamais reprit la recherche. Pourquoi aurais-je fait quelque chose d’aussi pénible ? - Je ne crois pas au hasard. - Dommage pour vous. - Et j’ai vu sur le portable de Taylor le message de votre amie indiquant où se trouveraient les cadeaux. - Isidora… - Bien, maintenant que vous avez cessé de me prendre pour un idiot, Madame Bionaelia. Qu’est ce qui vous a pris ? - Cet incapable nous a insulté, Isidora et moi, nous n’allions tout de même pas le laisser faire ? - Et votre égo justifie de mettre deux enfants en danger ? - Oh, ils étaient avec nous. - Ils n’avaient rien à faire avec vous. »
Tsss, elle avait envie de clouer le bec à cette saleté de directeur adjoint. Eva acceptait mal les reproches.
« Monsieur ! Je vous jures que le Professeur Bionaelia ne savait pas qu’on serait là ! C’est juste Isidora. Elle a même voulu nous ramener directement, mais j’avais juré que si elle le faisait, on referait le mur, et qu’on serait plus avec elle cette fois ci. - Vous feriez mieux de vous taire, Monsieur Taylor. Madame Bionaelia. Vous recevrez un blâme. Taylor, Holmes. Vous serez en retenue en janvier tous les soirs. Disposez. »
Le trio quitta ainsi le bureau du directeur adjoint. Soan, dépité. Eva furieuse. Et Tyler désinvolte. Mais sitôt qu’ils furent éloignés du dit bureau, le corgi se tourna vers sa professeur.
« Madame ? Pourquoi vous n’avez pas dénoncé Tyler ? - Aucune idée. Holmes… Fais attention, j’en ai pas fini avec toi. »
Il fallait croire que l’esprit de Noël qu’incarnait Soan avait finit par déteindre quelque peu sur la plus sévère des professeurs de l’Académie.
Le mois est écoulé, et nous avons reçu deux nouvelles. Deux héros sont parvenus au bout de cette tâche ! Vous pouvez les lire juste au dessus, et voter pour votre préférée. N'hésitez pas à poster pour faire part de vos commentaires sur ces deux nouvelles !
Mais n'oublions pas d'applaudir tous les participants de ce concours, même ceux qui ont du abandonner en cours de route pour faute de temps, ou qui n'ont pas pu rendre à temps leur travail.
Rendez vous le 15 février pour avoir les résultats !
Il est grand temps d'annoncer les résultats, et avec eux, les différents groupes qui étaient disponibles pour ces nouvelles ~
Vainqueur de l'event avec 8 voies, Aqila Lewis
Soan Taylor
Tyler Holmes
Eva Bionaella
Isidora A. Jenkins
Sergeï Sytnikov
Second de l'event avec 3 voies, le seul autre courageux à avoir fini une nouvelle, Matthis Arras
Lou Stanis
Shimizu Hajime
Sayuri Wasat
Faust Rosenwal
Matthew J. Walker
Alyona Russet, abandon
Mathis Arias
Nocturne A. Yumi
Blaze W. Griffiths
Katelina Savosky
Maïtika S. Klein
Chewa Zowa, sans retour
Saru Kagami
Sky Heavenly
Hui Ying Haishe
Myria Yougkoff
Evan Tremblay
Isanami Yukinoshita, sans retour
Jessica Bonnet
Jean Loup Dundi
Zachary B. Cole
Nicolas G. Browning
Alyona Russet
Jaycee Nash, sans retour
Iska Saphily
Yao Lin
Vincent Leone
Sloane McDowell
Sacha G. Knight
Nocturne A. Yumi, abandon
Lucian Kinley
Aqila Lewis
Chewa Zowa
Wade McCoy
Marc Demone
Dites nous ce que vous avez pensé de notre concours et des nouvelles ! Déçu de ne pas voir votre personnage en action, vu par un autre ? Ou au contraire, que pensez vous de l'utilisation de celui ci par nos deux écrivains en herbe ? Aimeriez vous voir d'autres concours de ce genre ? Faites le nous savoir ~
En attendant, félicitons Matthis qui a quand même réussi à nous offrir une jolie nouvelle (et quand on voit qu'ils sont deux seulement à avoir finit, c'est déjà une performance) et Aqila pour sa victoire ~ Elle aura donc le droit à un joli quatrième compte aux conditions assouplies, voyons donc voir ce qu'elle en fera !
Vraiment sympa comme évènement, j'ai beaucoup aimé. je suis juste un peu déçu de ne pas avoir eu le temps de finir ma nouvelle, et je m'excuse au près de mes personnages qui auraient peut-être bien aimé me voir les mettre en scène. Bon, je me rattraperais la prochaine fois, s'il y en a une. Et peut-être qu'alors moi aussi je serais un perso En tout cas, bravo à tout le monde et surtout à Aqila et Mathis qui sont les seuls à avoir pu finir leur nouvelle.
Jaycee Nash
un distributeur de câlins !
Animal : Race : Renard gris de l'Arizona | Petit gabarit Orientation : Bisexuel Messages : 101 Humeur : Méfiante Emploi/loisirs : Junior - 2ème année - club d'escalade
Bravo aux participants, j'ai beaucoup ri ^^ Malheureusement, Nina faisait partie du club de théâtre et non du club de couture ! C'est Charlie, la petite sœur de Sonia qui fait partie du club de couture XD (D'autant que les deux ne sont pas suffisamment vieilles pour prétendre en rang de présidente du club ^^)
Invité
Invité
Page 1 sur 1
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum